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Comprendre l'art de la séduction

Les brutes manipulent en utilisant la force et l'intimidation. Ils gouvernent par la peur, mais ça ne marche qu'un temps. Ils accumulent les ennemis et se font détester jusqu'à leur chute attendue.

Les séducteurs, eux, manipulent par le plaisir. Ils prennent le pouvoir sur des victimes consentantes qui se jettent volontiers dans leur filet. Qu'ils soient hommes ou femmes, ils obtiennent ce qu'ils veulent, avec du charme. de la douceur et laissent généralement à leurs victimes un heureux souvenir. La séduction est le plus grand des soft power et dans cette vidéo, je vais vous résumer le meilleur livre qui a été écrit sur le sujet.

Accrochez-vous parce que c'est un des livres les plus crus, machiavéliques. et subversif que j'ai lu. 800 pages de tactique, aucune morale ni tabou, appuyé par des anecdotes historiques, des phrases chocs à vous empêcher de dormir.

Bienvenue sur ma chaîne, je m'appelle Antoine BM et aujourd'hui je vais vous résumer l'art de la séduction de Robert Greene. Alors déjà ce qu'il faut savoir avec Robert Greene c'est que c'est pas un de ses auteurs qui va vous envoyer 50 000 études scientifiques à la seconde, c'est pas du tout un profil scientifique, c'est un profil historique et philosophique. Robert Greene est un grand amateur de la France, il parle bien français.

Un peu perdu dans ma vie. Et je crois que c'est lui qui traduit ces livres en français. Franchement, ça se lit tout seul. C'est un régal.

C'est extrêmement bien écrit. Et on retrouve aussi beaucoup d'histoires de France. Premier, il est simple, il est clair, c'est de rendre quelqu'un amoureux de vous.

Selon Robert Greene, l'amour n'a rien de sacré, il peut se déclencher en utilisant des tactiques qu'il donne dans le bouquin. Mais c'est pas le seul objectif du bouquin, même si c'est l'objectif principal. Il va aussi vous aider à devenir une personne plus attirante, si vous essayez de construire une audience, si vous voulez avoir du leadership, si vous voulez réussir en politique.

Il va aussi vous aider à moins subir votre vie sentimentale, si vous avez l'impression de retomber régulièrement dans des schémas toxiques ou de vous faire séduire par les mauvaises personnes. Le fait de lire ce livre, ça va vous aider à comprendre pourquoi vous avez été séduit et peut-être à devenir plus compétent dans ce domaine-là et à moins subir. Et puis enfin, il va vous aider à obtenir des faveurs de manière générale puisque la séduction, ce n'est pas seulement pour l'amour et le sexe, ça peut être aussi pour d'autres choses dans la vie pour obtenir des faveurs.

Et un truc qu'il faut comprendre avec ce livre, et je dois le dire dès le début, c'est que ce livre n'a aucune morale. Robert Greene prend l'humain comme il est, avec ses forces et ses faiblesses, et ce qu'il nous livre, c'est un mode d'emploi pratique. Il n'y a aucune idéologie non plus derrière, ça n'a rien à voir avec les livres red pill qu'on peut trouver. D'ailleurs, ce n'est pas du tout un livre spécialement à destination des hommes. La moitié des exemples parlent de séductrice et pas de séducteur.

Et donc, à l'intérieur, on ne retrouve aucune forme de misogynie. Il s'adresse autant aux hommes qu'aux femmes. J'ai aussi été surpris de me rendre compte qu'il y avait une large variété d'exemples historiques, incluant même des histoires homosexuelles et transsexuelles. Donc, peu importe votre genre ou votre sexualité, vous... pourrez vous sentir concerné en lisant ce livre, vous pourrez en tirer de la valeur.

Et ce que j'apprécie moi personnellement chez Robert Greene, certaines personnes vont détester pour ça, c'est qu'il laisse au lecteur la liberté d'y ajouter son propre sens moral. Dans les techniques qui sont données dans ce livre, il y a des techniques qui sont purement dégueulasses, il y a des techniques de pervers. Et le parti pris que prend Robert Greene dans ce livre et d'ailleurs dans chacun de ses livres, c'est de dire ces techniques je vous les donne parce que ça fait partie des techniques qui fonctionnent et qui ont été utilisées, et il a des exemples historiques pour le prouver, mais derrière, c'est à vous.

de juger si vous allez les faire ou pas. C'est à vous de juger si c'est moral ou pas. Et je pense que s'il fait ça, c'est parce qu'il veut que son livre reste légendaire et dur. En fait, la psychologie humaine ne change pas.

Donc les techniques qu'il donne, parfois, elles sont issues de l'Egypte antique. Il y a Cléopâtre. Cléopâtre était une grande séductrice.

Et les techniques qu'elle utilisait fonctionnent toujours aujourd'hui parce que la psychologie humaine est la même. Mais les mœurs, la culture, la morale, elle, elle change constamment. Et donc je pense que si Robert Greene ne s'embarrasse pas de morale dans ses livres, c'est pour que ses livres lui survivent et puissent encore être lus dans 200 ans, dans 500 ans, peut-être même dans 1000 ans et être toujours pertinents.

À la fin de ce résumé, je vous dirai ce que moi j'ai pensé de ce livre, si vous devriez le lire et pourquoi. Attention, c'est un livre qui fait plus de 800 pages, donc je ne vais pas faire un résumé qui est scolaire, complet et structuré. Ce que je vais plutôt faire, c'est que je vais vous présenter les idées les plus intéressantes, les passages que j'ai surlignés. J'en ai surligné énormément, comme dans tous les livres de Robert Greene, c'est très dur de ne pas tout surligner parce qu'il balance de la punchline à la minute qui est assez industrielle.

Et je vous partagerai aussi mon point de vue quand j'ai un point de vue sur le sujet. Si vous n'avez pas envie de vous taper les 800 pages du bouquin, ce que j'ai fait pour vous, c'est que j'ai fait une fiche de lecture qui contient la plupart des grandes idées du livre avec les meilleurs extraits, les meilleures citations. Et cette fiche, je vous l'ai sortie en PDF et vous pouvez la télécharger gratuitement. gratuitement. Vous pourrez la lire si vous voulez avoir une bonne idée de ce qui est dit dans le bouquin et vous pourrez la relire ou la voir dans vos notes quand vous en aurez besoin sans avoir besoin à chaque fois de vous ressortir le pavé.

Pour accéder à cette fiche, cliquez simplement sur le premier lien en description, entrez votre email et je vous l'envoie tout de suite. Il faut savoir aussi que Robert Greene a fait une version condensée de son livre. J'ai commencé moi à parler de la version condensée et finalement j'ai lu la version complète parce que j'étais un peu frustré par la version condensée. Il reste en fait plus que la théorie. La plupart des anecdotes historiques ont été squeezées et du coup, bah c'est pas un livre très pratique.

J'ennuie un peu. Bref, je préfère ma fiche de lecture parce que j'ai mis pas mal de petites anecdotes et pas mal d'extraits que j'ai trouvé pertinents. Première chose, ne jamais agir de façon directe ou contraignante.

La contrainte, la polémique, la critique, c'est anti-séduisant. Les séducteurs, ils utilisent le plaisir comme appât. Ils jouent avec les sentiments des autres en éveillant le désir et en jetant la confusion.

avec pour objectif d'avoir une capitulation psychologique de la victime, c'est pas moi qui dis le mot victime, c'est le mot qui est utilisé dans le livre, pour qu'elle cède et qu'elle fasse ce qu'on a envie qu'elle fasse. Le but de la séduction, c'est de faire tomber les résistances. En fait, l'auteur nous explique qu'on cherche sans cesse à nous influencer, à nous dicter notre conduite, et obstinément, nous on résiste à cet effort de persuasion.

En fait, il n'y a qu'une seule exception, c'est quand nous sommes amoureux. Quand nous sommes amoureux, nous succombons à une sorte de charme, et notre esprit qui est d'ordinaire exclusivement... préoccupés à nos propres intérêts, se laissent envahir par la pensée de l'être aimé.

Nous devenons alors irrationnels, on perd tout son froid et on fait des bêtises que nous n'aurions probablement jamais commises autrement. Et si ça dure assez longtemps, quelque chose cède en nous, nous nous abandonnons à la volonté de l'autre et à notre désir de le posséder. C'est ça la puissance en fait du sentiment amoureux et c'est ça que Robert Greene va essayer de nous faire déclencher dans son livre.

Ce que Robert Greene nous explique, c'est qu'il est plus efficace de susciter l'amour que le désir. Autre chose qui est très importante, c'est que les séducteurs prennent leur temps. Il faut être patient. Ils se donnent la peine de susciter l'émerveillement, de tisser les liens de l'amour et pas juste de créer du désir.

Ce qui séduit l'autre, ça va être les efforts qu'on va faire pour le conquérir, les preuves d'intérêt qu'on lui manifeste, l'importance de la valeur qu'on lui accorde. Si vous pensez que la séduction, c'est en avoir rien à foutre de tout et de tout le monde, vous vous trompez. Il y a plusieurs types de séduction et à un moment, il va falloir vous investir dans la relation, vous investir dans l'autre.

Vous investir pour investir justement son esprit pour que l'autre pense à vous. Robert Greene explique que l'amour, ce n'est pas une espèce de belle chose sacrée qui flotte dans l'air et qui nous touche comme ça par hasard. Non, l'amour, c'est le produit de la séduction et donc ça peut être totalement... manipulé.

Et quand on veut manipuler l'amour, c'est un peu comme en vente, il va falloir faire preuve d'empathie. Si vous êtes seulement tourné sur vous-même et sur vos propres intérêts, ça va pas marcher. Ce que vous devez faire, c'est que vous devez commencer par vous mettre dans la peau de votre cible, par voir le monde par ses yeux. Le séducteur se considère comme un dispensateur de plaisir. Il sait que les gens sont avides de...

ils n'en reçoivent jamais assez de leurs amis et leurs amants et sont incapables de se le procurer eux-mêmes. Le séducteur se libère de la rigidité morale et il adopte plutôt une insouciance philosophique qui va l'aider dans sa tâche. Alors dans la première partie du livre, Robert Greene nous détaille les 9 profils de séducteurs et c'est plutôt une bonne nouvelle parce que vous êtes forcément dans un de ces profils ou en tout cas vous avez forcément des prédispositions pour entrer dans un de ces profils. Il n'y a pas qu'une seule manière de séduire et donc l'objectif ça va être de regarder ces 9 profils et de se dire voilà le profil dans lequel je me sens le plus de prédisposition et ensuite de creuser et de voir comment...

on peut rentrer pleinement à l'intérieur. Je vais te citer les 9 profils et ensuite on va en détailler 2 que j'ai trouvé particulièrement intéressants et utiles même en dehors d'une séduction amoureuse. Le premier, c'est la sirène. La sirène, elle possède une virilité ou une féminité exubérante et s'en sert à merveille. Donc ça va être par exemple l'homme super viril, la femme super féminine qui vont user de leur charme naturel.

Ensuite, le deuxième, c'est le libertin. Le libertin, il nourrit pour le sexe opposé une passion contagieuse. Donc c'est la personne qui va être... fasciné par l'autre sexe et qui va lui montrer et ça va avoir un effet contagieux. Ensuite on a l'amant idéal.

L'amant idéal c'est quelqu'un qui va appliquer son sens artistique à l'aventure sentimentale, la personne qui va écrire des poèmes, qui va écrire des chansons, j'en sais rien, qui va transformer cette aventure en une aventure profondément romantique. Ensuite on a le dandy. Le dandy c'est quelqu'un qui va être davantage centré sur lui, qui va aimer jouer avec sa propre image, arborer un look spectaculaire, souvent androgyne. Si vous pensez que les hommes qui séduisent sont forcément des hommes super virils, vous vous trompez, il y a plein d'exemples historiques d'hommes justement qui étaient un peu androgyne et qui étaient des grands séducteurs.

Par exemple Oscar Wilde qui jouait justement sur un physique spectaculaire, sur des vêtements très androgyne pour attirer l'attention à lui et pour créer du contraste, on en reparlera plus tard. Ensuite on a l'éternel enfant. L'éternel enfant, c'est la personne qui joue un peu à l'enfant, qui va être souvent ouverte, spontanée et qui va être craquante.

Ensuite, le sixième, c'est la coquette. La coquette, c'est la personne qui va jouer le chaud et le froid. Elle va être d'une froideur irrésistible, totalement indépendante, et c'est ça qui va créer de la fascination pour elle, et de l'addiction.

On pense notamment à Joséphine Bonaparte, qui était la compagne de Napoléon jusqu'à sa mort, et qui l'a totalement ensorcelée. Il était littéralement esclave de son amour. Ensuite, on a le charmeur.

Le charmeur, il veut plaire, et il sait comment s'y prendre. C'est la... Personne qui va rayonner par exemple dans les soirées. Ensuite, on a la figure charismatique.

La figure charismatique, il va posséder une inébranlable confiance en soi. Il va croire en des valeurs. Il va avoir parfois une dose de mysticisme et il va créer un personnage fascinant.

Et puis enfin, le neuvième, c'est la star. La star, elle est vaporeuse. Elle s'enveloppe de mystères.

