Pendant trois semaines, l'ALIS va naviguer au large de l'île d'Épin jusqu'à la ride de Norfolk. A son bord, six scientifiques chargés de prélever des espèces marines avec l'espoir d'en découvrir de nouvelles. Parmi tous les hotspots de biologie, diversité, c'est-à-dire des zones du globe avec beaucoup d'espèces et beaucoup d'endémismes.
La Nouvelle-Calédonie, finalement, elle n'est pas si mal connue que ça. Donc on connaît déjà quelques organismes assez particuliers, assez symboliques de notre programme d'expédition. On aimerait bien recollecter.
On sait aussi qu'il y a plein d'autres choses à découvrir. Et en particulier, un des objectifs principaux de cette mission, c'est une super famille de mollusques marins qui s'appellent les conoïdéas, qui sont des organismes vénimeux. Particularité de la mission Cana-Cono, une deuxième équipe de scientifiques sera à terre. Deux étudiants de l'université l'ont intégrée. Ils seront chargés de trier les prélèvements.
Je suis vraiment très passionnée par l'environnement marin. Et du coup, le fait d'avoir... Avoir l'opportunité de participer à une grande mission océanographique, forcément on se doute sur l'occasion. Ce matin, c'était journée porteuse ouverte sur l'Alice. L'équipage et les scientifiques jouaient les gentils organisateurs pour les coutumiers.
Présente aussi la province sud, elle soutient financièrement l'expédition. C'est une grande chance d'avoir autant de scientifiques très spécialisés. Nous les avons peints en Nouvelle-Calédonie et ça va donc nous permettre...
d'avoir davantage de connaissances sur des zones aussi qui sont vierges de toute recherche. C'est le cas en Haute-Mer, à l'île des Pins, pour cette première mission. Après Canacono, les recherches scientifiques se poursuivront, sur la Côte Oubliée et en province nord notamment, avec un volet de recherche sur terre.