Bonjour, chers étudiants, nous allons commencer notre programme de cette année, le programme d'anatomie. Et on va commencer dans un premier temps par l'étude de l'anatomie du thorax. Et avant de commencer l'anatomie proprement dite du thorax, on doit savoir que le thorax est composé de deux parties, un contenu et un contenant.
Un contenu, c'est-à-dire ce sont les... les parois qui couvrent le thorax, et le contenu, ce sont les éléments qui se trouvent à l'intérieur du thorax. Donc, on va intituler notre premier chapitre Les parois du thorax Et on va commencer tout de suite par une introduction. Et dans cette introduction, on va dire que le tronc, le tronc, comme vous le savez, le corps humain est constitué de trois parties, la tête, le tronc et les membres.
Donc le tronc est divisé... en deux parties. Une partie supérieure qu'on appelle le thorax et une partie inférieure qu'on appelle l'abdomen. Donc notre cours va s'intéresser à la partie supérieure du tronc qui est le thorax. Donc, comme définition, et c'est ce que je vous demande s'il vous plaît de faire, moi je vais réaliser un cours magistral, mais vous êtes obligés de prendre note et réaliser sur votre cahier, c'est-à-dire faire un cours proprement dit.
Donc, comme introduction, on peut dire que le thorax, c'est la partie supérieure du tronc. et le thorax, comme j'ai dit, il est entouré par une paroi qu'on appelle la paroi thoracique et en contenu, ce sont les éléments qui se trouvent à l'intérieur du thorax. Deuxièmement, quel est l'intérêt ?
L'intérêt de cette question, d'abord un intérêt physiologique. Physiologique, pourquoi ? Parce que la paroi thoracique intervient dans la cinétique respiratoire.
Si on respire, c'est grâce à la mobilité du thorax. Ce n'est pas le poumon qui se contracte, ce n'est pas le poumon qui fait une action active, mais ce sont les muscles du thorax, c'est la paroi thoracique qui se distend. et qui fait gonfler les poumons et par la suite, il y a le phénomène de vidange et c'est la fesse.
Deuxième chose, donc au point de vue physiologique, au point de vue physiologique, elle intervient dans la cinétique respiratoire. Le deuxième rôle de la paroi thoracique, c'est la protection. Comme vous le savez, à l'intérieur du thorax, il y a le cœur, le poumon, les vaisseaux, le zophage et d'autres éléments qu'on va voir. Et cette paroi thoracique, qu'est-ce qu'elle fait ? Elle permet une protection de ses organes nobles.
Donc, elle intervient dans du contenu thoracique au point de vue pathologique. Au point de vue pathologique, la pathologie thoracique, la pathologie de la paroi thoracique est fréquente. On peut commencer par exemple par les traumatismes.
Donc les accidents de circulation, les accidents de travail, les chutes des lieux élevés peuvent entraîner des traumatismes thoraciques. Par exemple, les fractures de côte, fractures du rachis, fractures du sternum, etc. Donc la pathologie traumatique, les traumatismes.
Les traumatismes. au niveau de la cavité ou bien au niveau de la paroi thoracique. Deuxième problème, et ça nous allons le voir, annexé à la paroi thoracique, le sein, le sein chez la femme, donc il peut être le siège de processus tumoraux. Et on va développer ça quand on va étudier le sein parmi les éléments qui constituent la paroi thoracique.
Donc, la paroi thoracique... Pathologie, c'est ce qu'on appelle la pathologie tumorale. Et troisième problème, ce sont les malformations. Les malformations, et ça on va le voir quand on va étudier, par exemple, parmi les éléments de la paroi thoracique, le muscle qui sépare la cavité thoracique de la cavité abdominale, qui est le diaphragme, il peut être le siège de la cavité thoracique. malformations.
Donc, voilà comme introduction pour montrer la situation du thorax, deuxièmement l'importance de cette région, l'importance sur le plan physiologique, l'importance... sur le plan pathologique. Donc après cette introduction, on va passer directement à grand 2. Et sur grand 2, on va aller pour parler de la cavité thoracique et surtout le contenant de cette cavité thoracique.
Et on va étudier dans un premier temps la cage thoracique. La cage thoracique. Donc, la nature de la paroi thoracique, elle est ostéomusculaire et cartilagineuse. Donc, la nature de cette paroi, elle est ostéomusculaire et cartilagineuse. Qu'est-ce que ça veut dire ?
Ça veut dire que les éléments... qui vont constituer cette paroi thoracique sont formés par des os, exemple les côtes, et ça on va le développer, le sternum, les vertèbres et constituent la composante osseuse. Deuxièmement, il y a une composante cartilagineuse.
On va voir où est-ce qu'elle se trouve. Et après, il y a les muscles qui vont venir s'insérer sur la cavité thoracique. Donc, on va commencer premièrement par la cage thoracique.
Et l'étude de la cage thoracique nous impose bien sûr la réalisation d'un schéma. Et on va choisir comme schéma une vue antérieure du thorax. Donc, vous allez dessiner en même temps que moi.
Donc, je vais aller très doucement. et on va réaliser un schéma de la cage thoracique. Donc, vue antérieure, le titre du schéma, vue antérieure de la cage thoracique.
Quels sont les repères de ce schéma ? Les repères sont les suivants. En haut, c'est le supérieur. Et à ma droite, c'est la gauche. Pourquoi gauche ?
Parce que c'est une vue antérieure. Donc, le côté gauche est le supérieur. et de ce côté, le côté droit est à droite.
Donc, sur cette vue, regardez, je vais commencer par le premier élément, qui est le sternum. Le sternum, on va étudier ça en détail. le sternum. Voici le sternum qui est un os impair, médian et antérieur. On va développer ça.
Donc c'est l'os qui se trouve au milieu de la cage thoracique. Il est situé au milieu et en avant. Et sur le sternum viennent s'insérer, viennent s'articuler un grand nombre de côtes.
Dix côtes viennent venir vers le sternum. Le sternum, on va le détailler après, il est formé par une pièce. supérieur qui va s'articuler avec un os qui appartient à la ceinture scapulaire que vous avez vu en ostéologie et qu'on appelle comment ? Qu'on appelle la clavicule.
Donc voici les deux clavicules, clavicule droite et clavicule gauche. Donc la clavicule est un os allongé en forme de S italique. Il présente à décrire deux extrémités. une extrémité médiale ou interne qu'on appelle l'extrémité sternale et une extrémité latérale qu'on appelle l'extrémité acromiale.
Il présente à décrire deux faces, une face supérieure qui est sous-cutanée, lisse, sans relief, et une face inférieure qui présente plusieurs reliefs, du dedans vers le dehors, la fossette du ligament sternoclaviculaire, la fossette du muscle sous-clavier, le tubercule conoïde et l'empreinte du ligament trapé. Donc, à côté de la clavicule, je vais dessiner le relief ici de la cage thoracique. Donc, faites comme moi. Vous avez ici le relief, c'est-à-dire la silhouette de la cage thoracique. Et sur ce champ, je vais dessiner les différentes côtes.
Voici la première côte. Ça, c'est la première côte qui s'articule au niveau du sternum, au niveau de la... partie supérieure, on va voir ça après, la deuxième côte.
Puis la troisième, quatre, cinq, six, sept, et puis les autres, ils vont fusionner de cette manière pour former le reste de la cavité thoracique. La même chose de l'autre côté, on peut faire la même chose, première jusqu'à la dixième côte. Voilà, et nous avons ici la cage thoracique dessinée.
Donc latéralement, nous avons ici l'articulation de l'épaule qui ne nous intéresse pas pour le moment. Donc si je légende ce schéma, je vais mettre ici le sternum. et là je mets les côtes ça c'est une côte et ça c'est une autre côte et voilà les côtes en arrière les côtes vont s'articuler en postérieur les côtes vont s'articuler avec la vertèbre thoracique à ce niveau que nous allons voir après. Donc, il va y avoir ici une vertèbre thoracique avec les processus transverses et processus épineux. Donc, c'est la colonne vertébrale.
