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Étude des Filaires et Filarioses

Aujourd'hui, on va faire le cours des filaires et filarioses. Les filaires, ce sont des nématodes. Quand on dit nématodes, ce sont des vers à corps ronds, de couleur blanchâtre, tissulaires, donc vivent dans les tissus, et transmises par des arthropodes, des insectes. Ces infections sont très répandues dans le monde. Donc voilà, ce sont... très répandu dans le monde. Alors on distingue plusieurs filaires. On a des filaires à pathogénicité majeure et des filaires à pathogénicité mineure. Bien sûr, on va aujourd'hui se concentrer sur les filaires à pathogénicité majeure. Donc on a trois. On a les filaires lymphatiques, on a l'oncocercose et on a l'aloase. Donc on va commencer par les filarios lymphatiques. Alors quand on dit... Filariose lymphatique, les filaires ont un tropisme lymphatique, c'est-à-dire vivent dans les vaisseaux lymphatiques. Définition, les filariose lymphatiques sont des infections parasitaires engendrées par trois espèces de filaires. On a la Vuchurheria bancrofti, on a la Brugia malai et la Brugia timori. Elles sont transmises par des moustiques et entraînent... une lymphopathie filarienne, ça vient des vaisseaux lymphatiques. Une lymphopathie filarienne connue sous le nom d'éléphantiasis. Parce que les filaires lymphatiques engendrent une déformation des membres. Ça devient gonflé, donc difformé, et ça ressemble à des pattes des éléphants. On va voir des photos monstrueuses. Bon, l'éléphantiasis. Donc, ce éléphantiasis, il est dû à l'obstruction des vaisseaux lymphatiques par les vers adultes. Alors, dans ce cas-là, les vers adultes s'appellent macrophilaires et les larves sont appelées microfilaires. Donc, l'éléphantiasis, il est dû à l'obstruction des vaisseaux lymphatiques par les vers adultes ou autrement dit macrophilaires et les petits. C'est les micro-filaires. 120 millions de personnes sont infectées dans le monde. 40 millions de malades souffrent de difformités et d'invalidités graves. Épidémiologie, classification, donc l'embranchement des nématelmèntes, la classe des nématodes, la classe des verrants, la famille des filarides et trois espèces, Vuchururia bancrofti. Vichururia bancrofti et sa variété Pacifica et on a la Brugia malai et la Brugia timori. Donc schéma, donc la morphologie, on va commencer par les vers adultes. Alors généralement les vers adultes, toujours on trouve dans les almentes, les femelles sont plus longues que les mâles. Et généralement les femelles ont... Une extrémité antérieure arrondie, c'est la même chose pour les mâles aussi, alors que l'extrémité postérieure, ou bien dite aussi caudale, on dit extrémité postérieure ou caudale, donc elle est pointue chez le femelle et elle est recourbée chez le mâle. Et chez le mâle, cette extrémité est munie des organes génitaux, donc les spécules, dites les spécules copulatrices. Donc généralement c'est des vers à corps ronds. Ils ont une couleur blanchâtre. Les téguments sont soit lisses, soit sont striés finement, ou bien sont finement striés. Alors ça c'est les grands, c'est les vers adultes, c'est les macrophila. Alors en ce qui concerne les microphila, voilà. Alors les microphila on a la Vichy Ruria, Boncrofti, et on a la Brugia Malaï. Dans l'espace Vichuria boncrofti, on a la Vichuria boncrofti et la Vichuria boncrofti variété pacifica. Quelle est la différence ? La Vichuria boncrofti a une périodicité nocturne, c'est-à-dire le passage de ses microfilaires vers le sang se fait la nuit. C'est nocturne, alors que sa variété pacifica, sa périodicité est diurne. Le passage... Des microfilaires se fait le jour. Donc en ce qui concerne la Vichuria boncrofti, elle présente une taille d'à peu près 300 microns, c'est-à-dire le 1 tiers de 1 millimètre, 300 microns. en deux lents sur 7 microns de diamètre. Alors ce qui est à l'extérieur, ça, ça c'est une gaine. Alors c'est une gaine qui recouvre tout le corps de la microphyla. C'est une gaine. Alors à l'intérieur, ça c'est des noyaux. Ce sont de petits noyaux qui sont