par la voie centrale de traitement des informations. Et pour que ça passe par la voie centrale, donc il faut avoir la capacité, donc ça c'est, il faut prendre du temps pour... Non, ça c'est... Donc là, c'est pas très clair cette réponse. Je vais essayer de voir des points positifs.
Donc, par une certaine voie de réflexion, ça c'est correct. Et cette voie, c'est la voie centrale. Après, pour influencer la voie centrale, il faut amener des arguments de fond.
Donc ça, c'est correct aussi. En tout cas, pour la voie périphérique, il faut prendre du temps pour mettre en avant des facteurs superficiels auxquels les individus seront plus attentifs. Donc, c'est dans un examen, par exemple, ça ne vous rapporte pas beaucoup de points parce que...
Il y a... La question c'était pour des conditions et après de quelle manière on peut arriver à influencer. Donc les conditions sont que ça passe par la voie centrale et pour que ça passe par la voie centrale, il faut qu'il y ait la capacité et la motivation. Donc ça c'est les deux conditions.
Et après ce qu'on peut faire pour que ça marche, c'est de donner des arguments de fond. solide et donc ça c'est ce qu'on peut encore faire il faut qu'il y ait les conditions mais dans cette réponse là donc même s'il y a des éléments corrects mais il n'y a pas la capacité la motivation et ce qui est dit par rapport à la voie périphérique finalement ça aide pas parce que ça va pas passer par la voie périphérique par la voie périphérique de toute façon ce sont et des changements à court terme. Donc c'est pareil, c'est maintenant, c'est juste intéressant de voir un peu par rapport à l'examen aussi, que aussi dans cette réponse-là, il y a des éléments corrects, mais c'est quand même... pas droit vers la bonne réponse parce que on peut passer par deux voies.
Ça reprend un peu tout l'ensemble du modèle, mais ça ne répond pas directement à la question. Donc ça, c'est quelque chose qui vous rapporte moins de points aussi après. Parce que là, ça reprend juste les deux cas, mais on ne sait pas quel est le cas maintenant qui répond à la question.
Et souvent, c'est ça, en fait, le problème dans l'apprentissage aussi, que je vois que vous avez bien revisé les choses. Mais l'étape suivante d'appliquer ça à la question, c'est encore autre chose. Et ça, c'est souvent l'étape qui pose problème. parce que vous avez revisé, mais maintenant de voir comment appliquer ça à la question. C'est encore un peu le défi souvent, et c'est pour ça qu'on doit le pratiquer pendant les séances aussi.
Je vais chercher vraiment une... très bonne réponse. Donc là, ça commence bien par la voix centrale, donc en donnant des avis moriaux et en convainquant, si l'objet est très important pour la personne, mais là, ou par voix périphérique en utilisant Ça, ce n'est pas vrai parce que ça ne marche pas par la voie périphérique.
Ça ne va jamais avoir un impact à longue durée et résistant au compte-argument. Donc là, c'est assez bien. Il va falloir passer par la capacité de traitement central. le traitement central et voir si les gens ont ou non la motivation de traiter les infos de manière centrale.
Et si c'est le cas, il faudra donner des arguments de fond convaincants pour réussir. Donc là, c'est assez bien parce qu'il y a la condition que les gens ont la motivation de traiter les infos. Et après, il faut donner des arguments de fond. Mais il manque la... capacité.
La capacité est un peu cachée dans la première partie de la phrase, mais ce n'est pas très clair. Donc vous voyez que c'est compliqué de trouver vraiment une réponse parfaite. Voilà, il faut des bons arguments de fond. Les gens doivent avoir les capacités de traiter l'info et la motivation pour que ça passe par le système central.
Là, je dirais que ça... Ça pourrait donner le maximum de points parce qu'il y a toutes les conditions réunies. Mais il faut donc qu'on mentionne les conditions et qu'on dit qu'il faut aussi avoir les arguments de fond. Donc ce sont ces trois éléments-là, capacité, la motivation et puis les arguments.
Donc maintenant, par quel élément du modèle cette publicité-là agit-elle ? Il ne m'indique pas là directement, mais je vois les facteurs superficiels. Ça, c'est 96 donc là, vous avez très bien trouvé. Et cette promotion, c'est difficile à voir, mais je pense que vous connaissez peut-être les bons tâches.
Je vais prendre n'importe quel... événement de promotion où on est sous pression de décider vite. Alors là, c'est la capacité de traitement. Il y a un peu un problème d'indiquer les choses, mais je vois ici. Plus que, donc, ce n'est pas les facteurs superficiels.
Ce n'est pas dans un premier temps, parce que c'est vraiment l'idée qu'on ne donne pas beaucoup de temps pour se décider qui est important ici. Ce n'est pas la motivation de traitement. Ce n'est pas principalement ça, mais c'est vraiment cette contrainte de temps. Si on croit en ces arguments avec la contrainte de temps, c'est vraiment au niveau de la capacité de traitement. Et puis, j'avais encore voulu donner un exemple.
s'il y avait des questions, dans quel cas est-ce qu'on manipule la motivation du traitement ? Ça c'est quelque chose, par exemple, si on a un mauvais produit, on veut quand même que les gens l'achètent ou qu'ils soient en faveur d'une mauvaise proposition qui ne tient pas la route si on réfléchit profondément. On peut donc influencer la capacité de traitement. Et est-ce qu'on peut aussi influencer la motivation de traitement ? Ça, c'était aussi une question.