On a envie de la cerner et on n'y arrive pas. Et c'est ça qui va créer du désir. Alors si tu t'es déjà un petit peu reconnu dans un des profils, je t'invite à lire le chapitre complet qui est dédié dans le livre.

Moi, je vais t'en détailler deux. Le premier, c'est la coquette. Et le deuxième, c'est la figure charismatique. Je trouve que c'est les deux les plus fascinants. La coquette parce que c'est diabolique.

Et la figure charismatique parce qu'on peut l'utiliser en dehors d'une séduction amoureuse. Ce qu'il faut comprendre avec la coquette, c'est que les gens sont foncièrement pervers. En gros, si c'est trop facile, ils vont plutôt aller voir ailleurs. Et c'est... C'est peut-être pour ça qu'on a l'impression que les gens sont souvent en tirés par des relations difficiles ou par des gens qui sont difficiles, qui sont capricieux, peut-être parce qu'ils manquent de challenge dans leur vie.

Et ce qui nous excite en fait, c'est ce que l'on se voit refuser, ce que l'on ne parvient pas à posséder totalement. Le plus grand pouvoir de séduction que vous puissiez avoir, c'est votre capacité à vous esquiver, à vous faire pourchasser par celui qui vous cherche, à différer votre capitulation. En fait, la vanité, elle joue un rôle critique en amour.

Si vous faites craindre à votre victime que vous allez lui échapper, qu'au fond, vous ne vous intéressez peut-être pas à elle, vous réveillez son manque de confiance en elle et c'est ça qui va créer... une obsession. Et c'est une fois que vous allez réveiller ses craintes, son insécurité, que vous allez ranimer son espérance en lui faisant sentir que vous la désirez de nouveau.

Est-ce que c'est une technique de pervers ? Oui, à 100%. Est-ce que je recommande de la faire ?

Absolument pas, mais je trouvais ça intéressant d'en parler. L'auteur donne énormément d'exemples, d'histoires historiques de gens qui ont fait ça et où ça a marché. Peut-être aussi que ça peut être intéressant de la repérer pour ne plus en être victime si vous en avez déjà été victime.

L'auteur nous explique que si votre proie se met en colère, Ne vous laissez pas décourager, c'est plutôt bon signe, c'est le signe infaillible de sa servitude. En fait, l'attitude de la coquette, elle va nous plonger dans le doute. On va se demander, est-ce qu'il m'aime vraiment ? Est-ce qu'elle m'aime vraiment ?

Ou est-ce que j'ai cessé de l'intéresser ? Encore une fois, c'est notre vanité qui est notre enjeu, c'est notre ego. Et donc, on va succomber à la coquette uniquement pour prouver, pour nous prouver en fait à nous-mêmes... que nous sommes toujours désirables.

En fait, la coquette, c'est une sorte de violence discrète. La provocation, la froideur, la retraite sélective, c'est une forme indirecte de domination qui maquille superbement la violence. L'auteur nous explique aussi que c'est une stratégie qui est efficace, pas seulement sur des gens individuellement, mais aussi sur des groupes, voire sur des nations entières. La coquetterie suscite jalousie, amour, dévotion intense. Et si vous décidez de jouer ce rôle, n'oubliez pas de garder physiquement et affectivement vos distances.

Donc ça, c'est pour la coquette. j'ai trouvé ça intéressant de prendre des notes dessus parce qu'on peut tous dans sa vie être victime d'une personne comme ça et ne pas se rendre compte. Ensuite on a la figure charismatique.

La figure charismatique c'est un phénomène de séduction qui s'exerce souvent à l'échelle des masses. En fait si vous êtes une figure charismatique vous n'allez pas vous concentrer sur la séduction d'une seule personne. mais vous allez devenir un personnage séduisant à l'échelle des masses et c'est ça qui va vous attirer la séduction de certaines personnes. Un personnage charismatique fait preuve d'une confiance en lui hors du commun.

Il possède un don, souvent celui du verbe, qui le distingue du commun des mortels. C'est quelqu'un qui exprime une vision. Dans tout charisme, il y a une dose de mystère, mais c'est aussi une forme particulière de mystère.

Un mystère qui est exprimé par la contradiction. En fait, le chef charismatique, il peut être à la fois prolétaire et aristocrate. tel Mao, à la fois cruel et bon tel Pierre Legrand, à la fois susceptible et d'un détachement glacial comme Charles de Gaulle, à la fois intime et distant comme Sigmund Freud. Bref, c'est une personnalité contradictoire et c'est ça qui va créer du mystère et du désir.

Une élocution lente et déterminée est plus efficace que d'ardentes vociférations car outre qu'elle est moins fatigante à écouter, elle agit sur le plan subliminal. Les personnes charismatiques sont souvent des personnes qui sont calmes, qui parlent tranquillement, qui sont posées. qui ne vocifèrent pas. La figure charismatique, elle possède une présence qui magnétise.

Les acteurs sont des figures charismatiques par excellence et ils étudient ce phénomène. Ils savent comment se tenir sur une scène encombrée et néanmoins attirer l'attention. Et curieusement, ce n'est pas celui qui gesticule le plus ou qui crie le plus fort qui atteint ce but, mais celui qui reste d'un calme souverain et dégage une inébranlable assurance. La figure charismatique, c'est aussi une personne qui sait s'abstenir de toute inhibition.

la plupart des gens sont refoulés et n'ont qu'un accès médiocre à leur inconscient. La figure charismatique a tout loisir de se présenter aux autres comme une sorte d'écran sur lequel projeter leurs désirs et aspirations secrètes. Vous devez donc commencer par vous montrer plus libéré que votre auditoire, doté d'un sex appeal fatal, sans peur devant la mort et d'une délicieuse spontanéité. La figure charismatique, c'est aussi quelqu'un qui a une ferveur. Il faut que vous ayez une foi, que vous y croyez assez fort pour que cela anime votre gestuel et allume une flamme dans votre regard.

Souvent, les figures religieuses sont des figures charismatiques. Faites-vous le catalyseur du mécontentement populaire. Montrez-vous imperméable aux doutes. Les figures charismatiques ne doutent pas en public. Mais paradoxalement, on a dit que c'était une figure de contraste, c'est aussi des gens qui savent se montrer vulnérables.

Elles exposent leur amour et leur affection. En s'ouvrant à leur auditoire, elles captent et absorbent leur énergie. Celui-ci est en retour électrisé par leur présence et le courant passe entre ces deux pôles. Ainsi, la vulnérabilité du personnage charismatique tempère son assurance qui autrement pourrait passer pour du fanatisme et comme tel faire peur.

Pour moi, le meilleur exemple de figure charismatique, si vous avez lu sa biographie, c'est Steve Jobs. Steve Jobs était quelqu'un qui à la fois pouvait se montrer extrêmement déterminé, pouvait même sembler avoir une vision qui dépassait celle de tous les autres, sans aucun doute finalement pour la fragiliser. Mais c'est aussi quelqu'un qui savait se montrer incroyablement vulnérable, qui pouvait faire des crises de colère, qui pouvait se mettre à pleurer quand il n'était pas content. Et c'est ça aussi qui créait son personnage fascinant. Imaginez votre auditoire comme une personne que vous tentez de séduire.

Rien n'attire autant que le sentiment d'être désiré. Montrez que vous désirez l'autre. Manifestez de l'amour à vos disciples Les personnes charismatiques sont aussi des gens qui savent faire preuve d'audace Ce sont des originaux Ils créent une atmosphère d'aventure et de risque qui attire ceux qui s'ennuient Pensez par exemple à Elon Musk et à son hardcore mode dans ses entreprises Soyez courageux et même téméraires Il faut qu'on vous voit vous exposer pour le bien commun Il faut savoir aussi que la figure charismatique va faire des actes d'héroïsme Un seul acte d'héroïsme vous aurélera toute votre vie à...

A contrario, le moindre indice de lâcheté ou même seulement de timidité réduira à néant tous vos efforts de charisme aussi forts qu'il ait pu être. Les personnes charismatiques jouent avec leurs yeux. Ils expriment l'ardeur, la tension, le détachement sans qu'il soit besoin de prononcer une seule parole.

Encore une fois, je pense au fameux regard perçant de Steve Jobs qui est souvent relaté dans sa biographie. Je t'ai mis quelques photos ici avec Tim Cook par exemple ou avec Johnny Hive. Même si on ne croit plus au miracle, tout ce qui évoque les pouvoirs paranormaux crée du charisme.

Si vous avez une vision claire de l'avenir et que vous croyez en ce que vous pouvez accomplir, décrivez-les dans leur moindre détail avec aplomb et vous sortirez soudain de la masse. Assumez vos contradictions. On est attiré par les personnes qui ne se soucient pas de cacher leurs contradictions parce que leur humanité nous met à l'aise. On vit dans un monde où le doute, l'incertitude, l'absence de décision créent un désordre global. Alors quand on voit un individu qui a les idées claires, ça attire irrésistiblement l'attention.

Autrement dit... il a du charisme. Le gourou d'une secte, c'est une personne charismatique.

Il est à la fois serein et détaché. Il va arborer un léger sourire qui va donner le sentiment qu'il a trouvé une sorte de paix intérieure. Et ça, c'est fascinant. On a envie de connaître son secret. Si vous voulez être une personne charismatique, il y a une chose que vous ne pourrez pas imiter, c'est la confiance en vous.

Si vous n'avez pas confiance en vous, ça va être compliqué. Si vos doutes sont trahis à un moment, tous les trucs du monde seront impuissants à replâtrer votre image. Alors évidemment, vous n'avez pas besoin d'être dans une ferveur totale tout le temps. soyez-le quand c'est nécessaire, ayez de la ferveur, enthousiasmez les foules.

Mais quand l'aventure est terminée, vous pouvez vous installer dans une forme de routine, modérer la flamme mais sans toutefois l'éteindre. La passion amoureuse de vos admirateurs évoluera en habitude affectueuse de vieux couples. Vous aurez même le loisir de vous montrer un peu ennuyeux, un peu trop simple. Ce rôle n'est pas dépourvu d'un certain charisme s'il est joué correctement.

N'oubliez pas que le charisme est conditionné par le succès, que la meilleure façon de perpétuer le succès, une fois le feu d'artifice initial, c'est de faire preuve de bon sens et même de prudence. Voilà pour les deux profils que je voulais détailler, mais tu vois, c'est passionnant et je t'invite vraiment à aller lire les profils complets. Probablement qu'aujourd'hui, vous avez des attitudes qui vous rendent antiséduisant auprès des autres, peut-être même que vous êtes séduisant à certains égards, mais que vous ruinez toute la séduction en étant antiséducteur sans le savoir. Le premier type d'antiséducteur, c'est le mufle. Le mufle, c'est quelqu'un qui n'a pas de patience.

Le mufle, il vous croit tellement intéressé qu'il ne peut pas attendre et donc il offense votre égocentrisme. D'ailleurs, c'est une très bonne manière de savoir si vous avez affaire à un mufle, c'est de le laisser attendre, de le faire mariner un peu. Sa réaction vous dira tout ce dont vous avez besoin de savoir et ça, c'est anti-séducteur. Ensuite, on a le vaniteux. L'amant idéal doit être humble et rester totalement indemne à la vanité.

Ensuite, on a l'avarice. L'avarice, elle dénote plus qu'un problème de rapport à l'argent. En fait, elle révèle une personnalité étriquée, incapable de se laisser aller et de prendre des risques.

Et de tous les anti-séducteurs, Robert Greene nous explique que c'est celui-là le pire et qu'il faut l'éviter comme la peste. Ensuite, on a le bavard. Les bavards, c'est des gens qui sont profondément égoïstes.

Ne les interrompez pas, ne polémiquez pas avec eux, vous ne feriez qu'alimenter leur bavardage. Quant à vous, apprenez coûte que coûte à tenir votre langue et à écouter. Ensuite, on a le susceptible. Faites un test en le charriant gentiment et vous verrez si c'est rire de lui-même.

Le véritable embusqué en est totalement incapable. On lit la rancœur dans son regard. Bannissez en vous toute trace de susceptibilité si vous voulez séduire parce que c'est un véritable repoussoir. Et enfin, on a le rustre. Le rustre, il ne prête aucune attention aux détails.

Il arrive avec ses gros sabots alors que les détails c'est si important en matière de séduction. Sa vulgarité saute en général aux yeux, il s'habille avec une absence totale de goût. Si vous vous retrouvez un petit peu dans ce profil-là, faites des petits efforts, essayez d'avoir un peu plus de soin dans les détails et vous allez en sortir facilement.

D'ailleurs c'est souvent l'absence d'attention aux détails qui va éroder les vieux couples et qui va parfois mener à la séparation. Ne jamais traiter l'autre comme un terrain conquis, ne pas se précipiter. Prenez votre...

de temps, soyez patient. La séduction, c'est une affaire de patience. Les anti-séducteurs, eux, ils sont concentrés sur eux-mêmes. Ils ont peur de faire mauvaise impression ou de se montrer ridicule. Parfois, ils vont aussi essayer de changer les autres au lieu de les accepter avec leurs défauts.

