Je viens de voir que la dette de la France atteindrait bientôt 100% du PIB. Et ? Et ben, si on passe au-dessus des 100% c'est foutu, non ? On explose ? Euh...
Non. Bah, le PIB c'est pas la richesse de la France ? Si on a plus de dette que de richesse c'est la faillite ? Mais non. Enfin, oui mais...
non. Par contre je croyais que le traité de Maastricht nous imposait de rester en-dessous des 3% de PIB d'endettement. Mais du coup là on est à 100% !
Mais ah, c'est pas la même chose ! Et en plus il y a le trou de la sécu ! Et puis j'ai entendu dire que les départements étaient super endettés en plus de l'État, c'est vrai ça ? Alors, j'ai l'impression qu'il y a pas mal de confusion. On va se faire un petit épisode sur la France, son fonctionnement et quelques chiffres clés.
Deux airbags à l'avant, deux airbags à l'arrière, quatre latéraux, huit au total pour assurer une protection maximale. Mesdames et messieurs, cette voiture est à l'image de la France. Elle est indestructible. A l'air général !
Commençons par un truc qu'on nous ravache à longueur de JT, le PIB. Il s'agit de la richesse produite par les acteurs économiques en France sur une année. On aura l'occasion de se faire un épisode sur le sujet.
Ici, ce qu'il faut comprendre, c'est que puisque le PIB est une production de richesse, alors il s'agit d'un flux et pas d'un stock. Par exemple, le salaire que tu touches tous les mois c'est un flux. Il y a 1500 euros qui partent de l'entreprise qui t'emploie vers ton compte en banque.
Ces sous viennent s'ajouter au stock de richesse que tu possèdes déjà. Tes économies, ta maison ou ton appart, ta voiture, ta télé, tes 24 paires de pompes, etc. Pour la France, c'est pareil. Le PIB est un flux de richesse qui s'ajoute à un stock déjà présent. Donc oui, la dette de la France s'élève à 2100 milliards d'euros, ce qui correspond à peu près à la valeur du PIB français, mais ça ne veut pas dire que la dette de la France est égale au stock de richesse de la France.
C'est quoi le stock de richesse de la France ? C'est assez difficile à définir. Quand on parle d'une entreprise qui constitue le stock de richesse, ce sont tous les machins que l'entreprise possède. Par exemple, les bâtiments, les bureaux, les fournitures, les machines, mais aussi les logiciels, les brevets. On pourrait avoir le même raisonnement pour un pays, en estimant le prix de tout ce qui s'y trouve.
Entreprise, terrain, bâtiment, forêt, parc automobile, je te raconte pas le travail. Ceci étant, on considère aussi que la marque d'une entreprise a de la valeur. Par exemple, Google, c'est un nom que tout le monde connaît, qui inspire confiance. Les clients Google sont satisfaits, les employés aussi, ça respire la joie de vivre, l'innovation, le parfum n'est pas crête, c'est génial.
Donc le nom Google a une valeur. Estimer la valeur d'une marque, c'est pas évident. Mais estimer la valeur de la marque d'un pays...
Voilà. Et puis de toute façon, une marque a de la valeur parce qu'elle peut s'acheter. Personne ne peut acheter la France. Autre chose à prendre en compte. La France est un pays avec des gens qui vivent dedans.
C'est pas le cas d'une entreprise. Les habitants de la France représentent un potentiel de création de richesse, une force de travail, un potentiel d'innovation. comment faire pour mettre une valeur sur ce potentiel ? Bref, si le stock de richesse de la France est bien réel, il est difficile à estimer. Ah ouais, ok, j'avais jamais pensé à ça.
Mais j'avais jamais aussi envisagé le PIB de la France comme son salaire. Attention quand même avec cette analogie, le PIB est un flux de richesse, salaire également mais le PIB n'est pas vraiment le salaire de la France. On aura l'occasion d'en reparler. Passons aux fameux critères de Maastricht.