Et c'est plus difficile de trouver des exemples, mais un exemple pourrait être, on a des offres commerciales qui sont des offres de tests où il y a peu d'engagement parce qu'on peut annuler le contrat à tout moment ou parce que le premier mois, il est gratuit. Dans ce cas-là, ça serait un exemple où finalement, on enlève le... les conséquences, on rend les conséquences de la décision pour la proposition plus grave et comme ça, on diminue la motivation de traitement. Et on s'est dit, le récepteur s'est dit, oui, je pourrais toujours changer d'avis, donc ce n'est pas une grosse décision, je ne vais pas beaucoup réfléchir.
Et comme ça, ça peut passer par cette voie-là. Ou parfois dans des campagnes politiques, peut-être on a ça aussi que… les partis au gouvernement essaient de dépolitiser toute la campagne, il y a moins d'engagement politique en général, on dit parfois que c'était un peu la stratégie de Angela Merkel, elle a dépolitisé un peu le visage politique, et comme ça il y a moins de réflexion de tous les côtés sur les propositions politiques. Voilà quelques exemples. Et donc maintenant, on passe à cette théorie qui parle plus des effets de divertissement et aussi des effets émotionnels de la réception des médias.
Pour ça, il faut d'abord introduire quelques termes de base, trois termes. Le premier, c'est le plus général et le plus simple aussi, c'est ce qu'on appelle l'affect. L'ensemble des manifestations qui accompagnent les différents types de sensations, d'émotions que nous vivons dans la vie quotidienne. Et c'est quelque chose qui peut changer spontanément assez vite. en fonction de la situation, de ce que nous ressentons, de ce que nous pensons, de nos émotions.
Et c'est généralement décrit par rapport à... sa valence, si c'est positif ou négatif, et son intensité. Et donc la particularité de l'affect, ça devient plus clair quand on part avec les deux autres notions.
Le deuxième terme, ce sont les émotions. Ça, c'est quelque chose de très différent. Et donc, c'est beaucoup plus orienté vers notre comportement dans une situation donnée. Donc, il y a aussi un peu dans le terme.
Il y a l'idée que c'est quelque chose qui va nous motiver dans notre comportement. Je vous montre un extrait d'un film qui permet assez bien de caractériser les différents aspects qui font partie des émotions. Vous connaissez peut-être, c'est du film Le Parrain. un homme d'affaires assez puissant, il a refusé de donner un rôle à quelqu'un dans la mafia, un rôle dans un film, et après le représentant mafia de cet acteur qui aimerait avoir un rôle dans le film, il va lui faire du chantage.
pour qu'il lui donne quand même ce rôle. Et donc là, on est dans la chambre de cet homme de Hollywood. Il est en train de dormir et il va faire une découverte.
C'est un peu dégoûtant, la scène. Et c'est l'origine de la phrase. qu'on fait à quelqu'un une proposition que la personne ne peut pas refuser. Parce que le parent de la mafia, il dit qu'à cette personne-là, il a fait une proposition qu'il ne peut pas refuser. Donc là, vous voyez un peu la proposition.
il trouve la tête de son chauvin préféré dans son lit et c'est ça la proposition qu'il ne peut pas refuser et après il va accepter de donner ce rôle à Johnny Fontaine et donc cette scène elle montre très bien les différents éléments des émotions le premier élément c'est un état affectif intense alors que les états affectifs comme les affects comme on avait dit avant ils peuvent varier en intensité les émotions c'est C'est fortement des états affectifs intenses qui sont liés à un objet repérable interne ou externe. Donc ça peut être quelque chose de purement interne aussi, une réflexion sur quelque chose qu'on a fait. ou un souvenir, ou ça peut être quelque chose d'externe très manifeste, comme dans ce cas-là.
Et cette émotion, elle ne se manifeste pas des modifications physiologiques, expressives et mentales, comme on voit chez lui. Vraiment, ça se manifeste dans notre expression, dans notre comportement. On peut mesurer ça physiologiquement aussi. Et ça a un effet sur notre comportement et d'abord, dans un premier temps, sur nos cognitions.
Ça peut nous motiver à réfléchir progressivement ou ça peut nous freiner, perturber. Et donc là, ce qu'il ressent à court terme, même avant de ressentir peut-être la peur, c'est le dégoût par rapport à tout ce son. Et donc le dégoût, la réaction au dégoût, c'est simplement de vouloir sortir rapidement et s'éloigner de l'objet du dégoût. Ça, c'est la motivation immédiate et à long terme, qui va donner le rôle.
acteur là. Ça c'est plus parce que c'est une autre émotion, c'est la peur qui va avoir cet effet là. Et après, on va voir des exemples après, les émotions elles sont très, c'est quelque chose de très cognitif qu'on peut très bien expliquer sur la base des faits. Donc là dans ce cas là c'était le dégoût, ça peut être aussi la tristesse, probablement plus tard ça sera la tristesse et aussi la peur parce qu'il est aussi sous danger lui-même. Si c'était juste par rapport à son cheval, ça serait juste la peur mais avec cette menace pour lui-même et ça serait juste la tristesse je veux dire.
