Avec le meilleur des tendances social media donc là on va vous faire un petit aperçu une petite synthèse du rapport de tendance que l'équipe insight sur lequel elle a travaillé donc c'est vraiment l'exécutif se marie mais on essayait de garder pour vous le voilà la substantifique moelle de ce qu'il fallait retenir je vais démarrer avec quelques chiffres clés donc vous Pas de grande surprise, malgré ce qu'on entend des fois dans les médias, où il y aurait un désamour. Oui, on a tout un sujet autour de la privacy, de tout un tas de fake news, etc. On en reparlera cet après-midi, on fera le reste des tendances cet après-midi, mais on continue de rester tous connectés. Je pense qu'on est tous accros, on est tous addicts. On continue d'aller sur son mobile, et trois quarts des gens continuent d'utiliser les réseaux sociaux.
tous les jours, donc c'est quand même quelque chose finalement qui nous a rendu assez dépendants, alors on pense toujours aux grandes plateformes Facebook, Twitter, Youtube, LinkedIn, Snapchat et les autres, mais il ne faut pas oublier quand on parle de social c'est beaucoup plus vaste que ça aujourd'hui il y a énormément de mini ou de micro communautés, enfin quand je dis micro ça peut être des fois des dizaines ou des centaines de millions d'utilisateurs autour du e-sport, autour du gaming autour de la course à pied autour du bricolage et des réseaux sociaux de voisinage. Donc voilà, il ne faut pas oublier que le social, ce n'est pas juste 4 ou 5 plateformes, c'est beaucoup plus que ça. Sans oublier les plateformes sociales du début, les forums, il y en a encore, les blogs, il y en a encore. Donc effectivement, n'oubliez pas, on a tendance à simplifier un peu en partant sur les 4-5 leaders, mais c'est beaucoup plus que ça derrière. il y a encore des communautés de scrapbooking, il y a des communautés de bricolage, il y a vraiment plein de choses à aller chercher.
Donc évidemment quand on regarde les chiffres, Facebook reste toujours en leader au niveau mondial, plus de 2,4 milliards d'utilisateurs, suivi de YouTube, de WhatsApp qui appartient toujours à Facebook, Messenger qui appartient toujours à Facebook aussi, WeChat qu'il ne faut pas oublier, alors ils ont un petit avantage, c'est qu'ils n'ont pas trop de concurrence en Chine. des acteurs internationaux, donc ils sont assez protégés, mais là on va voir que WeChat tout doucement va aller au-delà de ces barrières. D'ailleurs la bonne nouvelle chez WeChat Pay et Alipay, on va pouvoir enfin, nous occidentaux, charger son compte avec sa carte bleue étrangère. Donc ça va vraiment devenir un moyen de paiement encore plus masse. Instagram évidemment qui a fait un super parcours, surtout par rapport à Snapchat, et effectivement TikTok qui est déjà à 500 millions d'utilisateurs.
Donc effectivement la nouveauté cette année, le challenger, c'était un peu Snapchat l'an passé, là c'est vraiment TikTok qui est en train de faire une grosse accélération, 1,5 milliard de téléchargements, 700 millions d'utilisateurs actifs mensuels dans le monde et on voit que évidemment si on enlève TikTok, Facebook reste super lead avec Messenger, Whatsapp, Facebook et Instagram, ça lui donne quand même une puissance de frappe assez dingue. mais quand on regarde TikTok entre 2017 et 2019 en temps passé surtout on voit qu'il y a une jolie accélération et surtout on y passe beaucoup de temps en moyenne donc ça c'est plutôt une bonne nouvelle pour eux et c'est la première fois qu'on a une plateforme d'origine chinoise qui est en train de s'emparer de l'international donc ça appartient à la société ByteDance Merci voilà qu'il y a une application avec un nom qui s'appelle Douyin en Chine mais qui est sur le même principe alors évidemment on a toujours quelques peurs en se disant mais est-ce qu'on va pouvoir dire ce qu'on veut veut par rapport au gouvernement chinois, est-ce qu'on va pas être traqué, en même temps on a envie de se dire avec les plateformes américaines on sait qu'on l'est déjà tous les jours, donc pourquoi avoir plus d'inquiétudes avec nos amis chinois, et puis il ne faut pas oublier quand on parle aux réseaux sociaux qu'il y a des nouvelles activités sociales sur le... web, entre autres tout ce qui est lié au gaming. Fortnite, on pourrait dire, c'est aussi un réseau social, c'est un site sur lequel on va jouer, c'est un jeu vidéo, mais finalement c'est 250 millions d'utilisateurs mensuels et on va se retrouver avec des amis, on va se retrouver avec d'autres, on va chatter. On a aussi Discord qui est un outil comme Facebook Messenger, mais pour les jeux vidéo, on va pouvoir vraiment se loguer, retrouver des joueurs et échanger avec eux et demander à des gens de League of Legends ou d'autres, il y en a qui sont devenus des vrais amis, qui ont développé des vrais liens, quand il y en a même qui ne sont pas mariés grâce à ça.
Donc voilà, ça dépend comment on définit le mot social, si c'est vraiment des communautés et le fait de pouvoir échanger. En live, il ne faut pas sous-estimer ces espaces-là. C'est vrai que des fois, on les connaît un peu moins, c'est un peu plus pointu.
