Il est électrocuté en dormant. Mais c'est pas possible. Ah si si, il l'a fait, il est fort mort.
C'est pas possible. Non c'est vrai. C'est horrible comme mort.
Bonjour tout le monde, soyez les bienvenus. Aujourd'hui sur Les Gendres, on reçoit une nouvelle fois Philippe Bocceau, le médecin légiste. C'est un plaisir de le recevoir, on a déjà fait plusieurs émissions avec lui. Ça a été d'ailleurs le record de la chaîne et vous avez été très nombreux en commentaire à nous dire que l'émission était géniale et à vouloir qu'il revienne. Donc du coup on l'a proposé de revenir et vous vous demandez peut-être pourquoi j'ai...
un iPad dans les mains aujourd'hui parce que notre sponsor c'est Paperlike. Paperlike qui font des protections d'écran pour iPad qui ont des micro billets à l'intérieur qui s'appellent des NanoDots qui permettent avec le stylet d'avoir une sensation d'écrire sur du papier. C'est assez fou. Donc avec cette technologie...
ça permet de ralentir le stylet, d'être plus précis sur les prises de notes ou sur le dessin. Là par exemple, en seulement une minute, j'ai dessiné la Joconde. Donc c'est évidemment faux, mais ça permet de par exemple prendre des notes, regardez, d'avoir une sensation d'écrire sur du papier, c'est assez dingue. C'est fabriqué uniquement en Suisse et il y a déjà des millions de créateurs et d'artistes qui l'utilisent.
Je vous mets un lien, si vous voulez, cliquable sous la vidéo, en plus ça nous aide, pour commander votre protection d'iPad. Ils ont des protections pour iPad, mais ils ont aussi des coques, ils ont aussi des produits nettoyants, ils ont plein de choses et notamment des protections et des grippes aussi pour les stylés, si vous les utilisez. Donc merci à tous.
à Pepperlight d'être notre sponsor sur cette vidéo et de nous permettre de pouvoir recevoir aujourd'hui Philippe Bocceau, le médecin légiste. N'hésitez pas à vous abonner. Prenez quelques secondes pour vous abonner à notre chaîne.
On est de plus en plus nombreux sur les jambes. Merci beaucoup à vous tous d'ailleurs. On est tous les mercredis, vendredis et dimanches pour une interview et c'est parti avec Philippe Bocceau. On y va.
Philippe Bocceau, troisième ou quatrième, on ne sait plus. Bienvenue Philippe, ça me fait très plaisir de faire une nouvelle émission avec toi. Moi aussi.
Tu le sais, on est trop content de refaire. Après les immenses succès des précédentes émissions, Philippe Bocciot qui est médecin légiste, on fait une nouvelle version. La dernière fois on avait coupé... l'émission en deux parties, parce qu'elle était très longue, elle a duré trois heures et demie, je crois. On avait gardé trois heures et demie d'émission.
Est-ce que je parle aux médecins légistes aujourd'hui, ou est-ce que je parle aux liégeois de l'année ? Je ne sais plus. Je suis liégeois de l'année dans ma catégorie. catégorie citoyenneté ça m'a fait un plaisir fou ça il a été élu liégeois de l'année je te remercie pour ta petite dédicace que tu m'as faite tu m'as fait très plaisir c'est celle qui est passée en séance je l'avais tournée avant il a dit d'habitude c'est les gens morts qui font des vidéos il a fait des vannes et il m'a remercié il a remercié les gens aussi juste tu peux nous raconter depuis qu'on a fait les émissions ça a marché très fort ça a eu des millions de vannes de vue et merci à vous tous d'avoir d'ailleurs regardé en masse comme ça.
Qu'est-ce qui s'est passé pour les livres ? Je sais que tu avais gardé ton éditeur en Belgique, tu avais vraiment voulu garder ton éditeur et quitter ton parti au départ, qui t'avait fait confiance. Comment ça s'est passé ? C'est même pire que ça, c'est lui qui est venu me chercher et qui m'a dit, non, vas-y, tu peux écrire, on va un peu voir comment tu écris et puis je vais te corriger. Donc il a vraiment créé la possibilité d'écrire.
Et je ne lâche jamais quelqu'un, jamais, jamais, jamais. Je suis d'une fidélité incroyable pour ça. J'ai eu effectivement des propositions d'autres maisons d'édition.
mais je veux pas, je resterai là t'as eu d'autres maisons d'édition qui t'ont appelé ? parce que t'as vendu combien de livres ? 100 000 du deuxième, peu près et 90 000 du premier donc c'est une folie pure 190 000 livres du coup bah merci à vous tous et en plus j'ai vu même sur Amazon, je vous remets les liens en cliquable sous la vidéo si vous voulez les chercher il y aura d'autres livres dans le futur on aura l'occasion de refaire des émissions à chaque fois qu'il y a une nouvelle sortie de livre avec toi ce sera toujours un plaisir mais si vous voulez chercher les livres je vous les mets en cliquable sous la vidéo les notes sont en description sont très bonnes. Tu regardes un peu les commentaires ?
Non, en fait, il faut savoir, je suis hyper nul en matière informatique. Et en matière de réseaux sociaux, c'est pire. Donc, c'est mes filles qui s'occupent des réseaux sociaux.
Et de temps en temps, elles me disent Papa, on raconte ça. Papa, on dit ça. Papa, cette histoire-là, on a bien aimé.
Tu t'es fait pirater. D'ailleurs, il y avait un faux compte de toi sur TikTok. Donc, il faut faire attention. Je ne demande jamais d'argent. Jamais, jamais.
Et je ne vends pas de médicaments. Voilà. Comme ça, si vous voyez quelqu'un qui vous demande du fric ou qui veut vous vendre des médicaments, ce n'est pas moi.
Tu avais des gens qui ont fait des faux comptes. compte pour vendre des médicaments ? Ils m'ont fait passer pour un cardiologue et ils disent que je vends un médicament qui permet de nettoyer les artères. Donc tes artères sont débouchées. A mon avis, ça débouche plutôt les chiottes que les artères, mais clairement, c'est pas moi.
Est-ce que les gens, et après on commence l'émission, on va faire une troisième émission du coup aujourd'hui, sur les autres anecdotes que t'as peut-être encore racontées, voilà, juste dans la rue, les gens te reconnaissent maintenant ? Ah oui, c'est une catastrophe. C'est vrai ?
Je ne sais plus traverser Liège. Paris non plus d'ailleurs. Je ne sors pas énormément non plus, je travaille beaucoup, je vais beaucoup chez moi.
Mais quand je vais en ville, dans ma ville, à Liège, je veux faire des courses, il faut que ça aille vite. Donc je vais vite d'un point à l'autre. Je ne sais plus. Ah bon ? Ou alors il faut que je me déguise.