Lui, le séducteur, ne cherche jamais à convaincre. Il ne fait jamais la morale. Il ne sermone pas et n'impose rien.

Tout, chez lui, est subtilité psychologique et discrète suggestion. Robert Greene nous explique qu'il y a 18 profils types et que si vous voulez séduire quelqu'un, il faut repérer dans quel profil type cette personne se trouve et que vous allez pouvoir adapter votre séduction à ce profil. Le premier profil, c'est le libertin gros panty et la sirène sur le retour. Donc c'est des gens qui ont été de grands séducteurs, qui obtenaient tout ce qu'ils voulaient du sexe opposé par le passé, puis le jour est venu où ils ont dû y renoncer.

soit ils ont fait trop scandale, soit ils ont tout bonnement vieilli et ont décidé de se ranger. Et si on veut les séduire, ce qu'on va leur proposer c'est tout simplement un retour vers le passé, une échappée vers le bon vieux temps. On va les courtiser comme s'ils étaient encore le libertin ou la sirène qu'ils étaient.

Ensuite on a l'idéaliste déçu. Dans l'enfance, il ou elle a été sans doute très seul et pour se distraire, il a développé une grande imagination alimentée par la lecture, le cinéma et autres formes de culture populaire. Avec l'âge, les idéalistes déçus ont de plus en plus de mal à concilier le monde imaginaire avec la réalité, qui le plus souvent les déçoit, notamment sur le plan sentimental. Si vous voulez séduire un idéaliste déçu, vous allez leur faire vivre une aventure.

Le troisième profil type, c'est l'enfant gâté. Celui-là, ça a été un prince choyé par tout le palais. Il était adoré par ses parents, qui ont satisfait jusqu'à ses moindres désirs, distractions constantes, montagnes de jouets, bref, tout ce qui pouvait faire sa joie pendant un jour ou deux. Alors que beaucoup d'enfants apprennent à jouer seuls, s'inventent des jeux ou se trouvent des amis, les enfants gâtés ont été habitués à attendre que les autres les distraient. Si vous voulez séduire un enfant gâté, il va falloir leur fournir un maximum de distractions et d'échappatoires.

Le quatrième profil, c'est la Sainte-Nitouche. Ce qu'il faut savoir, c'est que la prouderie a encore cours, même si à un degré moindre qu'autrefois. Mais la puderie ne concerne pas seulement le sexe. En fait, ils désignent en général une préoccupation excessive des apparences et des conventions sociales. Les Saintes-Nitouches respectent scrupuleusement les limites de la correction, car plus que tout, elles craignent pour leur réputation.

C'est des gens qui sont terrorisés. à l'idée d'abîmer leur réputation. Et donc, vu sous cet angle, en fait, la pruderie d'aujourd'hui ne cède en rien à la pruderie d'autrefois. Si vous voulez séduire une sainte Nitouche, vous allez lui offrir ce qui lui manque et qu'elle désire désespérément, c'est-à-dire la transgression et l'aventure.

Le cinquième profil type, c'est l'étoile déchue. Nous voudrions tous briller, attirer l'attention, mais chez la plupart, ce désir est fugitif et est facile à faire taire. Le problème qu'ont les étoiles déchues, c'est qu'à une époque de leur vie, elles ont effectivement été le point central de l'attention pour leur beauté, leur charme, leur pétulance, leur performance sportive ou tout autre talent.

Et que cette époque aujourd'hui est révolue. Si vous voulez séduire une étoile déchue, il faut les traiter comme les vedettes qu'elles ne sont plus mais qu'elles ont été, c'est-à-dire avec une attention totale et une admiration. Ensuite, on a le novice.

Ce qui distingue le novice d'autres jeunes innocents, c'est qu'il est d'une curiosité fatale. Il a très peu d'expérience du monde, voire aucune, et il n'en a qu'une connaissance indirecte. Par les journaux, le cinéma, les livres, l'as de son innocence, il meurt d'envie d'être initié à la vie.

Tout le monde le voit comme un être gentil et candide, mais il sait qu'il n'en est rien, pas question d'être aussi angélique qu'on le croit. Si vous voulez séduire un novice, il va falloir leur faire découvrir des trucs, les initier à la vie. Tout ce que vous allez faire doit être romantique et si vous avez en plus une face sombre, ça va être fascinant pour le novice.

Ensuite, on a le conquérant. Ce type dispose d'un trop plein d'énergie qu'il a du mal à gérer. Il est constamment en tête de gens à conquérir, d'obstacles à surmonter.

Et donc, si vous voulez séduire un conquérant, vous allez leur offrir une chasse mouvementée. Autrement dit, vous allez leur résister. Le huitième profil, c'est le fan d'exotisme.

En fait, l'ésotisme intrigue et attire la plupart d'entre nous. Ce qui distingue le fan d'exotisme, c'est le niveau extrême de son intérêt qui semble gouverner tous les choix dans sa vie. Robert Greene nous dit qu'en réalité, il souffre d'un vide intérieur et d'un grand dégoût de lui-même.

Il n'aime ni ses origines, ni sa classe sociale qui en général est élevée, ni sa propre culture pour la bonne raison qu'il ne s'aime pas du tout. Si vous voulez séduire un fan d'exotisme, pas le choix. Vous allez devoir vous donner une allure exotique par vos vêtements, par vos expressions. par votre style.

Mais ce qu'il faut savoir aussi avec les fans d'exotisme, c'est qu'ils ne resteront probablement pas avec vous parce qu'ils chercheront toujours plus d'exotisme ailleurs. Le neuvième type, c'est l'héroïne de mélodrame. Certaines personnes ne supportent pas que leur vie soit un long fleuve tranquille. Il leur faut sans cesse du drama, de l'action. C'est leur façon de lutter contre l'ennui.

La pire erreur que vous puissiez commettre en leur faisant la cour est de leur offrir la stabilité et la sécurité. Les héroïnes de mélodrame cherchent une torture morale, des conflits spectaculaires, et c'est ça que vous allez leur donner si vous voulez les séduire. Ensuite, le dixième profil type, c'est le docte professeur. C'est quelqu'un qui ne peut s'empêcher d'analyser et de critiquer tout ce qu'il rencontre.

Son intellect hypertrophié tourne sans cesse en sur-régime, et même quand il parle d'amour ou de sexualité, c'est à coup de concepts et de catégories. Voilà, je me sens un tout petit peu visé. Ayant développé son esprit au détriment de son corps, il se sent facilement en infériorité physique et se rattrape en écrasant les autres par sa supériorité intellectuelle. C'est aussi quelqu'un qui manque de confiance en lui et donc si vous voulez séduire un docte professeur, vous allez lui donner le sentiment d'être ce qu'il n'est pas, c'est-à-dire d'être un donjouant, tout en lui laissant l'illusion de sa supériorité mentale dont il a tant besoin. Ensuite, on a la Vénus.

La Vénus, depuis sa prime enfance, elle est un objet de contemplation. L'avidité du regard des autres est la source de son pouvoir, mais aussi de son tourment. Avec l'âge qui vient, elle n'attira plus autant l'attention et son pouvoir sera peau de chagrin. Elle le sait et cela l'angoisse.

Donc en gros, la Vénus, c'est une beauté qui se fane. Et donc si vous voulez séduire une Vénus, vous allez mettre en avant les atouts de la Vénus que personne n'apprécie. Par exemple, son intelligence, ses talents, sa personnalité. Mais bien sûr, vous allez faire tout en appréciant aussi son physique qui reste très important pour elle ou pour lui.

Le douzième type, c'est le grand bébé. Certaines personnes refusent de grandir, peut-être par peur de la mort ou de la vieillesse. Peut-être qu'elles gardent un souvenir ineffaçable de leur bonheur d'enfant. Fuyant leurs responsabilités, elles cherchent partout. le jeu et le divertissement.

Si vous voulez séduire un grand bébé, vous allez jouer à l'adulte. Jouez à fond votre personnage de grande personne aimante. Ne jugez pas, ne critiquez pas et il vous manifestera un fort attachement.

Le treizième type, c'est le sauveteur. Le fameux syndrome du sauveur. Nous sommes souvent attirés par ceux qui semblent faibles et vulnérables. En fait, leur tristesse, leur mélancolie, elle peut avoir quelque chose de très séduisant. Mais comme toujours, il y en a certains qui vont un peu trop loin.

Ils ne s'intéressent qu'aux gens à problème. Vous reconnaîtrez les sauveteurs à leur capacité d'écoute aux talents qu'ils déploieront pour susciter vos confidences. Vous remarquerez aussi que leur vie sentimentale est émaillée de relations avec des gens peu équilibrés, peu autonomes. Si vous êtes une femme, laissez-le être le preux chevalier qui vous sauve des griffes du dragon.

Si vous êtes un homme, jouez l'ado perdu et laissez l'autre... joué votre maman. Le quatorzième profil type, c'est le roué. Le roué, il a reçu beaucoup de la vie et il a connu maint plaisir.

Il a de l'argent, ou il a eu de l'argent, ce qui lui permet de vivre en épicurien. Et au premier abord, les roués affichent une allure cynique et blasée, mais leur air affranchi cache souvent un sentimentalisme sévèrement refoulé, non sans mal. Donc si vous voulez séduire un roué, vous allez être jeune, vous allez être innocent, vous allez manquer d'expérience et vous allez être un peu plus et vous allez résister un peu. Ensuite, on a l'idolâtre. Tout le monde ressent un certain manque intérieur, mais personne autant que l'idolâtre.

Chroniquement insatisfait de lui-même, il parcourt le monde en quête de quelque chose à adorer, une pierre philosophale qui comblerait le vide de son âme. Si vous voulez séduire un idolâtre, devenez l'objet de son adoration. Auréolez-vous de sainteté, de sublime, et il va tomber dans vos bras. Le 16e type, c'est le sensoriel.

Sa caractéristique, ce n'est pas sa sensualité. mais c'est l'hyperactivité de ses sens. Souvent, ça se voit dans sa tenue. Le sensoriel s'intéresse à la mode, aux couleurs, au style.

Et si vous voulez le séduire, vous allez en appeler à ses sens. Emmenez-le dans des lieux magnifiques, soignez les détails, étourdissez-le par des spectacles splendides, habillez-vous, employez des appâts physiques. Le sensoriel, comme les animaux, répond aux couleurs et aux parfums. Ensuite, on a le 17e type qui est le monarque. Le monarque, c'est quelqu'un qui est puissant.

En fait, les puissants, ils ne sont pas nécessairement différents des autres, mais comme on leur réserve un traitement à part, cela modèle leur personnalité. Leur entourage se montre souvent obséquieux et flatteur pour se faire bien voir et en tirer des avantages. Et en fait, souvent, les monarques souffrent de solitude. Ils ont besoin de rencontrer des gens qui ne les traitent pas comme des personnes de pouvoir. Et donc, si vous voulez séduire un monarque, vous allez faire exactement ça.

Vous allez... vous comporter comme son égal, voire comme son supérieur. Il va être surpris parce que ça lui arrive jamais. Vous allez aussi baisser sa méfiance, c'est quelqu'un de très méfiant, en vous montrant brutalement honnête.

Et enfin, le 18e type, c'est le transgenre. L'auteur nous explique qu'on possède tous un côté masculin et un côté féminin, mais nous apprenons la plupart du temps à développer celui qui est socialement acceptable et à réprimer les autres. Donc si vous êtes un homme, vous allez essayer d'être un peu plus masculin que vous l'êtes vraiment, et si vous êtes une femme, vous allez essayer d'être un peu plus féminine que vous l'êtes. vraiment.

Pour les transgenres, la distinction entre les deux sexes, c'est un fardeau. Il voudrait pouvoir switcher d'un modèle féminin à un modèle masculin sans avoir cette pression sociale. Et donc selon Robert Greene, ce que le transgenre recherche, c'est un autre transgenre de sexe opposé.

En étant cette personne là, vous pourrez lui montrer qu'en votre présence, il peut exprimer sans crainte ce qu'il réprime et ça va le libérer. Si vous n'êtes pas dans cette catégorie, en gros selon l'auteur, ça ne sert à rien d'essayer de séduire un transgenre. Et quand tu dis transgenre, ce n'est pas au sens où on l'a aujourd'hui, c'est vraiment dans le sens type de personnalité.

La première étape, ça va être de choisir sa victime. Évidemment pour que ce soit une séduction qui soit intéressante pour vous, la personne doit vous attirer. L'auteur nous suggère de choisir une victime qui nous touche d'une façon qu'on ne saurait expliquer avec des mots qui produit sur nous un effet tout autre que superficiel.

Ce que va expliquer Robert Greene c'est qu'on va être naturellement attiré par les gens qui ont une qualité qui nous manque ou qu'on convoite secrètement. Il nous explique aussi que les gens heureux sont particulièrement difficiles à séduire, que leur bonheur les rend... inaccessibles. En gros, c'est souvent quand on est dans le manque, dans la frustration, qu'on va être le plus sensible à la séduction.

Et le pire manque de tous, c'est le besoin inassouvi d'aventure. Surtout dans cette époque moderne où on en manque cruellement. Et c'est précisément à cela que répond la séduction. L'auteur nous dit de ne pas perdre nos temps avec du menu gibier, le lapin qui se laisse facilement prendre au collet, la gifle qui répond à la peau.

