de présentation des généralités sur le système nerveux. Le système nerveux central comporte une partie situé dans le canal vertébral, c'est la moelle spinale, et comprend une portion qui est située à l'intérieur de la cavité crânienne, c'est l'encéphale, lui-même constitué du tronc cérébral, du cervelet et du cerveau. Nous adopterons le plan suivant pour la description de la morphologie du système nerveux.
C'est le plan qui va de l'organisation la plus simple. à la plus compliquée du point de vue morphologique aussi. Nous parlerons dans un premier temps de la moelle spinale, donc de la partie rachidienne du système nerveux central.
Puis nous montrons dans le crâne, plaçant le tronc cérébral auquel est appendu le cervelet. Ça, ce sera le programme d'aujourd'hui. Puis la prochaine fois, c'est-à-dire je crois le 2 novembre, nous parlerons du cerveau, à savoir... voire du diencéphale, le cerveau profond, avec les thalamus et les deux régions hypothalamiques, puis le télencéphale, c'est-à-dire les hémisphères.
La moelle spinale, d'un point de vue morphologique, se présente sous la forme d'un cordon de substances nerveuses situées à l'intérieur du canal vertébral, c'est-à-dire protégées dans l'épaisseur de la colonne vertébrale. De façon... De façon à pouvoir présenter les choses de manière visible dans un amphithéâtre, nous représenterons cette structure de façon beaucoup plus élargie qu'elle n'est en réalité. Ce cordon de tissu nerveux, chez l'adulte, présente une longueur moyenne d'environ 45 cm, présente un diamètre moyen de 45 cm. d'environ 1 cm, c'est-à-dire à peu près le diamètre de votre index, et pèse en moyenne 30 g.
Vers le haut, la moelle spinale, qui s'inscrit dans le cadre d'un cordon globalement ovoïde à la coupe, vers le haut, la moelle spinale se place dans la continuité du tronc cérébral à un niveau qui n'est pas marqué par un relief particulier et que l'on va, sur un plan fonctionnel, assimiler à l'émergence du premier nerf spinal cervical. Cela correspond à peu près... au niveau du foramen magnum, mais en fait pas toujours. Vers le bas, la moelle spinale se termine par une extrémité renflée formant ce que l'on appelle le cône médulaire, lui-même se prolongeant par le phylum terminal. qui correspond à une condensation de pymère qui va relier l'extrémité inférieure de la moelle, bon, il y a des gens manifestement que ça n'intéresse pas, qui va relier l'extrémité inférieure de la moelle au coccyx.
La surface de la moelle va être parcourue par des reliefs qui, à sa face ventrale, sont la fissure ventrale médiane qui est... relativement marquée à la surface de la moelle, aussi bien qu'on peut la voir, on va dire, sans grossissement, et latéralement, deux sillons vers l'avant. l'avant et de chaque côté le sillon ventrolatéral. Je place ici les deux sillons ventrolatéraux droit et gauche et en arrière un sillon dorsolatéral.
et tout à fait en arrière sur la ligne médiane, un sillon dorsal médian. Ces sillons permettent d'individualiser à la surface de la moelle des cordons que l'on peut représenter sur une vue en coupe de la moelle spinale. Voici une moelle que l'on va représenter, très agrandie. L'avant sera situé vers le haut du tableau.
et la partie gauche sera située ici sur ma droite, prenez l'habitude de représenter les coupes du système nerveux en vue inférieure, les coupes transversales, exactement comme vous les verrez ensuite en IRM. Ça vous simplifiera la translation de l'anatomie à la pathologie. En avant va donc être présente sur la ligne médiane la fissure ventrale médiane, puis latéralement... le sillon ventro latéral, en arrière le sillon dorso latéral et en arrière sur la ligne médiane le sillon dorsal médian. On place la même chose de l'autre côté, ce qui vous permet d'individualiser donc à la surface de la moelle, en avant de chaque côté un cordon ventral, de part et d'autre de la fissure ventrale médiane.
Latéralement... Un cordon latéral entre le sillon ventro-latéral et le sillon dorsal latéral et en arrière, de part et d'autre du sillon dorsal médian, les deux cordons dorsaux. Du sillon ventro-latéral se détache la racine ventrale du nerf spinal.
Du sillon dorsal latéral se détache la racine dorsale ou racine postérieure du nerf spinal marquée par son renflement, le ganglion spinal. Ces deux racines se... rejoignent en regard du foramen intervertébral pour donner le nerf spinal qui va émerger du canal rachidien, du canal vertébral, et se diviser alors en un rameau vertébral. ventral participant à la constitution des plexus et des nerfs intercostaux et en un rameau dorsal pour les régions para vertébrales. L'émergence des nerfs spinaux permet de segmenter la moelle spinale en cinq régions.
La région cervicale qui est marquée par l'émergence des huit paires de nerfs spinaux cervicaux de C1 à C8. Puis l'étage thoracique marqué par l'émergence des nerfs spinaux TH1 à TH12. Le segment lombaire ou lombal, correspondant à l'émergence des nerfs spinaux lombaires ou lombeaux, L1 à L5.
L'étage sacré ou sacral, correspondant à l'émergence des cinq paires de nerfs spinaux sacrés, S1 à S5. Et enfin, au niveau du cône médulaire, l'étage coxygien, avec l'émergence habituellement d'un nerf spinal coxygien. tout au long de son trajet la moelle spinale va être marquée par deux épaississements ces épaississements sont les intumescences ou renflements intumescence cervicale qui topographiquement se projette à peu près entre la vertèbre C3 et la vertèbre TH1 et cette intumescence L'intumescence cervicale correspond au plan des nerfs spinaux, à l'émergence des nerfs spinaux C5 à TH1, c'est-à-dire à la constitution du plexus brachial.
Vers le bas, l'intumescence lombale ou lombaire correspond à l'émergence des nerfs spinaux lombaires et sacrés et donc à la constitution des plexus lombaires, lombosacrés et sacrés. En réalité, ces épaississements, ces intumescences de la moelle spinale correspondent au fait que à l'origine des plexus, qui nécessitent un nombre important de neurones, à la fois moteurs et sensitifs membres, l'épaisseur du tissu nerveux est plus importante alors qu'à l'étage thoracique, là où il n'existe pas de plexus et où les fonctions motrices et sensitives nécessitent le recrutement de moins de neurones, les structures vont être moins volumineuses. Voilà pour la morphologie externe de la moelle spinale.
La morphologie interne de la moelle s'examine sur une coupe. A la coupe, vous le savez, on distinguera spontanément deux types de tissus correspondant à la substance grise et à la substance blanche. correspondant au centre nerveux, et la substance blanche correspondant à des voies de passage. La substance grise, au niveau de la moelle, se trouve au centre de la coupe.
Et de chaque côté, elle va former des structures que l'on appelle les cornes. Une corne qui est ventrale, qui se place en regard de l'émergence de la racine ventrale du nerf spinal. Cette corne ventrale présente une extrémité antérieure qui est spiculée, qui forme donc ces petits pics vers l'avant, puis présente une base plus rétrécie, se prolonge... en arrière avec la corne intermédiaire qui apparaît peu marquée aux étages cervical et lombo-sacré et qui est plus importante au niveau de la partie thoracique de la mouche. moelle spinale.