C'est incroyable, c'est qu'en fait l'émission, quand on l'a sortie, il y a eu des capsules, il y a eu des morceaux, il y a eu des extraits qui ont été aspirés par plein de comptes, par plein de gens, et qui ont fait des... des 7-8 millions de vues à droite, à gauche, etc. Donc la totalité, je ne sais même pas combien il y a eu de millions, mais ça a été vraiment énorme. On va faire deux choses, si tu es d'accord.
On va faire une émission aujourd'hui où tu vas nous raconter des anecdotes que tu n'as pas encore racontées. Tu es retourné dans ta cave. Tu es allé rechercher, parce qu'on oublie parfois plein de choses. Ce ne sont pas des cadavres que j'ai dans la cave, c'est des dossiers.
Il faut bien se mettre ça en tête aussi. Et on va faire dans 15 jours, si tu es d'accord. On diffusera dimanche dans 15 jours. Vous verrez, après la diffusion de cette vidéo, ce sera 15 jours après.
On va faire une autre série avec toi, une émission, mais sur les dix morts célèbres. Ah oui, d'accord. J'adore ça en plus.
J'aime bien l'histoire, et donc les morts célèbres, ça me passionne. Que t'expliques par exemple la mort de Lady Di, ce qui s'est passé, pourquoi elle est décédée. Que t'expliques Louis XVI, comment il est décédé, on le sait, mais qu'est-ce qui se passe quand on est guillotiné ? C'est un des rares rois de France qui n'a pas été autopsié.
Et forcément, tout le monde savait de quoi il était mort, tout le monde était là pour le voir. Mais qu'est-ce qui se passe ? T'as des anecdotes sur les bourreaux ? Tu m'as raconté plein d'anecdotes historiques déjà quand on était au resto ensemble et on s'est dit mais attend faudrait faire une émission et peut-être que plus tard on a pensé aussi on pourrait faire d'autres émissions sur les Serial Killers.
Moi j'écoute parfois des podcasts et sur ça aussi je trouve ça hyper intéressant et je pense que ça pourrait être très intéressant de t'écouter pour parler, que t'expliques un peu leur méthodologie etc. C'était d'accord ? Ouais un peu fait ça. Il y a plein de choses à faire. Juste une petite question avant de commencer.
T'es parti pour faire médecin légiste mais t'avais une autre option. Est-ce que tu peux expliquer comment tu t'es retrouvé médecin légiste ? Je voulais être prêtre et je rencontre l'évêque de mon diocèse à Lourdes.
J'étais en pèlerinage là-bas et j'en parle puisqu'il est là, ça tombe bien. Et on a parlé une heure, grosso modo une heure, et au terme de cet entretien il me dit à votre place j'irai d'abord faire des candidatures. Les candidatures c'est comme ça qu'on appelait le baccalauréat dans les années 90. Et j'étais masqueré à l'Unif quoi. Et vous voyez, les inscriptions c'était pas comme aujourd'hui, leurs ordinateurs ça existait pas. À l'époque c'était le papier, et c'était les gens qui inscrivaient sur le papier, voilà.
Et c'était des étudiants qui ont engagé pour ça. Et t'avais un étudiant qui inscrivait pour le droit, et une étudiante, une fille, qui inscrivait pour la médecine. Et moi j'hésitais entre les deux. Et j'étais là devant la porte d'entrée, et pendant une heure je laissais passer tout le monde parce que je savais pas si j'allais faire le droit ou la médecine.
Et au bout d'une heure je me dis Allez, je serai pas plus avancé demain, j'y vais. Prochain qui vient… Droit aux médecines, j'y vais. Ils sont arrivés en même temps, et le mec de droit, très poli, il a laissé passer la fille de médecine, j'ai fait la médecine.
Non, c'est vrai ? Ouais, c'était un hasard. Jamais bien, hein ? Extraordinaire.
Mais voilà, c'était un hasard. Je t'aurais peut-être reçu pour un autre métier. Oui, avocat. Ouais, ouais, on en a déjà eu, puis on en aura d'autres d'ailleurs, des avocats super intéressants.
Ah oui, toujours. Est-ce que t'as été bisuté ? Je sais qu'en Belgique, il y a beaucoup plus de bisutages, il y en a en France aussi, mais je sais que c'est toujours resté un peu d'actualité. Surtout en médecine, non ?
La première année, comme je n'étais pas sûr de rester, je n'ai pas fait. Mais en deuxième année, j'étais sûr de rester parce que j'avais abandonné l'idée d'être prêtre et j'avais abandonné l'idée de droit. Donc ça va, la médecine c'était bon, je pouvais y être.
Et donc je me suis fait bisuter, j'ai fait le baptême comme on dit chez nous. Et c'est des séances, c'était en 1, 4, 5, où c'était des beuveries intégrales avec des concours de chant, avec des concours de pisse, avec des concours de t'avales la quantité de bière que tu peux avaler avant de dégueuler, etc. C'était des trucs comme ça. Et puis t'avais le baptême. Il fallait d'abord avoir passé toutes les étapes et puis tu avais le baptême.
Pour devenir quoi ? Pour ne plus être un bleu et devenir pour un homme un poil, on va appeler ça comme ça, et pour une fille une plume. Alors tu pouvais porter le tablier blanc et la peine de ta faculté. Alors la peine c'est une sorte de chapeau, il y a plein de pins dessus, c'est ça ?
Oui, c'est ça, avec une visière, elle est comme ça. Je vous mets des photos comme ça, vous verrez à quoi ça ressemble. C'est génial, je peux t'envoyer une photo de la mienne si tu veux, je l'ai encore quelque part.
Et puis tu avais le baptême, il valait mieux être un peu bourré pour subir les... le baptême, mais là je l'étais plus, je vais être dégueulé avant c'était fini, et là t'es tout nu, et on te fait passer toute une série d'épreuves, notamment on te fait mettre le pénis dans une guillotine, comment on appelle ça et on fait semblant que la guillotine bref, la guillotine tombe et on te tape de l'éther sur le sexe, t'as l'impression qu'il est plus là ça fait toujours un petit effet et puis tu rentres dans une bassine c'est pas une bassine, c'est une baignoire de sang Avec beaucoup de désinfectants on te dit aussi de ne pas ouvrir les yeux dans la baignoire parce que tu vas devoir aller chercher avec les dents des organes, animaux je te rassure. On te demande de ramener le rein, le poumon, le foie, enfin à voir et au toucher tu vois un peu ce que c'est tu remontes avec dans les dents ça y est t'as gagné. Et tout le monde le fait ça ?
Non ! Non, seulement des cinglés dans mon genou. Mais c'est génial.
C'était vraiment... J'adorais. J'adorais faire ça.