C'est le défi qui fait plaisir. Donc il nous suggère de plutôt essayer de séduire des personnes qui sont un minimum humaines. difficiles à séduire qui vont nous permettre d'exercer notre compétence de séducteur.

La première étape ça va être d'inspirer confiance. Évitez à tout prix la tentation de harceler votre cible. C'est pas en la mettant sous pression que vous allez obtenir ce que vous voulez.

Prenez plutôt vos distances, laissez les pensées que vous avez suscitées venir à son esprit comme si elles y étaient nées spontanément. Une célèbre courtisane du 17e siècle Ninon de Lanclos écrivait un homme ne doit jamais déclarer ses sentiments surtout au début. Cela suscite l'irritation et la méfiance. Une femme se perçoit beaucoup mieux qu'elle est aimée parce qu'elle devine que par ce qu'on lui dit. Apprenez à déguiser vos sentiments, laissez l'autre se poser des questions et y répondre lui-même.

Soufflez le chaud et le froid. L'auteur nous suggère de ne pas nous laisser percer à jour au premier regard, d'être indéfinissable, de cultiver l'ambiguïté un peu comme le sourire de Mona Lisa qui est si fascinant parce qu'on ne sait pas exactement ce qu'il veut dire, parce qu'il est ambigu, parce qu'il est contrasté. Ne laissez pas penser à la personne que vous essayez de séduire que vous êtes immédiatement conquis, mais resté ambigüe.

Le but du processus de séduction, c'est d'accaparer l'esprit de la personne que vous voulez conquérir, et pour ça, il faut que votre complexité exige réflexion. Il faut que vous demeuriez un mystère insaisissable, un appât irrésistible qui promet d'immenses plaisirs à condition d'être possédé. On parlait d'Oscar Wilde tout à l'heure, c'était quelqu'un qui maîtrisait très bien cet art du contraste.

Il y avait un contraste entre sa tenue excentrique et son discours carré et plein d'esprit. Spontanément chaleureux, Oscar Wilde s'était en fait fabriqué une image à l'opposé de sa véritable nature, une image d'un personnage distant, étrange, insaisissable. Ensuite on a le paradoxe.

Le paradoxe séduit car il stimule l'intelligence. Nous sommes secrètement étouffés par le rationalisme omniprésent dans notre vie où tout est censé avoir du sens. La séduction, elle, s'épanouit dans l'ambiguïté, dans le trouble des signaux contradictoires, dans tout ce qui échappe à l'interprétation. L'auteur nous dit que la plupart des gens sont d'une écœurante banalité.

Et comme leur fonctionnement intime saute aux yeux, l'attrait qu'ils exercent est éphémère. Aucune profondeur, aucune ambiguïté ne captive l'attention. Le secret pour à la fois attirer et conserver l'intérêt de l'autre est de s'entourer d'une aura de mystère.

Et ça, c'est quelque chose que vous pouvez faire consciemment. Par exemple, vous pouvez donner à un pan de votre personnalité une visibilité maximale. Par exemple, dans le cas d'Oscar Wilde, c'était son étrange tenue, c'était ses poses.

Mais parallèlement à ça, vous allez émettre d'autres signaux. Laissez entendre que vous n'êtes pas... pas celui que vous semblez être.

Peu importe si l'élément de contraste est négatif. Ça peut être la cruauté, ça peut être la moralité. L'autre n'en sera pas moins captivé par l'énigme que vous représentez.

D'ailleurs, l'auteur nous dit que la pure bonté séduit rarement. Un autre élément crucial de la séduction, c'est d'être désiré par d'autres. Ça existe aussi d'ailleurs en marketing, c'est ce qu'on appelle la preuve sociale. Si on sait qu'une marque ou un produit et désiré par beaucoup de gens, on va avoir plus de facilité à le désirer nous aussi.

Si vous voulez que la personne qui a de l'intérêt pour vous développe du désir pour vous, il faut apparaître comme l'objet du désir des autres. Le désir en fait c'est quelque chose de contagieux. On veut ce que veulent les autres.

Il suscite la compétition, on veut s'accaparer ce que l'autre possède. Et donc le plus sûr moyen de créer cette illusion, c'est d'introduire un tiers dans la relation et faire comprendre à notre cible que ce tiers en fait est son rival. Ce tiers, il n'a pas besoin d'être une personne.

Ça peut être une cour d'admirateurs, ça peut être des amis. Ça peut être votre audience, ça peut être vos conquêtes précédentes. L'idée, c'est de faire comprendre à la personne que d'autres vous désirent et elle fera n'importe quoi pour vous posséder en exclusivité, ce qui vous donnera tout le pouvoir sur elle.

Vos admirateurs, ça peut être des amis ou des soupirants, en fait, peu importe. L'idée, c'est d'être entouré de cette cour-là qui va créer un effet harem. N'hésitez pas aussi à vous laisser désirer, à garder vos distances, à être parfois inaccessible. N'oubliez pas que tout ce qui est rare est cher. Ce que l'auteur nous dit, c'est que les meilleurs précurseurs du...

plaisir ce sont la douleur et l'angoisse apprenez à créer des besoins que vous seul pourrez combler c'est un peu les problèmes quand on fait une page de vente on va toujours commencer par parler des problèmes des fausses solutions de ce qui marche pas ce que la personne a déjà essayé il commence à la fait souffrir dans sa vie c'est seulement en mettant en avant cette souffrance ce manque que on va ensuite pouvoir créer du désir pour la solution qu'on propose. Et bien c'est un peu pareil dans la séduction. Ce que l'auteur nous dit c'est qu'on tombe amoureux quand on est prêt à changer, quand on est prêt à abandonner une expérience déjà vécue et usée et que nous sommes animés d'un élan vital pour accomplir une nouvelle exploration, autrement dit pour changer de vie. Le sentiment anxieux d'un manque c'est le précurseur de tout. désir.

Sans angoisse ni sensation de vide, il n'y a pas de séduction. La souffrance et le plaisir sont les deux faces d'une même pièce. Cléopâtre mit César dans son lit le soir même de leur rencontre, mais la véritable séduction qui fit de lui son esclave commença plus tard.

Elle lui parlait sans cesse d'Alexandre le Grand, le héros dont Cléopâtre était censé descendre. Et en fait, nul ne pouvait se comparer à lui. Entendez, César ne faisait pas le poids.

En faisant ça, elle avait percé à jour l'incertitude de César et réveillait en lui une inquiétude, une ardeur. à prouver sa grandeur. César, douté de sa virilité, le subjugué fut dès lors pour elle un jeu d'enfant. Faites rêver vos proies d'aventure et d'exotisme avec vous. Ensuite, on a le pouvoir de la jeunesse.

L'auteur nous explique que quand vous êtes jeune, vous avez un super pouvoir que vous ne connaissez pas. Vous avez la capacité de fasciner des gens qui sont plus vieux que vous. En fait, ceux qui ne sont plus jeunes cèdent immanquablement au charme de ceux qu'ils sont à condition qu'il leur en fait sentir ce qu'ils avaient pas. perdu avec l'âge. La jeunesse de l'autre vous fait retrouver votre étincelle, l'esprit rebelle que le temps et la pression sociale se sont ingéniés à réprimer.

La nostalgie est une puissante stratégie de séduction. En 1960, la campagne électorale de John Kennedy consista notamment à faire naître chez le peuple américain un sentiment de frustration relatif aux années 50, à lui faire sentir que le pays avait renié ses idéaux. Quand Kennedy évoquait cette époque, il ne disait pas mot de la stabilité économique des Etats-Unis, ni de son émergence en tant que superpuissance. Il soulignait le conformisme, l'absence de prise de risque, la perte de l'esprit pionnier. Voter Kennedy, c'était s'embarquer dans une aventure collective, redonner vie aux idéaux d'antan.

Le symbole, c'est la flèche de Cupidon. Ce qui réveille le désir n'est ni un effleurement, ni une douce caresse, c'est une blessure. La flèche, en causant la douleur, crée du même coup le besoin de soulagement. La souffrance précède le désir.

La stratégie suivante, c'est de planter la graine. En gros, au lieu de séduire frontalement la personne, vous allez peut-être faire un petit commentaire anodin qui va laisser entendre à la personne qu'elle vous intéresse mais restez subtil, ça doit juste révéler une éventualité, faire naître une interrogation. En fait, quand vous faites ça, vous semez les graines qui vont peu à peu prendre racine et en votre absence, votre cible ruminera les idées que vous avez instillées en elle, les doutes que vous avez soulevés.

N'oubliez pas, pour implanter le germe d'une idée séductrice, il faut faire appel à l'imagination, au fantasme, au rêve secret de l'autre. Ce qui met notre esprit en branle, c'est d'évoquer ce qu'il a envie d'entendre, c'est-à-dire des perspectives de p****. de plaisir, de richesse, de santé, d'aventure, vous apparaîtrez comme le seul à pouvoir le leur donner.

Pour faire ça, vous pouvez utiliser l'insinuation. Ça peut être des prétendus lapsus, des confidences apparemment involontaires, des révélations suivies de rétractations ou d'excuses. Toutes ces techniques d'insinuation ont un pouvoir considérable.

Les idées ainsi suggérées se glissent comme un poison sous la peau de l'auditeur et se mettent à y vivre une vie proche. La deuxième grande étape, ça va être d'habiter l'esprit de l'autre. L'auteur nous dit que les actes, d'abord, ont beaucoup plus de pouvoir que les mots, Ne déclarez pas votre amour à la personne qui l'inspire, conseiller Ninon de l'Enclos. Faites plutôt parler vos actes. Votre silence aura un pouvoir d'insignuation plus puissant que des déclarations enflammées.

Et le premier acte que vous pouvez mettre en place dans votre processus de séduction, c'est le regard. Le regard, c'est la grande arme de la coquetterie vertueuse, disait Stendhal. On peut tout dire avec un regard et cependant, on peut toujours nier un regard car il ne peut pas être répété textuellement. Gâter votre cible. Gâter quelqu'un, c'est une façon de l'investir en lui cédant provisoirement la position dominante.

Il donne à votre victime l'illusion que c'est elle qui vous séduit. Puisque vous la gâtez, limitez, c'est vous qui semblez soumis à son charme. En fait, nous sommes tous narcissiques.

Chez l'enfant, c'est un narcissisme physique, il s'intéresse à son image, à son corps. Une fois adulte, c'est un narcissisme qui devient surtout psychologique. Chacun est centré sur ses goûts, sur ses opinions.

sur ses expériences, et donc on se protège un peu à l'intérieur d'une carapace. Paradoxalement, le moyen de faire sortir l'autre de sa coquille est de ne faire qu'un avec lui, de lui renvoyer son image comme si vous étiez un miroir. Et pour ça, c'est pas compliqué, il suffit de calquer ses humeurs, de s'adapter à ses goûts, de jouer son jeu, quel que soit celui qu'il propose. Je crois qu'en PNL, on appelle ça le pacing, qui est l'idée de ce... calquer sur le comportement de la personne qui est en face de nous pour susciter sa confiance et sa sympathie.

Ce que l'auteur nous dit c'est qu'en faisant ça on abaisse ses défenses naturelles car sa vanité ne se sent pas menacée par l'originalité ou la différence des autres. Les gens s'aiment eux-mêmes et surtout ils adorent voir autrui partager leurs idées et leurs goûts parce que ça les valide. Les plus grands séducteurs de l'histoire de Casanova à Kennedy ont grandi au milieu des femmes et possèdent eux-mêmes un côté féminin marqué.

Ils étaient séduisants auprès du sexe opposé parce qu'ils savaient adopter le comportement du sexe opposé. Et d'ailleurs, ça marche aussi dans l'autre sens. Le fait qu'une femme ait un côté masculin est infiniment rassurant pour l'homme. Et ça, il faut savoir que ça fonctionne aussi sur un pays. Un pays est comme une personne. Il a ses doutes, il a ses insécurités.

Il se sent souvent menacé par des apports étrangers. Et un peuple trouve très séduisant de voir un étranger adopter ses mœurs. Par exemple, quand Joséphine Baker, l'américaine, est arrivée en France...

Elle a entrepris de séduire le peuple français, le peuple parisien qui était pourtant très volage. Et pour ça, elle a appris le français, elle s'habillait comme les parisiennes et elle disait à tout le monde qu'elle préférait vivre en France plutôt qu'en Amérique. Et c'est comme ça qu'elle a réussi à conquérir durablement le cœur des Français. Alors pour se faire miroir des gens, il faut être capable de focaliser sur eux une attention intense.

Les gens vont sentir l'effort que vous faites, ça va les flatter. Ils vont se sentir choisis, élus, isolés du reste du monde. Plus vous vous focalisez sur eux, plus vous les gardez sous votre charme grâce à l'effet grisant que vous exercez sur leur vanité.

Alors, l'auteur nous dit quand même de faire attention et de ne pas trop faire durer cette technique. Le but, ce n'est pas de devenir une simple éponge qui absorbe en permanence les humeurs des autres et de ne pas avoir votre personnalité propre. Si vous le faites trop longtemps, la victime va finir par s'en apercevoir et par vous rejeter.