En arrière, elle s'articule avec la colonne vertébrale. Donc, à partir de ce schéma, on peut commencer notre étude. Donc, nous sommes en train d'étudier la cage thoracique. Donc je peux écrire ici, par exemple, grand A, le sternum. Le sternum.
Donc c'est quoi le sternum ? Comme définition, donc définition du sternum, c'est quoi ? C'est un os plat, médian, antérieur, qui participe...
à la formation de la cage thoracique. Donc, comme vous avez vu, les os se divisent en quatre groupes. Donc, il y a des os longs, et ces os longs, par exemple, l'humerus, les os de la voie, L'avant-bras, ulna, radius, le fémur, les os de la jambe, à savoir tibia et fibula, sont des os longs.
Le deuxième groupe, ce sont les os plats. Les os plats, c'est-à-dire qu'ils ont plus de largeur que d'épaisseur. Exemple, les os du crâne.
Les os du crâne, la voûte crânienne, le couvercle du crâne est formé par des os plats. Ou bien le sternum qu'on est en train d'utiliser. d'étudier maintenant, c'est un os plat.
Les os du bassin sont des os plats. La scapula est un os plat. Ça, c'est le deuxième groupe.
Le troisième groupe, ce sont les os courts. Ils ont une longueur identique pratiquement à la largeur. Ce sont les os du poignet, par exemple, les os du carpe, qui sont en nombre de huit, ou bien les os du pied sont des os courts.
Les phalanges sont des os courts. Et puis, le quatrième groupe, ce sont les os irréguliers, comme les vertèbres, par exemple. On ne peut pas les classer parmi les trois groupes précédents. Donc, le sternum est un os plat, médian, impair et antérieur et qui participe à la formation de la cage thoracique. Deuxièmement, après cette définition, premièrement cette définition, deuxièmement, description.
Donc, on va essayer de décrire le sternum. sternum. Donc le sternum, comme vous le voyez sur le schéma, on va essayer de faire deux vues, une vue antérieure, ça c'est une vue antérieure, et une deuxième vue qu'on va faire une vue postérieure. Donc ça c'est une vue antérieure, vue antérieure du sternum, et à droite on va faire une autre vue qui est postérieure. à la forme d'épée de gladiateur, et d'où le nom sternum, en latin, signifie épée.
Il ressemble à l'épée de gladiateur, et qu'on divise en trois parties. Une partie supérieure qu'on appelle manibrium, manibrium, manibrium sternal, La deuxième partie, c'est le corps du sternum. Et la troisième partie, c'est le processus xyphoïde.
Donc si on voit le sternum sur une vue de profil, il n'est pas vertical. Il va y avoir ici l'orientation supérieure et ici gauche. Par contre, sur une vue de profil, on va avoir supérieure et là c'est antérieur. Donc l'orientation du schéma. Un homme va avoir cette forme sur la vue de profil.
Et là, vous avez le processus Xifoui. Donc voici la partie supérieure, c'est le manubris. La partie moyenne, c'est le corps et la partie inférieure, c'est le processus xyphoïde.
Premièrement, le manubrium sternal. Le manubrium sternal constitue la partie supérieure et ce manubrium forme avec le corps un angle. Un angle qui est ouvert en arrière, cet angle qui est ouvert en arrière qu'on appelle l'angle de Lewis.
Oui. Deuxième chose, le sternum présente à décrire deux faces, deux bords, une base et un sommet. Voici la face. Ça, c'est la face antérieure. La face antérieure, elle est plane, elle est sous la peau, elle est sous-cutanée, on arrive à toucher le sternum, on arrive à toucher en avant, et cette face est parcourue par des crêtes.
Des crêtes qui correspondent à la soudure des différentes pièces osseuses parce qu'au cours de l'embryogenèse, c'est-à-dire au cours de la formation du sternum au stade embryonnaire, il était formé de plusieurs pièces qu'on appelle sternèbres et ces pièces vont se souder entre elles et ils vont laisser des vestiges de soudure. Ces vestiges correspondent à ces crêtes. Donc, Donc la face antérieure est plane, elle est marquée par la présence de crêtes qui correspondent aux vestiges ou bien la soudure des pièces primitives qu'on appelle les sternèbres. Deuxièmement, la face postérieure.
La face postérieure est concave. La face antérieure est convexe alors que la face postérieure est concave. Elle est concave et elle regarde en arrière. Elle regarde dans le thorax. Et dans le thorax, il y a un espace qui est situé entre les deux poumons.
Entre les deux poumons, il y a un couloir. Il y a un espace qu'on appelle le médiastin. C'est pour cette raison qu'on appelle cette face la face médiastinale. La face médiastinale. diastinale ou face postérieure.
Comment elle est ? Elle est concave. Elle est concave et comme j'ai dit, de telle sorte que le manubrium fait avec le sternum un angle qui est ouvert en arrière.
Maintenant, les bords. Combien y a-t-il de bords au niveau du sternum ? Il y a deux bords. Un bord droit et un bord gauche. Voici le bord droit.
Tout ça, c'est le bord droit. Et là, c'est le bord gauche. Regardez l'orientation. Les bords sont en arrière. marquées par la présence de plusieurs de plusieurs fossettes.
Combien y a-t-il de fossettes ? Il y a sept fossettes. Un, deux, trois, quatre, cinq, six et sept. Donc il y a sept fossettes au niveau du bord droit et sept fossettes au niveau du bord gauche. À quoi correspondent ces fossettes ?
Ces fossettes correspondent à l'emplacement des côtes. Les côtes, quand elles viennent s'insérer, se fixer sur le sternum, elles vont se fixer, elles vont adhérer, elles vont s'articuler au niveau de ces fossettes. C'est ce qu'on appelle les fossettes fossettes costales. Costale.
Donc combien y a-t-il de fossettes costales ? Sept fossettes costales. La première, elle est à la partie supérieure du manubrium, juste au-dessous de cette fossette qui est là. Cette fossette, ce n'est pas une fossette costale, mais c'est une fossette claviculaire.
Regardez ici, elle permet l'articulation avec quoi ? avec l'extrémité médiale ou l'extrémité sternale de la clavicule. C'est pour cela qu'on appelle cette faussette la faussette claviculaire.
Faussette claviculaire. Donc, la première fossette, elle est à côté de la fossette claviculaire. C'est pour cela que cette articulation avec la clavicule, avec la première côte et le sternum, on l'appelle l'articulation sternocostoclaviculaire. Trois noms, sternocostoclaviculaire, parce que c'est une articulation commune. La deuxième, elle est à cheval sur le manubrium et le corps.
Elle est à ce niveau. Et puis, les autres sont au niveau du bord latéral. Entre les fossettes costales, il y a d'autres fossettes. Entre les fossettes costales, il y a d'autres fossettes. Et ces fossettes, on les appelle fossettes intercostales.
Intercostales. Pourquoi intercostales ? Parce qu'elles sont situées entre les côtes.
Où est-ce qu'elles se trouvent ? Ici, voici les fossettes intercostales. Elles sont là.
Les fossettes intercostales, elles sont là. Donc, fossettes costales, intercostales, costales, etc. De la partie supérieure jusqu'à la partie inférieure.
Donc, on a vu la face antérieure, on a vu la face postérieure, on a vu la face antérieure, la face postérieure, on a vu les bords, Qu'est-ce qu'on va voir maintenant ? On va voir la base. Où se trouve la base du sternum ? La base est supérieure. Voici la base.
Je vais dessiner ici la base. Voici la base. Tout ça constitue la base du sternum. La base du sternum est marquée par trois fossettes. Trois fossettes.