En 1992 les états qui allaient bientôt former la zone euro se sont mis d'accord pour respecter une règle simple le déficit public doit rester sous les 3% du PIB. Voilà et du coup nous avec notre dette de 100% on est carrément dans le rouge. Mais non tu confonds la dette publique et le déficit public.
Le déficit c'est quand tu dépenses plus que ce que tu gagnes. L'état dépense à peu près 350 milliards d'euros par an en revanche il ne gagne que 280 milliards d'où un déficit. budgétaire de 70 milliards d'euros soit un peu plus de 3% du PIB.
Ce déficit qui doit bien être financé est comblé grâce à de la dette. Comme l'Etat est déficitaire tous les ans et bien la dette augmente petit à petit. Ah ok du coup si on est à peu près à 3% on respecte quasiment le critère non ?
Il suffit de serrer un peu les fesses et puis ça passe. Alors en fait c'est un peu plus éloigné que ça. Le déficit public c'est pas la même chose que le déficit de l'Etat.
Quand on parle de déficit public on englobe trois types d'entités différentes. L'Etat la sécurité sociale et les collectivités locales, c'est-à-dire pour faire simple, les régions, les départements et les communes. Tous ont leur propre budget. La sécu dépense à peu près 550 milliards d'euros par an, mais ne touche que 540 milliards. Quant aux collectivités locales, elles dépensent 235 et ne reçoivent que 230. Si on additionne tous ces déficits avec celui de l'État, on tombe sur les déficits publics de la France, 85 milliards d'euros, soit environ 4% du PIB.
Je précise que ces chiffres changent évidemment tous les ans, je donne ici des ordres de grandeur qui correspondent plutôt aux chiffres de 2014. La sécu dépense plus que l'Etat ? C'est pas possible, on peut pas acheter autant de médocs que ça ! Attends, la sécu c'est pas que les médicaments hein ?
Ah non ? J'ai l'impression que tu te représentes pas bien comment fonctionne le secteur public. Ben...
Ok, on va faire un petit tour d'horizon. Puisqu'on parlait de la sécu, commençons par ça. Elle se divise en 4 parties, la branche famille qui gère essentiellement les allocations familiales, les aides au logement ou encore verse le RSA.
La branche médicale. qui gère les remboursements de santé, la branche vieillesse, qui gère essentiellement les retraites, et la branche accident du travail, qui gère les accidents du travail. Comme tu peux le voir, c'est la branche vieillesse qui a le plus gros budget, mais c'est la branche maladie qui a le plus gros budget.
plus gros déficit. Je vois pas pourquoi on peut faire la différence entre la sécu et l'État. Je veux dire, c'est bien l'État qui finance la sécu, non ?
Non, la sécu se finance en grande partie toute seule, essentiellement grâce aux cotisations sociales, qu'on appelle aussi charges sociales, et qui sont prélevées sur tous les salaires. Comme tu peux le voir, ça représente plus de la moitié des revenus de la sécu, 350 milliards d'euros. Ensuite, il y a la CSG, la Contribution Sociale Généralisée, qui est prélevée sur tous les salaires. sur tous les revenus. Donc les salaires, mais aussi les allocations chômage, les retraites, les revenus d'immobilier, les placements, etc.
Il y a aussi différents impôts et taxes que la sécu touche directement, genre les taxes sur le tabac ou l'alcool. Et pour finir, il y a les différentes subventions qui viennent de l'Etat ou des collectivités. Ok mais alors du coup l'Etat il sert à quoi ?
On peut avoir un petit détail de ses dépenses à lui aussi ? Comme on l'a déjà dit, l'Etat dépense 350 milliards d'euros par an. Il y a environ 175 milliards de dépenses de fonctionnement, 150 milliards de dépenses de subvention et 25 milliards de dépenses financières. Alors d'abord les dépenses de fonctionnement. Payer les fonctionnaires ça représente 135 milliards d'euros.
60% de la dépense sont des salaires, le reste est lié au financement des retraites. Ah ah, je croyais que c'était la sécu qui s'en occupait. Bah en tant qu'employeur, il est normal que l'état cotise pour les retraites des fonctionnaires.