séparés les uns aux autres, laissant un petit espace céphalique. Voilà le petit espace céphalique. Voilà, et ces noyaux sont absents au niveau de l'extrémité caudale, laissant un petit espace aussi caudal. Alors ça, c'est le corps interne qui est situé au niveau de la deuxième partie du corps. Donc la vichurie abancroftie, donc généralement la gaine après la coloration MGG, le My Girl World Game, ça prend une couleur violet. Et le corps interne, ça prend... une couleur bleue. Voilà, donc ça c'est la Vichyruye Bonkrosi. Alors sa variété Pacifica, la même morphologie, la différence, c'est la périodicité qui y dure. Alors en ce qui concerne la Brugia Malai, donc elle a une taille de 250 à 270 sur 7 microns. Elle est aussi engainée, ça c'est une gaine, qui se colore en violet au MGG. Donc à l'intérieur, on a deux petits noyaux somatiques qui sont serrés les unes aux autres. Qui sont serrés les unes aux autres. Alors la première, c'est séparer les unes aux autres. La deuxième, c'est serrer les unes aux autres, laissant un long espace céphalique. Voilà, avec un noyau subterminal et un noyau terminal. Alors on s'y concerne, le corps interne est divisé en trois parties. Voilà, la périodicité de la Bruges Yamalai, elle est aussi nocturne, parce qu'au niveau des vaisseaux lymphatiques, on a les verres adultes, les macrophilaires, et on a les petits, les microphilaires, vivent en continuité au niveau des vaisseaux lymphatiques. C'est pour ça qu'on parle de filariose lymphatique. Seulement, pour la Vichyria boncrofti, les petits, les microphilaires, passent la nuit au niveau des vaisseaux lymphatiques. des vaisseaux sanguins, alors que pour sa variété Pacifica passe le jour au niveau des vaisseaux sanguins, alors que la brugia malali, sa périodicité, elle est aussi nocturne, donc les microfilaires circulent en permanence au niveau de la lymphe, et la nuit passe au niveau des vaisseaux sanguins. Alors ça c'est de vrais photos des microfilaires, donc la coloration violet, et donc... apparaissent en mauve ou en violet au MGG. La transmission. Alors la transmission des filarios lymphatiques est assurée par la piqûre de moustiques femelles. Toujours c'est les femelles qui sont des transmetteurs de la maladie. Donc la transmission de filarios lymphatiques est assurée par des moustiques. Alors c'est du coup aussi qu'on parle des diptères nématocères culicidés, appartenant à la famille des culicidés. Alors diptères, c'est-à-dire en deux ailes, donc nématocères en deux antennes. Donc on a plusieurs genres. Donc on a les gens culex anophèles, anophèles ils transmettent aussi le paludisme. Donc anophèles, aïdès, transmettent la vuchéruriose. Donc pour l'espèce Brugia malai. est transmise par l'anophèle Aïdès et Monsonnias et les espèces Brugia timori est transmise par les anophèles. Donc, femelles du genre Aïdès, donc gorgées de sang. Le cycle. Donc, le cycle. Donc, on est devant une femelle, regardez, une femelle. soit anopheles, soit aïdès, soit culexes. Donc anopheles par exemple, donc a faim, a besoin d'un repas sanguin. Qu'est-ce qu'elle fait ? Donc pique un sujet malade. Elle prend avec son repas sanguin, donc les microfilères. Ces microfilères vont passer au niveau de l'estomac. du moustique. Donc à ce niveau, il se débarrasse de l'organe. Donc les microfilaires au niveau de l'estomac du moustique se débarrassent de l'organe et puis passent au niveau du thorax. du moustique, donc de l'estomac vers le thorax. Alors à ce niveau-là, ces microfilaires dégainés, c'est-à-dire sanguins, vont subir une double maturation. D'abord, ils se transforment en microfilaires courts et immobiles, L1, puis la deuxième nue pour devenir des microfilaires longues. Enfin, ces microfilaires longues et mobiles vont donner des microfilaires métacycliques infestantes, la L3, qui vont passer des muscles thoraciques vers le labium. Le labium, c'est les glandes salivaires du moustique. Alors, en attendant le prochain repas sanguin. Alors, qu'est-ce qui va se passer lors du prochain repas sanguin ? Donc, le moustique... injecte avec