Mais avec cette menace pour lui-même, c'est la peur. Et en fonction de l'émotion, on a tendance à agir autrement. Par rapport à la tristesse, on a tendance à réfléchir, à se focaliser sur l'objet de la tristesse. Par rapport à la peur, on a besoin de se protéger. Par rapport à la haine, on a besoin de trouver.
agir contre un coupable et comme ça les différentes émotions vont orienter notre comportement. Donc ça c'est le deuxième élément et le troisième Oui, donc l'émotion c'est quelque chose de plus complexe déjà qui réagit à quelque chose de manifeste dans une situation et qui a alors que l'affect c'est quelque chose c'est plus léger dans quelque chose qui nous accompagne tout le temps alors qu'on ne ressent pas forcément tout le temps des émotions il ya c'est l'affect c'est un parti c'est un élément un aspect des émotions si l'affect est fort. Mais pour l'émotion, il y a ces différents éléments qui sont accompagnés avec ces réactions et ces effets physiologiques aussi, qui vont orienter notre comportement. Tout ça, on n'a pas forcément avec l'affect.
Et le troisième, c'est l'humeur. c'est quelque chose qui est moins volatile que l'affect donc c'est quelque chose qui perdure plus longtemps qui est moins aussi soumis aux conditions extérieures alors que l'affect ça peut changer rapidement l'humeur c'est quelque chose d'assez insensible par rapport à ce qui nous arrive et c'est plus diffus que les émotions alors Les émotions, c'est vraiment face à... On peut souvent identifier, en général, on peut identifier la raison pourquoi on ressent cette émotion.
Pour l'humeur, ce n'est généralement pas le cas. C'est quelque chose qui nous accompagne relativement longtemps, sans qu'il y ait un déclencheur particulier, et ça se manifeste moins dans notre... physiologiquement, dans notre expression et ça va pas forcément directement orienter notre comportement.
Donc ça aussi, d'un point de vue évolutionnaire nouveau, ça a aussi différentes fonctions. Les émotions avaient des fonctions très importantes pour la survie parce que, par exemple, avec ces émotions de dégoût ou de peur... C'était important de tout de suite orienter notre cognition pour faire face aux dangers. Et donc, ça nous a tout de suite orienté à agir vite et à nous éloigner de l'objet de danger.
Alors que l'humeur, ça joue moins sur la survie dans une situation donnée. Donc ça, ce sont les trois éléments de ce côté émotionnel et affectif. Et après, l'autre élément dont nous avons besoin, c'est le divertissement.
Et après, on peut expliquer comment les deux sont connectés. Donc, pour le divertissement, il y a deux... deux aspects de divertissement et deux dimensions sur lesquelles on peut ressentir le divertissement et vivre le divertissement. Il y a une partie qu'on appelle la partie hédoniste, hédonique. Donc ça c'est comme on entend sous le terme aussi facilement, on essaie de maximiser les expériences positives et les affects dans ce cas-là positifs.
et minimiser les effets négatifs. Et puis, il y a encore un deuxième élément, c'est au niveau d'excitation, entre le fait de s'ennuyer et d'être trop excité. On essaie de trouver le bon état qui correspond à nos besoins dans une situation et à nos préférences dans une situation.
Le bien-être édonique, c'est si on a maximisé les affects positifs et si le niveau d'excitation est agréable et recherché dans la situation donnée. L'autre dimension du divertissement, c'est ce qu'on appelle le bien-être édémonique. Merci. C'est une distinction qui a déjà été faite dans l'Antiquité.
Et donc ça, c'est plus par rapport à ce qu'on a compris comme la bonne vie en l'Antiquité. C'est plus quelque chose qui est lié peut-être avec des valeurs dans certains sens, avec le sens de ressentir une signification dans sa vie et dans les choses qu'on fait. Et donc là, c'est plus complexe et il y a cinq aspects qui font partie de ce bien-être eudaimonique.
Et parfois, des choses qui ne sont pas positives d'un point de vue édonique, on en profite quand même et on les fait quand même parce qu'on sait que ça a un sens sur ce niveau eudaimonique. Ça a un sens parce que ça a une signification pour nous. Par exemple, ça fait partie d'un objectif plus grand qu'on poursuit. Et donc, même si dans l'instant, ça fait beaucoup de travail, comme les révisions, on sait que ça a un sens parce qu'il y aura le moment où on aura besoin de ça. pour se qualifier.
Et donc là, ça a un sens, ce qu'on fait. Et le deuxième élément, c'est le sentiment d'autonomie. de sentir que tout seul on est capable de faire des choses, la compétence, l'appartenance à un groupe, ça peut aussi être quelque chose de plus large, une nation, une culture, et finalement la bienfaisance, ça c'est le cinquième élément.
de faire quelque chose de bien qui correspond à des valeurs et qui n'est pas simplement égoïste. Donc, vous voyez qu'il y a des éléments hedoniques qui peuvent correspondre à des éléments, des expériences hédémoniques ou des activités qui peuvent être les deux, mais souvent, ce n'est pas... des activités, je me sens plutôt d'un côté ou plutôt de l'autre. Et à tel entant, on a essayé d'expliquer le comportement simplement sur la base du bien-être édonique et par exemple la sélection des médias sur la base du bien-être édonique.
