Aujourd'hui, on parle de dons. De dons ? Comme les dons aux Youtubers sur Patreon ? Non, les dons aux associations, fondations et organisations publiques, les dons pour le Téléthon, pour la Croix-Rouge, pour Médecins sans frontières, Amnesty, mais aussi les dons aux communes, départements, régions ou même à l'État.
Ah ok, on va parler de ça. Ouais, cette vidéo est réalisée en partenariat avec France Générosité, qui est le syndicat professionnel, donc le représentant et le défenseur, des associations et fondations qui font appel aux dons en France. Ce sont eux qui animent le site infodons.fr, qui est une superbe ressource pour tout ça. sur le sujet ou si tu ne sais pas à qui donner tu trouveras toutes les organisations d'intérêt général membres de france générosité classé par mission sociale donc droit humain environnement recherche santé etc tous les membres oui parce que france générosité rassemble 143 associations et fondations d'intérêt général et il faut savoir qu'il en existe d'autres ok ah et chose très importante aussi la définition de l'intérêt général n'est pas du tout laissé à la libre interprétation de qui veut créer une association la loi est très claire l'action de la structure ne peut en aucun cas bénéficier financièrement ou d'une quelconque autre manière à ceux qui la gèrent ainsi à des salariés les rémunérations sont encadrés par la loi on parle de gestion des intéressés également il faut démontrer que l'action de la structure bénéficie au plus grand nombre pour avoir le tampon Ah ok, donc en fait, quand on dit intérêt général, on ne peut pas mettre ce qu'on veut derrière ? Non, voilà, c'est très régulé.
D'ailleurs, seules les structures reconnues comme étant d'intérêt général sont autorisées à délivrer un reçu fiscal à leurs donateurs, ce qui leur permet d'obtenir des réductions d'impôts. Pour qui du coup, pour les assos ou les donateurs ? Non, pour ceux qui donnent.
Ah oui, parce que tu peux déduire les dons de tes impôts, c'est ça ? Oui, c'est ça. S'il s'agit d'une structure reconnue comme...
d'intérêt général 66% du montant donné peut être déduit tant que la somme ne dépasse pas 20% des revenus imposables il ya aussi le don dit colluge qui peut donner lieu à une réduction de 75% mais bref le truc important à retenir c'est que la capacité de la structure a délivré un reçu fiscal permet de s'assurer qu'elle a bien été reconnue par les pouvoirs publics comme étant d'intérêt général ok ouais c'est comme une garantie quoi reçu fiscal égal je suis pas en train de me faire avoir et de filer mes taux aux gérants d'une asso pour qu'ils s'achètent un appart. Exactement. Maintenant rentrons un petit peu dans le dur. La France est balèze en dons. Les Français particuliers et entreprises sont généreux.
S'ils ne donnent financièrement que l'équivalent de 0,35% de leur PIB contre 0,8% aux Pays-Bas, 0,84% aux Etats-Unis, 25% au Royaume-Uni et plus de 2% aux États-Unis, les Français font beaucoup de bénévolat. Le temps qu'ils accordent à cette activité représente pas loin de 600 000 emplois à temps plein. Ramené en euros et valorisé au SMIC, ça correspond à au moins 1% du PIB.
L'autre spécificité française c'est que le don en nature, de temps ou financier, concerne toute la population. Les riches comme les pauvres, les jeunes comme les vieux. Près d'un français sur deux donne et un peu plus d'une entreprise sur cinq.
Et c'est très bien, c'est très important, ça participe à la cohésion sociale parce que donner c'est faire preuve d'empathie, c'est s'intéresser aux autres plutôt qu'à soi. Oh alors empathie, je voudrais tenter de caler une ref Adam Smith sous ton contrôle. Si je me souviens bien, on avait vu que selon lui, c'était bien l'association d'égoïsme et d'empathie qui permettait à une population de réussir son développement économique. Tout à fait, la plupart des gens n'ont retenu que la partie égoïsme de son raisonnement, alors qu'il a aussi beaucoup écrit sur ce qu'il a appelé la sympathie, et qui peut se traduire par le terme empathie. Et c'est vrai que quand on y réfléchit bien, la société dans laquelle on vit n'encourage pas vraiment à se mettre à la place des autres.