l'hémolymph, c'est l'équivalent de la salive chez l'être humain, injecte l'hémolymph avec lequel il y a les formes métacycliques infestantes qui vont passer au niveau du derme et vont se muer, vont subir de maturation pour donner des vers adultes mâles et femelles. Et bien sûr, il y aura la fécondation des femelles par le mâle et la ponction. des microfilaires de nouveau. Ces microfilaires, ils restent avec leurs parents d'une façon permanente au niveau des vaisseaux lymphatiques et lors, en fonction de la périodicité, passent au niveau de la circulation sanguine. Est-ce que c'est clair ? Je répète le cycle rapidement. Alors, on a le vecteur, c'est un arthropode. Donc, c'est un moustique. Alors, qu'est-ce qu'il fait ? Donc, il a faim, il a besoin d'un repas sanguin. Donc, en piquant un sujet malade, prend avec ce repas sanguin les microfilaires. Alors, ces microfilaires, on a dit, sont engainés, passent au niveau de l'estomac, d'abord du moustique, et sous l'effet, bien sûr, des ondes digestives, donc il y aura la lisse de la gaine. Et puis, voilà, un microfilaire dégainé. Alors, puis ces microfilaires passent directement vers... le thorax, les muscles thoraciques pour subir d'abord de maturation, pour donner d'abord des microfilaires courts et immobiles, et puis des microfilaires longues et mobiles, et puis on aura la transformation en forme métacyclique infestante L3 qui vont passer des muscles thoraciques vers le labium, on a dit que c'est l'équivalent des glandes salivaires, et de là, il reste émagasiné à ce niveau. Prochain repas sanguin, ces microfilaires échappent avec l'hémolymph, qui est l'équivalent de la salive, vers le derme et subirent une double maturation, c'est-à-dire deux mues, pour devenir des vers adultes mâles et femelles. Vous pouvez toujours regarder, les femelles sont plus longues que les mâles dans les aliments. Voilà, il y aura l'accouplement, la fécondation des femelles par le mâle. Et les femelles commencent à prendre des microfilaires qui vont circuler en permanence au niveau de la lymphe, au niveau des vaisseaux lymphatiques, et périodiquement au niveau du sang. C'est ça le cycle. Donc cliniquement, l'incubation toujours, elle est longue, elle dure des années, ça peut aller de trois mois jusqu'à un an. Et puis, elle est toujours asymptomatique. Donc, on a deux phases, la phase aiguë et la phase chronique. La phase aiguë, on a dit que c'est l'atteinte des vaisseaux lymphatiques. Donc, on aura des signes de lymphongite, l'inflammation des vaisseaux lymphatiques. Ce manifeste par une fièvre élevée, des adénopathies satulites, des manifestations allergiques, des lymphongites, du scrotum ou des membres. Alors, ce qui est important, c'est... La phase chronique, on a dit que responsable d'éléphantiasis, c'est la déformation des membres, ce qui est responsable d'une invalidité et d'une incapacité. La phase chronique apparaît après plusieurs années, et se caractérise par un éléphantiasis des membres, des seins ou des organes génitaux, parce que c'est les organes dans lesquels on retrouve plus de vaisseaux lymphatiques. C'est des organes lymphatiques. Donc, voilà, qui correspond à une augmentation du volume du derme et de l'hypoderme. Pas l'épiderme, derme et hypoderme, parce que c'est les régions les plus vascularisées. Donc, l'élépentiasis, c'est l'infiltration du derme. et de l'hypoderme, voilà, avec des œdins parfois monstrueux, des varices lymphatiques et une chillerie. La chillerie, c'est l'élimination du liquide lymphatique au niveau des urines. C'est la chillerie, voilà, qui correspond à la présence de la lymphe dans les urines, due à l'oblitération des conduits lymphatiques, voilà. On dirait des pattes des éléphants. C'est dû à l'obstruction des vaisseaux lymphatiques. Un éléphantiasis des seins, parce que c'est un organe qui est très richement vascularisé par les vaisseaux lymphatiques. Voilà, c'est ça. Alors le diagnostic, bien sûr, on doit s'orienter vers le diagnostic et puis on doit le confirmer. Alors l'orientation, elle est basée sur la notion de séjour dans une zone