En arrière, la corne dorsale, ou corne postérieure, voit sa partie centrale renflée, c'est ce que l'on appelle la tête de la corne dorsale, et son extrémité va se placer en regard du sillon dorsolatéral de la moelle, là où se fait l'émergence de la racine dorsale du nerf spinal. au centre de la substance grise et légèrement décalée vers l'arrière se place le canal épindymère qui est normalement obturé qui est un vestige de l'embryogénèse c'est-à-dire un vestige du tube neural primitif La substance grise est constituée de corps cellulaires de neurones, il s'agit donc des centres nerveux de la moelle. La corne ventrale de la substance grise a un rôle moteur.
volontaire, c'est-à-dire qu'elle est constituée des corps cellulaires des motoneurones dont les axones vont quitter la moelle par la racine ventrale du nerf spinal et venir rejoindre à la périphérie leur effecteur, c'est-à-dire le muscle squelettique. La corne dorsale sensitive est constituée de neurones qui vont servir de relais aux voies de la sensibilité générale et en particulier pour le noyau de la tête de la corne dorsale. pour la douleur.
Enfin, la corne latérale ou corne intermédiaire a un rôle végétatif avec plutôt en avant des motoneurons neurones végétatifs qui vont donc avoir un rôle sur l'action des muscles lisses et des sécrétions des glandes. En arrière, la partie dorsale de la corne latérale ou intermédiaire de la moelle spinale comprend des neurones... viscérosensitifs qui vont servir de relais à la sensibilité viscérale. Et la proximité d'ailleurs de ces deux zones explique, on l'avait dit la dernière fois me semble-t-il, la possibilité que des douleurs viscérales se projettent sur les voies de la sensibilité générale.
C'est pour ça qu'une douleur par exemple de l'appendicite aiguë sera perçue par un patient comme une douleur de la paroi. en périphérie de la substance grise qui constitue sur toute la hauteur de la moelle. des axes continus, ce sont les axes gris de la moelle spinale, en périphérie se place la substance blanche.
La substance blanche, comme toujours dans le système nerveux central, est constituée de fibres nerveuses, c'est-à-dire soit de dendrites, soit d'axones, qui vont constituer des voies de passage. Ces voies de passage peuvent être motrices, elles sont dans ces cas-là descendantes, et ont pour... pourra pour mémoire, cela vous sera redit dans les cours sur les grandes voies du système nerveux, on peut placer le tractus corticospinal, la grande voie de la motricité volontaire, qui se projette en coupe dans la partie dorsale du cordon latéral de la moelle, ou encore en avant et dans les tout premiers étages médulaires, le tractus corticospinal ventral.... Je les représente en rouge car ce sont des voies de la motricité volontaire, donc d'origine corticale.
Vous avez également, dans la substance blanche de la moelle et sans les détailler, des faisceaux ou tractus qu'on va représenter en orange, que l'on trouve soit dans le cordon ventral de la moelle, soit dans le cordon latéral, voies motrices qui sont d'origine sous-corticale. Elles peuvent... sont d'origine habituellement du tronc cérébral et vont participer elles aussi à la modulation de l'activité des motoneurones mais cette fois-ci de manière involontaire, automatique. Ce sont les voies extra-pyramidales.
À côté de ces voies motrices, des voies sensitives cheminent dans la substance blanche de la moelle. Il s'agit à la jonction entre le cordon ventral et le cordon latéral de la moelle du faisceau spinothalamique. qui véhiculent la sensibilité grossière et la sensibilité de la douleur.
Il s'agira des faisceaux ou tractus spinaux cérébelleux, ventral et dorsal, que l'on va trouver au niveau de la partie latérale, du cordon latéral de la moelle. Ça c'est la sensibilité. sensibilité proprioceptive inconsciente, ce sont les voies du paléo-cérébellum, et enfin, en arrière, dans le cordon dorsal de la moelle, deux faisceaux sensitifs sont les faisceaux du cordon postérieur, le faisceau gracile médialement et cunéiforme latéralement. Ce sont des voies de la sensibilité qui véhiculent le tact épicritique, c'est-à-dire la sensibilité discriminative, et la proprioception consciente, c'est-à-dire la sensibilité profonde, musculaire, articulaire, ligamentaire.
Morphologie externe, morphologie interne, quels sont maintenant les rapports de la moelle spinale ? La moelle spinale est située dans le canal vertébral, c'est-à-dire qu'elle est sur toute sa hauteur. Elle est protégée en avant par les corps vertébraux qui s'empilent et qui s'articulent par les disques intervertébraux et sur les côtés et en arrière, elle va répondre aux arcs vertébraux, c'est-à-dire les pédicules, les lames, la colonne des articulations igapophysaires. A l'intérieur du canal vertébral, la moelle spinale va se placer, va être enveloppée dans les méninges qui constituent des enveloppes fibreuses que l'on...
fibreuse que l'on va placer comme ceci, formant depuis la base du crâne jusque au niveau du sacrum, qui forme donc un fourreau durmérien venant isoler la moelle spinale dans le canal vertébral. A chaque émergence de nerfs crâniens, La durmère va accompagner le nerf spinal, pardon, les méninges vont accompagner le nerf spinal, on peut le représenter comme ça, pour venir se confondre au niveau du foramen intervertébral avec la gaine périphérique du nerf, c'est-à-dire avec le périnèvre. Les méninges sont constitués de trois couches de tissu, de la profondeur, c'est-à-dire de la surface du tissu nerveux, jusqu'à la périphérie. Tout d'abord, la surface du système nerveux central, la surface de la moelle, est recouverte par la pimaire. La pimaire est une couche de méninges fines, unicellulaires, qui recouvrent toute la pimaire.
la superficie de la moelle. Elle se place en continuité avec l'enveloppe des nerfs spinaux et la pimaire va jouer un rôle de lame porte-vaisseau, que ce soit d'ailleurs au niveau de la moelle ou au niveau de l'encéphale. Au-dessus de la pimaire se place l'arachnoïde qui constitue la couche intermédiaire des méninges. Cette couche de méninges est constituée histologiquement par deux feuillets. Un feuillet qui tapisse la durmère et l'autre feuillet qui va envoyer des sortes de cloisons reliant la durmère et la pimaire.
Et c'est dans ces cloisons que vont se constituer les espaces subarachnoidiens dans lesquels baigne le liquide cérébro-spinal. matérialise par ces croix bleues. Ainsi donc, dans son enveloppe méningée, la moelle spinale repose dans un environnement liquidien.
Enfin, tout en périphérie, la dure mer constitue La couche la plus périphérique des méninges, c'est celle que l'on va pouvoir observer lorsque l'on ouvre le canal vertébral par un abord postérieur, par exemple lorsque l'on réalise une laminectomie. La durmère se présente sous la forme d'une enveloppe de tissu d'aspect blanc nacré, résistant, et qui, dans le canal vertébral, n'adhère pas aux parois du canal vertébral, comme c'est le cas dans le crâne, où la durmère va adhérer à la paroi interne de la cavité crânienne. L'extrémité distale de la moelle, c'est-à-dire l'extrémité du cône médulaire, répond en moyenne au disque intervertébral L1-L2. En revanche... Le fourreau dural va, lui, voir son extrémité inférieure qui se situe à la partie inférieure du sacrum.