D'un côté on a les entreprises et le marché, tout ça c'est très individualiste et auto-centré, on achète pour soi, à la limite pour sa famille. Les entreprises quant à elles produisent uniquement pour enrichir leurs actionnaires. Si jamais il est considéré, ce qui n'est pas toujours le cas, le bien-être des...
où des clients est relégué au second plan et puis de l'autre on à l'état qui collecte des impôts et des taxes le rôle de l'état c'est en plus des fonctions régalienne armée justice police de construire et maintenir les infrastructures routes ponts canaux ports etc pas vraiment d'empathie là dedans c'est juste du pragmatisme mais on a aussi un état dit providence qui intervient au niveau de l'éducation et de la santé mutualiser les revenus de la population via des impôts taxes et cotisations dans le but de produire l'éducation et la santé pour tous, quelle que soit leur richesse. Là, on commence à avoir un peu d'empathie, mais c'est de l'empathie désincarnée. Pourquoi ? Parce que la majorité des gens et des entreprises ne paient pas leurs impôts et cotisations dans le but de... d'aider les autres.
Ils les paient parce que c'est obligatoire, parce qu'ils et elles n'ont pas le choix. Ouais ok je te vois venir. En fait le don c'est de l'empathie à l'état pur parce qu'on force pas les gens et les entreprises à donner comme avec les impôts et les cotisations. On les laisse donner.
C'est ça. A la fois, ce n'est pas possible de n'avoir que ce système de dons, parce qu'il faut bien garantir que certains services sont bien assurés. Mais en même temps, les dons sont importants parce qu'ils permettent à chacun de faire preuve d'empathie, de choisir de se soucier de ses propres besoins. soucier de telle ou telle cause qui les touche et avoir une population qui est touchée par des choses qui arrivent aux autres et bien c'est super important ça montre qu'on n'est pas juste une bande d'égoïste en concurrence permanente enfermé dans nos appartements et entreprises respectives ça montre qu'on est une bande de semi égoïste néanmoins tous et toutes relativement soudés prêt à s'entraider si besoin attend mais autant je comprends l'argument du point de vue des particuliers là les gens qui donnent font preuve d'empathie c'est cool pour pour un meilleur vivre ensemble, tout ça, autant tu ne vas pas me raconter que les entreprises qui donnent font preuve d'empathie.
Les entreprises donnent parce que ça leur permet d'afficher leur logo sur une jolie cause, et parce que ça leur permet aussi de payer moins d'impôts, voilà. Alors, les entreprises, tout comme les particuliers, peuvent déduire leur don de leur déclaration d'impôt. Mais il n'existe pas de technique pour maximiser les bénéfices par le don. Une entreprise qui choisit de donner touche toujours moins de bénéfices qu'une entreprise qui choisit de ne pas... pas le faire.
Exemple, une entreprise qui fait 100€ de bénéfice va payer 25€ d'impôt sur les sociétés. Il lui restera donc 75. La même entreprise qui décide de donner 10 va bénéficier d'une réduction d'impôt de 60% de cette somme, soit 19€ d'impôt impayé au lieu de 25. Alors, c'est un avantage indéniable, mais il n'empêche qu'à l'arrivée, il ne reste à cette entreprise mécène que 71€. Ah, et 71, c'est plus petit que 75. Ouais, ok. Donner réduit forcément le bénéfice final.
même avec la réduction d'impôt. Exact. Donc les entreprises qui donnent, on parle de mécénat, ne le font pas pour économiser de l'argent.
Par contre, est-ce qu'elles le font par pure empathie ou pour se forger une belle image de marque ? Ça, c'est beaucoup moins clair et ça dépend sûrement des cas. Néanmoins, dans les deux... que j'ai pu consulter, tous les liens sont en description, il semble que pour les TPE et PME, qui sont majoritaires en nombre dans le mécénat, la véritable défense sincère de causes proches des valeurs des dirigeants et proches de leur territoire...
soit la norme. Pour les grandes entreprises, le risque de réputation prend beaucoup plus de place. Mais, l'importance grandissante des départements RSE pour responsabilité sociétale des entreprises les pousse à soutenir des causes qui sont également chères aux employés et aux clients de la boîte.
Ce qui n'est pas une mauvaise chose parce que ça participe à la démocratisation du choix des causes soutenues par les dons. Ouais bon je reste un peu sceptique mais ok. Bon quoi qu'il en soit, mécénat d'entreprise ou don des particuliers, il semble bien que la spécificité du don démocratique à la française est en train de disparaître. A cause de ce bon vieux néolibéralisme à la Friedman qui continue encore et toujours de gagner du terrain.
De quoi le néolibéralisme ? Alors on a déjà une vidéo sur la forme allemande de cette idéologie qui s'appelle l'ordolibéralisme. Mais pour aller vite, le néolibéralisme c'est un peu comme l'ultra libéralisme.