d'endémie et la présence de ces signes cliniques, fièvre, adénopathie, lymphongite, éléphantiasis, et sur l'hyper-éosinophilie. Donc qu'est-ce qu'on fait pour poser le diagnostic ? Bien sûr, on doit prélever le patient. On fait un prélèvement sanguin parce qu'on ne peut pas repérer les vaisseaux lymphatiques. C'est difficile de repérer les vaisseaux lymphatiques. On va piquer le sujet, on va faire un prélèvement du sang, mais pas à n'importe quel moment. Parce qu'on a dit, on dit que sa périodicité est nocturne, sa périodicité est dure, c'est pour bien préciser le moment où on est sûr de trouver des microfilaires. Alors en ce qui concerne les microfilaires à périodicité nocturne, comme la bûcherie à Bancofti, et la brugia malai, donc on fait le prélèvement entre 22h jusqu'à 4h. Alors, pour les filaires, la Vichyria bancrofti variatae pacifica à périodicité du urne, on fait le prélèvement entre 10h du matin jusqu'à 18h. Voilà, pour être sûr de trouver les micro-filaires. Alors, si on dit que c'est difficile, par exemple, il faut que le... qu'on soit de garde parce que ce n'est pas des urgences. Alors qu'est-ce qu'on fait ? Il y a une autre possibilité de faire le prélèvement, c'est ce qu'on appelle le test de mazouti. Qu'est-ce qu'on fait ? On va provoquer le passage des microfilères des vaisseaux lymphatiques vers les vaisseaux sanguins. Comment ? En donnant au patient 100 mg de la dééthylcarbamazine, on va attendre une heure de temps. Donc... Les microfilères vont passer vers les vaisseaux sanguins et on fait le prélèvement au patient. Bien sûr, la modalité de l'examen, soit on va faire une goutte de sang entre l'âme et la main et on va l'examiner. On va trouver les microfilères en train de bouger. Soit on va confectionner un frottis du sang et on va le colorer au My Grand World Gamesa, le MGG, et on va examiner notre frottis du sang. Il y a une autre méthode de concentration, c'est ce qu'on appelle la LeCou. Concentration. La leucoconcentration va mélanger 5 ml du son vénin avec 10 ml du sérant salé isotonique et on va rajouter quelques gouttes de la saponine à 2%. Le rôde de la saponine fait éclater les globules rouges pour que la lecture soit visible et facile. On examine le culot après une centrifugation à 2000 tours pendant 10 minutes. On va jeter le surnageant. et on va prendre le culot. D'accord, donc si les microfilères sont absentes, une biopsie ganglionnaire pour la recherche des vers adultes est envisagée. Le diagnostic indirect, c'est-à-dire sérologique, il repose sur plusieurs techniques, comme la technique ELISA, comme les minoélectrophoreses et l'électrocynérèse à la recherche des anticorps. Alors, pour le traitement, il y a une seule molécule, c'est la dééthylcarbamazine, ou ce qu'on appelle, non, Commerciale, c'est la notésine. Alors, il ne faut pas donner la notésine d'emblée. La dose de charge, c'est 4 comprimés par jour. Mais on ne va pas donner 4 comprimés par jour d'emblée. On va commencer par le 1 dixième de la dose et on va augmenter progressivement jusqu'à ce qu'on arrive à la dose maximale, qui est 4 comprimés. Pourquoi ? Parce que si on donne la dose maximale, on va détruire en bolus les microfilaires, les verres adultes. Donc... ça va entraîner une libération excessive des antigènes et ça va provoquer la défaillance immunitaire et le choc anaphylactique. Donc il faut commencer par des doses dégressives et rajouter des corticoïdes et des antihistaminiques pour faire diminuer. les réactions anaphylactiques. La durée du traitement, c'est 21 jours, mais on peut réaliser plusieurs cures à la secondaire de 10 jours à 15 jours d'intervalle, après la première cure. Pour la prophylaxie, bien sûr, c'est une lutte contre ce vecteur qui transmet la maladie. Je dis toujours que ce sont les femelles, pas les mâles. C'est le femelle qui transmette... les filaires lymphatiques. Donc, qu'est-ce qu'on fait ? L'aménagement de l'environnement pour supprimer les gites de pente. Deuxièmement, prêter chimiquement par l'utilisation, bien sûr, des insecticides solubles. Biologiquement, par