Et à un moment, on a compris qu'il y a beaucoup de fois, de situations dans lesquelles nous utilisons les médias, nous communiquons, qui ne s'expliquent pas. par ce bien-être étonnique, et là c'est souvent le bien-être peu démonique qui explique pourquoi nous utilisons les médias. On s'arrête là et on fait une pause de 10 minutes. 16h06 ou 16h07, on continue avec le rôle des émotions, du beurre et de l'affect dans la réception.
pendant la pause j'ai eu une question que tu me semble très important et c'était simplement la question comment on est arrivé un peu là pourquoi on parle maintenant des émotions de la fête du divertissement encore n'était pas bon on avait parlé de la persuasion et comment quel est le rapport entre ces choses là et donc je pense que C'est toujours important de voir où on se trouve dans le cours et pourquoi on est arrivé là. Et donc, une explication, c'est que voilà, c'est comment s'est structuré le cours. Le cours, c'est un peu un canon des théories et des résultats aussi plus importants par rapport aux questions des usages des médias et des effets des médias.
Ce que les gens font avec les médias. ce que les médias font avec les gens, si vous voulez. Donc après, il y a cette structure micro-macro que j'ai dans le cours.
D'ailleurs, c'est notre macro et pas un micro. Et après, à l'intérieur, après un moment, on a différentes théories qui sont un peu les classiques. des sciences de la communication et ce sont différents chercheurs qui font ces recherches-là.
Et donc là, il y a parfois des différences qui sont, des ruptures un peu qui sont moins évidentes. Je pense entre les premiers, les motifs dans la première séance, ça c'était tout ce qui était avant l'utilisation des médias. Pourquoi est-ce que les gens commencent à utiliser les médias ? La sélection des médias, ça expliquait un peu ça. Et là, 1.2, maintenant, on est dans ce qui se passe pendant et après l'utilisation des médias.
Et donc là, on avait des théories qui parlent d'un point de vue de persuasion. Donc, comment, si je communique à d'autres, comment je peux les influencer ? Ça, c'était le cadrage, l'amassage et les effets du niveau d'élaboration.
théorie psychologique et maintenant on est arrivé à un c'est simplement un autre regard sur la réception et sur les effets où on part un peu plus du point de vue des usagers et on essaie d'expliquer pourquoi eux dans un premier temps ils utilisent des médias et ce que eux ils tirent de cette expérience là donc c'est C'est simplement, et après c'est différents gens, des gens qui s'intéressent à la persuasion. C'est d'autres gens qui s'intéressent au divertissement et c'est souvent d'autres théories parce que c'est un regard tout très différent. Si on s'intéresse à ce que les gens tirent de leurs expériences médiatiques, c'est une réflexion tout autre que si on se demande comment on peut influencer les gens à travers les médias.
Merci. l'objet de recherche, ça peut être la même chose, ça peut être le fait de regarder des séries, par exemple. Voilà, j'espère que ça explique un peu comment cette séance-là se situe par rapport aux autres séances.
Et toute la façon de penser et de réfléchir sur les utilisations des médias est différente et du coup, on a besoin de... d'autres théories aussi fondamentales au début et d'autres concepts comme là les émotions et l'affect et l'humeur parce que c'est ça qui motive l'audience à faire des choses entre autres et maintenant on va voir quel rôle les émotions, l'humeur et l'affect ont. jouent dans la réception sur la base de différentes théories qui parlent de ça. On a trois théories qui sont plus directement par rapport à ces concepts-là, et puis on a une théorie qui est un peu plus complexe, qui explique un phénomène. spécifique sur la base de la théorie eudémonique de divertissement.
Donc, la première théorie, ça reprend différents éléments qu'on avait déjà et c'est le plus proche de ce qu'on avait déjà fait dans le cours aussi. Ça reprend la théorie du cadrage et ça fait le lien avec les émotions. Donc, les émotions peuvent aussi fonctionner comme des cadres qui vont structurer notre réaction, comme des schémas, parce qu'ils vont favoriser différentes attitudes et différentes réactions à la réalité.
Donc, je l'avais déjà un peu dit, le dégoût va favoriser l'évasion d'un problème, la tristesse, on se focalise sur le problème. et la colère, on se focalise aussi sur le problème, mais là, on recherche une personne coupable et on cherche la punition. Alors que la tristesse, ça ne cherche pas la punition, mais ça cherche plus une sorte de consolation.
C'est des émotions qui vont nous orienter dans des directions très différentes. Et donc ça, c'est très important parce que dans la couverture médiatique, bien sûr, sur des... phénomènes, on peut, en fonction de la manière dans laquelle on présente quelque chose, on peut plutôt déclencher la colère ou la tristesse.