Tu te souviens de ton premier cas en tant que médecin légiste ? On n'a jamais parlé de ça. Non.
La première fois. Deux gars, ils sont en bagnole. Il est 5h du mat'par là.
Ils reviennent de Gendaye, donc ils sont bien. Ouais, de fait. Gendaye, on ne dit pas ça en France ? C'est la chouille, vous dites aussi, non ? Oui, mais ça, c'est pas chez moi.
Mais oui. C'est faire la... Tu connais mieux la Belgique que moi, toi.
Non, mais j'habite à Bruxelles. Ah oui, ça va. Un petit peu, ouais.
Donc, revenons de... La brinque, oui, c'est un beau mot, ça. On ne l'utilise plus trop, aussi. Si, ça dépend de nos âges.
Donc, il revient de fait. Il y en a un qui conduit, l'autre qui dort. C'est mieux dans ce sens-là, d'ailleurs, parce que c'est dangereux.
Celui qui conduit à la ceinture, celui qui dort lapin. Et celui qui conduit, à un moment donné, perd le contrôle de la bagnole. Elle va dans le rail de sécurité sur l'autoroute.
Celui qui est sur le siège passager passe par le pare-brise. et vient buter sur la rail de sécurité de l'autre côté de l'autoroute. Sa tête vient buter dessus.
Il se trouve décapité et t'as la tête qui roule et qui finit dans le fossé en face. C'est mon premier cas. Et toi t'es tié sur place ?
Comment ? Oui, en fait ils m'ont appelé pour faire une prise de sang au conducteur, qui était moi aussi au volant, faire une prise de sang au conducteur pour voir quelle était son alcoolémie. Et tant qu'on y était, si je voulais bien retrouver la tête, ça les arrangeait.
En fait, ils n'avaient pas envie de chercher après la tête. C'était facile, la tête. Il suffisait de suivre les traces de sang, en quelque sorte.
Et elle était là. Et ça t'a choqué ? Non. Dès la première fois, ça t'a pas... Non.
Par contre, le policier, oui. Parce que quand j'ai attrapé la tête, il se dénuyait. J'ai éclairé avec la lampe de poche, en demandant, en disant, je crois que c'est ça qu'on cherche. Et au loin, j'ai vu le policier, poum !
Il a perdu connaissance et il a pris une petite incapacité de travail. Je sais que l'extrait, quand t'avais raconté justement le visage pareil... Oui, c'était pareil.
Il y a aussi un qui a perdu connaissance, là. C'était le visage avec le train. C'est étonnant que ça ne te fasse rien. Ça ne me fait rien, ça me fait rire.
Le visage, quand je l'avais en main, c'est un morceau qu'on ramasse au bord d'une voie de chemin de fer, tu le prends en main, je ne savais pas ce que c'était, je l'ai retourné et j'ai vu que c'était le visage du bonhomme. Et quand tu faisais ça, ça faisait un peu marionnette. Moi je trouvais ça marrant, c'est mon humour à moi, on ne le partage pas, et le policier non plus parce que lui il a perdu connaissance.
C'est quoi les blessures les plus courantes sur les accidents de la route quand c'est mortel ? Comment on meurt dans un accident de la route ? C'est pas si t'es piéton ou passager, ou dans la voiture.
Non, dans la voiture. Si t'es dans la voiture, c'est pour les automobilistes, ceux qui conduisent, c'est souvent le volant qui leur rentre dans le thorax, s'ils n'ont pas mis la ceinture de sécurité. Aujourd'hui, on a des voitures qui sont bien mieux adaptées. On nous dit toujours que c'est grâce aux limitations de la vitesse aux autoroutes que ça va mieux.
C'est peut-être vrai en France, mais en Belgique, on avait des routes qui étaient tellement merdiques que même réduire la vitesse, ça ne servait à rien. C'était merdique. Aujourd'hui on les a arrangés, ça va beaucoup mieux.
Et puis on a arrangé les bagnoles aussi. Quand t'as un accident frontal, maintenant t'as le moteur qui passe plutôt en dessous de la voiture que de te venir sur les genoux. Ça change quand même beaucoup de choses. Donc c'était essentiellement le thorax. Et ceux qui n'ont pas la ceinture, qui sont passagers, c'est le crâne qui va dans le pare-brise.
Ah oui, qui tape en fait. Et quand on a la ceinture maintenant avec l'airbag, il y a quand même des décès parfois ? Oui, il peut y en avoir. L'airbag et la ceinture sont complémentaires, c'est pas l'un sans l'autre.
Tu ne peux pas te dire j'ai un airbag donc je ne vais pas mettre ma ceinture. Ça c'est ridicule, c'est très con. L'airbag et la ceinture ont diminué le taux de décès d'une façon extraordinaire, vraiment extraordinaire. Et tu ajoutes à ça le fait que les constructeurs automobiles ont mieux aménagé l'habitacle des véhicules et ont fait en sorte que l'habitacle soit un lieu protégé, c'est vraiment maintenant exceptionnel. De toute façon tout le monde met sa ceinture maintenant avec les bip-bip et tout, c'est insoutenable.
Tu roules, tu es obligé de la mettre. Mais par contre, il y a une pub pour la sécurité routière, est-ce que c'est vrai ? Que si la personne derrière n'avait pas sa ceinture et que t'as un choc, même si toi tu l'as, c'est elle qui te tue. 30% de décès en plus quand la personne à l'arrière n'est pas attachée.
Parce que vu la décélération qui est extrêmement importante. Le poids. Le poids et la décélération, ton poids est accéléré donc tu fais, tu mesures, tu multiplies par 10 quand ton poids.
Tu viens appuyer sur le siège de celui qui est devant, tu pètes le siège, lui tu viens l'écraser. Contre le volant ou contre le tableau de bord. Mais quoi qu'il en soit, tu aggraves les lésions de celui qui est devant.
Est-ce que parfois, vous trouvez des choses dans les accidents de la route ? Il y a des décès, tu y vas. Est-ce que vous avez déjà trouvé des trucs improbables dans les voitures en général, dans le coffre ? Oui, ça, c'est arrivé.
La police m'a rappelé. On a dit, écoute, viens un peu. On a un drôle de machin dans une voiture.
Donc, le drôle de machin, c'était un mort dans une voiture. Mais il y avait un flingue sur le siège passager avant. Et le type, en fait, au volant, s'était tiré dessus. En même temps qu'il roulait à fond. Pour ce suicide.
C'est un suicide. Et ça les suicides au volant on n'y pense pas souvent. Mais t'as de temps en temps des gens qui font des sorties de route à des endroits où c'est improbable, qui veulent juste en fait mourir. Ah oui c'est volontaire.