l'ensemencement des eaux avec des prédateurs de moustiques tels que les poissons larvivores. C'est des poissons qui se nourrissent de ces arthropodes, de ces moustiques, ou bien de ces larves. La moustiquaire... Aussi, c'est un moyen qui permet de prévenir la piqûre de ces moustiques, mais il faut l'imprégner d'insecticides. Donc, les moustiquaires doivent être imprégnés d'insecticides rémanents, tels que les pérytrinoïdes. L'application régulière d'insecticides rémanents sur les murs des habitations, la pose de grillages fins aux ouvertures, empêche la pénétration des moustiques à l'intérieur des habitations. Alors c'est ce qu'on fait pour la lutte contre les moustiques domestiques. Donc il faut des moustiquaires, il faut imprégner d'insecticides, il faut aussi porter des vêtements à manches longues pour éviter les piqûres des moustiques, et il faut donc la pulvérisation des insecticides comme la péripénoïde sur les murs, donc pour lutter contre ces vecteurs. Il est recommandé aussi de porter des vêtements à manches longues. et d'appliquer des répulsifs sur les parties découvertes du corps ou sur les vêtements. Deuxième. Donc on passe à la deuxième filariose, aussi elle est très simple que la première, c'est la louase. La louase est due à une filaire loua-loua. Voilà, définition. Les filarios lymphatiques sont lymphatiques, donc c'est les vaisseaux lymphatiques. La louase, on dit, elle est cutanéodermique. C'est une infection parasitaire strictement africaine, cutanéodermique, c'est-à-dire que les verres adultes et les microfilaires vivent au niveau du tissu cutané. Et puis, en fonction de la périodicité qui est généralement diurne, le jour, les microfilaires passent au niveau du sang. Donc, filarios lymphatiques, les vers adultes et les microfilaires sont au niveau des vaisseaux lymphatiques et en fonction de la périodicité, passent au niveau du sang. La loise, les adultes et les microfilaires sont au niveau du tissu cutanéodermique et la périodicité, elle est du urne, donc le jour passe au niveau des vaisseaux sanguins. Les microfilets ont une périodicité du urne. Environ 13 millions de personnes sont infectées dans les pays bordés de golfe de Guinée, spécialement en forêt tropicale. Donc les adultes sont de couleur blanche, à corps brousselé, voilà. Toujours les femelles ont une extrémité pointue, postérieure, et les mâles, ils ont une extrémité postérieure qui est recourbée en crosse. muni de spécules copulateurs. Alors, pour les petits, les microfilaires, donc, ce sont des microfilaires aussi en gainé, voilà, toujours il y a une gaine, mais cette gaine, elle prend mal la coloration MGG. Elle prend mal la coloration MGG. De même, le corps interne. Donc, de même que le corps interne. Donc, le corps interne aussi, il prend mal. La coloration MGG, on ne le voit pas. La gaine atteint, elle prend mal la couleur MGG. Alors la taille, elle est de 250 à 300 microns. Extrémité toujours, c'est arrondi, antérieur. L'extrémité postérieure, elle est pointue. Donc les noyaux sont... Bon, alors on a des noyaux qui sont... qui occupent presque tout le corps, voilà. en laissant un long espace céphalique antérieur et occupe toute l'extrémité postérieure. Il n'y a pas un vide, il n'y a pas un espace au niveau de l'extrémité postérieure. Voilà. Les noyaux sont gros, ovoïdes, se chevauchent, laissant un espace céphalique antérieur. Il n'y a pas un vide postérieur. Voilà. Les zones endémiques, Nigeria, Cameroun, le Gabon, la Congo, les Zahirs, l'Angola, la Guinée équatoriale, le Centre-Afrique, ce sont les régions tropicales, chaudes et humides. Voilà la transmission, c'est fait par le chrysops. Voilà le chrysops. Donc la transmission de la loi, c'est assuré par la piqûre de chrysops. Et toujours, c'est la femelle, la femelle infectée. Voilà le vecteur diptère forestier, seule la femelle est hématophage et la pucure elle est diurne, c'est-à-dire le jour. Le cycle, alors le cycle, chrysops, a faim, donc a besoin d'un repas sanguin, pique un sujet malade, alors prend avec son repas sanguin les microfilères