Et ça, ça fonctionne d'une manière très schématique, cognitive aussi. Pour le dégoût, c'est simple, on a un objet dégoûtant et ça, c'est quelque chose d'évolutionnaire un peu, question contre quelque chose. nous ressentons du dégoût par rapport à la tristesse. Ce qui est important, c'est de montrer quelque chose de, par exemple, une perte, quelque chose de très triste, mais sans montrer de culpable, de responsable de la situation. Parce que si on donne une responsabilité, après ça va plutôt provoquer de la colère.
Et comme ça, on peut de manière très systématique provoquer différentes émotions. Et donc là, je vous montre une étude dans laquelle ça a été fait. Et on voit comment après, ça va cadrer aussi notre perception de la situation, un peu comme la musique dans l'exemple que j'avais fait dans la séance sur le cadrage.
Donc là, dans cette étude. On a donné un article qui parlait d'un accident aux participants de cette expérience. Et dans l'accident, un enfant a été tué. Et après, on a varié le contexte de cet accident.
Dans une version, c'était un accident de voiture et le conducteur roulait trop vite, était alcoolisé et a promis une fuite. Là, ils ont tout fait pour être sûrs que ça n'a pas provoqué la colère, parce qu'il y a une responsabilité introuvable. Et dans l'autre version, on dit que le conducteur conduisait prudemment. et ne buvait pas et donc il a tout fait bien, mais l'enfant a quand même été tué. Donc dans le deuxième cas, ça provoque la tristesse.
Et après, dans le reste de l'article, on a présenté différentes mesures qui étaient pour la sécurité routière, donc la moitié était plus orientée vers la punition des... culpables pour des accidents, la sanction, et l'autre moitié portait plus sur l'aide aux victimes. Et comme ça, on pouvait voir si, et dans quelle mesure, les émotions ont orienté notre attention dans le processus de la réception. Et donc, les hypothèses... On peut les déduire de la théorie, c'est que les personnes qui ont vu la version qui provoque la tristesse, que ces personnes-là, selon la théorie des émotions, vont plus chercher la consolation et tout ce qui permet d'aider les victimes.
Et les personnes qui ont ressenti la colère, ça devrait être les personnes qui vont plus être orientées vis-à-vis des sanctions, selon la théorie des émotions que je viens de présenter juste avant. Tristesse, focalisation sur le problème, recherche de consolation. Colère, focalisation. sur le problème de la recherche de culpabilité et de sanctions, de punitions. Et effectivement, après on a demandé aux participants de noter ce dont ils se souviennent du reste de l'article et les personnes qui avaient lu la version où il y avait le conducteur alcoolisé, eux ils se souvenaient plus.
des éléments qui parlaient de sanctions, et les personnes qui avaient lu la version où le conducteur avait tout bien fait, eux, qui étaient donc tristes, eux, ils se souvenaient plus des éléments, des propositions pour apporter l'aide aux victimes. Et donc, là, on voit comment les émotions... qui sont déclenchés dans une situation de réception de contenu médiatique, ils peuvent tout de suite, dans la même situation de réception, orienter notre perception jusqu'au point où on va se souvenir plus de certaines choses que d'autres. Et c'est exactement l'expérience qui suit la même structure comme celle avec la musique de film, où une fois c'était une musique romantique, une fois une musique de...
des films de crime plutôt, et en fonction de la musique, les gens se souvenaient de différents détails de ce qui se passait. Donc des choses qui correspondent mieux à la musique. Donc ça c'est un phénomène de cadrage émotionnel. Et après, une autre théorie maintenant, elle est plus focalisée sur les pour expliquer les motifs de sélection des contenus médiatiques et on l'appelle théorie de mood management ou de gestion de l'humeur. Donc là, il y a trois aspects, trois facteurs qui, selon la théorie, vont déterminer quel contenu médiatique on va sélectionner.
L'idée c'est qu'on va les sélectionner pour optimiser notre état par rapport à ces trois facteurs. Le niveau d'excitation, si on s'ennuie, on cherche quelque chose qui va augmenter notre niveau d'excitation. trop excité, on va chercher quelque chose qui nous calme.
La valeur édonique, parce que c'est une théorie qui est basée sur ce principe édonique. On va essayer d'augmenter tout ce qui est positif et réduire les effets négatifs. Et ce qu'on appelle l'affinité sémantique, donc la mesure dans laquelle le contenu correspond avec, sont en phase avec ce qui nous occupe actuellement. Donc, si on va mal, si on a des problèmes, on essaie des contenus qui ne correspondent pas à notre situation actuelle, qui nous permettent de nous y échapper, si nous nous sommes bien. nous sommes plus ouverts à des contenus qui vont résonner avec notre situation actuelle.
Et cette théorie permet à nouveau de formuler des hypothèses pour expliquer, dans différents contextes, pourquoi on utilise certains médias et comment on les utilise. Et là aussi, je vous montre une étude expérimentale. où on a essayé d'expliquer pourquoi les gens jouent de manière différente un jeu d'ordinateur.