On parle souvent du e-sport qui est vraiment la partie... compétition officielle de jeux vidéo la dernière finale de league of legends était quand même au Accor hotel arena donc ça vous donne un tout petit peu une idée mais ça c'est une partie de la compétition à côté de ça il ya les gens qui jouent tous les jours sans forcément dans une équipe de professionnels et donc autour du e-sport et autour surtout du jeu vidéo on a la diffusion de parties en ligne alors on pouvait déjà le faire sur youtube il ya déjà des grandes chaînes de gamers Mais effectivement, la plateforme qui est en train de monter très fort, c'est Twitch. Donc Twitch qui a été racheté par Amazon il y a 3 ou 4 ans, et qui permet vraiment de diffuser ses parties de jeux vidéo en les commentant. Alors ça peut nous paraître absurde ou bizarre, mais en même temps, est-ce que ce n'est pas plus absurde d'avoir des gens qui commentent, des gens en train de taper dans une balle, elle s'appelle le football. Donc finalement, chaque génération, ses usages.
Mais quand on voit le temps passer dessus, c'est dingue. D'ailleurs, même Trump... il y a quelques mois a commencé aussi à aller diffuser sur Twitch, c'est pour dire que croyez un expert des réseaux sociaux avec Twitter, c'est qu'il se dit qu'a priori il y a du potentiel derrière tout ça et puis on a Microsoft qui est en train de réaccélérer avec sa plateforme, redis-moi le nom chez Microsoft, j'ai un doute bon je la retrouverai tout à l'heure Mixer, voilà exactement qui est en train de revenir dans la course en se rendant compte donc là c'est aussi Ces plateformes sont en train de sortir des gros chèques en ce moment pour essayer d'attirer les plus gros streamers, les plus gros youtubeurs et les faire switcher d'une plateforme vers l'autre. Donc Twitch avait déjà attiré un certain nombre. Mixer est en train de repayer certains joueurs comme Ninja ou d'autres pour switcher sur d'autres plateformes.
Et un phénomène, c'est pas nouveau on va dire le gaming. Je crois que l'âge moyen maintenant c'est 32 ou 33 ans pour le gamer en France. Mais quelque chose qui a quand même surpris, c'était effectivement tous les gros streamers jeux vidéo cette année, alors ça fait déjà 3-4 ans qu'ils le font, se sont réunis pour je crois que c'était 48 heures ou 72 heures de stream.
Donc ils sont tous venus au même endroit en emmenant leurs ordinateurs et ils ont motivé en fait tous leurs jeunes, pas si jeunes que ça, auditeurs à en fait participer et à donner pour l'Institut Pasteur. Et cette année ils ont quand même rassemblé 3,5 millions d'euros, ce qui leur a permis d'être pas mal dans les médias. traditionnelle et de commencer à se rendre compte que c'est bien plus marginal ou anodin et que même des jeunes ont du pouvoir d'achat et que même des jeunes peuvent soutenir on va dire des choses, alors la vidéo d'Institut Pasteur est assez drôle parce qu'on sent qu'ils ont encore un petit peu du mal à s'adapter à l'audience gaming mais finalement ils sont quand même super contents qu'il y ait des gens qui soient venus un petit peu les aider évidemment gros sujet cette année on avait déjà eu les enseignes connectées qui continuent de se développer tout doucement...
mais sûrement avec Google Home et Amazon Alexa mais effectivement on a les podcasts, on en a parlé beaucoup alors c'est pas nouveau, ça fait déjà quelques années que ça existe mais on voit qu'il y a une accélération j'ai envie de dire cette année qui n'a pas un projet podcast pour sa marque on a un peu l'impression que tout le monde va lancer son podcast donc c'est comme toujours c'est bien de lancer du contenu après comment on le promeut et comment on émerge parmi toute la concurrence on voit qu'il y a des nouveaux portails on peut les écouter entre autres sur ses enceintes mais pas que... Donc là, il y a tout un écosystème entre les terminaux, la monétisation, la mesure, les interfaces de découverte, les producteurs de contenu. Donc ça va être intéressant de voir un petit peu comment ça bouge.
Et c'est un peu le retour du temps long, là où finalement on allait vers des vidéos très courtes, des tweets très courts. Là, on peut écouter parce qu'on peut faire autre chose en même temps. Donc pourquoi pas Spotify, Sime. Et puis effectivement, Instagram, Twitter, Facebook sont en train aussi de s'intéresser à ces sujets-là.
D'ailleurs Instagram on n'a pas eu le temps de l'évoquer en détail mais il y a IGTV qui est aussi un support intéressant que peu de marques encore travaillent mais sur lequel il y a pas mal de choses à faire et effectivement n'oubliez pas, n'ayez pas une vision simpliste souvent quand on dit les gens abandonnent telle plateforme ou les jeunes partent d'eux, en fait non la réalité c'est qu'on est souvent sur 4, 5, 6 en moyenne on est sur 5,8 réseaux sociaux aux Etats-Unis, ça peut aller jusqu'à 10, on peut très bien être et sur LinkedIn et sur Twitter et sur Snapchat, après on les utilise plus ou moins. de manière importante et puis des fois un peu plus et un peu moins dans le temps mais effectivement c'est un peu plus complexe que juste dire tout le monde est sur une plateforme ou sur une autre. Alors pour en revenir sur les tendances, effectivement on a identifié cinq, enfin en tout cas cinq thèmes qu'on va creuser aujourd'hui. On va en couvrir deux ce matin, trois cet après-midi.