Le moment venu, vous allez amener votre victime à se calquer sur vous. En quelque sorte, il ne faudra pas rester trop longtemps sur son terrain. Je crois qu'en PNL, on parle de leading.

Vous allez alterner le... pacing, le moment où vous, vous allez vous adapter à la personne, au leading, le moment où c'est vous qui allez adopter un comportement différent et où naturellement c'est la personne qui va se calquer sur vous. En fait, ce dont les gens ont besoin, c'est pas de tentation.

La tentation, ils la rencontrent tous les jours. Ce dont ils ont envie, c'est de céder à la tentation, de s'y abandonner. C'est la seule façon pour eux de se débarrasser des tensions qui leur empoisonnent la vie. Il est beaucoup plus coûteux en énergie de résister à la tentation que d'y céder. Chez chacun d'entre nous, il y a un enfant qui sommeille, un plaisir qui nous a été refusé, un désir qui a été refoulé.

C'est ce point faible que vous devez toucher, faire miroiter à votre victime un joli jouet. l'aventure, l'argent, l'amusement et elle jettera aux orties toutes raisons. Essayez de donner à votre victime le sentiment que vous constituez un défi, un trophée qu'il faut mériter.

C'est une technique qui marche souvent. En fait, quand on tombe amoureux, on est dans l'expectative. On se tient à un carrefour, au seuil d'une vie nouvelle où tout sera inconnu et différent. Et donc, la personne que vous séduisez, elle veut être guidée, elle veut être portée comme un enfant. Par exemple, dans le conte des mille et une nuits, Scheherazade échappe à la mort tous les soirs en racontant à chaque fois Une histoire.

Et pour savoir la fin de l'histoire, le sultan doit la laisser vivre. Et bien c'est un peu ce modèle que vous devez adopter dans votre séduction. Parce que si vous n'ajoutez pas des nouvelles histoires, des nouveaux suspens, votre pouvoir de séduction s'étiolera. Alimenter la flamme nuit après nuit, l'autre doit être perpétuellement surpris par votre rouvaille. La surprise, elle doit être une brèche dans laquelle peuvent s'engouffrer des émotions nouvelles.

Si la surprise est agréable, l'intoxication séductrice... gagne la victime sans même qu'elle s'en aperçoive. Et pour ça, vous pouvez par exemple proposer une sortie que vous prétendez improviser, révéler quelques secrets.

En fait, tout ce qui se produit brutalement semble naturel et tout ce qui est naturel a du charme. Ne clamez pas votre amour à corps et à cri. Ce qui séduit, c'est plutôt le mal qu'on se donne pour plaire.

Donc, prouvez votre amour par des cadeaux, des sorties, des petites attentions. Vous en serez amplement récompensé. Évidemment dans l'histoire, la séduction elle se faisait beaucoup par lettres, par correspondance et aujourd'hui c'est devenu un peu désuet parce qu'on a la technologie, parce qu'on a les messages etc.

Mais finalement il y a toujours une place en fait pour la correspondance et voilà ce que dit Robert Greene. dessus. Multipliez vos courriers, écrivez plus souvent que vous n'allez l'avoir, cela lui laissera tout le loisir de vous idéaliser.

Une fois votre victime sous le charme, faites-vous plus rare, espacez vos correspondances, laissez-lui craindre que votre intérêt ne s'étiole et le sien ne fera que se renforcer. Si pour quelques raisons elle ne vous aime pas, écrivez-lui comme si au fond elle vous aimait. Ce que dit l'auteur, c'est que le ton général de vos lettres va imprégner votre cible.

En gros, si votre langue est soignée, poétique, inventive, elle déteindra sur vos cibles à son insu. Ne la contredites jamais, ne vous défendez pas. ne l'accuser pas de manquer de cœur, cela romprerait le charme. Au niveau du style de vos lettres, l'auteur conseille de s'exprimer simplement, avec une petite pointe de poésie qui vous élève au-dessus de la banalité, mais surtout de ne pas essayer de devenir sentimental, c'est lassant, c'est trop direct. Restez plutôt vague et ambigu, laissez au destinataire la place de l'imagination, du rêve.

L'objectif de votre correspondance, ce n'est pas de vous exprimer, mais c'est de susciter chez votre lecteur des émotions qui susciteront elles-mêmes le trouble et le désir. Comment savoir à quel moment vos lettres ont atteint leur but ? C'est quand votre cible va commencer à reprendre vos expressions, que ce soit dans ses réponses écrites ou alors dans vos rencontres.

Et à ce moment-là, l'auteur conseille de glisser vers l'érotisme avec des mots chargés de connotations sexuelles. Ou mieux encore, de suggérer l'intensité de vos ardeurs en envoyant des lettres plus courtes, plus fréquentes et encore plus chaotiques. Rien n'est plus érotique, nous dit l'auteur, qu'un billet de quelques lignes.

Laissez le soin à l'autre de compléter vos pensées en suspens. Ça, c'est pour la correspondance. et ensuite on a le discours, la magie du discours.

Ce que nous explique l'auteur, c'est que notre bavardage quotidien, ça ressemble un peu à un bruit de fond. Ça veut dire que quand les autres ne parlent pas de nous, souvent on n'écoute qu'à moitié, on n'écoute que d'une oreille. Et quand à nouveau on écoute, c'est que la personne parle de quelque chose qui nous concerne.

Notre sujet favori à tous, c'est nous-mêmes. Et donc ce que l'auteur conseille pour que vos paroles soient pour eux une musique et non du bruit, c'est de parler aux autres de ce qui leur fait plaisir, de ce qui les concerne, de ce qui flatte leur vanité. N'hésitez pas à les distraire, à leur changer les idées s'ils sont occupés par des problèmes.

Peignez l'avenir sous un jour plus riant. Utilisez un langage visant à les émouvoir, à leur faire baisser la garde. Un langage qui les caresse plutôt qu'un langage qui les agresse.

Donc globalement, ce qui marche dans les conversations avec les personnes que vous essayez de séduire, c'est de parler avec humour, de parler avec légèreté, de parler l'autre bien sûr, d'utiliser... la flatterie, de flatter ses qualités, notamment les qualités que les autres n'ont pas encore remarquées, mais aussi de faire rêver la personne, de montrer qu'avec nous tout est possible, de parler d'aventure, de parler d'exotisme, et ne pas hésiter à utiliser des phrases vagues et ambiguës, à ne pas être direct sur ses intentions, sur ses émotions, sur ses sentiments, mais à garder un petit peu de flou pour laisser une vague de mystère autour de nous. Dans ce qui ne marche pas, évitez à tout prix la critique, la polémique, la dispute. Évitez aussi de tout exagérer, d'utiliser l'héliperbole, d'étaler vos sentiments.

Encore une fois, il faut laisser place à l'imagination, donc soyez un petit peu plus subtil. L'auteur parle même d'hypnose en expliquant que la répétition d'une expression à haute charge émotionnelle exerce un effet subliminal qui peut suffire à graver profondément une idée dans l'inconscient de l'auditeur. C'est un peu comme une injonction donnée par un hypnotiseur à laquelle obéit son patient. Répéter une phrase, ça peut avoir... un effet magique sur le subconscient.

Et puis enfin, si vous n'avez pas le don d'éloquence, si vous avez du mal à vous exprimer, si vous n'arrivez pas à maîtriser le langage de la séduction, Robert Greene conseille tout simplement de vous taire. Au moins, votre silence vous conférera-t-il une aura énigmatique. Ensuite, on a les détails.

On l'a dit, la séduction, c'est une affaire de détails, de petites attentions. Et donc, le secret que donne Robert Greene, c'est de répertorier les besoins de l'autre sans en avoir l'air. Donc, n'hésitez pas à prendre des notes.

N'hésitez pas à retenir les petits détails que vous donne l'autre, ça vous fera des idées pour des petites attentions ensuite que vous pourrez faire et qui vont faire vraiment plaisir. La personne va avoir l'impression que vous lisez dans ses pensées et en fait c'est simplement que vous l'écoutez et que vous prenez vos petites notes personnelles. En fait quand vous veillez à tous les besoins de l'autre, c'est un peu pour lui une manière de revenir à l'enfance et ça c'est séduisant. Vous pouvez aussi jouer sur les contrastes, par exemple au travail ou chez vous, choisissez la simplicité mais lorsque vous sortez, soyez beaucoup plus... plus flamboyant par exemple dans l'intimité marilyn monroe était vêtue d'un jean et d'un t-shirt mais quand elle sortait c'était pas du tout la même personne vous pouvez vous dire que quand vous sortez par exemple dans un date vous pouvez presque vous déguiser n'hésitez pas à en faire un petit peu trop l'auteur explique que les cadeaux qui font le plus plaisir c'est pas les cadeaux les plus coûteux les cadeaux qui font le plus plaisir c'est ce qui demande du temps ou des efforts Donc encore une fois, si vous êtes attentif aux besoins de l'autre, si vous avez repéré des détails dans vos conversations, des choses qui pourraient lui faire plaisir, et que vous mettez du temps et du soin pour trouver le cadeau parfait, vous allez avoir beaucoup plus d'impact que si vous achetez un cadeau qui coûte cher.

L'auteur nous répète qu'un bon geste est beaucoup plus efficace que des paroles, et donc ça ne sert à rien de décrire vos sentiments, ce sera beaucoup plus efficace de le faire deviner par votre regard et par vos petites attentions. Ce qui détruit la séduction, c'est la familiarité. Alors, c'est pas forcément un problème dans la phase d'approche, parce qu'il y a encore tant à apprendre sur l'autre, tout est excitant, mais la relation arrive rapidement à un tournant. Votre cible qui s'était mise à vous idéaliser et à rêver de vous, découvre que vous n'êtes pas ce qu'elle croyait, vous êtes finalement beaucoup plus banal.

On croit souvent que la solution, c'est de pas trop se voir ou de pas être trop disponible. L'auteur nous explique... que c'est pas vraiment ça. En fait, si vous n'avez pas de rencontres assez fréquentes, l'autre n'a pas de quoi nourrir son imagination et son attention risque d'être captivé par un autre sujet.

Non, son esprit est un terrain qu'il faut occuper. En fait, l'auteur nous explique que la difficulté, c'est de réussir à ne pas devenir aux yeux de la personne trop réel, trop prévisible, trop humain. En fait, votre cible ne peut pas vous idéaliser si elle en sait trop sur vous, si vous devenez banal.

Donc non seulement il faut garder une certaine distance, mais votre présence doit avoir quelque chose d'ensorcelant. suggérant des perspectives délicieuses. Soyez chevaleresque, aventureux, romanesque. En fait, il vous suffit de ne posséder qu'un soupçon de ses qualités pour vous auréoler d'une poésie inspiratrice de fantasmes et de rêves. L'auteur nous dit, je cite, Trouvez-vous une image, fût-ce celle de la brutalité et même du mal, mais évitez à tout prix d'être familier et ordinaire.

Psychologiquement, pourquoi est-ce qu'on a ce besoin d'idéaliser l'autre ? En fait, on a de grandes chances de tomber amoureux de quelqu'un qui nous ressemble. Autrement dit, si l'autre a de gros défauts ou pire, s'il se révélait quelconque, donc, ça signifierait que nous aussi en fait on a ses défauts ou que nous aussi on est quelconque.

Il faut donc à tout prix idéaliser la personne aimée, ne serait-ce que pour pouvoir nous regarder dans la glace chaque matin. Donc n'hésitez pas à donner à vos tenues vestimentaires, à vos propos, aux lieux que vous fréquentez, une dimension un petit peu mythique. Faites vivre des expériences à votre cible. Une expérience intense imprimant nous un souvenir plus profond et plus durable que notre quotidien. Alors n'hésitez pas à vivre ensemble des moments forts, que ce soit un concert, une pièce.

une émotion artistique ou spirituelle, et votre victime vous associera à ces moments d'exception. Ensuite, on a les cadeaux. Les cadeaux que vous ferez seront imprégnés de votre présence. Ils seront associés à des souvenirs agréables.

Et simplement, en les voyant, la personne à qui vous les offrez pensera à vous. L'auteur nous répète d'être omniprésent pendant le processus de séduction. Votre cible ne doit quasiment jamais penser à autre chose que vous.

Et pour ça, ne la laissez pas vous oublier, ne lui laissez aucun répit. Envoyez des lettres, des billets, des cadeaux. Faites des rencontres surprises. Faites-vous. omniprésent, tout doit lui rappeler que vous existez.

L'auteur nous explique qu'il y a plein de qualités et de défauts même qui peuvent être idéalisés, sauf un, c'est la médiocrité. La médiocrité est impossible à idéaliser et manque totalement de pouvoir séducteur. Il n'est possible de séduire qu'en suscitant le rêve. Mais en revanche, la faiblesse séduit.