Ainsi, sous le... cône médulaire et dans la gaine durmérienne vont se placer les racines ventrales et dorsales de nerfs spinaux qui vont réaliser leur émergence du canal vertébral un peu plus bas, formant une structure que l'on appelle la queue de cheval. Au-delà des méninges, les rapports de la moelle spinale vont être ceux du canal vertébral, que l'on peut représenter sur une vue supérieure, cette fois-ci.
du canal vertébral et on va prendre l'exemple de la moelle spinale ce qui permettra aussi d'aborder, d'introduire la notion de vascularisation de la moelle. Donc les rapports sont constitués par les corps vertébraux en avant. On prend ici l'exemple d'un corps vertébral d'une vertèbre cervicale en vue supérieure de forme globalement parallèle épipédique avec l'incus latéralement. Latéralement va apparaître ici le processus transverse de la vertèbre cervicale que l'on va représenter creusé par le foramen transversaire dans lequel viennent se placer les vaisseaux vertébraux, artères vertébrales, accompagnées d'une ou de deux veines vertébrales, ce que l'on va placer comme ceci. En arrière du foramen...
transversaire, se place à la face supérieure du processus transverse de la vertèbre cervicale, un petit sillon pour le nerf spinal. En arrière du processus transverse va se placer le processus zygapophysaire supérieur de la vertèbre cervicale. portant la facette articulaire supérieure qui va répondre à l'articulaire inférieur de la vertèbre qui se place au-dessus, et en arrière, va se placer... la lame vertébrale, les deux lames se réunissant en arrière pour former le processus épineux qui, dans le cadre des vertèbres cervicales, vous vous en rappelez, est habituellement bituberculé.
La moelle va donc se placer dans le canal vertébral, limité en avant par le corps vertébral et limité sur le côté et en arrière par l'arc vertébral. La moelle se place dans son sac. durmérien, on représente donc ici la durmère et on va faire passer la coupe par l'émergence d'un air crânien. La moelle se place donc ici au centre. de la coupe avec ses cordons sa substance grise centrale et nous allons en jaune placer l'émergence d'un nerf spinal avec sa racine ventrale, sa racine dorsale marquée par un ganglion spinal.
Le nerf spinal émerge du canal vertébral par le foramen intervertébral qui se constitue par la juxtaposition de deux arcs vertébraux contigus. Au niveau de la colonne cervicale, le nerf spinal est un des deux arcs vertébraux Le nerf spinal se place dans sa gouttière qui passe en arrière du canal transversaire et va se diviser en donnant le rameau ventral qui va participer à former soit le plexus cervical, soit le plexus brachial, en fonction de la vertèbre considérée. Et vous avez en arrière ici un rameau dorsal du nerf spinal qui va passer en arrière, contournant les articulaires et venant innerver les muscles. muscles paravertébraux sur le plan moteur et la peau latéro-vertébrale d'un point de vue sensitif. Au-delà de la durmère, le canal vertébral va être rempli par de la graisse.
dans laquelle se trouve un lacis veineux, plus ou moins dense, constituant les plexus veineux vertébraux internes. Plexus veineux vertébraux internes, qui d'ailleurs drainent le sang veineux des corps vertébraux. et qui communiquent avec des plexus veineux qui se placent autour de la colonne vertébrale. Ce sont les plexus veineux vertébraux externes.
Ça, c'est le système de drainage veineux rachidien. utilisée d'ailleurs par et permettant l'extension des métastases vertébrales des cancers de la prostate, qui remontent de vertèbre en vertèbre, depuis le pelvis, parfois jusqu'à la colonne cervicale. La communication des plexus veineux vertébraux intervient.
et externe au niveau du foramen intervertébral va réaliser un matelassage veineux qui va protéger le nerf spinal et constituer un matelassage vasculaire pour le nerf spinal lorsque celui-ci fait son émergence du canal vertébral. Puis, les rapports vont être formés par le corps vertébral, renforcé en avant par le ligament longitudinal ventral, en arrière duquel se place le ligament longitudinal dorsal. moyen de stabilisation de la colonne vertébrale et dont les lésions peuvent entraîner des instabilités vertébrales, des déplacements éventuels vertébraux, des luxations de vertèbres qui pourront venir comprimer la moelle spinale.
en arrière, et au-delà des articulaires, les arcs vertébraux vont être réunis entre eux par les ligaments jaunes tendus entre deux lames contiguës. Le ligament interépineux qui naît de la réunion des deux ligaments jaunes et vers l'arrière le ligament supraépineux qui se confond au niveau de la nuque avec le rachet médian de la nuque. Tous ces systèmes ligamentaires constituant une armature fibreuse venant protéger la moelle.
dans son environnement vertébral. Il faut bien vous représenter que la moelle est un organe qui est extrêmement petit et fragile, et lorsque l'année prochaine, vous viendrez au laboratoire d'anatomie pour les travaux pratiques, et que l'on vous montrera qu'on sortira une moelle d'un canal vertébral, tous les étudiants, tous les ans, sont extrêmement frappés de la moelle. discordance entre la taille finalement d'un tronc et la taille d'une moelle qui est absolument ridicule.
Et cet organe majeur, puisque vous y avez toutes les voies de la sensibilité, toutes les voies de la motricité, vous savez bien les gravités des lésions médulaires, et bien tout cet organe extrêmement petit et extrêmement fragile va être, va apparaître protégé dans son environnement ostéo-articulaire vertébral par tous ces éléments. Lorsque l'on veut réaliser... Finalement, la moelle, c'est un environnement liquidien immédiat, puis un environnement graisseux et sanguin, puis une protection osseuse.
Si l'on réalise... bas au niveau bien sûr de la colonne, si l'on on fonctionne en passant entre deux processus épineux et qu'on amène l'aiguille ici dans l'espace péridural, on peut injecter un produit produit anesthésique, il faut le faire en bas parce que si on le fait en haut, on peut avoir des problèmes, évidemment. C'est l'anesthésie péridurale qui est un mode d'anesthésie loco-régional qui permet par exemple de réaliser des césariennes ou des accouchements vigiles ou de réaliser des interventions chirurgicales du pelvis ou du membre inférieur sans endormir complètement le patient et sans donc avoir besoin de l'intuber. De la même manière, si on pique en dessous du niveau L1 et L2...
On peut introduire cette fois-ci l'aiguille en traversant le plan ligamentaire, donc des ligaments jaunes et du ligament intérépineux, l'espace péridural, traverser la durmère et se retrouver alors dans les espaces subarachnoïdiens où il est possible de réaliser une ponction, un prélèvement de liquide cérébro-spinal. C'est la ponction lombaire qu'on va par exemple réaliser en cas de suspicion de méningite. Et les ponctions lombaires doivent toujours être faites très bas, on pique entre la quatrième et la cinquième vertèbre lombaire, entre le processus épineux de L4 et de L5, et bien tout simplement... pour être sûr d'être en dessous du cône médulaire et donc pour éviter les blessures médulaires qui pourraient survenir si on réalisait la ponction plus haut, là où statistiquement on peut encore avoir de la moelle spinale.
Bien. Dernier point, la vascularisation. La moelle spinale est une structure qui présente une vascularisation qui est liée à un système longitudinal de trois artères spinales alimentées. de façon aléatoire, par des artères radiculo-médulaires.
Les trois axes vasculaires longitudinaux sont les artères spinales antérieures et les deux spinales postérieures. Ce système se constitue à la partie supérieure du névraxe, où les deux artères vertébrales, droite et gauche, qui vont se réunir à la face antérieure du tronc cérébral pour former le tronc basilaire. Les deux artères vertébrales, lorsqu'elles ont traversé la durmère pour se placer dans le canal vertébral, vont à bon de suite. se réunir, donner chacune une artère spinale antérieure, les deux spinales antérieures se réunissant pour former une artère spinale antérieure unique qui va avoir un trajet vertical tout le long de la moelle jusqu'au niveau du cône terminal.