Ouais. T'as déjà vu des gens qui ont fait passer des meurtres pour des accidents de la route ? Ils ont essayé de tuer des gens à côté en enlevant la ceinture, j'en sais rien. Ça a failli, ça a failli.
Je crois que c'était pas voulu. T'as une bagnole qui roule sur une route de campagne et t'as un mec derrière, c'est les constats qu'on a fait, qui percute la voiture. Donc la dame qui est au volant de la voiture devant s'arrête. Elle sort de son véhicule.
sort aussi celui du véhicule qui l'a tamponné. Elle ouvre sa portière et il la flingue. Pour lui piquer, elle transportait, il savait qu'elle transportait de l'argent, il la flinguait pour ça.
Et au départ, c'est passé pour un bête accident de roulage et personne n'avait vu que c'était un meurtre. Et on m'appelle en me disant, écoute, viens quand même, c'est un peu spécial. Et effectivement, c'était un meurtre. Quand il y a un doute, on t'appelle en fait, finalement.
Et tu fais aussi sur les vivants. Oui. On a un petit jeu.
Enfin, un petit jeu. La dernière fois on a fait une fausse scène de crime, si vous n'avez pas vu l'émission je vous remets aussi le lien et je vous remets un petit lien là. Mais on avait fait une fausse scène de crime et t'avais été absolument incroyable, t'avais compris tout de suite que c'était une personne le tueur, on t'avait mis plusieurs profils et t'avais trouvé tout de suite. Tout à l'heure il y aura un autre happening, un autre moment avec des comédiens qui vont venir et tu vas devoir essayer de comprendre des choses parce que parfois tu dois ausculter des vivants.
pour essayer de comprendre s'ils la font à l'envers aux assurances, par exemple, etc. Comment ça s'appelle, ça ? De la dissimulation, de la simulation et de la tricherie. Non, mais ce n'est pas de la médecine légale. Ah non, c'est de la médecine, on parle plutôt de médecine d'expertise et d'évaluation du dommage corporel.
Donc, le corporel, c'est le corps, dommage, c'est le dommage qui est commis à quelqu'un suite à un accident, suite à un trauma, à un événement. On le fera tout à l'heure. Je précise pour vous tous, on est dispo en podcast audio sur Spotify. On est numéro un des podcasts encore aujourd'hui du tournage, donc merci mille fois. Sur Deezer, Google Podcast, Apple Podcast, etc.
Sur toutes les plateformes de streaming, on est en dispo en audio. Donc j'essaierai de décrire un peu. Vous pourrez même l'écouter en audio tout à l'heure à ce moment.
J'essaierai de décrire ce que la personne explique. Et toi, tu diras, comme l'autre fois, les griffures, t'expliqueras pourquoi tu penses que c'est une arnaque ou pourquoi est-ce que c'est vrai. Parce qu'évidemment, il y aura des gens qui seront étonnés.
sur des symptômes qui sont réels, qui viennent d'éclairer, et d'autres non, et tu devrais essayer de trouver lesquels sont vrais et lesquels sont faux. Il n'y a pas de piège, tu verras. Non, non, mais il faut dire qu'avec le mort, c'est difficile de se faire blouser, avec le vivant et le moyen.
Et quand, je me suis déjà fait avoir, mais bien, j'ai une dame qui vient chez moi, elle arrive, elle se tient au mur parce qu'elle a des difficultés pour marcher, son mari doit la soutenir, elle arrive dans mon cabinet, je l'examine, et mon examen ne permet pas ni de confirmer ni d'affirmer qu'elle me ment. Et puis, à Liège, tous les dimanches, il y a la batte. Alors la batte, c'est un marché ouvert qui se déroule le long de la Meuse. Et cette petite dame, je la croise sur la batte.
Elle va très bien, elle marche super bien. Elle n'a pas besoin de son mari qui se tient d'ailleurs à distance et regarde autre chose pendant qu'elle avance. Ils m'ont menti.
Et je le vois là-bas. Et je vois la dame, elle me reconnaît évidemment. Je dis bonjour madame.
Et je continue, ouvre-toi. Elle était décomposée. Tu la déclares après ? L'expertise n'était pas finie.
Ah oui, donc oui, forcément. Et puis t'as les compagnies d'assurance aussi qui, avant que quelqu'un ne vienne chez moi quand ils ont un doute, tu vois, ils envoient un détective privé. Le gars est dans une bagnole, il filme.
Et tu vois un monsieur qui sort de la maison, c'est le gars que je dois examiner. Il tient les mallettes scolaires de ses enfants, les tape dans le coffre, il monte, les enfants arrivent, il les conduit à l'école, il revient. Mon gars est toujours là en train de filmer, c'est pas moi qui le choisis, c'est les compagnies d'assurance.
Et puis, une heure après, tu vois une ambulance qui arrive. Le gars est en chaise roulante. il se fait porter jusque dans l'ambulance et puis il arrive chez moi suivi par les directives privées et qui arrive en même temps que lui il me dit docteur je dois vous remettre ceci il a parlé à la compagnie d'assurance moi je mets le DVD à l'époque je mets le DVD dans mon ordinateur le gars devant moi en chaise roulante je le mets dans l'ordinateur, on regarde ensemble et tu lui dis quoi à ce moment là ? au revoir monsieur, c'est ça que je lui dis il sait que c'est perdu ?
ils veulent quoi quand ils font ça ces gens ? c'est de la fraude ils essaient d'avoir du... Du pognon, c'est-à-dire du financement. Pour ne pas travailler ?
Non, pas nécessairement. Pour avoir de l'argent. Pour gagner leur vie différemment. Ou pour avoir plus que ce qu'ils avaient avant. Quand tu as un accident, tu es dédommagé.
Non seulement pour la perte économique que tu subis, mais aussi pour la perte de capacité. Non, non, de capacité à exister dans la vie de tous les jours. Donc tu ne gagnes pas, en Belgique en tout cas, tu ne gagnes pas que sur le plan économique.
Ah oui, waouh. On va en parler après, des profits. Tu disais que c'était parfois plus facile de se faire berner par des vivants que par des morts. Parce que quand tu vois des corps... Et puis, il y a une synergie.
Quand tu parles avec un mort, tu parles tout seul. S'il te répond, il y a un problème. Mais quand tu es avec un vivant, il y a une synergie qui se fait. Il y a une relation qui se crée. C'est là que tu peux te faire voir.
Est-ce que tu as déjà eu des histoires avec des enfants qui étaient compliquées à résoudre et à comprendre ? Oui, très. Les enfants cachent parfois le fait qu'ils sont battus par leurs parents. les mauvais traitements qu'ils reçoivent et qu'ils subissent, ou ils mettent de côté complètement le viol qu'ils ont subi quand ils étaient jeunes. J'en ai plusieurs comme ça, en expertise pour l'instant, et eux tu les vois et tu les revois, parce que jusqu'à ce que leur évolution psychologique soit achevée, tu ne peux pas les consolider, c'est-à-dire tu ne peux pas dire Ok, c'est fini, tu n'évolueras plus mon grand.