Ce matin on va parler de messaging et de paiement. Voilà et du coup je vais te laisser démarrer avec le messaging. Merci beaucoup. Du coup, on va commencer avec la première tendance des plateformes de messaging. Vous devez les connaître souvent sur le nom de WhatsApp, Messenger, Instagram direct en MP ou Twitter MP.
Ce qu'on peut le voir directement, c'est que l'usage de ces plateformes-là ont doublé en un an. Donc il y a à peu près 11 millions d'utilisateurs quotidiens de messagerie instantanée qui n'utilisent pas dans la salle comme je le disais WhatsApp ou Messenger. Comme on peut le voir on a fait un petit classement un petit peu des top plateformes de messaging. Il y a Messenger du coup en premier avec tout l'écosystème de Facebook, on le verra un petit peu plus tard ils ont des petits projets particuliers. WhatsApp en second temps, Skype et Leboncoin qui a pour projet de créer une plateforme de messagerie en direct pour relier les acheteurs et les vendeurs.
On a également d'autres plateformes qui sont en train de monter, comme Discord, comme Emmanuel l'a présenté un peu plus tôt, Viber, Hangout qui est plutôt la messagerie de Google pour les professionnels, Telegram qui est plutôt une messagerie cryptée, Line et plein d'autres encore. Ce qu'on a vu, ce qu'on a scopé du coup en début d'année, c'est que Facebook compte fusionner Whatsapp, Messenger et Instagram quel objectif sûrement pour augmenter le nombre d'utilisateurs mais c'est une tendance qu'on est en train de voir c'est que cette fusion là elle va être vraiment utilisée et mise en place par d'autres réseaux sociaux et Nina si je peux ajouter on se doute aussi un tout petit peu que c'est aussi une bonne façon à terme si on se fait démanteler de pouvoir dire Alors qu'ils avaient promis à l'Union Européenne qu'au grand jamais, en rachetant ces différentes plateformes, les datas passeraient de l'une à l'autre. Finalement, on se dit que demain, ça permettrait aussi de dire qu'on ne pourra pas les démanteler, on ne pourra pas les séparer. Même si, évidemment, pour l'utilisateur, ça simplifie en termes d'analytics, de modération, etc., l'usage. Oui.
Ce qu'on a vu aussi, ce que Facebook a présenté lors du Hub Forum, notre autre événement, c'est Portal, un outil qui permet de communiquer et de communiquer... par la vidéo à travers le monde, avec notamment WhatsApp et Messenger qui seront directement intégrés, et une option AR. Le but, c'est vraiment d'enrichir la connexion entre deux personnes, entre deux utilisateurs, et reconnecter, selon leur wording, reconnecter vraiment toutes les familles à travers le monde. AR, c'est réalité augmentée.
Là, c'est vraiment un appareil. On en a un là-haut qu'on vous descendra tout à l'heure. Ça ressemble en gros à une tablette sur un support.
Et l'idée, c'est effectivement de se dire demain... pour votre grand-mère qui n'est peut-être pas habituée à l'ordinateur ou autre, ça simplifie, ça reste sur la table de la cuisine ou du salon. Et surtout, si vous êtes plusieurs, la caméra va être capable de prendre en compte les différentes personnes, de vous suivre si vous êtes en train de vous déplacer dans le salon ou autre. Et effectivement, ces petits jeux en réalité augmentée qui sont assez fun. Du coup, ce qu'on peut voir aussi, ce qu'on a présenté un petit peu plus tôt, c'est qu'il va vraiment y avoir une concurrence entre les plateformes américaines.
donc Facebook, Messenger, etc. Et les autres plateformes chinoises, notamment WeChat. WeChat qui a un taux de pénétration de 92% sur la population chinoise et qui a un trafic mobile de 34%, ce qui est totalement énorme, surtout que la population, ou du moins les touristes chinois, viennent beaucoup en France. Donc on pense que ce trafic-là va être drivé en Occident.
Au quotidien, un petit rappel, WeChat qui est une plateforme de messagerie, c'est à peu près 1 milliard d'utilisateurs actifs. énorme et 45 milliards de messages échangés chaque jour. Mais WeChat c'est aussi utilisé en Europe avec notamment SNCF qui a adapté et intégré du coup ce système de messagerie et qui s'adapte et qui touche directement les touristes chinois.
Donc c'est vraiment une plateforme qui va être intégrée pour toutes les marques françaises ou américaines. Ça pose quand même le petit sujet quand on a... 2 millions de visiteurs chinois en France, donc les 3 quarts à Paris, de se poser la question si je suis une marque de luxe par exemple comment, on pense à WeChat en Chine mais il y a finalement quand les chinois ils viennent en Europe, ils n'ouvrent pas un compte Facebook ils restent sur WeChat Donc comment demain je peux m'adresser à eux, répondre à leurs questions et slide suivant, effectivement accepter le paiement. Ça c'est la pharmacie qui est juste derrière, la rue derrière.