Cette artère spinale antérieure Nous pouvons la placer ici, sur la coupe, en avant de la fissure médiane ventrale de la moelle. Chaque artère... La vertébrale va également donner naissance à une artère spinale postérieure. Et là, les deux artères spinales postérieures ne vont pas se réunir, mais elles vont cheminer, chacune de son côté.
à la face dorsale de la moelle spinale. Donc, une artère spinale antérieure qui naît de la fusion de deux artères spinales antérieures, là la nomenclature est un peu débile, mais enfin c'est comme ça, et donc vous avez une artère verticale, médiane, tout au long de la moelle. Et en arrière, deux spinales postérieures que l'on retrouve donc ici de chaque côté. A chaque émergence de nerfs spinal, ces artères vont échanger des branches collatérales qui les réunissent, des anastomoses, formant des cercles vasculaires autour de la moelle. Cercle anastomotique duquel va à chaque étage sortir un certain nombre de rameaux perforants qui vont perforer la surface médulaire pour venir en assurer la vascularisation.
Et en particulier au niveau de la fissure ventrale médiane, Un rameau antérieur va s'immiscer dans la fissure pour donner un bouquet très dense de petites artérioles qui vont venir de chaque côté vasculariser la partie antérieure de la moelle. Alors, la perfusion dans les artères spinales, antérieures et postérieures, n'est pas juste, et heureusement d'ailleurs, assurée par les artères vertébrales. Ce système longitudinal est alimenté par les artères vertébrales. par des artères radiculaux méningées.
Si l'on présente de façon extrêmement schématique un segment de moelle avec l'artère... spinale antérieure en avant et les deux spinales postérieures de chaque côté et donc de manière étagée ces cercles qui se placent au niveau de l'émergence d'un nerf spinal. Placer un nerf pour mémoire. Eh bien, à des niveaux variables de la moelle, une artère radiculoméningée va pouvoir, venant d'un tronc vasculaire qui passe non loin, accompagner le nerf spinal, puis... accompagner les racines du nerf spinal pour venir gagner soit le tronc spinal antérieur, soit l'artère spinale postérieure du côté considéré.
Alors sur un modèle embryologique de départ, chaque nerf spinal est accompagné par une artère radiculo-méningée. Et en réalité, avec le développement, la plupart de ces artères disparaissent et il va en persister quelques-unes. En général, vous en avez deux ou trois au niveau de l'étage cervical de la moelle. Ce sont des artères radiculoméningées qui proviennent de l'artère vertébrale. Je l'en place ici.
Vous en avez une ou deux au niveau thoracique, et puis vous en avez souvent une qui va venir vasculariser l'intumescence lombaire. C'est une artère radiculoméningée qui provient de la huitième ou de la neuvième artère intercostale postérieure, c'est-à-dire de la horte. C'est l'artère d'Adam Kiewitz.
On vous a peut-être déjà... Citer ce nom, c'est l'artère de l'intumescence lombaire qui peut, quand elle est dominante, tenir sous sa dépendance toute la vascularisation de l'intumescence lombaire, c'est-à-dire les deux plexus lombaires, les deux plexus... lombosacré et la lésion de cette artère du renflement lombaire, cette artère d'Ademkiewicz, par exemple traumatique ou par exemple lors d'une chirurgie de la colonne, peut entraîner un infarctus du cône médulaire et donc provoquer une paraplégie définitive. Donc une alimentation longitudinale, alimentée à divers étages et ce de manière aléatoire, de manière très variable, par des artères qui accompagnent les nerfs spinaux.
Un retour veineux qui se fait par des veines spinales qui se drainent dans les plexus veineux vertébraux internes, puis vers les plexus vertébraux externes. Donc le sang veineux de la moelle spinale rejoint la circulation veineuse de la colonne vertébrale. Voilà donc pour la description de la moelle, donc morphologie externe, quelque chose de, en fait, une structure nerveuse extrêmement de système nerveux central, extrêmement importante d'un point de vue fonctionnel, mais... finalement toute petite dans son environnement, fragile, protégée par la colonne, mais aussi vulnérable lors des traumatismes de la colonne vertébrale, l'éluxation vertébrale. et également au niveau de la jonction crânio-vertébrale, où les lésions médulaires ont des conséquences dramatiques.
La morphologie interne est une morphologie simple, comme on l'avait vu, puisque la substance grise centre-nerveux est centrale, formant des axes continus, avec une portion antérieure qui est motrice de l'appareil volontaire. La motricité volontaire, une corne dorsale qui est sensitive pour la sensibilité extéroceptive et proprioceptive, et puis une partie intermédiaire qui a une fonction végétative. Si maintenant on quitte l'étage...
médulaire et qu'on remonte dans la boîte crânienne, on va pouvoir aborder le segment qui se situe immédiatement en continuité de la moelle spinale, sans limite anatomique marquée, c'est le tronc cérébral. Le tronc cérébral constituent la partie la plus distale de l'encéphale. Il se place en continuité en bas avec la moelle spinale et il se prolonge en haut avec le cerveau.
A la face postérieure du tronc cérébral va être appendu le cervelet auquel il est relié par l'intermédiaire de trois paires de pédoncules cérébelleux inférieurs, moyens et... postérieures. Nous verrons, nous allons construire progressivement, successivement, trois vues du tronc cérébral, telles qu'on pourra le voir à la dissection, une vue antérieure, une vue latérale, où là, on va pouvoir décrire les structures qui constituent le tronc cérébral tel quel, et une vue postérieure qui nécessitera, vous allez voir, de sectionner le cervelet et de retirer le cervelet qui va, puisqu'il est appendu à la face postérieure du tronc cérébral, le masquer quasiment complètement.
Une fois ces trois vues constituées, nous étudierons la structure du tronc cérébral et en particulier la cavité qu'il contient, puisque contrairement à la moelle spinale, dont l'espace liquidien est le tronc, embryologique est virtuel, le canal épindymère est totalement obturé à l'état normal chez l'adulte, chez l'individu constitué, l'encéphale, lui, va être creusé de cavités qui sont les ventricules cérébraux et qui communiquent avec les espaces liquidiens méningés, les espaces subarachnoidiens, justement au niveau du tronc cérébral. Sur une vue antérieure, dont l'orientation sera crâniale et à gauche, nous représenterons d'ailleurs un hémitron cérébral pour gagner un petit peu de temps. Le tronc cérébral va apparaître constitué de trois étages qui sont de bas en haut, la moelle allongée qui se place dans la continuité de la moelle. spinale, d'où son nom, et qui procède, d'un point de vue d'anatomie comparée, à un phénomène d'encéphalisation de la partie haute de la moelle spinale, tel qu'on l'observe dans d'autres espèces, comme chez les oiseaux, ce qui vous explique que certains nerfs crâniens, qui sont donc des nerfs crâniens dans l'espèce humaine, sont des branches du plexus cervical dans d'autres espèces.
Le 12, par exemple, l'hypoglosse, est un nerf spinale chez les oiseaux, et il devient un nerf crânien chez les mammifères, et cette petite réflexion vous explique pourquoi certains nerfs crâniens, le 11 par exemple, gardent une racine médulaire. Puis au-dessus de la moelle allongée, le pont formera la partie la plus volumineuse du tronc cérébral formant une protubérance en forme d'anneau, une protubérance annulaire. Ça c'est un petit clin d'œil pour ceux...
qui connaissent la nomenclature traditionnelle de cette structure. Et enfin, l'étage le plus haut du tronc cérébral, le mésencéphale, le mésencéphale lui permettra... de se placer en continuité avec le cerveau et en particulier la région des noyaux gris de la base. La moelle allongée, tout d'abord, partie la plus inférieure du tronc cérébral, la moelle allongée forme une portion qui ressemble beaucoup, d'un point de vue morphologique, à la moelle spinale.