On veut des entreprises qui entreprises en concurrence uniquement concernées par leurs profits. On veut aussi une population de consommateurs, parce que la consommation reflèterait les envies innées des gens. L'ultralibéralisme nie le fait établi, et parfaitement documenté, que certaines envies sont issues d'effets de mode ou de campagnes de pub bien ficelées qui créent des besoins. Et puis cette idéologie prône aussi une population de travailleurs dont le pouvoir d'achat serait uniquement le reflet de leurs mérites. Ici, on nie le fait que la répartition des richesses est tabou.
avant tout liées à l'héritage, et que les revenus sont issus d'un rapport de force totalement inégal entre des entreprises qui jouent l'argent que leurs actionnaires ont choisi. de mettre sur la table d'un côté, et des travailleurs de l'autre qui, sans emploi qu'ils ne peuvent pas toujours choisir, eux, risquent l'exclusion sociale, la misère, et donc la mort prématurée. Eh ben, c'est pas la joie.
Ah ben, l'ultralibéralisme, c'est une idéologie très dure, c'est du darwinisme social. Le néolibéralisme, lui, innove en donnant un rôle à l'État, chose que l'ultralibéralisme ne faisait pas. Le rôle de l'État serait donc d'être un arbitre des marchés de la concurrence.
On ne veut pas d'un État qui produit des richesses ou qui rend des services, pas d'entreprise publique. Mais on veut un État arbitre, qui définit les règles et donc qui potentiellement oblige certaines entreprises à rendre certains services. Ah mais attends, j'ai compris du coup, genre une éducation ou une santé...
Santé publique accessible à tous parce que financée par les impôts, ça c'est non. Par contre, une éducation, une santé privée, encadrée par des lois, notamment pour qu'il y ait des prix qui collent à peu près aux revenus les plus bas, ça, ce serait néolibéral compatible. C'est ça.
Alors on veut le moins de règles possibles quand même. Il ne faudrait pas que le marché soit trop contraint. Un État qui fixe des prix ou des salaires, ça reste un énorme gros mot dans la bouche d'un néolibéral.
Mais disons que le néolibéralisme... l'idée que la paix sociale est un prérequis au bon fonctionnement du marché. Donc si les deux ont besoin d'un salaire minimum, d'une école et d'une santé au rabais, histoire qu'ils restent bien dans le rang, et bien allez quoi, ça passe. J'ai pas l'impression que le néolibéralisme soit ton idéologie favorite.
En même temps, moi non plus. Bah pas vraiment, non. Cette façon d'organiser les relations sociales est une véritable fabrique à inégalité et à individualisme. Les riches deviennent très riches, ils s'achètent une image via leur fondation caritative, les pauvres, quant à eux, ont de moins en moins les moyens de donner, ils se tournent davantage vers eux-mêmes et leur famille, les dons sont de moins en moins une expression démocratique, un soutien souhaité par la population tout entière, et de plus en plus le reflet des intérêts des plus puissants. Ceux-là même qui décident déjà de ce que c'est que la vie, que les entreprises produisent et cela aussi qui financent les campagnes politiques et donc influencent grandement les programmes.
Bref, bienvenue aux Etats-Unis quoi. Ah ouais, ça fait pas rêver effectivement. Bon du coup, pourquoi notre modèle à la française est-il menacé par cette idéologie néolibérale ?
Et bien, numéro 1, on observe que les dons des français se concentrent. Les riches prennent de plus en plus de place dans les dons comparés aux ménages les plus modestes. 1% des foyers représentent 22% des dons. contre 12% pour les 50% de foyers les moins aisés. On le voit aussi dans certaines courbes.
Les dons des particuliers sont plutôt stables, mais le nombre de donateurs chute depuis 2015. Autre indicateur qui va dans le même sens, les petits dons de moins de 150 euros représentent 42% de la collecte aujourd'hui, contre 73% en 2004. En numéro 2, on constate que l'État se désengage du soutien aux associations et aux fondations. La part des subventions publiques dans le total des ressources des associations associations est passé de 34% en 2005 à 20% en 2020. Plutôt que de donner à des grandes causes, l'Etat s'oriente vers le soutien à des projets ponctuels via des appels d'offres. Alors j'ai compris le premier truc là, les dons qui se concentrent chez les plus riches c'est le signe que l'acte de donner concerne de moins en moins toute la population quoi, c'est de moins en moins démocratique, mais le coût des appels d'offres de l'Etat, je vois pas bien le problème...