Et si vous voyez, effectivement même eux, on est dans le 8ème à Paris, mais acceptent Alipay et WeChat Pay. C'est pas très compliqué à ajouter. C'est vrai que demain, c'est effectivement pouvoir...
couvrir d'abord cette audience étrangère, mais on peut imaginer qu'à terme, nous aussi, on va s'équiper de WeChat Pay à l'IPAY, vu la vitesse sur laquelle les banques et les systèmes de paiement ont encore à galérer sur le paiement sans contact. Ils en sont même au paiement en biométrie sans téléphone. Donc je pense qu'il y a un coup à jouer pour ces deux plateformes-là aussi sur les outils de paiement. Oui, sachant qu'en refusant de mettre en place ce système-là, on se refuse également... le fait d'accueillir ou du moins d'échanger ou d'avoir des transactions avec ces touristes-là qui viennent de plus en plus en France.
Autre tendance du coup, on a parlé de messaging, on va parler du paiement qui est vraiment l'une de meilleures qui évolue, avec notamment WeChat Pay, comme on le disait un petit peu plus haut, qui regroupe 500 millions d'opérations bancaires et à peu près plus de 35% en termes de croissance. C'est totalement énorme et ça démontre l'importance et l'impact de cet outil en France. En Corée du Sud, on a également la messagerie Kakao Talk qui est en fait un réseau social. en Corée du Sud. Et en fait, la chose qui est un petit peu intéressante avec cette messagerie-là, c'est qu'elle s'est transformée en banque et qu'elle intègre à peu près 9,3 millions de comptes bancaires actuellement.
Seulement au global. Si tu peux revenir juste sur le slide avant, WeChat Pay, pour le coup, c'est 52% à peu près des paiements sur mobile. Enfin, 48%, pardon.
Et Alipay, c'est 52%. Donc à deux plateformes, à l'IPEC appartient à Alibaba et à Wichina Tencent, on a vraiment une force de frappe. Il faut vraiment se rendre compte quand on va à Shenzhen ou à Shanghai, votre carte bleue ne vous sert quasiment plus à rien, le cash, quasiment personne n'en a.
Par contre, vous allez même aux vendeurs de brochettes du coin, vous allez pouvoir payer par mobile. Donc il y a vraiment un niveau d'adoption qui est ultra important. et qui simplifie effectivement les échanges, qui permet aussi à l'État de mieux suivre les dépenses de chacun. Mais c'est vrai que c'est devenu tellement simple, tellement instinctif qu'on peut imaginer, on peut attendre un petit peu que ça arrive chez nous ou que ça galère encore un peu. Autre annonce par Facebook toujours, le projet ambitieux de Libra qui est la crypto-monnaie du réseau social, du groupe.
qui sera une devise mondiale, simple, qui vise à toucher un milliard de personnes. Ce qu'on peut voir à travers Libra, c'est que c'est vraiment un consortium de plusieurs entreprises dans la tech, des grandes licornes, des grandes entreprises comme Lyft, Payou, Vodafone ou Uber, qui investissent dans cette crypto-monnaie-là. Pourquoi Libra ?
parce que c'est un service mobile à l'international qui va avoir une valeur stable et qui sera rapide, c'est-à-dire que toutes les transactions qui seront quasi instantanées, elles seront totalement évolutives et elles seront surtout sécurisées. C'est vraiment les six points forts de la crypto-monnaie que véhicule le groupe Facebook. Au-delà de Libra, il va y avoir Calibra, l'application de Facebook pour le paiement, qui sera en fait un portefeuille électronique qui permet de réaliser des paiements en ligne. Alors toute la question évidemment c'est l'annonce a pas laissé les états de marbre. On voit que beaucoup se sont beaucoup inquiétés en se disant que si on a une méta-monnaie qui échappe au contrôle des états, ça a un peu paniqué tout le monde.
Du coup, si tu peux revenir deux slides en arrière, vous allez voir en bas, il y a un certain nombre des acteurs du consortium qui ont commencé à se retirer. Donc on voit bien qu'il y a une envie d'y aller mais que c'est un sujet pas simple. Les crypto-monnaies, on a vu tout l'enthousiasme et de temps en temps les retours de feu sur le bitcoin ou l'ethereum.
Donc, évidemment, on voit bien qu'il y a mieux à faire que ce qu'on a aujourd'hui, mais on voit que ça ne va pas se faire en un coup, ça ne va pas être simple. Et est-ce que, évidemment, un acteur comme Facebook a cette puissance de frappe en termes de nombre d'utilisateurs qui est phénoménale. Maintenant, à quel point il va réussir à s'imposer ou pas, sachant quand même que de côté, chez nos amis chinois, là, le gouvernement a d'abord un peu bloqué l'accès aux crypto-monnaies, puisque ça a commencé à consommer, entre autres, sur le bitcoin et les fermes de mining, beaucoup d'électricité. Mais là, ils ont un peu switché leur fusil d'épaule. Ils sont en train de dire qu'ils vont soutenir.
Mais après, ça va être une crypto-monnaie officielle du gouvernement chinois. Donc, eux vont quand même rentrer dans la bataille avec la leur. Donc, ça va être intéressant aussi de se dire demain, est-ce qu'il faut empêcher Facebook d'y aller, quitte à laisser les Chinois y aller tout seuls, mais en même temps, qui va contrôler ça ?