Ce qui traduit, en fait, lors de l'embryogénèse, le fait que la partie haute de la moelle est intégrée dans le tronc. est tiré vers l'encéphale. D'ailleurs, l'occipital qui se place tout autour, le foramen magnum étant une structure constituée au dépens de l'os occipital, vous savez, l'occipital, c'est les quatre premiers semis de cervicaux. Embryologiquement, l'os occipital est une vertèbre.
Sur une vue antérieure, la moelle allongée va se présenter sous la forme d'un segment de cylindre dont la surface va également apparaître marquée par des sillons longitudinaux qui sont assez comparables. à ceux observés au niveau de la moelle spinale. Sur la ligne médiane, un sillon ventral médian va apparaître masqué à sa partie haute par des fibres qui vont...
plus ou moins le combler et traduisant la décussation, c'est-à-dire le croisement de la ligne médiane, par les voies motrices. En dehors du sillon ventral médian va se placer un cordon ventral formant la pyramide médulaire. Au-delà du cordon ventral latéral se place un cordon ventral. un relief ovoïde. Il s'agit de l'olive médulaire.
Cette olive médulaire n'est en fait qu'un relief imprimé par un noyau gris qui se place juste à la profondeur de cette olive. C'est le noyau olivaire, d'où part un faisceau de fibres olivo-spinal faisant partie de la motricité extra-pyramidale. Latéralement par rapport à l'olive médulaire apparaît le bord latéral de la moelle allongée qui forme donc la partie latérale du cordon latéral de la moelle allongée. Vers le haut, la moelle allongée va se prolonger, va être séparée par l'étage moyen du tronc cérébral qui forme le pont. Et contrairement à la limite entre la moelle allongée et la moelle allongée, moelle allongée et la moelle spinale qui n'est pas marquée par un relief particulier, donc la différence on considère être formée par l'émergence du premier nerf spinal cervical.
montrer très rapidement ici l'émergence des premières radicelles de la racine ventrale de C1. Ça, ça correspond à la limite moelle allongée, moelle spinale. La moelle allongée, en revanche, va être séparée du pont par un sillon qui est clairement marqué à la face antérieure du tronc cérébral.
C'est le sillon médulo-pontique entre la moelle allongée et le pont. Le pont va former la partie... la plus saillante en avant du tronc cérébral, il est marqué sur la ligne médiane par une gouttière verticale.
C'est la gouttière ou sillon basilaire qui ne correspond pas à l'empreinte du tronc basilaire qui est en réalité naissant de la réunion des deux artères vertébrales et qui a un trajet un petit peu en S. italique. En réalité, le sillon basilaire, vous avez déjà vu un peu ça, je peux l'expliquer en allant un peu plus rapidement, le sillon basilaire est lié au fait que, de part et d'autre de la ligne médiane, la voie pyramidale se dissocie, vous savez, pour glisser entre les noyaux du pont, et c'est en fait la dissociation de la voie pyramidale de chaque côté qui fait que le centre est un peu déprimé.
Mais vous verrez en dissection, quand on ouvre cette région, quand on extrait le tronc cérébral, que le tronc basilaire n'est jamais en regard du sillon basilaire. De chaque côté, la face antérolatérale du pont, qui est convexe et qui se pose sur le clivus, se prolonge vers l'arrière par le pédoncule cérébelleux moyen ce pédoncule cérébelleux moyen va relier, connecter le pont avec le cervelet qui se place en arrière. Entre le pont Le pont et la moelle allongée se placent sur la ligne médiane, juste à l'aplomb du sillon ventral médian de la moelle allongée, une zone un peu creusée formant le foramen sécum. Vers le haut, le pont apparaît séparé de la troisième partie, du troisième étage du tronc cérébral, le mésencéphale, par un sillon qui est le sillon pontomésencéphalique. Sur une vue antérieure, le mésencéphale, étage supérieur du pont, va apparaître constitué par, de chaque côté, un gros cordon.
de substances grises formant le pédoncule cérébral et entre ces deux cordons de substances grises apparaît une zone creusée constituée en fait d'une citerne de liquide cérébro-spinal qui qui est situé entre le pont en bas, les deux pédoncules cérébraux latéralement, et vers le haut, les voies visuelles qui vont croiser ici le... mesencéphales et qui vont d'un point de vue d'anatomie externe marquer la différence, la limite entre le mesencéphale, le tronc cérébral et le cerveau qui se place au-dessus. Les voies optiques, c'est le nerf optique qu'on a sectionné ici qui porte le numéro 2. Les nerfs optiques droite et gauche se réunissent pour former le chiasma optique et pas chiasma des nerfs optiques.
C'est le chiasma optique, tout simplement. Et vers l'arrière, le chiasma optique se prolonge par le tractus optique qui va s'enrouler autour du pédoncule cérébral et rejoindre vers l'arrière le corps géniculé latéral dans le cadre des voies visuelles. Dans la fosse optopédonculaire, puisque délimitée par les voies optiques et les pédoncules cérébraux, dans la fosse optopédonculaire vont se placer plusieurs reliefs.
L'infondibulum... de l'hypophyse, petite glande appendue à la base du cerveau qu'on sectionne ici et qui apparaît suspendue à la fosse optopédonculaire par un pédoncule hypophysaire. un petit peu en arrière apparaissent deux structures arrondies formant les corps mammilaires en forme de mamelles qui sont deux reliefs induits par des noyaux de substances grises sous-jacentes qui appartiennent à l'hypothalamus puisqu'en réalité si vous perforez l'espace optopédonculaire vous traversez l'hypothalamus et puis en arrière vous avez quelques petits cratères qui apparaissent ici dans le fond de la fosse optopédonculaire et qui constituent l'espace perforé postérieur en réalité pour des vaisseaux sanguins qui vont pénétrer cette région et assurer la vascularisation des noyaux hypothalamus, thalamus, noyaux subtalamiques et les capsules qui se trouvent en profondeur.
On va pouvoir placer maintenant en arrière le cervelet qui va donc apparaître ici avec ces lamelles caractéristiques qui marquent sa surface et pouvoir donc... Résumé, les trois étages qui vont constituer le tronc cérébral tel qu'on le verrait sur une vue antérieure, moelle allongée en continuité avec la moelle spinale, avec une morphologie qui ressemble... beaucoup à celle de la moelle spinale. Puis le pont qui forme la partie la plus saillante en avant, et ça, ça sera plus marquant sur une vue latérale ou une coupe sagitale du tronc cérébral. Avec le sillon basilaire au centre.
et la face antérolatérale qui est convexe et posée sur la base du crâne, le sillon pontoméencéphalique et les pédoncules cérébraux avec la fosse optopédonculaire. L'examen de la vue antérieure du tronc cérébral permet de repérer des nerfs qui vont faire leur émergence à la surface du tronc cérébral. Ce sont les nerfs...
Je vous rappelle qu'au niveau de la moelle spinale naissent des nerfs spinaux qui vont former les plexus, etc. Au niveau de l'encéphale naissent des nerfs crâniens. Les deux premiers nerfs crâniens olfactifs et optiques sont un peu particuliers.
On va donc les laisser de côté pour l'instant. Et on va pouvoir au niveau du tronc cérébral placer les nerfs crâniens numéro 3 à 12 que vous connaissez. Merci. bien sûr.