engainées, donc passe au niveau de l'estomac, se débarrasse de l'organe. et puis de l'estomac, passe au niveau des muscles thoraciques, c'est à peu près le même cycle, donc passe au niveau des muscles thoraciques en subissant deux mœurs, à l'issue desquelles on aura la formation d'un micro-filaire petit et mobile, et puis un micro-filaire long et mobile. Ce dernier va subir aussi une dernière mœur pour devenir des micro-filaires métacycliques infestantes. qui migrent vers le labium et restent émagasinés à ce niveau. Lors du prochain repas sanguin, ces microfilaires échappent avec l'hémolymph au niveau du tissu cutané. A ce niveau-là, ces microfilaires métacycliques infestants subissent deux mûres pour devenir des vers adultes, où il y aura l'accouplement entre le mâle et la femelle qui va pendre les microfilaires. qui passe le jour au niveau des vaisseaux sanguins, restent. Donc la nuit, durant la nuit, au niveau du tissu cutanéodermique, et le jour passe au niveau du sang. Donc c'est à peu près le même cycle. La différence, c'est la localisation des vers adultes et des microfilaires. Voilà. Cliniquement, toujours une incubation de 6 à 18 mois. Elle est longue. asymptomatique, elle est silencieuse, donc s'accompagne d'une hyper-éosinophilie. Et puis, on a l'installation de la phase d'état qui est marquée par un signe typique de la loi, ce qui est l'œdème de Calabar. Voilà. C'est un œdème, c'est une infiltration, c'est au niveau du visage et au niveau des membres supérieurs. C'est un œdème qui est éphémère, c'est-à-dire il ne dure pas plus de 24 heures. Il est éphémère, il est migrateur, donc il change de localisation, il est dur, il est érythémateux et il est prurigineux. Donc c'est un œdème qui est érythémateux, qui est prurigineux, qui est dur, qui est éphémère. Voilà, siège au niveau du visage surtout et au niveau des membres supérieurs. Voilà. L'arriétation du ver sous la peau entraîne un prurite avec un fourmillement et un abcès en cas de mort du ver. Voilà, c'est un ver qui se localise au niveau de la région sous-axillaire. Ça peut être bouche. Voilà, il est vivant. Ça peut même migrer au niveau de la conjonctive des yeux. Le passage du verre adulte sous la conjonctive provoque une photophobie avec des larmoiements et une gêne de la vision. Et le traitement dans ce cas-là, le chirurgien fait l'extirpation du verre adulte, de la microfilère. Complications, la l'OAS peut entraîner des complications neurologiques à type d'hypnoplégie, des encéphalites, cardiaques comme insuffisance cardiaque, endocardite et rénales à type de protéines urines. Le diagnostic, il est le même. Le signe d'orientation, c'est l'œdème de Calabar, la notion de séjour en zone d'endémie et l'hyper-éosinophilie. Le diagnostic de certitude, vous allez comprendre... Pardon, vous allez... ponctionner le sang, vous allez faire un prélèvement du sang en respectant la périodicité. Donc, il y a entre 11h et 13h, c'est le jour, la périodicité du urine. Vous faites un examen direct entre l'âme et la main pour visualiser la mobilité des microfilets. Sinon, vous confectionnez des frottis et vous les colorez. Vous pouvez réaliser aussi la technique de l'eco-concentration. Vous pouvez même faire la technique ou bien le test de mazouti pour stimuler les microfilaires de passer vers le sang. Alors, la mise en évidence de la macrofilaire, les vers adultes, dans la peau se fait lors de son repérage sous les téguments. Par exemple, une migration sous axilla, on va repérer le vers adulte et on va essayer de faire une extraction par un vaccino-stil, par une pince. les figlements ou lors de son cheminement sous-conjonctival. Son extraction se fait à l'aide d'un vaccino-stile, d'une pince fine ou après scarification, c'est-à-dire un grattage de la lésion. Le diagnostic indirect repose sur la recherche des anticorps par différentes techniques, ELISA, immunoélectrovoise ou électrocinérase. Le traitement, la même molécule, c'est la dééthylcarbamazine. Le traitement par la nautésine doit débuter toujours avec des doses minimes, donc écroissantes, afin