Deux fossettes latérales. Ce sont les fossettes claviculaires. Une fossette claviculaire droite.
Une faussette claviculaire gauche et entre ces faussettes, il y a une dépression. Regardez cette dépression. Cette dépression est visible à l'œil nu. Si vous voyez le cou d'un patient ou d'une personne, vous voyez qu'au milieu, il y a une dépression. Cette dépression correspond à cette faussette.
Comment on appelle cette faussette ? On l'appelle la faussette. C'est la faussette jugulaire. Faussette jugulaire. ou bien la fossette interclaviculaire, entre les deux clavicules.
Donc c'est la fossette jugulaire. Donc voilà, il nous reste dernièrement le sommet. Le sommet c'est quoi ? C'est le processus xyphoïde.
C'est ici, c'est le processus xyphoïde. Et ce processus xyphoïde, sa nature est osseuse. Dans d'autres cas, elle est cartilagineuse, parfois elle est percée.
De toutes les façons, à quoi sert ce processus xyphoïde ? Il sert à l'insertion des muscles. Quels sont les muscles qui vont s'insérer ? C'est le muscle grand droit de l'abdomen, qu'on va voir après.
de l'abdomen, le muscle grand pectoral et le muscle triangulaire qui est à l'intérieur du thorax ainsi que le diaphragme. Donc tous ces muscles viennent converger et s'insérer au niveau du processus xyphoïde. Donc voilà ce qu'on peut rappeler sur le sternum.
Maintenant, grand B. Grand B après le sternum. On va voir les côtes. Les côtes. Et je reviens toujours au schéma pour montrer les côtes.
Donc on a vu la première pièce, c'est le sternum. Les côtes maintenant, ils sont en nombre de combien les côtes ? Les côtes sont en nombre de douze. Mais si on compte ici, on ne va trouver que dix.
Pour quelle raison ? Parce que les deux restantes sont en arrière. Elles sont là.
Les deux dernières côtes, la 11e et la 12e côtes, sont des côtes qui n'arrivent pas au sternum. Elles n'arrivent pas au sternum et par conséquent, on les appelle côtes flottantes. C'est pour cela qu'on divise les côtes en trois groupes. Le premier groupe, de la première jusqu'à la septième côte, ce sont les vraies côtes, les vraies côtes, de la première de 1 jusqu'à 7. Parfois, vous trouvez jusqu'à 6. mais parce qu'il y a des variantes.
La septième peut appartenir au deuxième groupe. Le deuxième groupe, de la septième jusqu'à la dixième côte, ce sont les fausses côtes. Fausses côtes. Pour quelle raison on a appelé vraie côte et fausse côte ?
Pour la simple raison que une vraie côte a une insertion indépendante sur la colonne vertébrale et une insertion indépendante sur le sternum. Par l'intermédiaire de quoi ? Par l'intermédiaire d'un cartilage.
C'est ce qu'on appelle le cartilage, je l'ai mis en vert, cartilage sternocostal. Ça, c'est le cartilage sternocostal. Donc, ce sont les vraies côtes.
Et pourquoi on appelle les autres des fausses côtes ? Parce que, vous remarquez, les trois côtes, septième, huitième, neuvième, dixième, sont des côtes qui vont avoir un cartilage commun. Un cartilage commun qui vient s'insérer sur le sternum, c'est pour cela qu'on l'appelle les fausses côtes.... Les deux côtes restantes en arrière, ce sont des côtes flottantes. Donc, je vais l'écrire ici.
L'onzième et le douzième côtes sont des côtes flottantes. Comment on subdivise ? On subdivise de cette manière, c'est-à-dire on subdivise selon la nature de la côte, vraie côte, fausse côte, côte flottante. mais on peut diviser aussi selon le groupe, c'est-à-dire selon l'aspect anatomique.
Les côtes ne se ressemblent pas. Cette subdivision tient compte. de l'insertion sur le sternum. Mais il y a un autre critère de subdivision, lequel c'est l'aspect anatomique de la côte. Donc on peut diviser les côtes au niveau de la cage thoracique en trois grands groupes.
Le premier groupe, c'est la première et la deuxième côte. Première et deuxième côte. Pourquoi ?
Parce que ce sont des côtes qui se ressemblent. Et puis, de la troisième jusqu'à la dixième côte, ce sont ce qu'on appelle des côtes type. Ils vont regrouper tous les éléments qui se trouvent dans la côte. Et le troisième groupe, ce sont les côtes flottantes.
Donc, on divise les côtes en trois groupes. On va voir premièrement la côte type. Donc, petit a, si vous voulez, la côte type. C'est quoi la côte type ? De la troisième jusqu'à la dixième côte.
On va prendre la cinquième. La cinquième parce que c'est une côte type et elle regroupe toutes les données qu'on veut décrire. Donc je vais essayer... de dessiner cette côte type.
Donc, elle va avoir cette forme. Donc, une partie postérieure qu'on appelle la tête, une partie intermédiaire qui s'appelle le col, ensuite une tuberosité, et puis... Voilà.
Donc ici, c'est le postérieur. Là, c'est le postérieur. Et à ma droite, c'est le médial. Médial, ça veut dire l'interne.
Donc la première partie, vous pouvez... Notez, si vous voulez, une côte type est constituée de trois parties. La tête, le col et le corps.
La tête est postérieure. Voici la tête, l'aspect de la tête. Ça, c'est la tête de la côte. La deuxième partie, c'est le col. Et la troisième partie, c'est le corps.
C'est le corps de la côte. Une côte va subir trois types de déviations selon le plan. Trois types de déviations.
Une déviation par rapport à sa face. Regardez, elle va... Elle va avoir une courbure, la côte n'est pas rectiligne, elle va avoir une courbure et par conséquent, elle va avoir une face, ça c'est une face médiale, c'est le côté.
Et une deuxième face, c'est la face latérale. Donc une face qui regarde en dedans et une autre face qui regarde vers le dehors. Donc voici la première déviation selon la face. face, donc elle va avoir une courbure.
Une courbure qui est orientée vers le médial avec une convexité orientée vers le latéral, vers le dehors. La deuxième déviation, dans le sens antéropostérieur, selon le bord. La première déviation selon la face, maintenant selon le bord.
Qu'est-ce que ça veut dire selon le bord ? C'est-à-dire que la côte, elle va subir une déviation dans le sens antéropostérieur. de telle sorte que la tête sera plus haute que l'extrémité antérieure.
Les côtes ne sont pas horizontales. Les côtes ne sont pas horizontales, les côtes sont obliques. Obliques comme ça, vers le bas et vers le dedans et vers l'avant.
Troisième déviation, selon l'axe. Donc la côte, elle subit une rotation. Une rotation. Donc c'est pour cette raison, vous voyez que sur le schéma, vous voyez qu'il y a une rotation. de la côte qui va aboutir à une modification selon son grand axe.
Donc on va commencer à faire une description. Premièrement, la tête. La tête de la côte.
La tête de la côte, elle n'est pas sphérique. La tête de la côte présente deux facettes. Deux facettes, pour quelles raisons ?
Parce que ces facettes vont s'articuler avec deux vertèbres. Une vertèbre supérieure une vertèbre inférieure. Deuxième partie, c'est le col. Le col est pratiquement cylindrique et il va donner insertion au ligament, ligament de stabilité de la vertèbre.
Troisième partie, c'est le corps. Et le corps de la vertèbre, comme on a dit, il va présenter deux faces, une face médiale et une face latérale. Et la partie inférieure de la côte, si on coupe la côte et on la voit de profil, on va la voir de cette manière, la côte sur une coupe, on va la voir de cette manière.
Ici, c'est la face médiale et ici, c'est la coupe. On va voir qu'elle va avoir un bord... un bord supérieur et un bord inférieur. Ce bord inférieur est marqué par la présence d'une gouttière.