Après oui, c'est la sécu qui est la plus importante. la sécu qui récupère ses cotisations pour payer les retraites. Voilà à quoi ressemblent les dépenses de salaire par poste.
Comme tu peux le voir, l'éducation représente la moitié du total. Le reste des dépenses de fonctionnement, donc 40 milliards, va principalement subventionner les établissements publics nationaux comme l'ENA, le CNRS, Météo France et tous les autres. Tous les autres genres ?
Genre, il y en a plus de 1200 donc... Ah ok, on oublie. Bon bah suivons.
Ensuite il y a les dépenses de transfert, qu'on pourrait aussi appeler dépenses de subvention. Alors on commence par les transferts aux collectivités, qui servent principalement à la construction et à l'entretien des écoles, collèges et lycées. Viennent ensuite les transferts aux ménages, qui sont essentiellement des subventions pour l'aide au logement et aussi l'allocation pour les adultes handicapés.
Puis il y a les transferts à la sécu, ensuite les transferts aux entreprises, essentiellement pour le maintien et l'entretien du réseau ferré, mais aussi pour certains contrats aidés ou encore pour développer l'agriculture durable. Et pour finir il y a tous les trucs qu'on n'a pas vraiment le temps de détailler. Enfin on a les dépenses financières.
le remboursement des intérêts de la dette qui mange le budget. Mais il y a aussi des recettes financières essentiellement liées à des participations de l'Etat dans différentes entreprises. En gros l'Etat touche des dividendes.
Pourquoi tu parles de recettes alors que là on est en train de parler des dépenses ? Parce que c'est plus logique d'en parler ici et puis de toute façon c'est présenté comme ça dans le compte de résultats. Le compte de quoi ? C'est pas le sujet.
Passons maintenant au revenu de l'état. Le plus gros revenu de l'état c'est la TVA avec 140 milliards d'euros. Pour rappel la taxe sur la valeur ajoutée c'est un truc que tu payes à chaque fois que tu achètes quelque chose.
Ensuite vient l'impôt sur le revenu 70 milliards d'euros puis l'impôt sur les sociétés 35 milliards, la taxe intérieure sur la consommation des produits énergétiques TIPCE qui rapporte 10 milliards et ensuite les droits de succession 10 milliards. Et puis aussi tout le reste qu'on n'a pas le temps de détailler 25 milliards. l'impôt sur les riches, il rapporte combien ?
C'est 6 milliards d'euros. Déçu. L'Etat gagne aussi des sous grâce aux amendes, 4 milliards, et aux taxes sur les jeux de la Française des jeux, 4 milliards. Ce qui nous donne un total de 298 milliards d'euros. Ah, tu t'es planté !
Hein ? Tout à l'heure, t'as dit que l'Etat gagnait 280 milliards, et là tu tombes sur 298 milliards. Tu croyais que je t'écoutais pas ou quoi ?
Ah non, mais c'est parce qu'il manque la contribution au budget européen. 20 milliards d'euros. Donc ça fait 278 milliards, voilà, on arrondit 280. Ouais, tu t'en sors bien.
Bon, maintenant, il ne reste plus qu'à parler des collectivités. Allez, c'est parti. Voyons d'abord les dépenses sur une année.
Les 27, maintenant, 18 régions dépensent 30 milliards en gros, les 101 départements, 75 milliards, et les 35 880 communes, 130 milliards. Mais ça dépense quoi, une collectivité locale ? Alors, pour ne citer que les principaux postes de dépense, la construction et l'entretien des écoles, des collèges, des lycées et des centres de loisirs, l'entretien des routes, le financement de la formation professionnelle, la gestion de l'eau et sa distribution, la gestion des transports scolaires, de la collecte et de l'élimination des déchets, le financement de la police municipale, des politiques d'urbanisme et aussi des aides sociales.
Le plus gros poste de dépense des départements correspond au financement du RSA, de l'aide pour les personnes âgées, de certaines aides aux personnes handicapées ou encore des aides à l'enfance. C'est généreux ça ! Voyons un peu ce qui se passe du côté des recettes. Les collectivités locales se financent essentiellement via les impôts locaux.