Voilà. Donc je les revois. Et au fur et à mesure du temps, tu te rends compte que beaucoup d'entre eux ont même complètement scotomisé, c'est ce qu'on dit dans notre langage. Ça veut dire...
Oublié, mis de côté, il ne le voit plus. Un scotome, c'est quand tu vois pas. Annihiler le... C'est fini.
Ce mémoire. Ah oui ? Ça m'est arrivé ? Ah bon ?
Et tu dois leur donner un pourcentage de la capacité, tu dois les dédommager, quoi. C'est mon rôle, sur base de ce qu'ils subissent. Et quand le type scotomise pour les dédommager, vas-y.
Oh là là ! Et t'as déjà eu des décès qui ont été commis par des enfants ? Ouais. Tu vois, je sais pas, est-ce que quelqu'un prend un bain ?
Et le petit, il prend ses cheveux, il le jette en l'air. Ça, je n'ai pas encore eu, mais ce n'est pas con. J'ai un type qui s'est suicidé avec une chaufferette.
Tu vois, une chaufferette de salle de bain, à air pulsé, électrique. Non. Tu ne vois pas ?
C'est les chaufferettes, tu mets ça au sol, ça donne de l'air chaud. C'est un chauffage électrique. Ah oui, les petits chauffages.
Et puis, tu as un mec qui était en son bain, tout habillé. Il voulait mourir. Il a pris la chaufferette pour la balancer dans le bain.
Il est mort ? Oui, électrocuté. L'histoire que tu racontes c'est bizarre parce que ça fait un teasing pour mon prochain bouquin Je raconte deux histoires comme ça Où un gosse tue son petit frère Ah ouais, mais comment ?
On l'a découvert un peu par hasard En fait quand j'examine le bébé mort dans son petit lit Je constate qu'il a des coups là qui sont un peu spéciaux sur le thorax Le thorax est complètement défoncé C'est ce qui l'a empêché de respirer, c'est de ça qu'il meurt Un enfant de quel âge ? C'est un enfant qui avait 8 mois Oui quasiment nourrisson, enfin bébé Et je ne comprenais pas bien les traces. C'était ça, tu vois, une espèce de U, très fin, très court. Et je ne comprenais pas qu'il était l'objet qui a pu frapper. Ce n'était pas un doigt, c'était trop gros par rapport au doigt.
Ce n'était pas une main, c'était trop petit par rapport à une main. Je ne comprenais pas ce que c'était. On a cherché, on a cherché, on a cherché.
Les parents, évidemment, étaient inculpés des faits parce qu'on imagine bien que ça pouvait être un des deux parents. Mais donc là, c'est abominable, ils perdent leur enfant. Et ils sont inculpés de meurtre au départ en tout cas. Et puis on fait une reconstitution.
Même si c'est une demi-heure, t'es inculpé, c'est horrible, c'est énervant. C'est très grave. Tu n'aimes pas ton enfant psychologiquement. Tu gardes bien dans ta tête ça.
Et là je me dis, on ne va pas faire une reconstitution, on va faire une mise en situation. C'est-à-dire qu'on va tenter de reproduire qui était dans la maison, où se trouvaient toutes les personnes dans la maison, etc. Tâcher de comprendre quoi. Mais toi t'arrives, t'es appelé par la police, et ils te disent venez, on a un doute, on ne touche à rien. Quand c'est un enfant, on évite d'appeler.
Là t'arrives, tu vois les parents ? Tu vois tout de suite ton comportement quand même parce que... J'ai déjà trompé sur le comportement des gens.
Regarde par exemple Jonathan Daval qui a tué sa femme. Il pleurait dans les bras de ses beaux-parents à la télé. Mais lui, quand je le voyais à la télé, je dis à ma femme Écoute, c'est lui.
Comment tu le sais ? Il a pas l'air sincère. Et j'avais l'impression que c'était des larmes de crocodile.
C'était trop ? C'était trop. Je sais pas. Mais ça m'arrive rarement mais avec lui j'étais sûr.
C'était lui. Et donc je reviens au bébé, on fait la mise en situation. Donc t'as les parents devant toi ?
On est chez eux, donc on retourne chez eux, on retourne dans la chambre du petit. Et quand t'es chez eux, je vois qu'il y a une autre chambre d'enfants. Je dis tiens vous avez un autre gosse ?
Il a quel âge ? Ah bah il a trois ans et demi. Il est pas là ?
Bah non. En étant mis en situation, il doit être là. Donc là t'es avec la police dans la pièce, il regarde. Avec les magistrats.
Il y a pas les magistrats, on était juste les policiers et moi. Bah faites-le venir. Et puis je me dis mais tilt.
Montre moi un peu comment tu fais avec ton petit frère pour jouer avec lui. Ah waouh ! Et tu parles au petit ?
Ouais, il monte dans le berceau, il se met à sauter sur la poupée qu'on lui a mis. Et les empreintes, c'était l'empreinte des talons du gosse. Ça m'est venu là, sur place, j'y ai jamais pensé.
Et il faisait pas exprès ? Il voulait jouer avec son frère ? Non, il voulait jouer avec son petit frère.
Mais t'imagines les parents, ils ont perdu un gosse à cause de leur autre gosse. Comment ils vont le conserver ? Comment ils vont vivre ça ? Même lui, quand il va grandir après, il va se dire... Il faut qu'on résolve l'affaire, de toute façon, on devait la résoudre donc, voilà.
elle est résolue, c'est bon. Et là, direct, tu dis, bon, c'est bon ? Oui, je dis, c'est bon.
C'est toi qui choisis, en fait, si c'est eux qui sont coupables ou pas, André ? Non, je ne choisis pas, c'est les magistrats qui vont valider. Ah, mais qui sont à côté ?
Je dis, sur le plan médico-légal, qui est mon seul plan, mon seul domaine, c'est bon, c'est ça, ça correspond. Waouh ! Et qu'est-ce qui se passe pour les parents ? On leur a conseillé, ils ont été libérés tout de suite, sur place, au téléphone procureur libre. Mise en place d'une structure psychologique d'aide, etc., structure familiale.
La police les a aidés à mettre en place toute une structure d'aide parce que ces gens ont perdu un gosse à cause de leur autre gosse. Ça va être très difficile à vivre. Il y a des enfants psychopathes, vraiment ?
Oui, oui, oui. Les enfants qui rachètent les ailes aux oiseaux, tu vois, qui tuent les bêtes, qui sont agressifs et méchants vis-à-vis des animaux, tu peux dire que ceux-là ont un bon potentiel plus tard pour devenir quelqu'un... Et tous les enfants rachètent les ailes aux mouches ?