En fait, Robert Greene nous explique que c'est par notre fragilité que nous séduisons, jamais par des pouvoirs ou des signes forts. En fait, c'est cette fragilité qu'on va mettre en jeu dans la séduction. Et c'est ce qui lui donne cette puissance. Et d'ailleurs, l'auteur nous explique que c'est pour ça que les publicités qui ont toujours l'air un petit peu stupides, un petit peu maladroites, un petit peu inefficaces, en fait, c'est fait exprès parce qu'au niveau conscient, on les ridiculise et on les rejette.

Mais en fait, souvent, ces publicités, ces pires publicités, c'est celles qui marchent le mieux parce qu'en faisant injure à notre intelligence consciente, en fait, elles pénètrent nos défenses, elles nous font baisser notre garde. De la même manière, en ayant des faiblesses, en ayant des défauts, vous allez faire baisser la garde de votre cible. qui va vous trouver peut-être plus accessible et donc qui va plus facilement tomber amoureuse de vous.

L'auteur nous explique que nos talons d'Achille, ce qu'on maîtrise le moins dans notre personnalité, c'est aussi souvent ce qu'on a de plus charmant. Les gens qui n'ont aucun point faible inspirent plutôt l'envie, la peur ou la colère. On les fait trébucher avec un malin plaisir. Donc ne vous acharnez pas à lutter contre vos fragilités ou à les réprimer.

Apprenez-vous à vous en servir. Faites-en un instrument de pouvoir, nous dit l'auteur. Faites aussi en sorte que l'autre se sente supérieur.

L'auteur nous explique que plusieurs des grands séducteurs de l'époque moderne comme Gabriele Annunzio, Duke Ellington ou Errol Flynn ont compris l'avantage de se faire l'esclave d'une femme, de fléchir le genou devant elle comme un troubadour. Même ce qui nous semble être le pire en séduction, c'est-à-dire la timidité, selon Kierkegaard, un peu de timidité à bon escient de la part d'un homme, c'est une tactique extrêmement séduisante parce qu'elle permet de mettre les femmes à l'aise, de leur faire se sentir tout simplement supérieure. Néanmoins...

n'en faites pas trop, sinon votre cible pensera que tout le travail d'approche lui incombe et perdra courage. L'auteur nous explique même que les pleurs, les sanglots sont une arme redoutable, sans avoir recours à ce que les larmes ont spectaculaire, la simple tristesse possède un attrait séducteur. En fait, le premier mouvement, ça va être de vouloir réconforter l'autre et ce désir se mue rapidement en tendresse. Que faire si on vous insulte ?

L'auteur explique, donc là on est plus dans la séduction face à un public, l'auteur nous explique qu'en répondant à l'insulte par l'insulte, En fait, on se salit à notre tour. Contentez-vous d'encaisser les coups et de jouer la victime. L'opinion se ralliera spontanément à votre cause, vous offrant les bases d'un avenir politique glorieux. Quand vous jouez les victimes, faites-le avec subtilité et sans excès. Je trouve que c'est une leçon intéressante pour tous les gens qui construisent un personnage public, qui ont une audience, qui veulent se faire connaître.

C'est de ne pas essayer de jouer à l'homme de fer que rien n'atteint, parce que c'est anti-séduisant et surtout ça va donner envie aux gens de vous abattre, de vous faire tomber. Si au contraire, vous acceptez certaines faiblesses, vous les théâtralisez, vous prenez parfois une position de victime, ou vous vous laissez taper dessus sans rien dire, vous allez créer de la sympathie chez les gens et vous allez vous créer. créer des fans qui vont vous défendre à votre place.

Emmenez la personne que vous essayez de séduire en voyage, physiquement ou d'une autre façon. En fait, le sentiment de partager une aventure ouvre les portes du fantasme. L'auteur explique que certains grands séducteurs s'imposent au point d'évincer la famille et les amis, de dépayser leur cible en la sortant de son univers familier, de l'emmener vers des destinations inconnues. Amenez-la à fréquenter votre milieu, démanteler ses routines. entraîner là dans des expériences qu'elle n'a jamais faites.

La séduction a cela en commun avec l'art de la guerre qu'une cible isolée est facile à conquérir. Emmenez loin votre victime, de préférence dans une île. Les îles ont toujours eu la réputation de lieux propices au plaisir des sens. Le seul inconvénient du voyage, nous dit l'auteur, c'est l'intimité forcée. Il vous sera difficile de conserver votre aura de mystère quand vous serez 24h sur 24 avec la personne.

Mais si le lieu de voyage est assez beau pour la captiver, elle ne verra pas trop les aspects banals de votre personnalité. Faire ses preuves. L'auteur nous explique que la plupart des gens qui sont dans une démarche de séduction se découragent trop tôt. Dès que la personne en face commence à mettre de la résistance, les gens vont se décourager et penser qu'elle n'est pas intéressée.

En fait, ce que l'auteur nous dit, c'est que la résistance révèle que la sensibilité de l'autre est touchée. La seule personne impossible à séduire est la personne qui est froide et distante. La résistance, c'est une réaction émotionnelle qui peut être retournée et transformée en son contraire.

Comme on le dit, la force de résistance de l'opposant peut servir à la mettre au-dessus. au tapis. Alors ensuite l'auteur nous donne une stratégie assez dingue que je vais te partager si une personne vous résiste. Il nous explique qu'un geste apparemment désintéressé qui prouve l'étendue de notre engagement, ça peut faire briser les résistances.

Il nous explique qu'il y a deux manières de faire ces preuves. La première c'est un acte spontané lorsque votre victime a besoin d'aide, de conseil ou tout simplement d'une faveur. Il explique que ce genre de situation ne se prévoit pas mais attention elle peut survenir à n'importe quel moment et à ce moment là il va falloir être rapide. impressionner sa cible, faites-en plus que le strict nécessaire, consacrez-lui plus d'argent de temps ou d'efforts qu'elle ne s'y attend. Et le deuxième moyen de faire ces preuves consiste à poser un acte courageux, prévu et calculé, exécuté au bon moment, mais qui se fait passer pour un acte imprévu.

L'auteur nous dit que quand les doutes qu'éprouve notre cible se font plus dangereux que jamais, ce qu'on va faire, c'est qu'on va choisir une action difficile, spectaculaire, qui va attester nos efforts. Ça peut être une prise de risque physique, par exemple, ça a un très fort pouvoir de séduction. L'idée, ça va être de conduire sa victime vers une crise, de la mettre dans une situation dangereuse et au moment crucial, de courir à sa rescousse tel un preux chevalier. Bon, je t'avais prévenu qu'il n'y a aucune morale dans ce livre.

Voilà, je te répète simplement ce que j'ai lu, ce que j'ai noté parce que j'ai trouvé ça assez fou. Le sacrifice que vous faites doit être patent. Les paroles en l'air ne suffisent pas ici. Perdez le sommeil, tombez malade, gâchez un temps précieux, risquez votre carrière, faites des cadeaux au-dessus de vos moyens, soyez excessif à loisir.

pour assurer l'effet produit, mais qu'on ne vous en prenne pas à vous en vanter ni à vous apitoyer sur vous-même. Souffrez et exposez vos souffrances. Étant donné que tout le monde ou presque n'agit jamais que par intérêt, votre acte noble et généreux aura un attrait irrésistible.

Cette grande occasion de faire preuve de courage, elle va souvent se présenter à l'improviste. Ça peut être un sauvetage, ça peut être un cadeau à faire, une faveur à accorder, un urgent appel à l'aide. Ce qu'il va falloir faire, c'est montrer sur le champ sa valeur. Ce qui compte alors, ce n'est pas d'être efficace, mais de se jeter dans l'action sans se soucier de soi. Ce qu'on peut en tirer si on veut être un peu moins machiavélique, c'est simplement une idée de courage.

Se dire tout ne doit pas être calculé en termes de coût-bénéfice, mais parfois il y a des actions un peu bêtes, un peu irrationnelles qu'on peut faire, mais qui vont nous permettre d'exercer notre courage et de prouver notre valeur. Une stratégie très efficace en séduction, c'est de faire revenir la personne en enfance et ça c'est un nom, ça s'appelle la régression. La première étape si vous voulez provoquer une régression, c'est d'avoir des informations. Donc c'est de faire parler l'autre de son enfance et de comprendre ce dont il...

a manqué et donc ses motivations profondes souvent on est guidé par ce qui nous a manqué pendant notre enfance et donc l'auteur nous explique qu'il ya quatre types de régression la première c'est la régression infantile c'est le lien primaire entre la mère et son bébé et donc si vous voulez provoquer ce type de régression vous allez reproduire l'amour inconditionnel de la mère pour son enfant ne jugez jamais votre cible laissez lui faire ce qu'elle veut même des bêtises dans le même temps enveloppez-la d'un amour attentif, entourez-la de sollicitude. Le deuxième type de régression, c'est la régression oedipienne. Après le lien mère-enfant vient le triangle oedipien père-mère-enfant et à ce moment là vous allez plutôt jouer la figure du père, montrez-vous aimant mais n'hésitez pas à réprimander et instaurer une discipline. L'enfant a besoin de sentir l'autorité des parents qui les rassurent. Le troisième type de régression, c'est la régression du moi idéal.

L'enfant se forge une image de soi idéal issue de ses rêves et de ses ambitions. L'auteur nous explique qu'on est secrètement déçu d'avoir accepté tant de compromis dans... la vie et d'avoir une vie finalement qui est au milieu de nos rêves d'enfant. Ce que vous pouvez faire pour provoquer une régression, c'est de faire sentir à votre cible qu'elle vit enfin son idéal de jeunesse, qu'elle ressemble à la personne qu'elle a toujours rêvé d'être et à ce compte-là, vous la ramenez à son adolescence. Le quatrième point, c'est la régression parentale inversée.

Là, ce n'est pas vous qui faites régresser votre cible, c'est vous qui régressez. C'est vous qui régressez en jouant délibérément le rôle de l'adorable bébé. L'auteur nous donne l'exemple de Juliette Drouet, la célèbre maîtresse de Victor Hugo, qui, je crois, est restée à son chevet jusqu'à sa mort.

Et ce qui fait que Victor Hugo est complètement tombé amoureux d'elle, c'est qu'elle ne critiquait jamais Victor Hugo, elle ne critiquait jamais ses mœurs dissolues, elle lui prodiguait une attention de tous les instants, et quand il lui rendait visite, il trouvait chez elle une sécurité quasi fétale. Comment aurait-il pu lui refuser une faveur ou la quitter ? Lorsqu'elle le menaça de rupture, il redevint le bébé qui pleure pour avoir sa mère, elle finit par exercer sur lui.

un pouvoir absolu. Ensuite, on a la transgression. La tentation de transgression exercera sur vos victimes une attraction invincible. Emmenez votre victime plus loin qu'elle n'imagine.

En fait, les sentiments de culpabilité et de complicité dans le mal créent un lien puissant. Alors, vous pouvez proposer à votre cible une transgression, quelque chose d'illicite, quelque chose de puissant. Donnez-lui l'impression de commettre une sorte de délit dont elle partage la culpabilité avec vous. Mettez en scène votre complicité, laissez entendre en public que vous savez tous deux quelque chose que les autres ignorent.

Ayez vos codes, vos signaux secrets. Convoquez le sublime. L'auteur nous explique que aussi libérés que soit l'époque, beaucoup se sentent mal à l'aise dans leur corps, choqués par leur pulsion animale. Et en fait, le séducteur qui se focalise trop sur le physique, il va susciter une gêne, voire une sorte de dégoût.

L'auteur nous incite plutôt à inviter l'autre à vénérer la beauté du monde à travers la nature, l'art, Dieu... à s'éloigner un peu, à prendre de la hauteur sur simplement l'attraction physique. Robert Greene nous explique que le système de séduction le plus élaboré que l'homme ait jamais créé, c'est la religion.

La mort est notre grande peur, or la religion nous promet l'immortalité, c'est-à-dire l'illusion que quelque chose de nous survivra à jamais. En fait, l'idée que nous sommes une infime fraction d'un vaste univers indifférent, cette idée, elle est terrifiante, et la religion, elle va humaniser le cosmos, nous faire sentir important et aimé. Nous ne sommes plus des animaux esclaves de pulsions incontrôlables et qui meurent sans raison, mais des créatures faites à l'image du Très-Haut. Nous pouvons donc, nous aussi, être sublimes, rationnels et bons.

Tout ce qui comble un désir, conforte une illusion, est séducteur et rien n'y parvient aussi admirablement qu'une religion. Comment on fait pour instaurer de la religion dans une société qui est majoritairement post-religieuse ou en tout cas la religion n'a pas la même importance qu'avant ? L'auteur nous incite à utiliser les pratiques mystiques à la mode. que ce soit l'astrologie, le destin, la pleine conscience, le chamanisme, peu importe. Et si vous avez affaire à quelqu'un qui n'a aucun mysticisme, qui n'est pas du tout attiré par les pratiques mystiques, vous allez utiliser l'autre type de sacré, c'est-à-dire l'art et la culture, les poèmes, la peinture, la musique, emmener la personne dans des musées.

Confrontez-vous au sublime, au magnifique, au plus grand que l'humanité. Rien n'est plus séduisant, nous dit l'auteur, que l'alliance du haut et du bas, du spirituel et de l'érotique. Veillez donc à accompagner votre discours mystique d'une... présence physique intense.