Cette gouttière s'appelle la gouttière subcostale. Subcostale ou sous-costale, c'est la même chose. C'est la caractéristique du bord inférieur de la côte.
Au niveau de cette gouttière va acheminer le bord inférieur. le pédicule, c'est-à-dire l'artère, la veine et le nerf, ils vont cheminer au niveau de cette partie inférieure de la côte. Donc la côte va avoir deux extrémités, une extrémité postérieure caractérisée par la tête de la côte et une extrémité antérieure.
Et cette extrémité antérieure, elle est creusée et qui va se continuer par un cartilage. Et regardez sur le schéma d'en haut. le cartilage qu'on a mis en verre c'est le cartilage comment on appelait ce cartilage c'est le cartilage sternocostal cartilage sternocostal donc voilà Pourquoi la côte ne vient pas s'insérer directement sur le sternum ? Pourquoi il doit y avoir un cartilage ?
Le cartilage n'est pas dur. Le cartilage est mou, il est souple, ce qui va faciliter... La cinétique respiratoire, si on a un os à la place du cartilage, on ne peut pas faire une inspiration profonde, on va être bloqué, on va être gêné.
Et ça se voit chez les sujets âgés. Avec l'âge, ce cartilage, il va s'ossifier, il va devenir dur. Et quand il s'ossifie et devient dur, donc la cinétique respiratoire chez les sujets âgés devient... altéré devient gêné.
Ça, c'était petit a, si vous voulez, c'est la vertèbre type. Maintenant, petit b, pas la vertèbre type, mais la côte type, pardon. Donc, on a vu la côte type et on a dit que cette côte est constituée par la tête, le col et bien sûr le corps. J'ai oublié de vous ajouter qu'entre le col et le corps, il y a une petite... élévation qu'on appelle la tuberosité.
Tuberosité costale. Cette tuberosité costale, c'est une petite saillie osseuse, mais qui est couverte de cartilage. Là, il y a un cartilage.
Au niveau de sa surface, je le mets en vert, cartilage articulaire. Ça veut dire quoi ? Ça veut dire que cette côte, à ce niveau, au niveau de la tuberosité, s'articule.
Elle va s'articuler avec quoi ? Avec le processus. transverse de la vertèbre, nous allons faire un autre schéma et je vais vous montrer comment ça se fait. Donc, petit b, c'est la première vertèbre, pardon, la première côte.
La première côte. Je vous ai dit qu'on divise les côtes en trois grands groupes. La première et la deuxième côte, puis la côte type, et le troisième type, ce sont les côtes flottantes. Donc le deuxième... groupe et on va étudier la première côte.
Pourquoi la première côte ? Je vais vous faire le schéma et vous allez faire la différence par rapport à la côte type. Donc voici la première côte. La première côte, elle est comme ça.
Donc la première côte, voici la première côte. Qu'est-ce qu'on remarque ? Elle est différente de la côte type. Donc on peut dire que la première côte, c'est la côte la plus haute. Ce sont les caractéristiques de la première côte.
C'est la côte la plus haute. Deuxièmement, c'est la côte la plus courte. Troisièmement, c'est la côte la plus large.
Quatrièmement, c'est la côte la plus horizontale. plus horizontale. Et cinquièmement, c'est la côte qui a des rapports très importants avec les éléments vasculaires nerveux qu'on va voir.
Donc, voici la première côte. Avec toujours la tête, la tête qui s'articule avec quel vertèbre ? Elle s'articule avec le premier vertèbre thoracique. Deuxièmement, il y a le col. Troisièmement, il y a la tuberosité.
Donc vous avez vu la tuberosité costale. Donc vous avez vu, il n'y a pas de différence jusque-là avec la première côte, mais la différence... elle est au niveau du corps.
Au niveau du corps, on constate qu'à la partie moyenne de la côte, il y a une petite élévation, un tubercule, une petite saillie, une petite dune, une petite zone qui est évidente, qui est exubérante. Donc cette petite saillie sous tubercule, on l'appelle le tubercule de l'isphran. Tubercule de l'isphran. Ce tubercule de l'isphran va donner insertion à un muscle.
Quel est ce muscle ? C'est le muscle scalene antérieur. C'est un muscle du cou qui va venir du rachis supérieur au niveau du cou.
Il va descendre et il va se terrifier. sur cette tuberosité, sur ce tubercule. C'est ce qu'on appelle le tubercule de l'isthérone et le muscle qui vient s'insérer ici, c'est le muscle scalene antérieur.
En avant de ce tubercule... En avant de cette formation, il y a une gouttière. Donc en avant, il y a une gouttière, une gouttière que je vais mettre en bleu. Qu'est-ce que ça veut dire une gouttière ?
C'est une petite dépression, dépression longitudinale. Cette gouttière, je l'ai mise en bleu pour quelle raison ? Parce qu'elle va être le siège de passage d'une veine, d'une grosse veine, une veine qui vient. qui vient des vaisseaux du cœur et qui va monter au-dessus de la première côte pour aller, pardon, pour venir vers le thorax, mais il vient du membre supérieur.
C'est la veine sous clavière. En arrière, il y a une deuxième gouttière. En arrière, il y a une deuxième gouttière et cette gouttière, je l'ai mis en rouge parce qu'elle livre passage à une artère. Une artère qui va venir du thorax, qui va passer, qui va se diriger vers le membre supérieur.
Donc ici, c'est la gouttière de l'artère sous ou subclavière. Là, en bleu, c'est la gouttière de la veine sous clavière. Et entre les deux, vous avez le tubercule de l'isfran.
Beaucoup plus en arrière, nous avons l'insertion, là, c'est l'insertion d'un muscle qui est le scalene. C'est l'insertion. du scalene, le muscle scalene moyen.
Et le tubercule de l'isthérone, c'est l'insertion du scalene antérieur. D'accord ? Donc, qu'est-ce qu'on remarque ? Que cette côte, elle est très importante parce qu'il y a plusieurs reliefs, il y a plusieurs éléments importants qui s'insèrent ou qui passent à ce niveau. En avant, la veine sous clavier, tubercule de l'isthérone, l'artère sous clavier et l'insertion du scalene moyen.
Donc, scalene antérieur, scalene moyen, scalene Scalene antérieure, scalene moyenne. Donc ces muscles, ils viennent d'où ? Ils viennent du cou. Ils viennent du cou. Ils viennent du cou comme ça, avec une forme triangulaire.
Ils vont avoir une insertion commune en haut et quand ils descendent, ils divergent. Ils vont réaliser quoi avec la première côte ? Ils vont réaliser un triangle.
Donc vous avez en avant le scalene antérieur, en arrière le scalene moyen et en bas la première côte. C'est la première côte. L'ensemble va déterminer un triangle. Donc comme ça, un muscle vers le haut. Un autre muscle qui vient s'insérer ici.
Et ils vont former un triangle avec la première côte. Ce triangle s'appelle le triangle interscalinique. Parce qu'il est localisé entre les muscles scalins.
C'est le triangle interscalinique. Et ce triangle interscalinique, il livre passage à quoi ? À l'artère.
Voici l'artère. L'artère. Quelle artère ?
L'artère qui va passer à ce niveau.... qui vient du thorax, cette artère, c'est l'artère sous clavier. Est-ce que la veine sous clavier passe dans le triangle ? Non, c'est l'artère sous clavier qui passe.
Est-ce que l'artère sous clavier passe seule au niveau de ce triangle ? Non, il y a d'autres éléments qui vont venir, ce sont les nerfs. Et quels sont ces nerfs qui vont traverser ce triangle ? Ce sont les troncs secondaires du plexus brachial. C'est quoi le plexus brachial ?