Moi j'ai jamais fait. T'as fait toi ? Non. Moi j'ai bien mis un pétard dans une bosse de vache.
Ah oui ça moi aussi, c'est comique ça. Non mais pas dans la vache quoi, tu vois par exemple. T'as déjà arraché les ailes aux mouches ?
Non, mais on a tous, je pense, écrasé un escargot. Oui, ça m'est arrivé encore. Non, mais sans faire exprès. Tu regardes, toi, t'es là un peu. Oui, mais bon, bien sûr.
C'est pas la même chose. Donc, il y a des signes précurseurs, parfois, où tu vois des parents et tu dis, attention, votre enfant, il y a quelque chose qui ne va pas. C'est pas mon rôle. Mais oui, ça peut arriver que je le voie. Je ne suis pas psychologue ni psychiatre.
Pour moi, c'est un peu plus difficile que pour des gens qui sont spécialisés dans le domaine. Question bête, mais un enfant de 3 ans, il n'est pas... conscient de ce qu'il fait donc il n'aura aucune sanction non tu peux mettre un coin on va franchement recommander un suivi psy quoi quand même clairement à partir de quel âge on a des sanctions quand tu quelqu'un ça j'en sais rien en belgique en belgique quand un mineur qui a 15 16 ans qui commet des faits franchement délictueux en mai en ippg ces instituts sont spécialisés dans la prise en charge des mineurs délinquants ça c'est ce qu'on fait c'est tout ce qu'on fait parce qu'on n'a rien d'autre ils vont pas pas en prison. Mais à partir d'un certain âge, je crois que c'est 16 ans, le juge de la jeunesse peut se dessaisir au profit du juge d'instruction. Et à ce moment-là, le mineur pourrait se retrouver en prison au même titre qu'un adulte.
Est-ce que tu as déjà eu avec des animaux, on parle des cas un peu plus durs ou étonnants, que les morts parlent plus que les vivants, tu disais, est-ce que tu as déjà eu des animaux qui ont tué ? Toi, tu es en plein teasing de mon prochain bouquin. J'ai fait un chapitre qui s'appelle Nos amis les animaux. et il est fini celui-là j'ai presque fini le bouquin, encore 2-3 ça va aller j'ai fait un chapitre là-dessus où j'explique en fait on écrit un livre en même temps qu'on fait une émission parfois on se rappelle d'idées qui te nourrissent ton prochain livre aussi c'est arrivé la dernière fois et c'est dans le bouquin j'arrive sur une scène, une dame est morte et il y a un peu de sang qui coule d'un région vagin anus je sais pas très bien, on verra à l'autopsie parce que de toute façon on va l'autopsier et quand j'arrive à l'autopsie, quand j'arrive aux organes génitaux internes le vagin anus est complètement explosé l'utérus est un petit peu arraché et un saignement interne qui à partir des artères utérines et vagin qui a vraiment mais catéchisme hic donc elle meurt d'un choc hypovolemique c'est à dire de manque de sang oui c'est vide et ma question c'est pourquoi est ce qu'elle n'a pas bougé alors que elle eut ce trauma quoi alors on part sur un viol on part sur un viol fait par un tiers qui a rentré un objet dans le vagin ce qu'un pénis ça fait pas ça sinon il y aura beaucoup de morts donc ce qui aurait rentré un objet qui aurait déchiré la structure et qui aura entraîné le saignement.
Et elle aurait perdu connaissance suite à la douleur engendrée. Donc, l'objet pénètre, il déchire, ça lui fait tellement mal, elle perd connaissance, elle saigne à mort, c'est le cas de le dire, et elle décède. C'est ça la séquence.
Et donc, puisque je pars sur un viol, je prélève et j'envoie à l'analyse, chez moi, on est à la Beau-Boursin, les prélèvements pour voir s'il y a ce qu'on appelle l'antigène spécifique de la prostate, l'APSA. Il n'y en a pas. Il n'y en a pas, mais c'est...
Mais c'est pas grave, il y a des gens qui n'en sécrètent pas. Il y a des hommes qui n'ont pas de PSA. Donc je cherche le spermatozoïde.
Je vais au microscope et je regarde. Et je vois qu'ils ont une de ces tronches que je ne connais pas du tout. Je me dis, mais c'est quoi ce truc ? C'est un mutant ou quoi ?
Je ne comprenais pas. Et j'ai un pote vétérinaire qui est passé à l'institut. Je lui dis, regarde un peu.
Il n'y a rien. Hein ? Tu as trouvé ça où ?
Je lui dis, dans le vagin d'une dame. Ah ben c'est du sperme de chien. Mais non. Elle a un chien.
C'est quoi ces histoires ? C'était une grosse bête. Le chien a un système de rétention pénienne qui, quand il est à l'intérieur d'un vagin, fait que ça cale. C'est une grosse bête, donc un gros pénis. Ça calait dans le vagin de la dame.
Je suppose qu'on est venu sonner à la porte, je ne sais pas. Et il s'est extrait, il lui a arraché tout le truc. C'est un cas de zoophilie.
Mais attends, mais ça c'est courant ? Non. 3-7% des individus, selon une étude faite en France. Du coup, c'est énorme. Oui, c'est pas mal.
Waouh ! Incroyable ! T'attendais pas à celle-là !
Non ! Tu la connaissais pas ! Non, non, là tu m'as accouché là ! Ouais, start teasing ! Attends, et donc là la dame est décédée, décédée quoi !
Elle s'est vidée, et pourquoi elle ne s'est pas levée ? Parce qu'elle a perdu connaissance, à cause de la douleur. Et le saignement était tellement vite que d'une perte de connaissance, elle est passée en coma. Voilà, c'est l'explication qu'on a eue.
Incroyable. Et l'animal, vous l'avez retrouvé ? Ah mais il n'était pas là quand je suis arrivé. Donc quand je suis arrivé, je n'y ai pas pensé.
Sauf qu'il y avait des écuelles, je me suis bien dit, bon il y a une bête ici. Des gamelles. Voilà, des gamelles. Mais allez, je n'ai jamais pensé à ça. Et mon pote avait été curé, il se pomme de chair.
Il y a beaucoup de meurtres d'animaux. Ça arrive, cher. Tu veux dire quoi ? Quand tu es un animal ou...
Moi, par exemple, j'ai un enfant et j'ai très peur des chiens. Quand j'ai des copains qui ont des gros chiens ou des chiens un peu mégiants et tout, je ne suis pas rassuré. Donc déjà, je leur demande de fermer le chien.