Et c'est un peu tout ce challenge des plateformes transfrontalières et des big business ou des GAFA ou des BATX qui commencent à avoir un pouvoir qui dépasse celui... des états, donc on va voir ce qu'il se passe. Oui, totalement. Donc on parlait de Calibra, du coup, le portefeuille électronique et en parallèle de ça il y aura Facebook Pay qui facilite les paiements, donc en fait il sera intégré directement à Messenger, Instagram et WhatsApp qui permet du coup de manière instantanée de payer des transactions, de payer des achats. C'est seulement disponible aux Etats-Unis pour le moment, sur Facebook et Messenger et ça arrivera en France bientôt.
Donc c'est une première étape. vers la transaction, vers le paiement directement dans les plateformes. Avec un challenge là encore qui est si je peux transférer de l'argent de personne à personne, les premiers qui sont ravis c'est les dealers.
Donc effectivement il y a toujours ce sujet de, évidemment on veut simplifier la vie des gens, on veut fluidifier les choses, Paypal le fait déjà aussi, on peut forwarder de l'argent de personne à personne, mais il y a toujours un sujet sur comment je contrôle un tout petit peu les choses pour les états, pour les impôts, pour les taxes. Donc là aussi j'imagine qu'à un moment il y aura le régulateur qui imposera certaines limites ou certaines choses. Autre chose qu'on a vu et qui a été mise en place, c'est Instagram qui permet, grâce à une fonctionnalité, de payer directement sans sortir de la plateforme. Comme on peut le voir avec une marque de cosmétiques, ColorPop Cosmetics, qui intègre directement cette fonctionnalité-là. Cette fonctionnalité-là a beaucoup été utilisée par pas mal de marques.
Elle est déjà utilisée, elle est déjà connue, mais elle continue encore de séduire quelques marques. Que ce soit sur Instagram, Pinterest ou d'autres, on voit bien qu'après être capable de générer de l'audience et de l'engagement, le prochain challenge va être vraiment de générer du business, donc de pouvoir vendre directement aux clients, donc de simplifier la prise de commande, de simplifier le paiement. Donc là aussi, on pense que les plateformes vont pas mal accélérer là-dessus.
On va s'arrêter là. pour ce matin et on va vous donner rendez-vous en début d'après-midi pour le reste des tendances. Voilà donc on va parler des tendances suivantes, le contenu, l'influence et les fake news.
Donc la guerre des contenus, vous l'avez bien vu ce matin, on a eu un petit aperçu finalement entre le gaming, l'influence, le e-sport, les plus jeunes, la vidéo, le texte, les messages vocaux, les podcasts. On voit bien que c'est de plus en plus dur toujours de susciter, d'attirer cette attention. Je pense que vous avez tous vu le Rich Organic aussi, qui s'est effondré sur pas mal de plateformes. Donc de 84 minutes en 2019 à 100 minutes par jour, on estime la vidéo en ligne. Alors c'est beaucoup.
En même temps, rappelez-vous que la télé aujourd'hui, c'est encore 3h à 3h30 en moyenne par Français en France. Alors moins chez les plus jeunes. Je ne sais pas quand est-ce qu'on travaille, si vous faites le calcul. je lisais un article il n'y a pas longtemps qui disait les jeunes n'ont plus de temps c'est vrai qu'on passe beaucoup de temps à être connecté donc c'est vrai qu'on y passe du temps et on passe du temps à consommer de la vidéo alors souvent d'ailleurs on consomme un peu moins que de la télé parce qu'il y a encore un effort énorme sur le digital c'est des vidéos plus courtes donc c'est à nous de faire notre grille, ça nous demande plus d'efforts combien de fois d'ailleurs on a passé plus de temps à chercher une vidéo qu'à regarder des vidéos que ça soit sur Youtube ou Netflix et on voit bien que...
On a un éventail entre TikTok, Snapchat ou les stories Insta où on est des fois à moins de 6 secondes ou 10 secondes. Et puis on voit bien avec toute l'arrivée, évidemment on connaissait Netflix et Amazon Prime, maintenant on a Apple TV+, HBO Max, Disney+, on voit toutes ces plateformes de streaming et évidemment Twitch qui vont se battre parce qu'à un moment on peut... un peu multitaské, mais ça va être difficile de regarder une série, plus de jouer à Candy Crush, plus de messager sur Twitter.
Donc voilà, il y a un vrai boulot demain de se dire dans quel temps je m'inscris, sur quel format, sur quelle durée, comment je jongle, des fois avec le même contenu décliné de différentes façons. On voit bien effectivement avec Facebook, Snapchat, Twitch, LinkedIn que la vidéo est partout, même sur des plateformes qui n'étaient pas vidéo. Aujourd'hui... De plus en plus nos conférences sont diffusées en live sur LinkedIn, en plus de Facebook, en plus de Youtube, en plus de Twitter. Snapchat propose aussi de plus en plus de fonctionnalités autour de la vidéo.
Donc on voit bien quand même que la vidéo c'est un moyen d'attraper l'attention. Amazon est même en train de lancer Amazon Live. Tout ça pour réinventer le téléachat 15 ans après. Donc des fois on retrouve les bonnes recettes, mais là c'est effectivement pour vraiment faire des démos produits. Il faut savoir que le streaming de shopping en Asie, en particulier en Chine, est un énorme carton.