C'est un ensemble de nerfs qui vont venir du rachis cervical, qui vont venir de la colonne vertébrale du cou et qui vont s'enchevêtrer, qui vont se mélanger entre eux, ces nerfs, et ils vont former un plexus. Et ce plexus va donner des troncs, des racines, qui vont traverser cette région. Je mets seulement des flèches jaunes parce qu'il va y avoir trois troncs.
secondaire, le tronc secondaire postérieur, le tronc secondaire antérolatéral et le tronc secondaire antéromédial, ça vous allez le développer quand vous allez étudier l'inervation du membre supérieur. Mais retenez maintenant que le triangle interscalinique livre passage à l'artésoclavière et les branches du plexus brachial. On a fini avec cette première côte.
La première côte, je rappelle, c'est la côte la plus plus haute, la plus courte, la plus large et en même temps celle qui a des rapports vasculonerveux très importants et la plus horizontale. La plus horizontale et par conséquent, est-ce qu'il va y avoir une face médiale, une face latérale ? Non. La première côte n'a pas de face médiale et de face latérale. La première côte a une face supérieure et une face inférieure.
Donc, elle est disposée comme ça. maman. Elle n'est pas verticale, elle n'est pas comme ça, elle est comme ça. Donc, elle va avoir une face supérieure et une face inférieure.
Est-ce qu'elle va avoir une gouttière sous clavier, comme on a vu ici, cette gouttière ? Non, elle n'a pas de gouttière sous clavier. Ce sont les particularités de la première côte. Deuxième côte, elle est identique à la première côte, seulement elle sera caractérisée par l'insertion de Kelskalen.
on a vu scalene antérieure automatiquement il y a un postérieur on a vu au niveau de la première côte scalene antérieure scalene moyenne, la deuxième côte elle donne insertion au muscle scalene postérieur scalene postérieur donc voilà on a parlé petit b de la première côte et on a dit un mot sur la deuxième côte maintenant troisième, un petit c ce sont les côtes... flottantes. Quelle est la particularité des côtes flottantes ? Les côtes flottantes, comme leur nom l'indique, ce sont des côtes qui restent flottantes et n'arrivent pas au sternum.
Donc ils vont avoir combien d'insertions ? une seule insertion. Une seule insertion à quel niveau ? Au niveau de la colonne vertébrale.
Et ils ne vont pas avoir d'insertion au niveau du sternum. Donc ce sont des côtes dont la longueur est variable. Elle peut varier de 8 jusqu'à 14 cm.
Ce sont des côtes qui vont avoir une seule insertion. Dans l'extrémité antérieure, elle plonge à l'intérieur des muscles de l'abdomen. Il n'y a pas d'articulation, il n'y a pas d'intermination, mais elle reste flottante à l'intérieur des muscles de l'abdomen. La douzième côte va donner insertion aux muscles de la région lombaire parce que la douzième côte, c'est la...
La dernière, celle qui se trouve ici, est sous cette côte. Il y a la région, cette région-là, en arrière, c'est la partie postérieure de l'abdomen, s'appelle la région lombaire. Elle est formée par des muscles. Et le principal muscle qui va s'insérer sur la deuxième côte, c'est le muscle carré des lombes.
Le carré des lombes, c'est un muscle qu'on va voir quand on va étudier les muscles de l'abdomen. Donc, voilà en résumé tout ce qui concerne les côtes. On a vu la...
La première, une partie de la deuxième, on a vu la côte type et un mot sur la côte flottante. Maintenant, on va passer à A, c'était le sternum, B, c'était les côtes. Maintenant, C, grand C, les vertèbres.
Mais quel vertèbre ? Quel vertèbre ? Ce sont les vertèbres thoraciques. Parce que quand on dit vertèbres, les vertèbres sont en nombre de 31 vertèbres qui vont des vertèbres cervicales jusqu'à la partie terminale qu'on appelle coccyx. Mais ce qui nous intéresse, nous, ce sont les vertèbres thoraciques.
Donc les vertèbres thoraciques. Combien y a-t-il de vertèbres thoraciques ? Elles sont en nombre de 12. Donc nous allons réaliser deux schémas, une vue latérale du rachis pour vous montrer les différents étages au niveau de la colonne vertébrale et pour localiser les vertèbres thoraciques. Et un deuxième schéma, on va choisir une vertèbre qu'on va voir par une vue supérieure pour montrer les différents constituants de cette vertèbre.
Donc on va commencer par... par une vue latérale du rachis, une vue latérale du rachis, montrant les différents étages ou bien les différentes parties de la colonne. Comme orientation, c'est très simple puisque c'est une vue latérale.
On va orienter le schéma comme celui-ci. On va avoir la partie supérieure toujours en haut et la partie antérieure à ma droite. On commence toujours par une ligne verticale.
Cette ligne verticale, c'est l'axe vertical. Sur cette ligne, on va dresser les différents vertèbres. On commence par la ligne verticale. par la partie supérieure. La partie supérieure, c'est le rachis.
cervicale, le rachis cervical, c'est-à-dire les vertèbres du cou, les vertèbres qui forment la colonne cervicale. La deuxième partie, c'est le rachis thoracique. qui nous intéresse.
Regardez la courbure, elle est inversée et même le rayon de courbure n'est pas le même. Le rayon de courbure au niveau thoracique est beaucoup plus important. C'est le rachis lombaire qui a la même orientation, la même courbure que le rachis cervical.
On parle ici d'une syphose cervicale, une lordose cervicale, une syphose dorsale et une lordose lombaire. Le dernier étage, c'est le rachis sacré. Donc je vais donner...
le relief du rachis de cette manière et vous avez les vertèbres. Ici, nous avons le rachis cervical. Combien de vertèbres ?
7 vertèbres. Donc le rachis cervical est formé de 7 vertèbres. Après le rachis cervical, il y a le rachis thoracique. Et le rachis thoracique est formé de combien ? de vertèbres, 12 vertèbres.
Donc, jusqu'à ici, 12 vertèbres, c'est le rachis thoracique. Le rachis thoracique, c'est la partie du rachis qui est la partie du rachis thoracique. Ensuite, vous avez le rachis lombaire, la région lombaire.
Et en bas, vous avez le rachis, c'est ce qu'on appelle le sacrum, le rachis sacré. Le rachis sacré. Et la dernière partie ici, c'est le coccyx. Coxys. Donc vous voyez, le rachis, ou bien la colonne vertébrale, est formé de cinq étages.
Cervical, thoracique, lombaire, sacré et coxygène. Où se trouve le sacrum ? Pardon, où se trouve le sternum ?
Le sternum, il se trouve où ? Il se trouve en avant, comme on a dit, le sternum se trouve en avant à ce niveau. Il est là. Il est en avant par rapport à la cage thoracique.
Et les différentes côtes, vous avez ici la première côte. Nous sommes en train de construire la cage thoracique selon une vue latérale. Donc la première côte...
la deuxième côte, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9 et 10, vous voyez, et les deux dernières ce sont des côtes flottantes, ils n'arrivent pas au sternum, c'est pour cela qu'on les appelle comme ça. Donc vous avez vu, donc quels sont les vertèbres qui rentrent en lien, qui rentrent en relation et qui s'articulent. avec les côtes, ce sont les vertèbres thoraciques. Donc thoracique.
On va prendre maintenant une vertèbre thoracique. Une vertèbre thoracique et on va la voir selon une vue supérieure. Une vue supérieure. Donc le titre du schéma suivant c'est quoi ?
vue supérieure d'une vertèbre thoracique. Donc sur cette vue, nous allons orienter le schéma comme suit, donc antérieur vers le haut et droit à ma droite. Donc, qu'est-ce qu'on va avoir ? On va avoir le schéma suivant. Voici la vertèbre.
Elle est formée par un corps, un corps vertébral. Ensuite, il y a... Une partie qui relie le corps à l'arc postérieur, qu'on appelle l'arc neural. Et puis, vous avez eu un massif articulaire à ce niveau, avec des lames. Et ces lames vont converger pour former un processus en arrière, qu'on appelle le processus épiphylique.