Tout d'abord, naissant ici de la fosse optopédonculaire, on placera uniquement toujours du même côté pour ne pas s'embrouiller l'esprit, le nerf 3, nerf oculomoteur, dont la fonction sera d'assurer l'innervation de la plupart des muscles extrinsèques de l'œil, le 3 oculomoteur. Vous avez le 4. le nerf trochléaire qui est un tout petit nerf crânien, beaucoup plus fin que le précédent, qui est le seul nerf crânien qui est une émergence à la face postérieure du tronc cérébral et qui va contourner le pédoncule cérébral pour arriver en avant. C'est un nerf pour le regard vers le bas et latéralement.
A la face entéro-latérale du pont, émerge le nerf numéro 5, le nerf trijumeau, qui présente une petite racine médiale. motrice pour les muscles masticateurs et une volumineuse racine latérale sensitive pour l'inervation sensitive de la face et de la cavité buccale Naissant du sillon médulo-pontique, de part et d'autre de la ligne médiane, le nerf numéro 6, nerf Abdusens, nerf de la regard latéral, dans le sens horizontal, va remonter le clivus. C'est un nerf qui est plus fin puisqu'il n'a qu'un seul muscle de petite taille dans son territoire.
Toujours naissant du sillon médulopontique, mais latéralement, au niveau de la citerne latérale de la moelle allongée, le paquet acoustico-facial, constitué du nerf facial, septième nerf crânien, accompagné souvent d'un nerf intermédiaire, le nerf 7 bis, pour la fonction végétative du sept, et le nerf huit, vestibulo-cochléaire, pour l'audition et l'équilibre, vont émerger de la partie latérale du tronc cérébral et venir gagner le conduit acoustique interne. Naissant du sillon dorsal, le tronc latéral de la moelle Les nerfs mixtes, 9 glossopharyngiens, 10 vagues et 11 accessoires pour le trapèze et le sternocléido mastoïdien avec sa racine médulaire. Et enfin, naissant par plusieurs petites racines du sillon préoliver, le 12, nerf hypogloss, va traverser le canal de l'hypogloss qui traverse le condyloxipital pour assurer l'innervation motrice de la langue.
Ces nerfs crâniens réalisent à cet endroit-là leur origine apparente, c'est-à-dire qu'ils émergent de la surface du tronc cérébral. Mais connaître l'origine apparente, c'est bien, mais ça ne vous expliquera pas. grand chose pour l'examen clinique neurologique et pour comprendre la sémiologie des atteintes des nerfs crâniens. Il faut concevoir que ces nerfs crâniens sont reliés à des noyaux gris qui sont situés au niveau du tronc cérébral. ce sont les noyaux gris des nerfs crâniens, les noyaux des nerfs crâniens, et c'est la connexion de chaque nerf avec chaque noyau qui en explique la fonction et dont vous pourrez déduire les signes cliniques en cas de pathologie.
Là, je vous ai représenté un tronc cérébral de Diplodocus acromegal. Le tronc cérébral dans l'espèce humaine, c'est 9 cm de haut au total, et c'est 2 cm de haut au total. de calibre donc c'est très petit en réalité et il faut savoir que le tronc cérébral est une structure qui est absolument indispensable à la vie puisque vous avez vous avez par cette structure extrêmement petite toutes les voies de passage descendantes, motrices, toutes les voies ascendantes sensitives, et vous avez des noyaux propres, des noyaux gris, qui contrôlent les fonctions vitales, cardiovasculaires, le contrôle de la respiration, le contrôle de l'alternance veille-sommeil, le contrôle de l'activité corticale, etc., ce qui explique le caractère très grave, et souvent d'ailleurs létal, des altérations tumorales, traumatiques, accidents vasculaires cérébraux du tronc cérébral.
Sous-titrage ST'501 Si l'on observe maintenant une vue latérale du tronc, on verra que le tronc cérébral n'est pas vertical, en fait il est penché vers l'avant. Il est penché sur le clivus, qui est cette structure osseuse de la base du crâne constituée par le corps du sphénoïde et la partie basilaire de l'os occipital. Si l'on présente le tronc cérébral sur une vue latérale gauche, on va pouvoir voir cette orientation du tronc qui apparaît penché vers l'avant. avec la partie inférieure du tronc cérébral, qui est donc la moelle allongée, présentant vers l'avant son cordon ventral, qui est en continuité avec le cordon ventral de la moelle, marqué par l'olive médulaire. qui se place juste en arrière du sillon ventral latéral, en arrière le sillon dorsal latéral, permettant d'identifier à la moelle allongée un cordon ventral de chaque côté.
Un cordon latéral et un cordon dorsal qui, d'ailleurs, on le verra mieux sur la vue postérieure, est partagé en un cordon gracile et un cordon cunéiforme, traduisant les deux faisceaux graciles et cunéiformes qu'on retrouve au niveau de la tête. au niveau du cordon dorsal de la moelle. Le pont représente la partie intermédiaire du tronc cérébral. Il forme effectivement une protubérance volumineuse à la face antérieure du tronc cérébral et cette protubérance est plus visible sur la vue latérale. Il est, ce pont, séparé de la moelle allongée par le sillon.
médulo-pontique, et il va apparaître vers le haut, séparé du mésencéphale par le sillon ponto-mésencéphalique. J'ai choisi ici de représenter le tronc cérébral en vue latérale avec le cervelet, que l'on va donc placer en arrière, et donc ici en arrière va être visible l'hémisphère. cérébelleux, en l'occurrence ici l'hémisphère cérébelleux gauche, puisqu'on est en vue latérale gauche, et vous voyez que le cervelet, lorsqu'il est appendu au tronc cérébral, en masque quasiment toute la partie postérieure.
C'est pour ça que, dans un instant, pour construire la vue postérieure, il va falloir qu'on coupe le cervelet. C'est exactement ce que je vous ferai l'année prochaine pour ceux d'entre vous qui viendront en TP. Merci. Vers le haut, le mésencéphale va présenter, cette fois-ci, en avant le pédoncule cérébral, et en arrière, on va commencer à voir ce qu'on appelle le toit ou tectum du mésencéphale. En effet, si on considère un tronc cérébral tout droit, il y a une paroi antérieure et une paroi postérieure.
Mais en fait, c'est penché en avant. Et donc, on va avoir un plan. plancher, en fait c'est le pédoncule cérébral et la fosse optopédonculaire, et on aura en arrière un toit.
Et le toit, ou tectum, parce que tectum ça veut dire toit en latin, et bien est constitué par, de chaque côté, deux noyaux de forme arrondie que l'on appelle les colliculus. Il s'agit du colliculus supérieur et du colliculus inférieur. Et comme vous avez un colliculus supérieur de chaque côté, L'ensemble forme un tubercule, une formation en relief, avec quatre reliefs. C'est pour ça qu'on appelait ça autrefois dans la nomenclature traditionnelle le tubercule quadrigymeau.
Chaque colliculus... va apparaître relié à un corps géniculé. Corps géniculé.
Et le pont de substance cérébrale qui relie le colliculus au corps géniculé s'appelle le bras du colliculus, ou brachium si on parle latin. Ainsi, le colliculus inférieur est relié... Le colliculus supérieur est relié au corps géniculé médial par le bras du colliculus inférieur. Ça, c'est des voies de l'audition.