La séduction ça doit jamais être linéaire, ça doit jamais ressembler à un long fleuve tranquille. En fait ce qui nous fait intensément apprécier une chose, ce sont les souffrances qui la précèdent. C'est quand on frôle la mort qu'on reprend goût à la vie comme jamais. C'est quand on fait un long voyage que le retour chez nous est agréable. C'est dans ce contraste entre la tristesse et la joie qu'on peut vraiment vivre quelque chose d'intense.

Donc vous pouvez créer des moments de tristesse, de désespoir, d'angoisse, entretenir une tension qui permettra un défoulement grandiose. L'auteur nous dit n'hésitez pas à irriter l'autre, sa colère est la preuve qu'il ou elle a mordu à l'hameçon. Ne craignez pas que si vous montrez insupportable vos proies s'envolent, on n'abandonne que ceux qui nous ennuient.

Il nous donne l'exemple de cette journaliste italienne qui s'appelait Oriana Falaci et qui interviewait des hommes d'état puissants. En fait, sa stratégie, elle était assez cruelle mais extrêmement efficace, c'est qu'elle faisait alterner des amabilités, de la flatterie avec des questions impitoyables. Elle allait jusqu'à la cruauté visant leurs insécurités pour mieux les déstabiliser.

Évidemment, quand elle faisait ça, l'interviewee réagissait par la défensive, mais au fond, lui-même, il y avait quelque chose qui voulait relever le défi. En fait, inconsciemment, il voulait lui plaire, il voulait être aimé d'elle. Et donc, quand elle changeait subitement de ton et qu'elle commençait à faire indirectement son éloge, il croyait avoir gain de cause. Et c'est à ce moment-là, à l'insu de lui-même, qu'il s'ouvrait et qu'il se laissait aller aux confidences.

Et c'est comme ça que cette journaliste réussissait à avoir des interviews vraiment profondes et croustillantes. L'auteur nous déconseille d'être trop gentil, même si ça peut être efficace au début, ça apaise et ça réconforte. Ça exerce rapidement un effet repoussoir.

Pour que la séduction opère, on a besoin d'avoir une tension, il n'y a pas d'érotisme sans tension, sans angoisse ni suspense, l'explosion du plaisir de la joie ne peut avoir lieu. Surtout dans le monde dans lequel on vit aujourd'hui, qui est un monde un petit peu aseptisé, où on nous évite de prendre le moindre risque, de subir la moindre douleur, on est assoiffé d'expériences fortes dans ce monde-là. On a besoin d'émotions, fût-ce-t-elle négative.

La douleur a un effet tonifiant, ceux à qui vous l'infligez ont l'impression de vivre plus intensément. Ils ont de quoi se plaindre, ils peuvent jouer les victimes et dès que vous allez muer leur douleur en plaisir, ils vous pardonneront volontiers. L'auteur nous dit faites en sorte que votre cible ne soit jamais parfaitement détendue avec vous et il nous dit le sadisme est surtout efficace avec ceux qui ont une vie facile, du pouvoir et peu de problèmes. Il nous explique que les nantis se sentent parfois coupables comme s'ils ont été tirés à bon compte et inconsciemment ils aspirent à quelques mystérieuses punitions, à une humiliation, à quelque chose en somme qui les ramène sur terre.

Ensuite vous allez complètement inverser la tendance, vous allez devenir proie. Si votre cible s'habitue à ne voir en vous qu'un prédateur, elles vont commencer à déployer moins d'énergie. En fait, leur tension va se relâcher. Quand vous ressentez ça, n'hésitez pas à changer de rôle. Une fois que vous sentez la personne sous votre charme, retirez-vous et c'est elles qui deviendront prédatrices, c'est elles qui commenceront à vous poursuivre.

L'auteur nous encourage à écrire à la personne ou à multiplier les petites attentions pour occuper ses pensées et nourrir son imagination comme on l'a vu. Mais il nous déconseille de voir la personne trop souvent. Il nous conseille de cultiver un petit peu de mystère, de l'empêcher de se faire de vous une idée cohérente.

En faisant ça, vous la mettez au défi, vous la mettez au défi d'exercer sur vous son pouvoir de séduction, d'entrer finalement dans le jeu, de ne plus être seulement passif. Ça va permettre de relancer son intérêt pour vous, mais ça va aussi permettre d'engager pleinement l'autre dans la relation et de ne plus avoir une relation à sens unique. Comment prendre ces distances ?

Faites-le subtilement, nous dit l'auteur. créer un malaise. Ça peut être une touche de froideur, ça peut être une touche d'absence, quelque chose qui va faire naître la graine du doute chez votre cible qui va se demander si vous êtes toujours intéressé par elle.

Ce doute, il va lui-même se transformer en paranoïa et au moment où vous allez revenir, cette paranoïa va être instantanément transformée en plaisir de vous retrouver. Il nous explique qu'à la différence du chapitre précédent, l'objectif ici, ce n'est pas d'affaiblir votre victime, l'objectif c'est au contraire de la rendre plus active. plus agressive. Il nous explique que les deux stratégies ne sont pas compatibles et qu'il faut choisir sa stratégie préférée selon vos intentions et selon les inclinaisons de votre cible.

Une autre façon de faire ça, c'est de manifester votre intérêt sans réagir sur le plan sexuel. Il dit que ça perturbe la personne, que ça va lui lancer un défi, qu'elle va immédiatement chercher à vous séduire. Et donc pour ça, vous allez d'abord exprimer un intérêt par la personne, par des mots, par des lettres, par des insignations subtiles, puis en sa présence vous en tenir à une sorte de neutralité sexuelle, de comportement aimable, voire amical, mais sans plus.

Le rejet stimule l'amour, nous explique Robert Greene. Selon le psychologue Theodore Reich, c'est le rejet qui nous apprend à aimer, parce que dans la petite enfance, l'amour de la mère, c'était une évidence et notre unique univers. Et en grandissant, on a compris peu à peu que cet amour n'était pas totalement inconditionnel. Si on n'est pas sage... si on ne lui fait pas plaisir, elle peut nous le retirer.

Cette perspective, elle commence par susciter en nous de la colère. On n'est pas d'accord, ça ne va pas se passer comme ça, on va faire un caprice, mais ça ne marche pas. Et comme ça ne marche pas, on s'aperçoit que la meilleure manière d'éviter un nouveau rejet, c'est d'imiter la mère, donc de lui manifester autant d'affection qu'elle.

Et en fait, c'est cela qui va nous assurer le plus sûrement son amour. C'est un modèle qui restera imprimé en nous toute notre vie. Et donc chaque rejet, chaque manifestation de froideur nous fera automatiquement courtiser. poursuivre et aimer l'autre.

Une façon de le faire, c'est ce que l'auteur appelle le repli stratégique. Vous allez d'abord combler d'attention votre victime, elle se demandera ce qui lui vaut votre affection mais c'est si agréable qu'elle ne voudra pas la perdre. Mais elle la perdra au moment de votre repli stratégique et cela provoquera d'abord colère et angoisse et éventuellement un gros caprice, puis la fameuse réaction infantile. La seule façon de s'assurer votre affection est de se montrer elle-même tendre et attentionnée. C'est la terreur du rejet qui opère cette transformation.

L'auteur nous dit de faire son repli stratégique seulement une fois qu'on est certain de l'attachement de sa victime. Cette tactique est surtout efficace à un stade avancé de la séduction et il conseille de ne pas trop la prolonger, de ne pas espacer trop ses lettres, de ne pas trop exagérer sa froideur, de ne pas manifester un intérêt trop marqué à quelqu'un d'autre parce qu'on risque de perdre totalement l'intérêt de la personne si on va trop loin. Ce contraste entre la présence et la distance, c'est aussi quelque chose qu'on peut mettre en place physiquement.

Par exemple... l'acteur Errol Flynn qui était un grand séducteur donnait à sa victime l'impression que rien d'autre ni carrière ni ami ne comptait plus qu'elle au moment où il la voyait il l'emmenait faire une petite excursion de préférence sur l'eau pendant laquelle le reste du monde s'effaçait une présence physique totale et ensuite on a la distance physique comme à la guerre Nous dit l'auteur, la séduction est un jeu d'approche où tout est question de distance physique. D'abord, vous vous pistez votre ennemi de loin, vos armes principales sont l'œil et une conduite énigmatique.

Le regard doit être précis mais bref, lourd de désir mais sans sourire. Une fois la victime allumée, réduisez d'un coup la distance et engagez le combat au corps à corps. N'inspirez aucune crainte, flattez, faites en sorte que votre victime se sente virile ou féminine, louez ses charmes.

Rien n'est plus séducteur que la sensation d'être séduisant soi-même. Ensuite, on a l'audace, on a parlé du courage. mais l'audace, c'est quelque chose dont vous pouvez faire preuve à n'importe quel moment. L'audace est tonifiante, érotique et indispensable pour arriver à ses fins. Utilisée correctement, elle signale à votre cible qu'elle vous a fait perdre votre sang-froid ordinaire et qu'elle a donc le droit d'en faire autant d'elle aussi faire preuve d'audace et de venir vers vous.

L'auteur nous parle ensuite d'audace féminine en nous expliquant qu'elle peut prendre deux formes. La première, c'est celle de la coquette, la plus traditionnelle. La femme allume le désir de l'homme, puis à la dernière minute, elle bat en retraite et lui laisse l'initiative.

Mais il y a aussi une deuxième forme d'audace féminine où la séductrice va prendre totalement les choses en main, initier le premier baiser et se jeter à la tête de sa victime. Il nous explique que les deux peuvent fonctionner et qu'il y a des hommes qui préfèrent prendre l'initiative, il y a aussi des hommes qui préfèrent quand la femme prend l'initiative. Une règle que je trouvais intéressante et que j'ai notée et qui je pense s'applique aussi dans le couple et dans plein d'autres domaines, n'essayez pas de changer l'autre mais incitez-le plutôt à vous suivre. L'auteur dit pour rendre votre partenaire docile et maniable, utilisez l'humour, multipliez les... petits plaisirs, cultivez l'indulgence.

N'essayez surtout pas de le changer, incitez-le plutôt à vous suivre. Dans la dernière partie du livre, l'auteur nous parle de quoi faire après le processus de séduction quand on est rentré dans une relation et par exemple qu'on veut en sortir, comment être un bon finisher, comment bien terminer une relation. L'auteur nous explique que quand c'est fini, il faut rester au même diapason festif, esthétique, agréable. Si vous n'affichez aucun remords, votre victime aura du mal à éprouver de la colère ou du ressentiment.

Il nous explique que la séduction, c'est un jeu qu'on joue à fond dans l'ici et maintenant et que la séparation doit se jouer de la même manière, dans la bonne humeur et avec style. Utilisez des excuses d'impératifs de voyage, de travail ou de lourdes responsabilités. Ne dites pas à la personne que c'est de sa faute ou que vous ne l'aimez plus ou qu'elle ne vous attire plus.

Prétextez plutôt votre personnalité, votre incapacité à vous installer ou votre désir de rencontrer d'autres gens. inversement si vous voulez que la séduction se transforme en une vie de couple durable l'auteur nous dit qu'il ne faut jamais cesser de séduire faute de quoi l'ennui s'installera et donc il nous dit que le plus efficace même si c'est douloureux ça va être de déclencher régulièrement des crises rouvrir de vieilles blessures, rendre l'autre jaloux, lui battre froid un moment mais il nous dit que ça n'a pas seulement besoin d'être négatif on peut aussi rendre ça plus agréable en reprenant la séduction de zéro en recommençant une cour attentionnée... en créant des tentations nouvelles.

D'ailleurs, il nous explique qu'on peut associer les deux tactiques, ne jamais aller dans l'excès dans l'une ou dans l'autre, mais d'alterner un petit peu la douleur et le plaisir. Il nous rappelle que ce qui tue la séduction, c'est le confort et la sécurité, qu'un voyage ensemble, un voyage plein d'aventures, va davantage souder que de coûteux cadeaux, et que c'est important, même quand on est plus âgé, ou même quand notre couple est ancien, de revenir à cette évidence et de rallumer cette étincelle juvénile qui pourra rallumer la flamme du couple. Il nous explique aussi que si vous voulez rompre, ne culpabilisez pas.

Ce n'est pas de votre faute, rien n'est éternel. Et après tout, vous avez donné du plaisir à l'autre, vous l'avez sorti de son ornière, vous lui avez fait vivre des aventures. Et il nous explique que plus vous vous répandrez en excuses, plus vous blesserez son amour propre et laisserez des séquelles qui mettront des années à guérir.

Sacrifiez, mais ne torturez pas. De grâce, c'est ce que nous dit Robert Greene. Est-ce qu'on peut reséduire quelqu'un ?

Selon l'auteur, oui, et c'est même beaucoup plus facile. Il nous explique par exemple le retour de Napoléon après son exil à Sainte-Hélène. Il nous explique que ce fut pas une séduction classique conforme aux tactiques habituelles, mais plutôt un renouvellement de la séduction.