Donc là-bas on a des influenceurs qui vont passer 10, 15, 20 minutes à vous déballer un produit, à vous expliquer comment il marche, à vous en faire la démo, l'explication. Donc finalement c'est un peu la version tuto mais en live. démonstration d'un produit donc même Amazon s'y intéresse et face à Twitch qu'il a déjà racheté mais qui est plutôt gaming, il décolle les choses et effectivement les live stream en Chine ils vont jusqu'à aller chercher Kim Kardashian pour le single day donc là c'est Tao Bao Live et effectivement ils font des ventes assez incroyables là ils ont eu 13 millions de téléspectateurs chinois ils ont fait 150 mille pré-ventes de son parfum donc on réinvente juste finalement les bonnes vieilles recettes le télé-shopping mais version streamée version mobile il y a plus de choses en report mais on va aller assez vite l'impact des influenceurs donc là on voit bien que on entend tout et n'importe quoi les influenceurs ça marche plus mais non en fait les influenceurs ça marche vachement et puis en fait de quels influenceurs on parle entre des superstars qui étaient déjà influentes avant les réseaux sociaux et finalement des célébrités des joueurs de foot, des chanteurs et qui deviennent aussi célèbres sur les réseaux sociaux et monétisent d'une nouvelle manière les choses.
On a aussi des gens pas connus qui deviennent super influents. On a des gens des fois avec des pseudos qu'on ne sait pas qui c'est, mais qui arrivent à avoir de l'influence. On a jusqu'à maintenant des influenceurs virtuels. Donc on va avoir des mannequins en 3D qui vont s'inventer une vie alors qu'ils n'existent pas et avoir des millions de followers sur les réseaux sociaux. Donc on voit bien qu'on a beau dire, évidemment il y a à boire et à manger, il y en a qui se survendent.
Mais comme on a des égéries dans les médias traditionnels qui ont fait 5 pubs pour 5 parfums, on ne saurait plus dire ces égéries de qui, on retrouve des fois certains abus. En ligne par contre on voit bien que pour les marques ça marche, ça transforme, en particulier dans la beauté et dans le luxe. Alors là on voit Babillage à droite qui est une des anciennement blogueuses, maintenant astagrameuse, youtubeuse, qui avait quitté Twitter entre autres à cause de MeToo.
Qui est là depuis longtemps, qui invente, réinvente son média constamment grâce à sa communauté, son écosystème et son audience. Et à un moment on fait du texte, après on fait de la photo, après on fait de la vidéo, après on fait des stories. Donc c'est finalement évolué constamment.
Par contre, on voit bien que dès qu'il y a un lancement produit, c'est quasiment systématique dans la beauté de Longelux d'avoir un plan influenceur. Après, des fois, c'est du top influenceur. Des fois, on va aller chercher du nano. Des fois, on va mixer différents niveaux d'influence avec différents avantages.
Mais on voit bien qu'ils sont de plus en plus sollicités. On a les nanos, les micros, les mids, les macros, les méga influenceurs. Il y en a un peu pour tous les goûts et tous les budgets.
Ce n'est pas tout à fait le même prix un tweet ou une story sponsorisée chez Kim Kardashian. d'achat que chez des audiences plus petites mais des fois ça peut être aussi intéressant pour créer un nuage un écho, un halo autour des marques alors évidemment il y a toujours ce sujet de la transparence bon en même temps c'est pas nouveau j'ai envie de dire quand j'étais chez Vangsun et qu'on avait une plateforme qui s'appelait Buzz Paradise de blogueurs influents, on avait déjà des grandes discussions avec le syndicat des RP et où on nous disait oui il faut être transparent et nous on leur disait oui mais les journalistes finalement quand ils sont sont invités une semaine en vacances par tel ou tel club ou telle ou telle marque ils vont pas non plus dire dans leur article by the way, on a été invité on a pas payé notre voyage, on a pas payé notre vol on a pas payé notre bouffe, donc on voit bien que c'est pas simple, surtout qu'il y a une époque où il y avait les RP c'était je ne paye pas, il y avait l'achat médias je paye, et là on voit bien que c'est de plus en plus compliqué, il y a du brand content dans les médias, donc j'achète du contenu comme de la pub mais c'est du contenu, chez les influenceurs ils sont à la fois la régie pub, le créatif et le média donc on voit que c'est pas simple sûr qu'il y a quand même une volonté de plus en plus pour certains d'être transparents, même pour eux par rapport à leur audience, en disant là j'ai été payé, là j'ai pas été rémunéré mais je vous parle quand même du produit parce qu'il me plaît et vous verrez d'ailleurs que sur Youtube de plus en plus en amont des vidéos il y a un certain nombre qui prend sur lui volontairement de dire dans quel contexte est citée la marque dans la vidéo et d'ailleurs maintenant il y a aussi une mention disponible si les gens veulent l'activer sur Instagram où je peux vraiment dire que ce post a été sponsorisé pas. C'est sûr que sur Twitter, en 140 caractères, hashtag ad ou hashtag pub, c'est pas toujours satisfaisant. Et puis on a aussi des législations qui sont pas les mêmes d'un pays à l'autre ou des Etats-Unis à l'Europe.
Après, c'est aussi un sujet éthique, c'est pas toujours légal. C'est juste de se dire est-ce qu'on a aussi envie de garder son influence en étant transparent. Il y a eu pas mal de scandales autour du dropshipping. Donc des influenceurs qui vous vendent des produits qui ont l'air trendy, en fait qui sont fabriqués directement en Chine, envoyés depuis la Chine aux clients et en fait ils marchent beaucoup dessus. avec des produits finalement de pas très bonne qualité.