Et le colliculus supérieur est relié au corps géniculé latéral, voie obéissante. Et d'ailleurs, on peut placer, quittant ici le corps géniculé latéral, un morceau du tractus optique qui arrive au corps géniculé latéral, qui correspond au relais thalamique des voies visuelles. Et donc, on va pouvoir placer ici en avant le bord antérieur du pédoncule cérébral, qu'on ne va pas représenter plus en avant, puisque en avant, on va avoir ensuite l'infondibulum hypophysaire. mais là, on arrive déjà dans des structures qui vont concerner le cours de la prochaine fois. Sur cette vue latérale, on va pouvoir placer maintenant les nerfs crâniens avec le 3, qui fait son émergence ici de la fosse optopédonculaire.
Le 4 qui se détache en arrière et qui va contourner le pédoncule cérébral pour se placer en avant. Le 5 avec sa racine... racine motrice et sa racine sensitive.
Le 6 qui naît de la partie médiane du sillon médulopontique. le 7 bis et le 8 qui naissent de la citerne latérale de la moelle allongée, formant le paquet acoustico-facial qui va dans le conduit acoustique interne, naissant du sillon dorsolatéral de la moelle lénaire mixte, le 9, le 10 et le 11 avec sa racine médulaire. Et enfin, en avant, le 12 qui naît par une douzaine de petites radicelles, de petites racines du sillon pré-oliver. Si l'on veut maintenant examiner la morphologie de la face postérieure du tronc cérébral et la cavité qui creuse cette structure, le quatrième ventricule, ventricule du rhombencephale qui est la partie...
qui est la vésicule distale de l'encéphale, on va être obligé de sectionner le cervelet. Si vous sortez un tronc cérébral, il est collé, vous ne voyez rien en arrière. Si vous voulez voir la face postérieure, il faut sectionner l'épée d'oncule cérébelleux.
Et lorsque l'on retire le cervelet, que l'on sectionne donc l'épée d'oncule cérébelleux, on va s'apercevoir que tout se passe pendant l'embryogénèse comme si la moelle spinale s'ouvrait en arrière sur la ligne médiane et qu'elle s'aplatissait, permettant d'exposer... la phase postérieure du tronc cérébral qui va former ce que l'on appelle la fosse rhomboïde formant donc le plancher du quatrième ventricule. Cette phase postérieure du tronc cérébral va s'inscrire dans un losange asymétrique, que l'on peut partager en deux triangles, un triangle inférieur et un triangle supérieur.
Le triangle supérieur du losange étant... constitué à partir du pont et le triangle inférieur à partir de la moelle allongée. Alors on va d'abord placer, si vous voulez bien, ce qui relève de notre plan de coupe. ce que l'on a dû sectionner pour pouvoir avoir cette vue postérieure. Ce que l'on a dû sectionner, c'est ici, de chaque côté, les pédoncules cérébelleux.
Vous avez d'abord un pédoncule cérébelleux inférieur qui se place en continuité, on va pouvoir le placer un peu comme ceci, avec le... La moelle allongée. Vous avez ensuite au milieu un pédoncule cérébelleux moyen qui va partir en avant et qui va relier le cervelet qu'on a retiré. avec le pont.
Et vous avez vers le haut, ici, comme ça, de chaque côté, le pédoncule cérébelleux supérieur qui va relier le cervelet avec le mésencéphale qui est au-dessus. Et donc, à partir de là, vous avez la vue, la face postérieure du tronc cérébral qui va donc pouvoir apparaître. Elle présente des éléments faisant partie de la moelle allongée et... En bas est du mésencéphale qui correspond à la surface du système nerveux central. Et vous allez avoir une partie centrale qui va correspondre à l'ouverture de la cavité du tronc cérébral lorsque l'on a retiré le cervelet.
Ok ? Alors, à partir de ces bases posées, revenons maintenant à la description de la morphologie de la phase postérieure du tronc cérébral. Tout d'abord, vous avez dans la partie... partie inférieure de la moelle allongée, un sillon dorsal, médian, qui va à la partie moyenne de la moelle allongée se bifurquer pour venir constituer la lèvre inférieure de la fosse rhomboïde. De part et d'autre de ce sillon, médian, vont apparaître de chaque côté les deux sous-contingents du sillon du cordon dorsal, qui forment le cordon gracile, médialement, et le cordon cunéiforme, latéralement.
Le cordon gracile et le cordon cunéiforme, de chaque côté, constituent le cordon dorsal de la moelle allongée, en continuité avec le cordon dorsal de la moelle spinale. Le cordon gracile et le cordon cunéiforme apparaissent soulevés vers leur partie haute par un tubercule. C'est le tubercule du cordon gracile et le tubercule du cordon cunéiforme qui correspondent de façon sous-jacente au noyau gracile et au noyau cunéiforme qui sont les relais de la voie lébniscale médiale. Dans la partie moyenne, c'est la fosse rhomboïde, on va y revenir dans un instant, et vers le haut, va apparaître la face postérieure du mésencéphale, où vont apparaître les deux paires. de colliculus, colliculus inférieur, puis le colliculus supérieur.
Et voyez que les deux colliculus supérieurs et les deux colliculus inférieurs forment dans leur ensemble ce qu'on appelait autrefois le tubercule quadrigium. Et vous allez voir partir de chaque côté le bras du colliculus inférieur connecté au corps géniculé médial et le bras du colliculus supérieur qui rejoindra le corps géniculé latéral. Et c'est ainsi que se constitue le toit du mésencéphale à la face postérieure duquel émerge ici notre petit nerf trochléaire. quatrième nerf crânien qui est le seul nerf crânien qui a une origine postérieure bien Une fois le cervelet retiré et détaché, donc, il suffit pour ça de couper de chaque côté les trois pédoncules cérébelleux, va apparaître la fosse rhomboïde qui va correspondre au plancher du quatrième ventricule. Cette fosse rhomboïde apparaît parcourue par des petites stris de tissus nerveux formant ce qu'on appelle les stris acoustiques.
qui se prolonge de chaque côté à l'extérieur de la fosse rhomboïde par l'émergence du nerf vestibuleux cochléaire. On va rejoindre en réalité ici la fossette latérale de la moelle allongée. Ces stris acoustiques qui en fait traduisent la décussation des voix acoustiques, CF cours sur l'audition, ça sera au deuxième semestre, ces stris acoustiques vont contribuer à partager le fond de la fosse rhomboïde en deux triangles, un triangle supérieur et un triangle inférieur. Le triangle inférieur est développé à partir de la face postérieure ouverte de la moelle allongée. Le triangle supérieur se constituera à partir de la face postérieure ouverte du pont.
Au niveau du triangle inférieur, cette fosse rhomboïde va apparaître soulevée, va marquer par différents reliefs, un sillon médian, de part et d'autre duquel apparaît un relief triangulaire formant ce qu'on appelle le trigone de l'hypogloss, qui en fait traduit la présence en profondeur du noyau moteur du 12. Latéralement et en dessous, le triangle du nerf vague correspond au noyau associé au nerf vague. Et latéralement, vous allez avoir une zone un peu creusée correspondant à la fovea inférieure. Vers le haut, au-dessus des stris acoustiques, l'étage pontique de la fosse rhomboïde va présenter, de part et d'autre, d'un sillon médian, va présenter un relief arrondi correspondant à l'éminentia terrestre, l'éminence ronde.
Thérèse, ça veut dire rond, surplombé par un relief de forme triangulaire formant le funiculus thérèse, le funicule rond. Tous ces reliefs correspondent en fait à des noyaux de nerfs crâniens qui sont situés sous le plancher du quatrième ventricule. Latéralement, par rapport à l'éminentia terrestre et au funiculus terrestre, se place une zone déprimée formant la fovea supérieure, cette fois-ci, au niveau de la partie moyenne de laquelle se place un noyau, de la substance grise important pour le tronc cérébral, c'est le locus céruleus.