Je ne fais pas confiance à un chien pour un enfant. Ou alors un petit, mais plus petit que mon fils, tu vois. Mais est-ce qu'il y a déjà eu... Est-ce que c'est récurrent, les morts, enfin les enfants ou les adultes tués par des animaux ? C'est récurrent, oui, oui.
On en parle régulièrement dans la presse, tu vois, des cas. Moi, je n'ai pas encore vu ça. Pas d'enfant qui était tué par un chien.
Des adultes, oui. C'est que les chiens qui tuent ou tu as d'autres animaux ? Tu as déjà vu des morts par d'autres animaux ?
Alors, on a des loups qui ont été réintroduits chez nous dans les Fagnes. C'est une région du sud de la Belgique. Ils n'ont jamais attaqué personne. Ils attaquent des moutons, etc. mais ils n'attaquent pas l'humain. Alors, en dehors des...
J'ai eu un type qui a été tué par son taureau. Un type qui a été tué... C'est un cornac qui a été tué par son éléphant.
Oui, on a un parc à gibier tout près de chez nous où il y a des éléphants. Et voilà, il y a un éléphant qui a carrément piétiné. C'était très intéressant, je n'avais jamais vu un piétinement par un éléphant. Le type, c'est une crêpe. Ah oui ?
Ah oui, c'est lourd ce bête-là. Et qu'est-ce que j'ai encore eu ? Je crois que c'est tout.
Tu n'as pas eu de chat, par exemple ? Non, les chats, ils ne tuent pas. Enfin, ils ne tuent pas les adultes. J'ai un chat qui a tué un enfant. C'est encore un teasing, ça.
Tu n'as pas encore lu mon troisième bouquin, il n'est pas sorti. J'ai un enfant nouveau mort dans un berceau. Il y a trois mois. Bébé, bébé. Ouais, vraiment.
Et bon, je fais l'autopsie. Je constate que l'enfant meurt par suffocation. J'ai les signes, la cyanose, etc.
Avec des petites traces ici sur les lèvres de compression sur les gencives. Donc ça va, j'ai des éléments qui me permettent de savoir que c'est une suffocation. Et là, par exemple, tu mets tout de suite les parents aussi ? Non, non, non, là, on n'a pas eu le temps de le faire.
J'ai eu la réponse tout de suite. Et avec la PSA, il faut un peu de temps. Mais par contre, là... C'est quoi la PSA ? La PSA, c'est l'antigen spécifique de la prostate.
Là, pour découvrir que c'est un chien, il m'a fallu un peu de temps. Mais ici, pour découvrir que c'était un chat, à l'autopsie, je l'ai vu. L'enfant a tenté de respirer et tu avais des poils de chat qui allaient jusque dans les bronches. Et les chats adorent se coucher sur les cous. Moi, j'avais un chat quand j'étais gosse, il adorait faire ça avec moi.
Je m'en fous, j'étais adulte, mais... Enfin, adulte, ça allait, quoi. Mais là, le petit était complètement... La bouche et le nez. Et puis, il croit moi, il tient pas sa tête, il est vraiment...
Il est mort étouffé. On ne vous jamais laissé... Jamais laisser un chat avec un enfant de cet âge là en tout cas. Mais ça on le dit jamais, moi j'ai jamais entendu par exemple.
Non, non, c'est tellement rare qu'on en parle pas, mais ça existe. Et quand j'ai fait lire ça à un copain pour un peu voir ce qu'il pensait du texte, je fais ça de temps en temps, j'envoie un chapitre à l'un ou à l'autre, il me dit et fais pas ça, tous les gens qui vont voir des chats vont s'en débarrasser dès lors qu'ils auront un enfant, faut juste se méfier Et les chiens, tu disais, parfois t'as déjà eu des chiens qui ont attaqué leur propre maître ? Oui.
Oui ? et qui les ont tués vraiment jusqu'où ? Ah oui, un pitbull.
Ou un American Staff, je ne sais plus, c'est un des deux. Le maître se baisse pour lui donner à bouffer et le chien lui saute au cou, lui arrache complètement le cou, il y a même une vertèbre que je n'ai jamais retrouvée. En clair, le chien l'a bouffé.
Et voilà, le type meurt, mais c'est une mort qui va hyper vite en voulant donner à manger à son clébard. Mais c'est lui qui l'entraînait, et c'est des chiens de race, les American Staff et les... Les pitbulls qui sont potentiellement dangereux à condition qu'on les éduque comme ça. J'ai des amis et ma fille ont tous les deux des American Staff. Ça se passe.
Ces deux femelles, elles sont charmantes. C'est l'éducation. C'est gentillesse.
C'est l'éducation. Comme chez l'humain en fait. Ouais. Et ce connard allait entraîner son chien à l'attaque. Un pitbull allait entraîner à l'attaque.
Dans un centre spécialisé pour ça, celui qui est mort. Je dis toujours, t'es con, tu meurs. Voilà.
Est-ce que si tu décèdes... Est-ce que tu as déjà eu des cas de gens qui décèdent chez eux et en fait comme les animaux n'ont plus rien à manger, ils mangent le même ? Oui, ça c'est dans mon autre livre. Ils bouffent le même.
Les chiens sont apeurés à part la mort. Donc c'était des Dobermans qui étaient avec leur maître au jardin et ils jardinaient. Ils meurent en jardinant.
Et les chiens ont bouffé les mains, donc je n'avais plus les mains. On retrouvait des moignons. Le procurat était hyper interloqué par ça, c'est pour ça qu'il m'a appelé. C'était une mort naturelle sinon. Il manquait juste les mains.
Et je me souviens, j'ai dit au policier, la dame l'a vu son mari ? Non. Ok, et elle sait que les chiens ont bouffé la main ?
Non. Elle sait qu'il lui manque la main ? Non.
Bah lui dites pas, parce qu'elle va voir ses chiens d'une autre manière. Et pour éviter qu'on tue les clébards. J'aime bien les chiens, j'en ai quatre à la maison, j'adore les clébards.
Donc là, clairement, c'était les chiens. Les chats, ils s'attaquent aux oreilles et au cartilage du nez. Ils mordillent quoi.
Ils le bouffent mais... C'est pas pour manger, c'est vraiment par crainte. Et puis tu as les rats qui eux souvent creusent ici, creusent une galerie et rentrent dans le thorax. Et là c'est spécial, quand tu dois examiner le cadavre, secoue-le d'abord. Il y en a encore parfois dedans ?
Tu as une chance sur deux qu'il y en a encore dedans. C'est vrai ? Et quand tu ouvres, tu fais la découpe, tu arrives sur le thorax, tu coupes ici avec une scie. J'entends.
Oui c'est marrant. On est choqués. Tu coupes là avec une scie, tu retires le plastron sternal, tu retires la partie antérieure.