Donc voilà, il y en a qui sont du bon côté de l'influence, il y en a qui effectivement ont fait des choix particulièrement discutables. Donc effectivement là on a Michaela Souza, qui n'existe pas, mais qui est pourtant très influente, et donc si vous allez sur son Instagram, fait plein de trucs d'ailleurs, fait plein de photos avec des vrais gens, danse, fait la fête, embrasse des garçons, et pourtant elle est 100% virtuelle, et donc elle va proposer aux marques de la sponsoriser. Et aujourd'hui, comme elle, on en a une dizaine à peu près qui commencent à être très influents sur les réseaux.
On a évidemment ce sujet de social selling. Les influenceurs, ça peut être aussi des fois vos clients, ambassadeurs. Ça peut être des fois vos employés ou collaborateurs en relais et entre autres en B2B. Donc on se pose comment demain on anime ces plans d'ambassadeurs, comment on les motive, comment on les incentive.
C'est pas que pour de l'argent, c'est comment on crée une relation avec eux. Et si Lina terminait avec les fake news. Oui.
Donc bonjour à tous. Pour ceux qui n'étaient pas là ce matin, on va finir cette présentation sur les tendances avec une tendance de fond très politique. Merci. Très politique et qui est un petit peu au cœur de tous, les fake news.
Donc qui a commencé avec notamment le scandale de Cambridge Analytica qui est en fait une entreprise de traitement des données qui a été accusée de favoriser l'élection de Trump de par des algorithmes ciblés sur Facebook. Notamment également sur la même année Trump qui a été victime d'à peu près en un peu plus d'un an et demi 4000 mauvaises informations ou d'informations qui visent à la confusion. Victime ou coupable.
Ou coupable. Voilà, et juste sur Cambridge, finalement, ils ont réussi à faire ce qu'on rêvait tous de faire les marketeurs, c'est vraiment du marketing one-to-one, juste être capable d'essayer d'influencer chaque personne ou chaque micro-segment avec un contenu, une information sur mesure, évidemment là dans un but d'influence politique, mais c'est vrai que finalement c'est tout ce qu'on cherche à faire en marketing, c'est de main de pouvoir se dire si j'arrive à cibler et adapter mon discours à chaque type de client, effectivement derrière je peux avoir un pouvoir assez phénoménal. C'est ça, oui.
Et du coup, il y a une prise de conscience de la société au global, mais un retard vis-à-vis des législateurs qui ne peuvent pas trop allier à ce problème-là, parce qu'il y a des questions de liberté d'expression et de protection des données qui s'en suivent. Avec la montée des fake news, il y a aussi la montée des deepfakes, qui est en fait un hyper trucage avec l'application Zao, une application chinoise, et la nouvelle fonctionnalité de Snapchat qui est Cameo, qui permet en prenant votre photo... de prendre votre visage et de le mettre sur le visage d'une autre personne sur une courte vidéo. Donc on peut se dire que c'est quelque chose de très cool, de très sympa, d'humoristique. Mais au-delà de ça, il y a vraiment des questions de protection des données et de réalité des choses qui se posent.
Donc il y a vraiment des utilisations malveillantes qui ont été utilisées, notamment dans le cadre de la pornographie ou d'autres codes. C'est vrai que ça pose des questions de harcèlement, ça pose des questions sur la vérité. C'est de se dire si finalement demain je peux faire dire n'importe quoi à n'importe qui. Si je ne peux plus croire ce que je vois, déjà je ne peux pas croire forcément ce qui est écrit sur Internet.
Là, vous avez certainement dû entendre parler de l'arnaque au président où il y a des gens qui se font passer pour un PDG et qui essaient de demander à la partie financière de voter un virement. Alors généralement, c'est plutôt avec des e-mails ou en appelant au téléphone et tout. Là, il y en a carrément qui ont fait un deepfake vocal pour pouvoir prendre la voix du président.
Et donc là, vous avez le CFO qui se fait un peu engueuler au téléphone. par la vraie voix du président qui dit qu'il faut faire un investissement hyper important, rapide, pour acheter une boîte. Et c'est comme ça qu'on se retrouve à virer 200 000 euros en Chine qu'on ne reverra jamais. Donc voilà, c'est pour montrer que ça se sophistique.
Évidemment, il y a la vidéo. Là, dans le cas de Cameo qui arrive ou Zao qui cartonne en Chine, c'est vraiment sur un peu des gifs animés très fun. Donc bon, c'est limité. Mais c'est vrai que demain, on pourrait se dire des fausses interviews au moment des élections.
On peut vraiment manipuler. l'audience, la Chine est en train de voter une loi anti-deepfake mais là encore qu'est-ce qu'un deepfake ça va être compliqué à limiter vu qu'on est sur un web mondial là encore ça peut être fabriqué à l'autre bout du monde, distribué par internet donc ça va être assez sportif notamment, ce qu'on a essayé de voir c'est de comprendre quelles étaient les différences entre les trois types de deepfake, donc il y a la première qui est la mauvaise information donc il y a vraiment une intention de ne pas faire de mal, c'est-à-dire une erreur dans les dates, une erreur dans les légendes, la satire. Il y a la deuxième, qui est une mauvaise information, qui est intentionnelle.