Dans ce cas-là, c'était un jeu de simulation d'avion. La question qu'on voulait tester, c'était ces hypothèses par rapport au degré d'excitation et la régulation du degré d'excitation. Et on a invité des participants. Et avant de participer à l'expérience, on les a laissés attendre.
Et c'est souvent la variation expérimentale, elle se fait souvent avant même que vous participez à l'expérience. Donc on les a laissés dans une salle d'attente. Et à la moitié des personnes, on a donné une tâche très stressante.
Et à l'autre moitié, on ne leur a rien donné et on les a juste, ou on a donné une tâche ennuyeuse. Et ils étaient ennuyés au moment où on les a laissés entrer dans la salle où ils pouvaient participer à l'expérience. Donc comme ça, on avait une moitié qui avait a priori...
un état d'excitation qui était très bas et qui s'ennuyait, et l'autre moitié qui était stressée et qui devrait à priori plutôt chercher à trouver quelque chose qui va les calmer. Et donc ce qu'on a essayé de l'hypothèse, c'était que les personnes qui étaient dans un état plutôt ennuyé, que ces personnes-là, elles allaient chercher une version du jeu qui était... qui serait plus excitant, les personnes qui étaient excitées, qui allaient préférer une version du jeu qui était plus calme. Et pour tester ça, on leur a proposé trois versions du jeu. Donc une avec autopilote total.
Donc c'était un peu comme si on regardait un film du point de vue du pilote. Une version avec un autopilote partiel où on pouvait quand même manipuler. la direction et la vitesse, c'est une version où il fallait contrôler tous les différents paramètres de l'avion. Donc ça c'était la version stressante.
Et donc l'idée c'était que quand les gens étaient ennuyés, qu'ils allaient plutôt prendre la version... 3 et que sinon plutôt dans la version moins moins excitante et dans les résultats c'était un peu mitigé les résultats vous les voyez ici vous avez en gris clair les personnes qui avaient fait une tâche ennuyeuse et en gris français les personnes qui avaient fait une tâche stressante avant. Et donc là...
La hauteur des barres montre le nombre de personnes qui ont choisi la version avec autopilote total, qui était moins excitante, la version avec autopilote partiel, moderate, et la version avec autopilote sans autopilote, où il fallait tout faire soi-même. Et donc là, les auteurs insistent sur le résultat que les participants stressés ont montré une plus grande préférence pour la demande de tâches modérées que les participants qui sont nuits. Donc, si on se focalise sur ces deux choses-là, on voit que pour les personnes stressées, c'était une préférence assez claire pour moderate, alors que pour les personnes qui avaient une tâche...
ennuyeuse avant c'était presque égal mais c'est maintenant ce résultat c'est pour elle d une confirmation partielle parce que on voit les personnes ennuyeux ennuyé ils ont beaucoup aimé la version avec autopilot total donc ce qui correspond pas tout à fait à la théorie. Donc on a essayé de trouver d'autres explications pour ça, pour expliquer ça. Et même là, cette différence, cette différence-là, ce n'est pas extrêmement important pour soutenir ces hypothèses.
C'est en même temps un peu une illustration de ce dont on a parlé dans le cours méthodologique. Donc, on a formulé des hypothèses. On voit que jusqu'à un certain degré, les hypothèses sont soutenues, mais il reste quand même des questions par rapport à ces hypothèses et un besoin de plus de recherche. Donc, dans l'ensemble... Les théories soutiennent quand même, il y a beaucoup d'études qui soutiennent les différents éléments de la théorie de la gestion de l'humeur.
Mais il y a toujours aussi des conditions sous lesquelles ça ne marche pas aussi bien que ça. Je voulais pouvoir montrer une étude où ça va un peu dans ce sens-là, mais pas tout à fait non plus. Et la troisième théorie, c'est une théorie qui explique dans quelle mesure on va profiter d'un film ou d'un contenu narratif en fonction de sa propre disposition affective par rapport au protagoniste. Ça, c'est un autre genre de théorie. C'est une théorie...
qui se base sur le phénomène de la narration. Et donc, c'est tout un ensemble de théories qui essaient de prendre en compte le fait que, dans les contenus médiatiques, souvent, dans le divertissement surtout, on nous raconte des histoires. Et ça, ces histoires, ils ont leur propre logique, leur propre histoire et leur narration. Une histoire, on parle d'une narration. des événements et si on a des personnages qui vivent ces événements.
Si ces deux éléments sont donnés, on peut parler d'une narration. Et après cette théorie, elle permet de décrire trois choses. Déjà comment en tant que récepteur on va prendre parti pour un plutôt que l'autre personnage dans un contenu médiatique, dans un narratif, on peut dire maintenant. et quelle réaction émotionnelle et affective ça va déclencher en fonction de ses préférences et dans quelle mesure ça va avoir un effet sur le plaisir que nous ressentons dans la réception du nouveau.
C'est une théorie, c'est une théorie narrative, il y a le processus. C'est juste une narrative qui joue un rôle, ça explique comment la réception change au cours d'une narrative. Donc la première question c'était la prise de position, et là selon la théorie, on se trouve toujours sur un continuum entre une disposition... très négatives et très positives par rapport aux différents personnages.