Ok, les associations et fondations d'intérêt général ne sont quasiment jamais financées que par les dons. Prenons l'exemple de l'aide alimentaire. Il y a des dizaines d'assos et de fondations qui s'attellent à cette cause.
T'en connais sûrement. Bah oui, euh... Les banques alimentaires ? Ouais très bien, la Fédération Française des Banques Alimentaires. Mais on a aussi l'Association Nationale Le Refuge, Solidarité Alimentaire France, la Croix-Rouge Française, la Fédération de l'Entraide Protestante, la Fédération Nationale des Paniers de la Mer, la Fédération de la Recherche...
pour n'en citer que quelques unes. Ah ouais, on ne se rend pas compte mais il y a du monde. faire un tour sur infodons.fr.
Ah ouais, je vais peut-être faire ça quand même. Quoi qu'il en soit, l'aide alimentaire reçoit environ 1,5 milliard d'euros chaque année en France. Un tiers est fait de subventions publiques.
Un autre tiers vient des dons privés. Les gens et les entreprises qui font des dons financiers ou des dons en nature, qui donnent de la nourriture. Et puis le dernier tiers vient du bénévolat, le don de temps.
Ok, les assos ont des sources de revenus très disparates. Déjà, il n'y a pas que les dons financiers, Mais en plus, il y a les subventions publiques. Tout à fait, qui peuvent venir de l'État, des régions, des départements, des communes ou même de l'Europe. Mais au-delà des ressources financières publiques ou privées, il faut bien comprendre que les associations et fondations ne pourraient rien faire sans leurs centaines de milliers de bénévoles. Dans le cas de l'aide alimentaire, par exemple, ce sont eux qui, chaque jour, collectent des denrées, servent des repas, sauvent des vies, accompagnent les plus fragiles, etc.
Ok. Ouais, donc toutes les... formes de dons se complètent quoi.
Oui les associations et fondations ont de multiples manières de rendre possible leur action mais la générosité privée particuliers et entreprises dons et bénévolats et le financement public les états et collectivités sont toujours nécessaires on a besoin des deux si l'une ou l'autre devait s'atténuer ce sont toutes les actions d'intérêt général qui en pâtirait certaines beaucoup d'autres moins mais toutes seraient impactées. Ok non mais je vois et le coût des appels à projets de l'état quels rapports avec les subventions ? public ? Eh bien, pour faire ça, Simple, quand l'État est providentiel, En plus de son rôle d'arbitre, il est acteur du tissu social au même titre qu'une entreprise ou qu'un ménage. Il se fournit et il vend, il consomme et il produit.
Mais également, il soutient certaines causes et donc il subventionne. Les subventions aux assos. Et aussi les transferts, les allocations, les aides.
L'État néolibéral, lui, veut éviter autant que possible d'être un acteur au même titre que les particuliers et les entreprises. Et il veut promouvoir le marché et la concurrence. Donc, on va voir. au lieu de soutenir des grandes causes via des subventions à des associations et des fondations d'intérêt général, il va chercher à promouvoir une organisation de marché. L'État néolibéral va commencer par définir les contours d'un problème à résoudre, là où, avec les subventions, c'était les assos qui faisaient ce travail.
Elles étaient libres d'aider là où elles pensaient qu'il y avait besoin. Ok, il y a déjà une différence de taille là. Exactement.
Et une fois le problème défini par la puissance publique dans un contrat, on va proposer une rémunération. rémunération pour la résolution du problème à des associations, des fondations et des entreprises privées toutes mises en concurrence pour l'obtention du contrat. Et où est le problème ?
Le problème c'est la forme de lien social que l'on cherche à promouvoir. Dans la subvention publique, le monde associatif et la puissance publique sont partenaires avec au centre l'intérêt général et les bénéficiaires. Dans le cadre de l'appel d'offres, le lien social se développe autour de la logique de la réduction des coûts.
Les associations et fondations se retrouvent obligées de s'adapter pour encastrer cette logique au cœur de leur fonctionnement. Donc éviter d'embaucher, augmenter au maximum les charges de travail, encadrer chaque euro dépensé par des règles. très strictes. Sauf que être expert en minimisation des dépenses, c'est pas la même chose que être expert en prendre soin des autres.
Les associations pourront plus réaliser leur mission sociale avec le niveau d'exigence de leur valeur humaniste. Car l'humain, ça prend du temps. Pour aider, il faut comprendre, s'adapter au contexte de la personne. Et ça, ça nécessite du temps et donc aussi de l'argent.