Taxe foncière pour les proprios, taxe d'habitation pour les locataires. Ça représente environ 100 milliards d'euros. Ensuite il y a les subventions de l'État, 70 milliards.
De la dette, 15 milliards. Et différentes reprises. recettes d'investissement genre vente de biens immobiliers ou de terrain 20 milliards.
Ah bah voilà c'est bien ce que je disais au début les collectivités ont de la dette. Oui mais attention les collectivités ne peuvent s'endetter que pour financer des investissements pas pour financer un déficit structurel. Mais c'est pas la même chose.
Bah non regarde mettons que ton budget de fonctionnement, manger, te loger, sortir un peu, transporter tes fesses jusqu'à ton boulot est de 1500 euros par mois mais que ton salaire n'est que de 1300 euros. Tu es en situation de déficit structurel. Oui. Pas question de t'en aider ici. Pourquoi pas ?
Bah comment tu ferais pour rembourser ton prêt ? Ah, pas con. En revanche, si ton budget est couvert, c'est-à-dire que tu gagnes au moins autant que ce que tu dépenses, tu peux considérer une dépense d'investissement, par exemple l'achat d'un vélo.
Il s'agit d'une dépense exceptionnelle qui va en plus te permettre d'économiser sur tes frais de transport, ce qui te permettra de rembourser ton prêt. Les collectivités, c'est pareil. Si le budget n'est pas déficit...
et qu'on a les moyens de rembourser, un peu de dette pour financer la nouvelle salle de sport, ok. En revanche de la dette pour payer les fonctionnaires municipaux, non. Ok je comprends, donc au final la dette de la France ne vient pas des collectivités. Bah si, un peu quand même, car certaines d'entre elles n'ont pas un budget équilibré. Mais attends alors, je pensais à un autre truc.
La dette vient de l'accumulation des déficits, c'est bien ça. Ouais, du coup s'il y a des déficits tous les ans, ça veut dire que l'État ne rembourse jamais sa dette. L'État français est le meilleur payeur de France.
Il rembourse toujours tout ce qu'on lui prête et les investisseurs lui font parfaitement confiance. Par contre, il ne rembourse jamais avec ses propres sous. Il fait des nouveaux... emprunts pour rembourser les anciens. Alors attends, je prends les thunes des uns pour les donner aux autres et j'en ai besoin de toujours plus chaque année.
On a déjà fait un épisode là-dessus, c'est une pyramide de Ponzi ça non ? C'est vrai que la mécanique est similaire, le bon fonctionnement de n'importe quel état déficitaire repose en grande partie sur la confiance des investisseurs. Et des états déficitaires, il y en a partout. Par exemple, en Europe, à part l'Allemagne, le Luxembourg et la Suisse, on est tous plus ou moins dans le rouge. D'ailleurs, c'est en grande partie la perte de confiance de ces fameux investisseurs qui a déclenché la crise de l'euro.
Mais on en reparlera. Mais alors le système va s'écrouler, c'est inévitable ! A la différence de Ponzi, les états peuvent faire défaut. Ça, c'est déjà vu des tas de fois.
La question c'est plutôt quelles seraient les conséquences d'un défaut ? Ça, on n'en sait rien et ça fait peur. Et les intérêts de la dette dans tout ça ? J'ai entendu dire que sans eux, on s'en sortirait beaucoup mieux.
Alors on l'a vu, les intérêts font partie du budget de la France. Ils sont responsables de presque la moitié du déficit. Donc a priori, même sans intérêt, la France serait toujours déficitaire et donc endettée.
Sauf que voilà à quoi ressemble l'évolution de l'endettement public depuis 1979. On retombe bien sur nos 2100 milliards d'euros, les fameux 100% du PIB, ou pas loin. Maintenant voilà à quoi ressemble la dette française si on n'avait jamais été obligé de payer des intérêts. Ah, toujours ces salauds d'investisseurs, ils nous sucent notre pognon !