Et ça peut se baser sur différents éléments. Ça peut être basé sur un jugement moral, que dans le comportement des personnages, il y a des violations ou des confirmations de certaines valeurs. Et c'est sur cette base-là qu'on va être plutôt disposé à préférer un personnage que l'autre. Mais ça peut aussi être sur la base de l'attractivité des personnages.
Parfois, on voit aussi dans les films de Pixar ou Disney, ils font ça de manière très ouverte, ils nous manipulent dans ce sens-là. Ou simplement parce qu'on pense que le personnage ressemble à nous-mêmes au niveau de notre genre ou de notre physique. Et c'est pourquoi c'est important. d'avoir une grande diversité dans les personnages aussi, dans les protagonistes, que tout le monde puisse ressentir cette réception-là.
Et après, il y a aussi des jugements moraux qui sont plus complexes par rapport à des personnages. Donc, il y a des personnages dans les films qu'on ne peut pas juger. simplement parce qu'ils sont pas simplement du côté du bon ou du mauvais, mais sur un deuxième niveau ils sont par exemple des personnages qui ont une grande intégrité et ça va être ça qui va décider quand on va être en faveur de ces personnages.
Donc ça, ça explique pourquoi on a cette disposition affective en faveur ou en défaveur de certains personnages comme Jake Sparrow ou Snape dans Harry Potter. Et donc sur cette base on essaie d'expliquer ce que nous ressentons dans la perception pendant le processus de la réception et du narratif. Si on a une disposition négative par rapport au personnage, on va dans des situations plutôt ressentir la malveillance par rapport à ces personnes, le mépris ou l'impatience. Alors que si on a une disposition positive, les personnages sont dans la même situation, ça va être la bienveillance, la compassion et l'empathie.
Et le troisième élément, c'est le plaisir que nous ressentons. Et ça, c'est bien sûr très important aussi pour le point de vue dramaturgique et dans la conception de ces histoires. À la fin, souvent l'objectif dans le divertissement, c'est que les récipients ressentent le plaisir.
Et c'est aussi assez simple et mathématique dans cette théorie, le plaisir. augmente quand les personnages derrière lesquels on a une disposition positive vont avoir un sort positif et quand les personnages avec l'affect négatif vont connaître des résultats négatifs et le quiz est diminué dans l'inverse. Donc si les personnages aimés connaissent des résultats négatifs et les personnages... qui ont un disposition négative connaissent des résultats positifs.
Donc, à la fin de l'histoire, il faut que ça tourne dans le sens qui nous donne du plaisir, normalement, selon les règles psychologiques de la réception du narratif. Et effectivement, même si ça semble assez mathématique un peu dans la théorie, c'est intéressant de... penser à différents films narratifs et de voir dans quelle mesure on nous donne vraiment ça. Donc ça c'était des théories qui expliquent comment les affects et les émotions vont orienter notre expérience de réception et à la fin j'ai encore une théorie qui explique un phénomène qui peut sembler paradoxal et qui demande d'aller un peu plus loin vers cette théorie eudémonique du divertissement. Jusque-là, presque tout pouvait s'expliquer par la théorie édonique qu'on essaie d'augmenter le plaisir de l'audience en leur donnant ce qu'ils veulent.
Et c'est presque tout. ça correspond à ces théories hédoniques en charge de maximiser le plaisir. Et là, ça devient un peu plus compliqué parce que le phénomène, c'est qu'en fait, on aime quand même aussi regarder des films tristes. Et donc, la question, c'est pourquoi, si on essaie toujours de maximiser les effets positifs, pourquoi on regarde des films tristes ?
Parce que si on pense aux théories de la gestion et de l'humeur, et de la théorie de la disposition affective, il n'y a pas vraiment de raison pourquoi on pourrait regarder un film triste. Il n'y a pas vraiment d'explication pourquoi on aurait plaisir à regarder un film triste. Vous pouvez en déduire ce que vous voyez, des arguments dans ces théories par lesquels on pourrait expliquer pourquoi les gens regardent des films tristes.
Oui ? D'accord, oui. Donc, c'est une explication pourquoi on regarde un film triste.
Est-ce qu'on peut déduire ça des théories de la gestion de l'humour ? de la disposition affective, c'est plutôt une autre explication. Est-ce que là-dedans, à la limite, on pourrait peut-être dire, là, c'est si les personnages mal aimés connaissent des résultats négatifs. Là ça pourrait être une fille triste dans laquelle le personnage mal aimé, il va mal. Et les filles tristes, le truc avec les filles tristes c'est que c'est les personnages bien aimés qui connaissent un sort négatif.
Parce que sinon on ne ressentait pas vraiment de la tristesse. Donc ces théories, en tout cas moi je ne vois pas non plus dans ces théories des explications pour ce phénomène. Mais après, comme vous avez dit, il y a d'autres explications. Et ces explications-là, il y a deux types d'explications, édonique et eudémonique.
On va commencer avec les explications plus simples, édoniques. Et donc, la première explication, ça va un peu dans le sens de ce que vous avez dit, qu'en fait, c'est une sorte de catharsis qu'on peut ressentir. qu'on peut, à travers ces affects négatifs qu'on vit, la réception quand on est triste, ça peut avoir un effet positif sur nous.