d'éviter le risque d'encéphalite filarienne, thérapeutique, parfois mortelle, et la dissémination des toxines. Il faut associer des antihistaminiques et des corticoïdes pour faire diminuer les réactions inflammatoires. Le risque de réaction allergique est important si la microfilarémie dépasse 50 microfilaires par millimètre cube du sang. Certains préfèrent un traitement préalable par... L'ivermectine, le mectisant, c'est une autre alternative thérapeutique. Donc vous avez le choix entre la nautésine et l'ivermectine. La prophylaxie contre les chrysops n'est pas facile comme celle contre les thulicidés. Donc la prophylaxie consiste à éviter la piqûre du taon par le port de vêtements blancs car la lutte contre ces insectes est difficile. et les insecticides sont souvent inefficaces. Alors on dit le Taon ou on dit Chrysobs. C'est la même chose. Taon, Chrysobs. En zone d'endémie, il peut être conseillé de prendre un demi-comprimé deux fois par semaine de non-thésine. Enfin, on va terminer par l'oncocercose. Alors l'oncocercose aussi c'est une filariose. Alors l'oncocercose, c'est la troisième filariose, elle est due à l'oncocerca volvulus. Oncocerca volvulus, définition. Alors l'oncocercose, c'est la deuxième cause de cécité dans le monde, après le trachome. C'est la deuxième cause de cécité dans le monde, après le trachome. Donc c'est une infection. dû à l'oncocercavolvulus, transmise par des insectes du complexe simulium d'amnosomes. Elle concerne environ 30 millions de personnes en Afrique occidentale, en Amérique latine, au Yémen, et représente la deuxième cause de cécité infectieuse dans le monde après le trachome. Les filaires adultes vivent dans le derme, alors elle est cutanée au dernier, il n'y a pas un passage dans le sang. L'oncocercavolvulus, soit les vers adultes, les microfilaires, vivent en permanence au niveau cutané. Il n'y aura pas un passage au niveau du sang. Voilà, donc elles sont caractérisées par la formation de nodules. Les sous-cutanées, appelées oncosarcomes. Les oncosarcomes, c'est comme des pseudo-tumeurs, oncosarcomes. La femelle mesure 300 à 500 mm de long, le mâle mesure 30 à 50 mm de long, toujours les femelles sont plus longues que les mâles, et sont caractérisées par une extrémité postérieure qui est enroulée. Elles sont caractérisées par une extrémité postérieure qui est enroulée. La longévité de ces parasites, alors de ces filaires, ça peut aller que ce soit lymphatique, l'oise, oncosarca, ça peut aller jusqu'à 10 à 15 ans dans le corps humain. 10 à 15 ans dans le corps humain. Donc, microfilère de l'oncosarca volvulus, d'abord, la première caractéristique, elle est non-onguénée. Il n'y a pas de gaine. Il n'y a pas de gaine. Donc, elle possède une extrémité toujours. Vous trouvez une extrémité antérieure. Arrondie, postérieure elle est effilée, la gaine elle est absente, le corps interne n'est pas coloré au NGG et les noyaux sont gros, allongés, se chevauchent, c'est-à-dire se chevauchent, laissent des espaces. Avec un dernier noyau allongé situé à 10 à 15 microns à l'extrémité. Donc si on prend l'extrémité postérieure, on va trouver un petit noyau, voilà, de 10. à 10 à 15 microns de l'extrémité caudale. La transmission, si on dirait des mouches, d'ailleurs on les appelle mouches noires, donc la transmission de l'oncocytose est assurée par la piqûre des simulis. Alors je peux dire simulis, complexe simulium d'amnosomes, c'est la même chose. Donc il libère les microfilaires dans le derme, alors de 1 à 3 millimètres, trapu. Simulant à un moucheron noir, black fly. Donc on peut dire que la transmission des oncocercoses s'effectue par simuli, par moucheron noir, par le black fly. Tout ça c'est des synonymes. Voilà, ça c'est les larves, ça c'est les larves, les oeufs et les verres adultes. La répartition géographique, on a des foyers africains, Mali, Côte d'Ivoire, les régions tropicales, les foyers américains, Amérique centrale et de sud, les foyers asiatiques, surtout le Yémen. Le cycle évolutif est le même. Donc ces sumilis, lorsqu'elles piquent le sujet