Et oui, mais qui sont-ils ces investisseurs ? La dette française est majoritairement détenue par des assureurs et des fonds de pension européens. Ce sont donc les...
épargnants européens qui détiennent la dette. Euh... t'es allé vite là !
En France, quand on a des sous à placer, on achète en général de l'assurance vie. Les assureurs récupèrent donc des sous qu'ils doivent ensuite investir. Or, le placement favori des assureurs, ce sont les obligations émises par l'Etat.
La dette d'Etat. Dans les autres pays européens, on place plutôt ses sous dans les fonds de pension pour s'assurer une retraite au soleil. Et là aussi, le placement favori des fonds de pension, c'est la dette souveraine. Donc ceux qui réclament des intérêts aux Etats, ce sont essentiellement les classes moyennes.
Faut pas s'imaginer que si un Etat européen faisait défaut, ce serait de riches investisseurs qui perdraient tout. Et voilà, tu m'embrouilles. Laisse-moi t'embrouiller encore davantage.
Rappelle-toi que la création monétaire est basée sur la dette. On en a déjà parlé dans ces deux épisodes ici et là. Si les états équilibrent leur budget et que la dette cesse d'augmenter, c'est une énorme partie de l'augmentation de la masse monétaire qui est stoppée.
Pire, si les états remboursent leurs dettes, c'est la quantité de monnaie qui va se mettre à diminuer. Pas de dette, pas de monnaie. Et pour finir en beauté, je te rappelle un autre truc. Tu te souviens des Panama Papers ? On a estimé que pour la France, l'évasion fiscale représente un manque à gagner de 60 à 80 milliards d'euros par an.
Or, il est combien le déficit public qui fait que la dette augmente sans arrêt ? Oh my god, mais alors ça va être... Allez, on va s'arrêter là pour ce coup-ci.
On a déjà pas mal digressé. Un petit récapitulé. Le PIB est un flux de richesse qui correspond aux produits et services échangés sur une année. Il ne faut pas le confondre avec le stock de richesse de la France qui, lui, est très difficile à estimer. Le déficit, c'est le fait de dépenser plus que ce qu'on gagne sur une période donnée.
Pour la France, celui-ci se regarde à 3. niveaux, celui de l'Etat, de la Sécurité Sociale et des collectivités. La France était déficitée à hauteur de 4% de son PIB en 2014 et 3,5% en 2015. Et d'après les traités européens, il faudrait que ça descende en dessous des 3%. Enfin, la dette représente l'accumulation des déficits budgétaires successifs. En 2016, la dette de la France atteint presque 100% du PIB, mais finalement, c'est quelque chose d'assez commun pour un pays riche.
Ce qui ne veut pas dire que le problème de la dette n'existe pas, mais comme on l'a vu, c'est pas un problème facile à régler. Merci d'avoir regardé cette vidéo, vous êtes de plus en plus nombreux à me suivre, à m'encourager et ça c'est vraiment hyper cool, merci à tous. J'aime bien qu'on s'arrête pas en si bon chemin, donc si cette vidéo vous a plu, et bien n'oubliez pas de liker, abonnez-vous et surtout partagez, il y a que ça qui marche si vous voulez vraiment aider la chaîne. chaîne. N'hésitez pas à commenter et à poser vos questions, voire même à préciser ce que j'ai raconté, le sujet est ultra complexe donc pour pouvoir donner cette petite vue d'ensemble j'ai été obligé de passer vite sur certains points.
Je vous ai aussi lancé quelques perches à la fin de l'épisode histoire de faire réfléchir tout le monde sur les enjeux actuels. Comme vous avez pu le voir, il n'y a pas que des soucis de gestion dans ces histoires de dette et de budget. Il y a aussi des problèmes structurels qui sont directement liés au fonctionnement même de notre économie.
Et notamment avec cette histoire d'argent-dette. Voilà, je crois que c'est à peu près tout. Encore une fois, merci d'avoir regardé jusqu'au bout et à bientôt pour un prochain épisode.