Donc voici en gros une vertèbre, une vertèbre qui va constituer l'élément essentiel de la colonne vertébrale. La colonne vertébrale, c'est un empilement de vertèbres. c'est-à-dire l'une au-dessus de l'autre.
Vous avez plusieurs parties. Cette partie-là, on l'appelle comment ? On l'appelle le corps.
C'est le corps de la vertèbre. En arrière du corps, vous avez cette zone. Donc chaque pièce, je vais la colorier avec une couleur qui sera différente des autres.
Cette partie que j'ai mise en jaune s'appelle pédicure. Donc, une vertèbre a combien de pédicules ? Une vertèbre a deux pédicules.
Pédicule droit, pédicule gauche. La troisième partie, ce sont ces apophyses qui sont... Déjeté vers le dehors. Ce sont les processus transverses.
Hein ? Processus... Processus transverse. Transverse.
Combien de processus transverses ? Deux. Un processus transverse droit et un processus transverse gauche. Ensuite, les processus transverses avec les pédicules, ils vont déterminer ce qu'on appelle les massifs articulaires.
Voici le massif articulaire, là. C'est le massif articulaire. Pourquoi on l'appelle comme ça ? Parce que c'est par l'intermédiaire de ce massif que la vertèbre va s'articuler en haut et en bas. Les vertèbres s'articulent bien sûr.
Chaque vertèbre s'articule avec la vertèbre sous-jacente et sous-jacente. Grâce à quoi ? Grâce à ces surfaces articulaires.
C'est pour cette raison qu'il y a l'orachis en arrière. arrive à bouger. C'est grâce à ces articulations.
S'il n'y a pas d'articulation, on va avoir un cylindre qui est figé, on ne peut pas bouger. Donc c'est ce qu'on appelle les massifs articulaires. Et ces massifs articulaires, ce sont des pièces osseuses avec des surfaces, une surface en haut et une surface en bas. Donc de ces massifs articulaires partent en arrière, partent des... Des pièces osseuses qui ont une disposition oblique et qui convergent vers l'arrière, c'est ce qu'on appelle les lames.
Lames. Donc, les lames, ce sont deux pièces osseuses qui partent des processus articulaires vers l'arrière. et qui converge vers un point.
Ce point, c'est le processus épineux. Donc là, vous avez cette épine qu'on appelle le processus épineux. Le processus épineux est visible et même palpable.
Si vous examinez un patient torse nu, vous examinez le dos, vous voyez des points qui sont saillants le long de la colonne vertébrale. même toucher ces points. Vous pouvez même les compter. Ces points correspondent à quoi ?
Ils correspondent au processus épineux que j'ai schématisé ici par ces éléments postérieurs. Les éléments en blanc que j'ai ici, c'est quoi ? Ce sont les processus épineux qui pointent en arrière à ce niveau. Le milieu est creusé.
Là, il y a un trou. Et ce trou s'appelle comment ? Il s'appelle le canal vertébral. Donc c'est un trou.
Imaginez, chaque vertèbre a un trou et les trous sont superposés. Le trou au-dessus de l'autre. L'ensemble va former un tunnel, il va former un canal.
C'est le canal médulaire, c'est le canal vertébral dans lequel chemine quoi ? Chemine la moelle. épinière.
Dans ce canal, chemine la moelle épinière. Donc voilà un aperçu sur la vertèbre thoracique. On peut ajouter un dernier schéma, si vous voulez. Un schéma qui va compléter, bien sûr, la compréhension de la vertèbre.
C'est quoi ce schéma ? C'est le schéma de la vertèbre elle-même, mais sur une vue de profil. Donc si je schématise la vertèbre en vue de profil, vue latérale de la vertèbre.
vertèbre thoracique donc si j'oriente le schéma je vais avoir la partie supérieure en haut et la partie antérieure à ma droite la partie antérieure à ma droite Donc, qu'est-ce que je vais faire ? Je vais voir la vertèbre comme ça, c'est-à-dire le schéma que vous avez en haut, je vais voir la vertèbre. Donc, la vertèbre, sur une vue de profil, elle va avoir cet aspect-là. Donc la partie antérieure est marquée par la présence de cette pièce volumineuse.
Vous pouvez devenir de quoi il s'agit ? Il s'agit du corps vertébral. Donc là, c'est le corps vertébral. Et le corps vertébral a la forme de cylindre.
Regardez le schéma d'en haut. Le corps vertébral a la forme de cylindre avec une surface supérieure. Cette surface supérieure...
est divisé en deux parties, une partie périphérique qui est dense, compacte, rigide, et une partie centrale qui est criblée. Qu'est-ce que ça veut dire, criblée ? Ça veut dire perforée. Perforée.
Donc cette partie-là, centrale, est qui est criblée. Et la partie périphérique, c'est elle qui donne l'insertion au disque, parce qu'entre les vertèbres, il y a des disques. Des rires le... corps.
Qu'est-ce qu'il y a ? Il y a le pédicule. Voici le pédicule.
Donc voici le pédicule. Et ça, c'est le pédicule que je vais colorer en jaune, comme en haut. Donc pédicule. Et là, c'est le corps. C'est le corps vertébral.
Ensuite, derrière le pédicule, il y a le massif. Quel massif ? Massif articulaire. Et de ce massif articulaire se détache une apophyse transverse.
Ensuite, en arrière, vous avez le pédicule. Et là, c'est le vous avez une apophyse épineuse. Donc là, vous avez l'apophyse transverse que j'ai dessinée en vert, le processus transverse, le processus articulaire que j'ai mis en mauve, Et puis le processus épineux en blanc où se trouve la lame, la lame avant. La lame, elle est ici.
Donc voici tous les éléments de la vertèbre. Donc vous avez ici le corps, pédicule, ensuite massif. Massif articulaire et processus transverse lame et processus épineux. processus épineux.
Donc voilà tout ce qui concerne l'ostéologie de la cage thoracique, c'est-à-dire l'étude des différents constituants de cette cage thoracique, à savoir... l'esternum, les côtes et la colonne vertébrale thoracique. Après cette étude de l'ostéologie, si vous permettez, on va passer à grand 3, grand 2, c'était la cage thoracique, grand 3, maintenant... Grand 1, c'était l'introduction. Grand 2, c'était la cage thoracique.
Grand 3, on va voir les muscles du thorax. Grand 3, les muscles du thorax. Et nous sommes toujours dans les parois du thorax. Donc voilà la charpente, la charpente est là, c'est la cage thoracique et sur cette cage thoracique vient s'implanter et s'insérer, se fixer des muscles qu'on appelle les muscles du thorax. On peut diviser ces muscles du thorax dans un but.
anatomiques, fonctionnels et même didactiques, on peut les diviser en deux groupes. Un groupe antérieur, ce sont les muscles antérieurs, et un groupe postérieur, ce sont les muscles du dos. les muscles de la région postérieure du thorax, c'est-à-dire les muscles du dos. Donc voilà, on peut démarrer comme ça.
Les muscles du thorax, on peut diviser les muscles du thorax en deux grands groupes. Un groupe antérieur, ce sont les muscles de la poitrine, ce sont les muscles antérieurs. Et un deuxième groupe postérieur, ce sont les muscles du dos. Donc grand A. Les muscles antérieurs.
Combien y a-t-il de muscles antérieurs du thorax ? Au niveau du thorax, il existe quatre muscles en avant qui sont disposés en deux plans. Un plan superficiel et un plan...
profond. Le plan superficiel comprend un seul muscle. Le plan profond comprend trois muscles. Donc, logiquement, on va, premièrement, le plan superficiel.
Le plan superficiel, qui comprend un seul muscle, qui doit être, parce qu'il est superficiel, ça suppose qu'il va couvrir toute la région, c'est un muscle qui est grand, qui occupe toute la région pectorale, pectorale veut dire poitrine, toute la région de la poitrine, c'est le muscle grand pectoral. Donc il s'appelle comme ça, le plan superficiel, le muscle grand. pectoral.