malade, vont prendre les microfilaires du derme. Ces microfilaires ne sont pas engainés. passent au niveau de l'estomac sans subir de modification et de l'estomac vont passer au niveau des muscles thoraciques à ce niveau-là. Donc ces microfilaires subissent les deux mûres, à l'issue desquelles on aura la formation de microfilaires courts et immobiles, et puis longues et mobiles, et puis une troisième mûre pour donner des microfilaires métacycliques infestantes qui vont passer au niveau du labium, des simulis, et restent à ce niveau-là. Lors du prochain piqûre des simulis, il y aura un passage des microfilères avec l'hémolymph au niveau du tissu succutané, où ils vont rester à ce niveau-là, les microfilères métacycliques infestant sublice de mu, pour donner des verres adultes mâles et femelles. Et puis la femelle prend les microfilères qui restent au niveau cutané, il n'y a pas un passage au niveau du sang. Cliniquement, l'incubation est toujours silencieuse, elle est longue, ça peut aller jusqu'à 6 mois, marquée seulement par une légère hyper-iosinophilie. Donc la phase d'état se manifeste par la présence des onchocercum, ce sont des nodules onchocerciens, un dolor disséminé au niveau du corps, ça c'est les nodules onchocerciens. Un prurite au niveau des fesses, au niveau des membres inférieurs, des lésions oculaires qui se manifestent après 10 à 15 ans d'évolution et sont dues à l'accumulation de ces microfilaires dans les yeux. Elles entraînent une cécité totale. D'autres manifestations cutanées sont observées en Afrique, notamment la gale filarienne, c'est le prurite généralisé, la gale filarienne. À un stade tardif, on va constater des lésions. dépigmenté, surtout au niveau des membres inférieurs, bien sûr bien visible chez les sujets noirs, où on va retrouver des plaques dépigmentées. Et voilà, des plaques dépigmentées, ça donne la dénomination de la peau de léopard. La peau de léopard. Voilà. Atrophie cutanée avec perte d'élasticité de la peau ressemble à du papille de soie, l'aspect de peau de lézard, parce que la peau va perdre son élasticité, devient sèche et ça donne l'aspect de peau de lézard. Le diagnostic, alors dans ce cas-là, il n'y a pas un prélèvement du sang. On va prendre ces nodules et on va essayer de faire un prélèvement cutané. Soit on va prélever tout le nodule et on va réaliser des coupes histologiques. Alors soit on va repérer les vers et on va essayer de faire un prélèvement cutané. Donc le diagnostic de certitude repose sur la mise en évidence des microfilaires dans le derme. par une biopsie cutanée exsangue, c'est-à-dire c'est une biopsie sans faire saigner le patient. Donc on va prélever des lombos de peau, on va les incuber dans du sérum physiologique, on va les laisser pendant une heure de temps, qu'est-ce qu'il va se passer ? Les microfilaires sortent des lombos de peau vers le liquide. Puis je prends ce liquide, je vais le centrifuger, je jette le sur un agent et je vais laisser le culot. donc il doit être riche en microphyla. C'est ça la biopsie cutanée exsangue. L'analyse histologique des oncocercans permet de voir les macrophilares adultes. L'examen ophtalmologique permet d'observer les microphilares dans la chambre antérieure de l'œil. Et le diagnostic sérologique qui est basé sur la recherche des anticorps par les différentes techniques ELISA, éminoélectrocorase et électrocynérase. Mais généralement... Le diagnostic direct, ça suffit largement pour poser le diagnostic. Le traitement, la noticine, doit débuter avec des doses minimes et croissantes afin d'éviter les réactions allergiques. Les antihistaminiques et les corticoïdes sont conseillés pendant la progression des doses. L'ablation chirurgicale des nodules, ça permet à la fois le diagnostic et de diminuer la charge parasitaire parce que ces nodules sont très riches. en fila. Enfin, la prophylaxie repose sur la lutte contre les simulis par l'utilisation d'insecticides et de moustiquaires toujours imprégnés d'insecticides, par le port de vêtements protecteurs et par le dépistage et le traitement des malades.