Simone Michèle Lévy est née le 19 janvier 1906 dans le Jura. Elle est née d'un père plâtrier et d'une mère au foyer. Rien ne la prédestinait à ce destin et à cette vie. Pourtant, lors de la signature de l'armistice de la France, le 22 juin 1940, elle décide à 34 ans de prendre part à la résistance.
Elle participe avec Maurice Orvet et Ernest Pruvost à la création du réseau Action PTT. Ils deviennent rapidement un pilier du mouvement de la Résistance. Nombreuses étaient ces missions et grâce à ces exploits et ceux du réseau PTT, ils réussirent à étendre sur toute la France une ramification de cellules de renseignements et de transmissions.
Comme chaque Résistante, Simone Michel ne dévoile pas sa véritable identité et change de nom comme Françoise, Madame Flaubert, Madame Royal, Madame Bertrand et le plus connu d'entre eux, Emma. La plupart de ses voyages à travers la France consistaient à développer une boîte aux lettres de communication clandestine. Mais un jour d'hiver, plus précisément le 5 novembre 1943, Simon reçoit un appel de Robert Bach, alias Silden, pour lui fixer un rendez-vous urgent dans un café. C'est un piège.
Silden la menace, la Gestapo l'empoigne et la jette dans un camion en direction Ravensbrück, en Allemagne. Simone fut torturée sans pitié par ses kidnappeurs pour la faire parler. Premièrement à coups de gourdin et ensuite en la noyau dans un bain. Puis elle est ensuite envoyée à un camp à Holshane avec deux de ses camarades. Elles sont obligées de travailler dans la fabrication de cartouches, mais elles continuent à œuvrer pour la résistance en sabotant les engins de mort qu'on les oblige à fabriquer.
Malheureusement, elles sont découvertes. Simon et ses deux amis subissent la sentence fatale, la pondaison. Simon fut une combattante courageuse mais passée presque inaperçue, comme tant d'autres résistantes, qui même sous la torture jusqu'à leur dernier souffle, ont refusé l'oppression allemande.