Pour étudier le muscle grand pectoral, on va réaliser un schéma d'une vue antérieure du thorax montrant l'origine, le trajet, la terminaison, l'inervation de ce muscle. Allez-y, donc on va travailler ensemble, vous allez dessiner en même temps que moi. La meilleure façon pour apprendre l'anatomie, la meilleure façon c'est de réaliser votre cours.
vous-même, il faut le faire. C'est la meilleure façon pour mémoriser le cours, la meilleure façon pour suivre et pour apprendre, c'est ça. Donc je vais faire le schéma et vous allez le faire en même temps que moi. Donc le titre du schéma sera vue antérieure du thorax plus épaule montrant le muscle grand pectorale.
Donc sur cette vue antérieure, nous allons réaliser dans un premier temps l'orientation, le supérieur étant en haut et la gauche à droite du tableau. Donc voilà. le grand pectoral, d'abord la cage thoracique, et maintenant vous connaissez bien ces éléments, c'est-à-dire le sternum, ensuite le sternum qui est...
formé de trois pièces osseuses, le manibrium, le corps et le processus xyphoïde. L'osternum s'articule au niveau du manibrium avec la clavicule, clavicule droite et clavicule gauche. Et puis...
Les côtes, je peux me contenter uniquement d'un côté. Le côté où je vais travailler par convention, c'est le côté droit, toujours le côté droit. Troisième côte, 4, 5, 6, 7, voilà les 10 premières côtes. latéralement, donc là ce sont les cartilages sterno-costal, et puis latéralement, vous avez la clavicule ici qui s'articule avec un os, l'os plat de l'épaule, l'os plat de l'épaule qu'on appelle comment ? Qu'on appelle la scapula.
est un os plat de l'épaule situé à la partie postérolatérale. Il a la forme d'un triangle. Il présente à décrire trois angles, trois bords et deux faces.
Un angle supérieur appelé bord supérieur. Appelé bord cervical, bord médial appelé bord spinal et un bord latéral qu'on appelle le bord axillaire. Il présente trois angles, angle supérieur, inférieur et latéral.
L'angle le plus important, c'est l'angle latéral. Pour quelle raison ? Parce qu'il contient une cavité qu'on appelle la cavité glénoïde. Cette cavité glénoïde, elle a la forme de poire à grosse extrémité inférieure et qui s'articule avec la tête humérale. Elle s'articule avec la tête humérale.
C'est ce que nous allons... dessinée. Donc ici, vous avez ici l'acromion et sous l'acromion vous avez cette cavité glinoïde qui a la forme de poire avec le bord ici, c'est le bord axillaire et le bord supérieur, c'est le bord cervical. Elle présente à sa face antérieure une petite expansion en forme de doigts courbés ou bien en forme de bec de perronnée qu'on appelle le processus le processus coracoïde, qui donne insertion à trois ligaments et trois muscles, trois ligaments et trois muscles, que nous allons voir. Donc, voici la cavité glinoïde, et cette cavité glinoïde, comme j'ai dit, s'articule avec quoi ?
S'articule avec la tête humérale, la tête de l'humerus. Donc, voici la tête de l'humerus, l'humerus que je vais couper à ce niveau. parce que la partie inférieure ne m'intéresse pas. L'extrémité supérieure de l'humerus.
L'extrémité supérieure de l'humerus est formée de trois parties. Une partie arrondie en forme d'un tiers de sphère couverte de cartilage qu'on appelle tête. Et cette tête rentre dans la cavité glénouide qui est une cavité plane.
Et puis derrière cette tête ou en dehors de cette tête, il y a le col. C'est ce qu'on appelle le col anatomique. C'est ce que j'ai dessiné ici avec deux traits. Col anatomique.
Donc la première partie, la tête, le col anatomique. Et la troisième partie qui forme l'extrémité supérieure de l'humérus, c'est quoi ? C'est le massif tuberositaire.
Ce sont les tuberosités. Il y a deux tuberosités, une grosse tuberosité et une petite tuberosité. La grosse tuberosité s'appelle trochytère et la petite tuberosité s'appelle troquin. La grosse tuberosité donne insertion à trois muscles, trochytère, trois muscles, qui sont le support du corps.
l'infraépineux, le petit rang. Et la petite tuberosité s'appelle troquin. Elle donne insertion à un muscle qui s'appelle le subscapulaire.
Donc voici le troquitaire. Le troquitaire est là. Et voici le troquin.
Donc ce sont de petites saillies, troquitères, troquitères, ou bien grosses tuberosités et troquins. Troquins. Troquitaire et troquin, ce sont deux saillies, ce sont deux tuberosités. Et entre les tuberosités, il y a un vide, il y a une gouttière. Cette gouttière s'appelle la gouttière vicipitale.
Donc là, il y a une gouttière entre les deux. Il y a une gouttière et cette gouttière va donner le passage à un tendon. Qu'est-ce que j'ai dit ? J'ai dit gouttière bicipitale.
Donc, elle va donner le passage au tendon biceps. Gouttière bicipitale, tendon biceps. C'est quoi le biceps ? C'est le muscle antérieur du bras.
Biceps, bie-tête, deux chefs, deux ventres. Il va donner deux extrémités, une longue portion et une courte portion. Et ces deux portions, ce sont les extrémités du biceps, la longue portion va emprunter cette gouttière. Elle va passer au niveau de cette gouttière pour aller se terminer au niveau d'un tubercule ici qu'on appelle le tubercule supraglinoïdien. Donc tous ces éléments nous intéressent.
On n'est pas sortis du sujet. Tous ces éléments nous intéressent dans l'étude du muscle grand pectoral. Il s'appelle aussi... pectoralis major. pectoralis major.
Donc je vais l'ajouter. C'est la nouvelle nomenclature égale pectoralis Major. Bien, on commence. Pour chaque muscle, chaque muscle qu'on va étudier, je vous l'ai dit, on va étudier l'origine, le trajet, la terminaison, l'inervation et la fonction.
Donc le muscle pectoral... major ou bien grand pectoral il va commencer au niveau d'abord au niveau du bord antérieur de la clavicule ça c'est l'origine l'origine donc petit a petit à origines petit à origines Donc, à quel niveau, au niveau de la clavicule, les deux tiers internes du bord antérieur de la clavicule ? Donc, l'origine, les deux tiers médiaux ou internes du bord antérieur. de la clavicule.
Donc voici la première insertion. Deux tiers internes du bord antérieur de la clavicule. Ensuite, tout le bord du sternum. Le sternum a deux bords.
On l'a dit, il y a un bord droit, un bord gauche. Donc le muscle grand pectoral, il vient s'insérer sur le sternum, sur son bord. Le grand pectoral droit sur le bord droit, le pectoral gauche sur le bord gauche. Ensuite, sur le processus xyphoïde et sur la paroi abdominale, c'est-à-dire qu'au-dessous, je l'ai dit, la partie au-dessous du processus xyphoïde est considéré comme paroi abdominale. C'est la ligne blanche, on va le voir après, c'est la ponevrose de l'abdomen qui vient s'insérer sur le processus xyphoïde et le muscle grand pectoral vient s'insérer sur cette paroi abdominale.
Donc c'est ça l'origine. Donc je répète, deux tiers internes de la clavicule, le bord latéral du sternum, processus xyphoïde et la paroi abdominale. Et à partir de là, le muscle grand pectoral va...
avoir un certain nombre de fibres musculaires qui vont tous, ces muscles vont tous converger vers l'extrémité supérieure de l'humerus. Donc vous voyez qu'à partir de toutes ces insertions, le muscle va envoyer des fibres qui vont aller se diriger vers l'extrémité supérieure de l'humerus et ils vont aller vers quelle partie, vous voyez sur le schéma, vers la gouttière bicipitale. Et par conséquent, on va avoir trois sortes de fibres musculaires, des fibres musculaires qui viennent de la clavicule, des fibres musculaires qui viennent du sternum, et des fibres musculaires qui viennent de la partie inférieure et de la paroi abdominale.