Et donc, en passant par le négatif, après on va quand même finir par quelque chose de positif. Et donc, ça explique que finalement, au bout du compte, on a quand même des affects positifs, même si on est passé par des affects négatifs. Ça c'est une manière de sauver un peu la théorie hédonique par rapport à ce phénomène, ce paradoxe finitrice. Une autre explication c'est qu'on cherche une comparaison sociale descendante, donc ça nous fait du bien de voir des autres personnes qui vont encore moins bien que nous, et comme ça on va se sentir mieux. Encore une fois, finalement, l'affect qui résulte de tout ça va être plutôt positif.
Et après, il y a quelque chose qu'on peut appeler aussi une stratégie pour immuniser la théorie. Si on pense dans les termes de Popper un peu, les théoriciens hédoniques de la réception, ils ont dit que... il y a des émotions comme la tristesse, mais après il y a aussi des méta-émotions.
Et les méta-émotions, ce sont des émotions positives que nous ressentons quand nous sommes en phase avec ce qui arrive. Donc, si nous montrons la réponse émotionnelle adéquate par rapport à un contenu. Donc, si on voit quelque chose de triste et nous sommes tristes, nous sommes en même temps contents parce que nous montrons la réaction adéquate par rapport à cette tristesse du contenu.
Et ça, ça va nous donner une méta-émotion positive. Donc, ça, c'est considéré comme une explication, mais c'est un point de vue de théorie hedonique. C'est un peu aux limites de ce qu'on peut permettre encore comme explication théorique, parce que ça dit finalement que l'affect négatif sur un méta-niveau, c'est quand même quelque chose de positif. Et ce n'est pas totalement cohérent avec cette simple idée de base de l'hédonisme. Donc, il faut plutôt passer...
à l'autre genre d'explication, même si il y a des explications, des travaux qui arrivent comme ça, avec les méta-émotions. Mais c'est plus cohérent et plus facile d'expliquer ce phénomène, ce paradoxe du film triste, sur la base de l'expérience eudémonique. Donc, on avait tout au début les cinq aspects. cinq dimensions de cette expérience.
Cette expérience qui est plus une expérience de ressentir du sens dans sa vie avec les différents aspects que ça peut avoir. On peut ressentir par exemple une signification importante dans un film comme dans le film Hap où on sent que l'amour peut donner un sens au delà de la mort. pour ces vieux couples, ou un sens d'autonomie, pour le film, par exemple, sur la résistante Sophie Scholl, où on voit une personne qui suit ses convictions jusqu'au bout, et si on s'identifie avec elle, même si elle va être tuée.
mais elle a vécu cette autonomie où on peut ressentir de la compétence, on se rend capable de reconnaître dans un problème éthique très complexe la bonne cause. C'est un film sur la peine de mort. sur une avocate qui défend quelqu'un qui est condamné à la peine de mort aux États-Unis.
C'est une sorte de guerre de culture autour de la peine de mort. Et donc, on se sent du bon côté de ces conflits culturels. Ou un sens d'appartenance à un groupe social, à des personnes.
Donc c'est un film sur un père qui se reconnecte. avec sa fille, mais quand il est déjà mourant, donc c'est un film triste. Et en même temps, il y a ce sens d'appartenance familiale qui va être mis en avant dans le film. Ou la bienfaisance, qu'on a l'impression de contribuer à la bonne cause.
Et là, on peut reprendre cet exemple du film qui était à l'époque un film de la vie. Un film qui était en même temps un plaidoyer contre la peine de mort aux États-Unis. Et donc, en regardant ce film, on lutte pour la bonne cause. Donc, tout ça, c'était des films tristes et c'était des explications pourquoi, même si on est effectivement triste et peut-être notre niveau d'affect reste bas. mais pourquoi on les regarde quand même et ça nous divertit quand même parce qu'on a cet autre divertissement eudémonique dont nous profitons dans cette situation.
Donc ça montre comment différentes théories peuvent expliquer différents phénomènes et tout ça dans le contexte des émotions, des affects, des humeurs et du divertissement. Donc, on avait la différence entre affect, émotion et humeur. Et je pense que l'émotion et l'humeur, c'est peut-être le plus difficile à distinguer. Donc, j'ai mis ce tableau pour permettre de les distinguer.
On avait le rôle dans la réception entre le cadrage émotionnel, la gestion de l'humeur. et la théorie de la disposition affective, qui intègre l'élément du narratif. Et finalement, ce qui est très important en général dans la recherche sur le divertissement, c'est cette distinction, et c'est là que vous allez tomber souvent, entre le bien-être hédoniste et œdémonique, avec les différents aspects du bien-être œdémonique.
et finalement l'explication de ce phénomène de film triste qui, pour vraiment être convaincant, a besoin de cette théorie du bien-être et d'aimonic. Sinon, avec les méta-émotions, c'est aussi une explication qui est citée, mais elle n'est pas, pour tout le monde, pas très convaincante. C'est mieux d'aller sur le niveau de... par un bien-être oedémonique pour expliquer ce comportement.
Très bien, merci et bonne soirée.