Seigneur, devant vous, qu'osloes va paraître ? Poursuivons mes desseins, et tâchons en saint jour d'accorder, s'il se peut, ma gloire. Sans remords, je puis trancher vos jours.
Vous êtes sans appui, sans espoir, sans secours. Le sort vous ravit tout. César peut tout vous rendre.
Il n'est plus ce discours droit de vous surprendre. Mais notre inimitié peut finir à jamais. à vous solliciter c'est moi qui veux descendre et c'est votre vainqueur qui demande la paix lui met sans doute un prix à de si grands bienfaits oui, la main de mi-reine Oh, soldat, qu'on détache sa chaîne !
Non, laissez-moi mes fers, je n'en sens plus le poids. Pourquoi les conserver ? Je le veux, je le dois.
Ma fille, apaise tes alarmes, nous triomphons. Paris, la source de tes larmes. Au ciel, que dites-vous ? Tu vois quel est mon sort, j'ai bravé le Romain, il a juré ma mort.
Je suis dans les liens, César est sur son trône, tout le craint, tout l'adore, et tout nous abandonne. Sans scrupule, sans crainte, il peut trancher mes jours. Nous sommes sans appui, sans espoir, sans secours. Le sort me râle.
Son bonheur est certain. Ma fille, consens-tu d'obéir à ton père ? Au père !
Promets donc d'accomplir mes souhaits. Pour conserver vos jours, ne le tâche pas, frère. Eh bien, écoute donc ma volonté dernière.
Faible Romain, l'as-tu pu croire ? Par les tourments de toi par mes promenées.