Donc toutes ces fibres vont converger vers la gouttière bicipitale. Donc premièrement, c'était l'origine. Deuxièmement, petit b, le trajet. Le trajet. du muscle.
Donc, à partir de la zone d'insertion, les fibres convergent toutes vers l'extrémité supérieure de l'humerus. Et on va avoir des fibres descendantes, des fibres transversales et des fibres ascendantes. Terminaison maintenant. Terminaison, c'est la terminaison. La terminaison, c'est la gouttière, la gouttière bicipitale.
Mais cette gouttière bicipitale... comme je l'ai dessiné j'ai dessiné moi deux traits c'est à dire voici la gouttière mais les traits correspondent à quoi ? Les traits correspondent aux lèvres, aux berges les berges ou les lèvres de la gouttière, vous avez une dépression mais vous avez une limite médiale et une limite latérale ce sont les berges, ce sont les lèvres donc quelle est la lèvre ici qui va donner la terminaison du muscle grand pectoral c'est la lèvre latérale.
Donc ici, vous avez deux lèvres, la lèvre latérale, ça, c'est la lèvre latérale, et l'autre, c'est la lèvre médiale. Et entre les deux lèvres, qu'est-ce qu'il y a ? Il y a le fond, le fond de la gouttière bicepital.
Elle s'appelle aussi la gouttière intertuberositaire. Pour quelle raison ? Parce qu'on a dit au début, l'extrémité supérieure présente deux tuberosités, une grosse tuberosité et une petite tuberosité. Donc cette gouttière s'appelle la gouttière intertuberositaire ou bien la gouttière bicepital. Voilà la terminaison.
Maintenant, petite dé-inervation. L'inervation, c'est-à-dire qu'est-ce que c'est que l'inervation, c'est-à-dire quel sang ou quel est le nerf qui va venir stimuler ce muscle. Un muscle ne travaille pas seul, il ne travaille pas de façon automatique. Un muscle est énervé, il est stimulé par un élément qu'on appelle le nerf.
Et d'où vient le nerf ? Le nerf vient soit de la moelle épinière, soit du cerveau. Il y a des nerfs crâniens, mais il y a aussi des nerfs...
nerfs qui viennent de la moelle épinière. Donc pour les membres, membres supérieurs, ce sont les nerfs qui viennent du plexus parachial, qui viennent du cou, et pour le membre inférieur, ce sont les nerfs qui viennent de la région lombaire et de la région sacrée. Donc les nerfs qui innervent le muscle grand pectoral, il y en a deux, un nerf supérieur et un nerf inférieur. Donc il est innervé par deux nerfs, deux nerfs. du muscle grand pectoral.
D'où viennent ces nerfs ? Ils viennent du plexus brachial. DE, c'est la fonction. C'est-à-dire...
Quel est le rôle de ce muscle ? Donc on va essayer de raisonner un petit peu. On va raisonner ce muscle. Je suis là. Si ce muscle se contracte, il va tirer.
Il va tirer sur le bras. Il va tirer sur le bras dans ce sens. C'est-à-dire qu'il va ramener le membre vers le dedans. Et comment s'appelle ce mouvement ?
Ce mouvement s'appelle adduction. Je pense que vous avez des... déjà vu ça en TD, les mouvements au niveau des membres.
Par exemple, je prends l'articulation de l'épaule, je peux éloigner le membre de l'axe, ça s'appelle abduction, et si je le rapproche, ça s'appelle adduction. Si je pousse le membre vers l'avant, ça s'appelle antépulsion, et si je le ramène vers l'arrière, ça s'appelle rétropulsion. Antépulsion, antépulsion.
Sentir veut dire avant, pulsion, pousser, pousser le membre vers l'avant et rétro, en arrière, rétro, pulsion. Et puis, rotation externe, rotation interne. Donc ici, le mouvement qui nous intéresse, c'est celui-là, c'est-à-dire ramener le membre vers le dedans, ça s'appelle adduction.
Donc, quelle est la fonction du muscle grand pectoral ? C'est l'adduction du bras. L'adduction du bras est si on contracte très...
fort, il assure aussi une rotation interne, une légère rotation interne. Pour quelle raison ? Parce qu'il est situé en avant de l'humerus.
Quand il tire très fort, il fait tourner le membre vers le dedans. Bien, voilà le premier plan. Le premier plan, c'est quoi ? Le premier plan, c'est le plan superficiel.
Je reviens au plan qu'on a commencé en haut. Grand temps. Les muscles antérieurs nous sont toujours au niveau des muscles antérieurs. Premièrement, le plan superficiel qui est formé par un seul muscle qui est le muscle pectoralis major ou bien le grand pectoral. Le deuxième plan, le deuxième plan, c'est le plan profond.
C'est le plan profond. Et qu'est-ce que j'ai dit ? Le plan profond est formé de trois muscles. Je vais les citer, ces trois muscles. Ces trois muscles sont le puisqu'il y a là le grand pectoral, donc ces trois muscles sont le petit pectoral, c'est-à-dire pectoralis minor, le deuxième pectoralis minor, Le troisième muscle est le subclavier ou bien sousclavier, sousclavier parce qu'il est situé au-dessous de la clavicule.
Et le troisième muscle est le grand dentelé ou bien dentelé antérieur. Grand dentelé. Il s'appelle aussi dentelé antérieur parce qu'il y a deux dentelés postérieurs qu'on va voir avec les muscles du dos.
Celui-là, il s'appelle le dentelé antérieur. Il s'appelle aussi le grand dentelé parce que les autres sont appelés petits dentelés. Dans la nomenclature latine, il s'appelle le muscle serratus. Serratus antérieur, Serratus antérieur. Donc, comme d'habitude, on est obligé de revenir vers le schéma.
Donc, on va essayer de faire un schéma, un deuxième schéma. À côté du premier, parce que c'est une suite, c'est une continuité dans la description, continuité dans la dissection, parce qu'on est en train de disséquer. en quelque sorte le corps humain, nous sommes en train de décortiquer les éléments qui constituent cette paroi.
Donc pour voir ce deuxième plan, on est obligé de couper. Je vais couper le muscle grand pectoral le long de ses insertions. Je vais couper sa terminaison et on va l'enlever. On va enlever le muscle grand pectoral et on va découvrir le plan profond. On va découvrir les muscles du plan profond qui sont en nombre de trois.
Le petit pectoral, le sous-clavier et le grand dentelé. Le schéma suivant est le suivant. vue antérieure du thorax, vue antérieure du thorax, montrant les muscles du plan profond.
Vue antérieure du thorax, montrant les muscles du plan profond. Donc on va dresser dans un premier temps le cadre, la cage thoracique, et sur cette cage thoracique, on va essayer de placer les muscles. toujours supérieure en haut, à la gauche et à ma droite. Nous avons le même schéma, c'est-à-dire le même cadre, le manibrium sternal, le corps du sternum et le processus xyphoïde.
Les clavicules. les deux qu'il a vécu et puis les côtes premières. Donc voilà, voici le cadre.
sur lequel nous allons travailler. Latéralement, vous avez ici l'acromion avec la cavité glénoïde, le bord axillaire de la scapula. et le processus coracoïde, la cavité glénoïde.
On n'est pas obligé de mettre l'humérus parce qu'on n'aura pas besoin de cette extrémité supérieure de l'humérus. l'humerus. Donc, c'est l'heure.
Je vais m'arrêter ici et la prochaine fois, on va installer les muscles du groupe profond sur le même schéma. Je vous remercie.