Et pour ça, ce qu'a fait Napoléon, c'est qu'il est allé voir des soldats et il les a galvanisés en les ramenant aux anciennes émotions, à leur nostalgie de la grandeur de la France lorsqu'il était au pouvoir. La séduction d'une personne ou d'un pays... est presque toujours suivi d'un creux, d'une légère baisse de tension qui peut aller jusqu'à la rupture.

Mais il est étonnamment facile de séduire une deuxième fois la même cible, nous dit Robert Greene. Les vieux sentiments ne sont jamais complètement éteints, ils restent sous-jacents et en un éclair, on peut reprendre sa victime par surprise. L'auteur nous conseille donc, à l'instar de Napoléon, de donner du panache à notre seconde séduction, de ressusciter les images fortes, les symboles, les expressions auxquelles nos souvenirs communs sont attachés. Et comme les français sous Napoléon, votre cible pourra oublier. les difficultés de la séparation pour se rappeler seulement les bons moments avec vous.

Faites preuve d'audace et de rapidité, nous dit l'auteur, ne lui laissez pas le temps de trop réfléchir ni tergiverser, comme Napoléon jouait sur le contraste avec son amant actuel ou avec sa maîtresse en le faisant passer pour timide. et pas tôt comparé à vous. C'est ce que faisait Napoléon quand il critiquait le souverain en place.

Quoi qu'il en soit, nous dit l'auteur, et ça c'est une bonne nouvelle pour tous ceux qui veulent se remettre avec leur ex, ne considérez jamais une rupture comme définitive. Avec un peu d'organisation et de sens du spectacle, une victime peut être reconquise en deux temps trois mouvements. J'ajouterais que si vous avez une audience par exemple sur internet et que vous avez l'impression que votre grandeur passée est terminée, que les gens ne s'intéressent plus à vous, c'est plutôt une bonne nouvelle. Vous pouvez reconquérir leur cœur en faisant appel à leur nostalgie.

et aux choses qui ont déjà marché au début. Je voudrais terminer par une citation un petit peu positive. Il y avait beaucoup de choses contrastées dans ce livre. Une citation un peu plus positive sur le couple qui dure. Elle nous explique que pour durer, il faut trouver le bon dosage, que pour garder une personne dans un état d'enchantement, il ne faut jamais cesser de la séduire.

Mais vous avez quand même le droit de laisser une certaine familiarité s'installer. L'autre a besoin de sentir qu'il ou elle commence à vous connaître. Et si vous entretenez trop le mystère, vous allez faire naître des soupçons.

Et puis, c'est épuisant de devoir sans cesse garder le masque. Le mieux, nous dit l'auteur, sans pour autant demeurer un parfait inconnu, c'est de secouer de temps en temps le confort de votre victime, de la surprendre comme vous le faisiez dans le bon vieux temps. Si vous savez y faire, elle aura la délicieuse sensation de n'avoir jamais fini d'en apprendre sur vous, mais seulement un peu à la fois. Alors, je pensais avoir fini le livre, mais ce n'était pas terminé.

Il y avait encore deux appendices, dont un sur le marketing et la vente. Et je me suis dit, putain, merde, mais ils ne pouvaient pas le mettre plus tôt, quoi. Et en fait, il y avait tellement de trucs intéressants dedans que je me suis dit je ne vais pas le rajouter, je ne vais pas rajouter encore 15 minutes dans la vidéo, ça va déjà être beaucoup trop long. Je pense que je ferai une vidéo spécifiquement sur ce chapitre-là.

Je voudrais qu'on vienne un petit peu à la conclusion et vous dire ce que moi j'ai pensé de ce bouquin, ce que j'en ai tiré, ce que vous pouvez en tirer. Juste avant, je vous le rappelle, vous pouvez télécharger ma fiche de lecture avec tous les extraits, avec tout ce que je vous ai dit là en fait, qui est résumé sur un PDF gratuitement en cliquant sur le premier lien en description, vous entrez votre email et et je vous envoie ça tout de suite gratuitement. Je pense que c'est un livre qu'il ne faut pas trop prendre au pied de la lettre. Évidemment que c'est une vision qui est froide, qui est calculatrice, qui parfois est même cruelle, et donc c'est pas à lire comme un bouquin de développement personnel où on se dit Alors, je vais appliquer la méthode petit a, petit b, petit c. Non, c'est avant tout un bouquin sur la psychologie humaine, c'est avant tout un bouquin d'études.

sur la séduction et comment elle a été opérée à travers les siècles par les grands séducteurs, soit pour séduire des gens ou que ce soit pour séduire des groupes. C'est un peu comme l'art de la guerre ou c'est un peu comme les 48 lois du pouvoir du même auteur. C'est simplement une étude historique froide et la différence d'un simple livre d'histoire, c'est qu'il va en tirer des stratégies qu'il va écrire textuellement et que vous pouvez appliquer si vous le souhaitez. On ne va pas se mentir, même si c'est cruel et même si c'est dur, il y a du vrai.

Je pense qu'on a tous subi des histoires. où on s'est retrouvé dans la position de victime par rapport à ça. Je pense aussi qu'on s'est tous retrouvé parfois dans la position du prédateur, dans la position du bourreau, et on ne s'en est pas forcément rendu compte, on ne l'a pas toujours fait consciemment. Et le fait de lire ce livre, ça nous permet de nous en rendre compte et de nous dire, ah ok, c'est pour ça que ça s'est terminé comme ça, je comprends mieux.

Je trouve qu'il y a un truc très intéressant dans ce livre, c'est que n'importe qui peut appliquer la méthode. On a différents profils de séducteurs, on a différents profils de cibles, ils s'adressent à la fois aux hommes, aux femmes, et donc en fait ça laisse toute la latitude. pour essayer de mieux se connaître et de comprendre comment est-ce qu'on pourrait être un peu plus séduisant dans sa vie, que ce soit pour faire des rencontres ou que ce soit pour être un meilleur créateur de contenu ou une personne publique ou un meilleur leader.

Je pense aussi que ce livre nous donne des vrais conseils pour être un meilleur mari, un meilleur amoureux ou un meilleur amant. Il nous donne des vrais conseils pour garder la flamme dans un couple. Et même si certains de ces conseils paraissent aujourd'hui toxiques, si on y réfléchit, ils ne sont pas totalement stupides et ils sont un fond de vérité.

Rien ne nous empêche de faire le tri et de choisir d'appliquer les conseils qui nous semblent éthiques et qui collent avec notre personnalité et avec notre façon de faire. Vous l'avez vu aussi, il n'y a pas besoin d'être un espèce de mâle alpha si vous êtes un homme et que vous voulez séduire. Il y a plein de types de séducteurs différents.

Votre fragilité, votre féminité sont des choses que vous pouvez utiliser pour séduire. Et je pense que c'est important aussi de le répéter dans un écosystème où beaucoup de jeunes hommes n'arrivent pas à trouver l'amour et où ils vont prendre des conseils chez des mecs qui vont leur donner des conseils beaucoup plus toxiques et négatifs que ce qui a marqué dans ce bouquin. Ce que j'ai beaucoup aimé dans ce livre, c'est que ça m'a rappelé tout ce que j'ai appris quand je me suis formé sur la psychologie, la vente et le marketing. En fait, la séduction, c'est vraiment comme la vente, c'est-à-dire qu'évidemment qu'il y a un côté manipulatoire. Le principe de la manipulation, c'est de faire en sorte que des gens agissent de la manière dont on a envie qu'ils agissent.

Si vous voulez que quelqu'un tombe amoureux de vous, vous allez le manipuler. Si vous voulez que les gens achètent votre produit, vous allez essayer de les manipuler aussi. De la même manière que la vente, c'est un outil. C'est-à-dire qu'avec cet outil, vous pouvez faire des choses positives, vous pouvez faire des choses négatives.

Avec la vente, vous pouvez vendre des crypto-scams. NFT à la con sur la crédulité des gens, ou vous pouvez vendre un produit qui va aider les gens à améliorer leur vie, à améliorer leur santé, à améliorer leurs relations, à être plus heureux ou à obtenir ce qu'ils veulent. Une chose que j'ai souvent remarqué, c'est que les formations qui m'ont le plus aidé, elles m'ont souvent aidé à partir même du moment où j'ai lu la page de vente.

Quand les pages de vente sont vraiment persuasives, elles vont nous donner envie de suivre le produit, elles vont nous donner envie d'appliquer le produit, elles vont nous donner envie de passer à l'action. Je pense que de la même manière dans la séduction, L'objectif final n'est peut-être pas ce qui est le plus important. En fait, ce qui est important, c'est d'être capable de créer l'envie, de créer le désir, de mettre les gens en mouvement.

Les gens aiment être séduits, les gens aiment vivre des aventures, les gens ont besoin de vivre des aventures. Et finalement, bien séduire, c'est avant tout proposer une bonne expérience aux autres, une expérience de vie intense, une expérience qui est centrée aussi autour de leur désir et pas seulement autour des nôtres. Une expérience empathique parce que vous allez essayer de comprendre comment elle fonctionne, ce dont il manque, ce dont ils ont besoin. et vous allez leur rapporter, vous allez leur faire vivre quelque chose qui va être en effet, qui peut être douloureux, mais qui va aussi leur apporter beaucoup de joie et beaucoup de plaisir sur la route, et qui leur fera dire peut-être à la fin de leur vie qu'ils ont eu une vie bien remplie. Je pense que vous pouvez être un bon séducteur sans pour autant être une mauvaise personne, et sans essayer de faire souffrir les gens.

Et je pense qu'on pourrait facilement juger ce livre en se disant C'est un livre de pervers narcissiques, c'est un livre toxique, l'amour c'est quelque chose de sacré et j'ai pas besoin d'apprendre quoi que ce soit. Mais attention à ne pas confondre vertu et incompétence. Si vous ne séduisez pas parce que vous êtes incompétent, ça ne fait pas de vous une bonne personne qui n'est pas manipulatrice.

Ça fait simplement de vous quelqu'un qui est incompétent. Si vous avez la compétence, que vous savez comment séduire des gens ou comment séduire des foules, mais que vous l'utilisez avec parcimonie sans essayer de rendre les gens malheureux, mais plutôt en essayant de leur faire vivre des belles aventures, ça c'est la vraie vertu. Vous avez l'outil, mais vous décidez de l'utiliser d'une bonne manière. Je pense aussi que ne pas être capable de séduire, C'est aussi souvent créer du malheur parce qu'on va souvent créer des problèmes.

On l'a vu, la séduction c'est avant tout une affaire de légèreté, de rire, de sourire, de plaisir, de positivité. Beaucoup de gens vivent leur relation dans un mode complètement différent. Beaucoup de gens vivent leur relation dans du drama permanent, dans des reproches, dans la culpabilité. Ils essayent de changer l'autre et je le dis parce que j'ai beaucoup été comme ça moi aussi au début quand j'étais incompétent sur ce sujet-là. J'ai fait beaucoup de reproches, j'ai fait beaucoup de critiques.

J'ai estimé que je méritais d'avoir des choses simplement pour qui j'étais. sans me soucier à un seul instant de ce que moi j'apportais à l'autre et de l'expérience que je proposais en face. Et donc me former sur ce sujet, ça m'a aussi permis d'être une personne plus légère, plus agréable, qui apporte plus de bonheur aux autres. Est-ce que vous devriez lire ce livre ? J'ai envie de vous dire ça dépend parce qu'il fait quand même 800 pages, donc il faut se les taper.

Lisez-le seulement si ça vous intéresse. Ne le lisez pas simplement comme un manuel pratique à reculons en vous disant Ok, bon, faut vraiment que je me forme là-dessus, donc je vais l'apprendre, mais j'ai la flemme. Lisez-le comme on lit du Robert Greene, c'est-à-dire comme on lit un incroyable livre de psychologie, écrit d'une manière littéraire, avec des exemples passionnants et des histoires croustillantes.

Vous n'avez pas besoin de tout noter, de tout surligner, j'ai fait le boulot pour vous dans ce résumé. D'ailleurs, félicitations si vous l'avez regardé jusqu'au bout, c'est peut-être la vidéo la plus longue de ma chaîne. Mais je pense que c'est un livre à lire pour se détendre, pour le plaisir, en laissant infuser et en se laissant avoir des révélations. Robert Greene est très fort pour ça, pour provoquer des déclics, des révélations, des choses où on va se dire mais évidemment, mais pourquoi j'y avais pas pensé ?

Mais enfin, il vient de mettre des mots sur un truc que j'ai ressenti ou sur un truc que j'ai vécu. Lisez ce livre simplement pour enrichir votre expérience de la vie, pour devenir plus intelligent, pour tisser des liens avec d'autres choses que vous avez lues ou que vous avez vécues. Finalement, lisez ce livre comme vous vivriez une expérience de séduction.

Laissez-vous porter, sentez la stimulation. intellectuelle, ressentez vos émotions, mais ne vous forcez pas. Cliquez ici pour télécharger gratuitement la fiche de lecture, vous l'aurez dans vos notes, vous pourrez l'imprimer ou y accéder à tout moment quand vous aurez besoin de vous replonger dedans.

Si cette vidéo vous a plu, n'hésitez pas à laisser un petit commentaire, ça a été beaucoup de travail pour moi et on se dit à la prochaine.