60e Anniversaire de la Libération du Camp de Breendonk

Contexte Historique

• Breendonk a été orienté par les nazis en août 1940 comme un camp d'abattement pour soldats avant leur déportation en Allemagne.
• Initialement pensé pour être un lieu de punition, il est devenu un lieu de souffrance extrême.

Conditions de Vie au Camp

• Les prisonniers devaient travailler dur, par exemple, graver 300 000 m³ de terre.
• Les conditions étaient extrêmement dures : faim, travaux forcés, et torture.
• Les SS infligeaient des punitions corporelles et régnaient par la peur.

Le Commandement de Breendonk

• Le commandant SS, Felix Schmidt, était connu pour sa brutalité.
• Un autre sadique notoire était le lieutenant Arthur Praus.
• La vie dans le camp était marquée par des abus physiques et psychologiques, créant une atmosphère de terreur.

Le Rationnement et la Faim

• Les prisonniers recevaient une ration de pain insuffisante (environ 250g par jour) et une soupe maigre.
• La faim était omniprésente et les prisonniers faisaient tout pour tenter de soulager leur détresse.

Les Premiers Morts

• Les premiers décès sont survenus dès 1941, souvent dus à l'épuisement ou aux abus physiques.
• Walter Obler, un prisonnier et complice des SS, est responsable de plusieurs de ces morts.

Évolution du Camp

• En 1942, Breendonk devient un camp de mort où des exécutions ont lieu.
• Les SS construisent une chambre à gaz, la seule en Belgique, pour exterminer les prisonniers.

Atmosphère dans le Camp

• Les prisonniers vivaient dans la peur constante des déportations et des abus.
• L'isolement et les tortures étaient des méthodes utilisées pour contrôler les prisonniers.

Libération et Conséquences

• Le camp a été vidé à la fin de la guerre, et beaucoup de survivants ont souffert d'un silence persistant sur leurs expériences.
• Philippe Schmidt, commandant de Breendonk, a été exécuté en 1950 pour ses crimes.

Conclusion

• Le témoignage des survivants est essentiel pour préserver la mémoire de cette période tragique.
• Le camp de Breendonk est un symbole de l'horreur nazie, et son histoire doit être racontée.