Le locus... Le locus céruleus qui est un noyau gris associé, et c'est pour ça qu'il est important, je vous le cite, à l'activité corticale, à la régulation de l'activité corticale, à l'alternance des cycles du sommeil et au rêve. De chaque côté. Enfin, latéralement par rapport au fovea, supérieur et inférieur, et quel que soit l'étage du plancher du quatrième ventricule, les aires vestibulaires vont correspondre à la projection des noyaux vestibulaires.
vestibulaire et cochléaire, c'est-à-dire des noyaux de l'équilibre et des noyaux de l'audition. Alors ça c'est une description morphologique. Si on veut simplifier l'apprentissage, eh bien la fausse thromboïde qui correspond donc... donc à la face postérieure du tronc cérébral et au plancher du quatrième ventricule.
Elle s'inscrit dans un losange, partagée en deux triangles par les stréacoustiques, séparant en une moitié droite et une moitié gauche par un sillon médian. Et donc, de chaque côté, vous avez en haut le funiculus terrestre et l'éminentia terrestre, en bas le triangle de l'hypogloss et le triangle du vague, les fovea et les aires vestibulaires. Ok ? Bien. Si l'on réalise, et on va faire juste les contours, bien sûr, je vous rassure, on ne va pas faire tout le contenu, parce que là, il faudrait 4 heures pour faire le contenu et pour expliquer tout, mais juste si on fait le contour de 4 coupes très simplifiées, peut-être même 4 hémicoupes simplifiées.
du tronc, on va pouvoir comprendre comment se constitue d'abord la morphologie, le résumé, et puis comment se constitue cette cavité du quatrième ventricule. On va faire une coupe qui va passer au niveau de la moelle allongée, mais sous. la fosse rhomboïde. On va faire une coupe de la moelle allongée qui va passer au niveau, ici, de l'étage médulaire de la fosse rhomboïde.
Une coupe qui va passer par l'étage pontique de la fosse rhomboïde. Et une coupe qui va passer par le mésencéphale. On est obligé de...
On va quand même pouvoir le voir. Alors si d'abord on fait une coupe qui passe, on va faire que des hémicoupes, une coupe qui passe la plus inférieure, celle qui passe par le tronc cérébral, mais avant qu'apparaisse le quatrième ventricule. C'est la coupe...
qu'on va pouvoir appeler A. Je remettrai les lettres après. À partir de la ligne médiane, on voit que de chaque côté, la moelle allongée va présenter un relief qui correspond au relief de la moelle allongée.
au cordon ventral, un relief qui correspond à l'olive, un relief qui correspond au cordon latéral, et en arrière, le cordon dorsal qui est partagé en un cordon gracile et un cordon cunéiforme. Et au centre de la coupe, vers l'arrière légèrement, va pouvoir apparaître la partie toute inférieure du quatrième ventricule, si on imagine que le plan de coupe passait un tout petit peu au-dessus du trait que je vous ai dessiné. Sinon, on n'a pas de cavité, c'est dans la continuité du canal épindymère de la moelle.
Et évidemment, tout autour, vous avez de la piment. Si on passe maintenant, et c'est pour ça, ça sera aussi une introduction à la systématisation du tronc cérébral, si on remonte un petit peu, qu'est-ce qui se passe d'un point de vue embryologique ? Quand le cervelet apparaît, en fait, le névraxe va s'ouvrir en arrière comme ça et va s'étaler.
Et c'est dans l'étalement postérieur que se place le quatrième ventricule. Et donc, si on prend le même segment du tronc cérébral, mais coupé un tout petit peu plus haut, et bien de part et d'autre du cordon ventral, en fait de la pyramide bulbaire, l'olive, le cordon latéral, et là, en arrière, la face postérieure disparaît, puisqu'elle est étirée, le cervelet se sera formé derrière. Et qu'est-ce qu'on va avoir ?
On va avoir la partie médulaire de la fosse rhomboïde, avec ici le trigone de l'hypogloss, la fovea inférieure, Et puis, on va avoir ici un tout petit peu de substance grise qui va finir de s'étirer. Et donc, qu'est-ce qui se passe ? On va avoir ici une cavité liquidienne qui est tapissée par la membrane de l'épindime. Elle est d'ailleurs ouverte ici sur la ligne médiane, parce que c'est à cet endroit-là que le quatrième ventricule, le V4, va communiquer avec les espaces liquidiens subarachnoïdiens.
La suivante. surface du tronc cérébral est recouverte par de la pimaire et vous avez ici en arrière un accolement de pimaire et d'épindime, c'est ce qu'on appelle une toile choroïdienne. Et c'est au niveau des toiles choroïdiennes que se développent les plexus choroïdes, qui sont ces granulations.
Elles sont ici, au niveau du quatrième ventricule. Elles se développent dans la cavité ventriculaire. Et ces plexus choroïdes sont les structures qui vont sécréter le liquide cérébro-spinal. Si l'on fait une coupe maintenant au niveau du pont, on va donc avoir le sillon basilaire en avant, avec le tronc basilaire qui ne se place pas en regard du sillon basilaire, la face antérolatérale du pont, et qui se prolonge latéralement par le... pédoncule cérébelleux moyen et nous allons retrouver donc ici vous avez le pédoncule cérébelleux moyen qui va aller vers le cervelet.
Je crois que vous avez fait une coupe horizontale qui passait par le pont dans le premier cours. Vous pouvez utiliser les deux coupes. Et qu'est-ce que l'on a à cet étage-là ? On a ici l'étage pontique du quatrième ventricule.
Et vous voyez qu'il y a de la substance cérébrale qui forme la paroi postérieure à cet endroit-là du quatrième ventricule. Vous n'avez donc pas de plexus choroïde. Il n'y a pas de toile choroïdienne à l'étage supérieur du V4. Enfin, si l'on réalise une coupe au niveau du mésencéphale, c'est la coupe qu'on va appeler D, et bien vous allez pouvoir voir sur cette coupe, le pédoncule cérébral en est un pédoncule. avant, volumineux cordon de substance grise.
Entre les deux cordons de substance grise, la fosse optopédonculaire qui est creusée et qui va être comblée de liquide cérébro-spinal des espaces supérieurs. subarachnoïdien, c'est ce qu'on appelle une citerne de liquide cérébrospinal. Et en arrière, la coupe va intéresser ici, en fonction du niveau, soit le corps géniculé latéral et le colliculus supérieur, soit j'avais fait passer le trait par le colliculus inférieur, donc colliculus inférieur et corps géniculé médial.
Et vous allez avoir au centre de la... de la coupe ici, une structure tapissée de membranes épindimères. C'est l'acduc du mésencéphale qui va permettre de mettre en communication le quatrième ventricule, qui est le ventricule du tronc cérébral, avec le troisième ventricule, qui est le ventricule du diencéphale.
Voilà, donc, je pense que ça fait déjà pas mal de choses. De toute façon, la prochaine fois, on reprendra pour dire quelques mots de la... systématisation et de l'organisation de la substance grise du tronc cérébral.
Donc, le tronc cérébral, partie inférieure de l'encéphale, avec ces trois étages qui sont marqués par l'émergence de nerfs crâniens. Ces nerfs crâniens, au niveau du tronc cérébral, prennent leur origine apparente. Et, en réalité, c'est la connexion des nerfs crâniens avec les noyaux gris du tronc cérébral qui permet...
d'en comprendre le fonctionnement. Je vous remercie de votre attention.