Donc en fait, on va créer des rumeurs par du contenu faux. Et on a également une troisième tendance de fake news, qui est au contraire la malinformation, qui est la propagation d'informations privées pour des intérêts corporate ou personnel. La première, ça pourrait être le Gorafi, par exemple, se dire... C'est pas une vraie info, mais c'est dans un but de détournement, de parodie ou de fun, sauf que tout le monde le voit pas forcément ou le capte pas forcément. Des fois, c'est repris par les médias traditionnels et donc ça a des conséquences.
Mais on voit bien qu'on a toute une gamme depuis, finalement, quelque chose qui est plus ludique, mais qui peut quand même avoir des conséquences, ça a vraiment maintenant, et on entend sur certains états, des volontés de créer... des content factory pour influencer, pour créer du trolling, pour créer tout simplement du flou, de la peur, essayer d'appuyer sur les mauvais boutons des gens et effectivement essayer de teinter tout simplement l'opinion publique. Pour cela, les plateformes qui sont plutôt victimes et maîtrices de ces situations-là proposent des solutions concrètes, comme YouTube qui propose le fact-check, qui est seulement en test en Inde, qui permet de rendre les gens un peu plus vigilants, plus critiques, en lançant des pop-ups à chaque message ou chaque vidéo controversée.
C'est vraiment en test actuellement. de test aussi en France avec cette mention, quand vraiment il y a une news qui a été avérée comme fausse, ça va être mentionné mais en petit, et c'est bien qu'ils essaient de réagir aujourd'hui, on sent quand même que pendant des années ils n'ont pas fait grand chose Youtube à l'époque ils ont d'abord vécu qu'avec des contenus piqués chez les autres, et l'autre chose aussi c'est que ça reste des plateformes américaines, donc très teintées sur la liberté d'expression... Normalement on interdit vraiment en dernier ressort et beaucoup moins que nous on a l'habitude de le faire en Europe. Et puis après on a cette complexité internationale de ce qui est acceptable dans un pays n'est pas forcément dans un autre, ce qui est culturellement légal n'est pas forcément dans un autre. Donc soit à la fin on prend le plus petit dénominateur commun, on met que des chatons, soit effectivement ça devient compliqué que quelque chose qui est légal aux Etats-Unis ne choque pas en France sur le nazisme, ou ne choque pas sur les visages féminins en Arabie Saoudite, ou ne choque pas sur l'image du roi en Thaïlande.
Donc on voit bien que oui, ils ont été un peu lents, pas toujours très volontaires, mais qu'en même temps, ça devient très compliqué de dire finalement qu'est-ce qu'est la vérité. Là, Facebook, par exemple, sur les élections américaines, continue d'accepter les publicités pour la campagne présidentielle. Et ils disent que ce n'est pas à nous de dire si telle ou telle pub ou tel argument est la vérité. Nous, on n'en sait rien. Et puis ce n'est pas de notre rôle.
Mais ça laisse aussi des fois se propager des publicités qui sont complètement mensongères. Et du coup, contrairement à Facebook, Twitter est beaucoup plus engagé puisqu'il propose, au-delà de masquer des réponses, d'interdire les publicités politiques durant la période pré-électorale. Je continue. Le problème qui se pose, c'est que la modération est quasiment impossible.
Vu le flux, vu le volume énorme de toutes les mentions qu'il peut y avoir, tout le travail qu'il pourrait y avoir est énorme. Ça pose vraiment problème, notamment pour Facebook qui est un réseau international. qu'il y a des contraintes liées à des territoires, donc des contraintes légales, culturelles, qui poseront problème pour la suite.
On avait Sacha Baron Cohen qui a mis un petit coup à Facebook, qui essaie de réagir derrière. On ne leur jette pas non plus la pierre, on l'a expliqué, ce n'est pas simple, c'est compliqué. Et en même temps, on se dit bien qu'il va falloir qu'on fasse tous quelque chose, si on ne veut pas qu'on finisse tous par s'étriper à cause des réseaux sociaux.
Du coup, il y a une petite solution qui a été mise en place, c'était l'utilisation de l'intelligence artificielle et de l'intelligence humaine. Sauf que suite à ça, ce qui a été vu par de nombreux médias et émissions de télévision, c'est que les conditions des humains étaient un petit peu inhumaines, puisque le quotidien de ces modérateurs-là était... était enclin à avoir des contenus traumatisants, violents...
Imaginez, vous avez la poubelle du web, les modérateurs se mangent tout ce qu'on veut interdire sur le réseau social tous les jours, faites ça pendant 8 heures tous les jours, en voyant des vidéos horribles, donc voilà, c'est pas évident non plus, et là où on croit des fois que l'IA va tout résoudre, on voit qu'on a encore besoin de l'humain, et bien que l'humain malheureusement il souffre aussi. Ce qu'on peut voir rapidement, c'est qu'il y a des messages, des réponses à ça de par les utilisateurs, c'est la montée des messageries cryptées américaines. et russes comme Telegram qui visent vraiment à défendre la preuve ici à garantir la sécurité et la privatisation dans les messages et ensuite pour conclure on va faire un petit clin d'oeil à Christophe Lachnit qui était l'ancien CIDIO des CNS et qui vient juste de sortir là en novembre un nouvel ouvrage Prête à penser post-vérité qui essaie vraiment de faire un peu une synthèse sur tous ces sujets de désinformation d'intoxication, manipulation de...
de l'information, donc on vous invite à le lire et on va s'arrêter là merci à vous