Ouais, ok. Si tu mets de la concurrence dans un système qui est là pour aider les gens, forcément tu fous le merdier. Parce que les logiques ne sont pas compatibles.
Et oui, passer par des appels d'offres réduit aussi beaucoup l'indépendance des associations, leur capacité à innover, à réagir au mieux en fonction du contexte. Parce qu'elles se retrouvent astreintes à respecter... les conditions du contrat passées avec la puissance publique.
Et forcément, ça c'est ce qu'on a déjà dit en fait. Quand l'État définit le problème, l'assaut n'est plus libre de s'adapter au contexte pour juger elle-même de la meilleure façon d'utiliser les fonds. C'est tout à fait ça.
C'est pour ça que beaucoup de structures du médico-social, donc qui gèrent des problèmes de handicap, de santé, de prise en charge des personnes âgées, de dépendance, de petite enfance, qui aidaient beaucoup financées par l'État, via des subventions qui se réduisent, commence à collecter des dons privés. Parce que la générosité, c'est de l'indépendance. Ça permet aux structures de retrouver une marge de liberté, une capacité à financer de l'innovation, à prendre le temps d'accompagner avec les exigences qui sont les leurs.
D'ailleurs, Voilà un graphique qui te montre à quel point les différentes causes sont soutenues par des dons privés ou des subventions publiques. On voit bien que le médico-social prend beaucoup de place, mais ce n'est pas la seule cause qui dépend fortement des subventions pour fonctionner. D'accord.
Donc pour toi, notre société qui était plutôt pas trop individualiste et relativement empathique est en train de changer. Et comment on peut faire pour éviter ça ? Pour ce qui est du don qui se concentre chez les plus riches, il faut rappeler à tout le monde que le don est important.
Et aussi que chaque don compte. Au fond, on peut tous être un peu philanthropes. Donner de son temps en nature ou en euros, c'est se décentrer de sa petite personne, c'est faire attention aux autres, c'est créer du lien social par l'empathie.
On peut aussi être un peu philanthropes. rappeler que donner fait du bien on a des études qui montrent que donner génère des émotions positives fait aimer sa propre vie et alimente un bien-être durable et c'est bien normal nous sommes des animaux sociaux qui avons besoin de collaborer l'égoïsme ne peut pas être notre seule motivation tu peux aller voir cette vidéo de osons causer sur le sujet et puis il ya quand même des raisons d'espérer aussi par exemple la distribution par âge des donateurs montre que les jeunes sont de plus en plus nombreux à donner et également que que l'effort de don des moins de 30 ans, c'est-à-dire le montant du don comparé au revenu moyen disponible imposable, est aussi important que pour les 70 ans et plus, et supérieur à l'effort de toutes les autres tranches d'âge. De quoi redonner le sourire et croire en l'avenir.
Hum, ok, ouais bon, faudrait songer à donner davantage quoi. Les jeunes ont l'air motivés, c'est déjà ça, mais forcément, ils ont moins de thunes que les autres, donc... Pour ce qui est du néolibéralisme qui compte... Pour continuer de gagner du terrain dans notre société au sens large, il faut commencer par être conscient de cette idéologie et de ce qu'elle promeut.
Plus de concurrence, plus de marché, plus de motivation par la réduction des coûts et la pas du gain, plus d'égoïsme. Ensuite, il faut communiquer, vulgariser, militer, manifester, boycotter, donner son vote à des élus qui défendent d'autres idéologies. C'est un combat de long terme, mais là aussi, chacun peut faire quelque chose à son niveau. Et ben là, si la solution c'est de discuter néolibéralisme avec les potos autour de la bière du jeudi soir, j'ai l'impression qu'on n'est pas rendus. C'est tout le principe de l'action collective.
A l'échelle individuelle, on a l'impression de ne pas faire grand-chose. Mais si beaucoup de monde s'y met, c'est très puissant. Donner, par exemple, c'est agir pour changer la société, pour la rendre plus juste et moins individualiste. Mais c'est aussi agir pour se changer soi-même, être moins cynique, moins centré sur soi, davantage tourné vers les autres.
Et communiquer sur ses dons en... Parler, expliciter ses raisons, c'est aussi un mécanisme très puissant pour que, par l'exemple, cette action individuelle puisse se répandre et devenir une force collective. Donc, n'oublie pas d'agir, de donner, de faire entendre ta voix, c'est comme ça que les choses changent, et va faire un tour sur infodons.fr.