Le cactus quoi. Et là tu fais gaffe où tu mets tes doigts. Parce que souvent il y en a en dessous.
Ah waouh ! J'en ai un qui est sorti, il a tracé la salle d'autopsie, et il est passé dans les autres pièces, et ça gueulait partout où il passait forcément. C'était comique.
Mais il y a des gens qui ont des rats chez eux ? Ah non, lui il n'avait pas un rat, c'était pas une maison très propre. Il élevait des rats sans le faire exprès, avec ses poubelles qui traînaient dans la maison. Est-ce que t'as déjà eu, en parlant pour finir sur les animaux, t'as déjà eu des gens qui ont été tués par... Des animaux exotiques un peu dangereux, tu vois, il y a des serpents, des scorpions, j'en sais rien.
Est-ce que ça t'est déjà arrivé ça ? Celle-là, j'avais envie de te la raconter, donc ça tombe bien que tu me poses la question. J'arrive chez un gars, il est mort, il vivait seul à domicile.
C'était l'époque où on voyait tous les morts qui vivaient seuls à domicile. La police est là, la porte est ouverte, grande ouverte. Et je vois le type qui est couché par terre, sur le dos.
Il y a un terrarium, tu vois, un aquarium avec de la terre dedans, qui est renversé. Je me dis, il y a une bestiole là-dedans. Et je pose la question... Et les gars, vous savez quel bestiole était là-dedans ? Il me dit, ben non.
Eh ben on va peut-être attendre, hein. Une tarantule, une migale, un serpent exotique, des scorpions, que sais-je. On va attendre, on va appeler le mec des NAC.
Le mec des NAC, c'est un vétérinaire qui s'occupe des NAC. NAC, c'est N-A-C pour Nouveaux Animaux de Compagnie. Voilà.
Je fais venir le gars. Et il arrive sur place, il regarde l'aquarium, enfin le terrarium, et il me dit... Et ben ce sont des scorpions du désert !
Comment ? Des scorpions du désert ! Et ça se met où ces bêtes là ? Ah dans les endroits chauds ou humides ! Ah waouh !
Je me dis ben... Comment il a vu que c'était des scorpions ? Aux crottes qu'il laisse !
C'est vrai ? Et à la nourriture qu'on leur donne ! Il y avait effectivement des pots de nourriture où tu voyais des bastions dessus, je n'ai pas identifié et il me dit ça c'est plutôt des scorpions du désert c'est à la mode pour l'instant !
Mais le monsieur décédé était toujours là ? Il était toujours là ! Dans la pièce quoi, rien touché ? Les scorpions aussi ! Les scorpions aussi, vous comprenez ?
Ils se mettent dans un endroit chaud et humide. Je dis au gars, toi tu restais avec moi. Tu vas me montrer les endroits chauds et humides. Je prends le type, je dois le déshabiller. Je prends son vêtement, je soulève.
Il y avait un scorpion qui se trouvait là, dans le creux. Dans l'aisselle ? De l'aisselle. Il l'a attrapé.
Il a un tour pour ça, je ne sais pas comment aller prendre. Il l'attrape par le dard en fait. Il le soulève.
Il me dit, voilà, il est plus dangereux. Il l'a mis dans le terrarium qu'il avait redressé. Il l'a fermé.
Il dit, t'es sûr qu'il n'y en a qu'un ? Non pas du tout. Il peut y avoir combien de ces merdes dans cette affaire là ?
Peut-être deux ou trois. Bon. Alors j'y fais mollo. Je coûte tant que je peux. Je dois le déshabiller le gars.
C'est gros ? Non c'est même petit. Ils sont comme ça.
Je crois que c'est les plus dangereux les petits. Ils sont pas grands mais ils piquent bien. Il me dit normalement tu peux mourir quoi. Oui à mon avis le gars là il est mort de ça tu vois.
Je pensais qu'il avait fait une crise. Non il est mort du scorpion. Quand je l'ai déshabillé on a trouvé des piqueurs de scorpion.
Putain. Je ne sais pas à quoi ça ressemblait, c'est le véto qui me l'a montré. Et j'ai prélevé à l'endroit de la piqûre, j'ai envoyé au labo et on a retrouvé la toxine. Et dans le boit-corin, entre les jambes. Ah, qui s'était cachée ?
Il y en avait deux ? Oui, planquée là, juste en dessous des... Donc il faut quand même faire attention à ces animaux de compagnie. Mais les policiers n'y avaient pas pensé.
Je disais, quand vous voyez un truc pareil, les gars, méfiez-vous. Il y a une bestiole là-dedans, c'est sûr. La quelle ?
Les scorpions du désert Il faut faire quand même gaffe On nous dit que c'est pas dangereux Il s'est bien maîtrisé Il a fait tomber son terrarium Qu'est-ce qui s'est passé ? C'était un type Il était un peu gros Le terrarium était sur une table basse Il s'est à mon avis trébuché sur une table basse Il est tombé sous l'effet de son poids Ça a pété l'aquarium et les scorpions sont répandus Parce que ça va vite une mort avec un scorpion ? Oui très très vite Il n'a pas eu le temps de téléphoner Incroyable ! C'est-à-dire qu'ils s'y sont mis la bête, ils étaient deux et j'ai trouvé six ou sept piqûres.
Et est-ce que, comme en France, il y a eu un procès sur quelqu'un qui avait utilisé Tinder pour... Je crois qu'il avait fait beaucoup de viols sur des filles. Est-ce que tu as déjà eu des gens qui ont utilisé des applications de rencontre pour tuer des gens ? Pour tuer une seule fois.
Une seule fois. Mais c'est assez dramatique. C'est une dame qui a reçu le bonhomme chez elle. il l'a ramené en somme premier rendez-vous il faut quand même faire attention avec les applications de rencontre il faut faire rentrer des gens chez toi tu sais pas qui c'est et puis les tueurs en série c'est toi qui nous disais ça l'autre fois les tueurs ils ont pas une tête de tueur c'est monsieur tout le monde il y a même un film je sais plus quel c'est où on présente l'auteur d'une série de crimes d'un tueur en série et il a une tête de gros poupon de gros bébé et il le dit lui-même et vous attendiez à avoir une tête de tueur C'est dit comme ça dans le film et c'est très vrai.
C'est très vrai. Les tueurs sont parfois même super sympas. Ah c'est vrai ? Oui.
Là le gars de Tinder... Le gars de Tinder, ils vont boire un verre tout près de chez lui. C'est pas vrai. Et puis il la ramène chez lui. Ils habitent pas très loin d'un autre en fait.
Ils se connaissaient pas. Et puis il la ramène chez lui. Et là, il passe plus ou moins à l'acte. On ne sait pas exactement ce qui s'est passé. Mais en tout cas, il la vide complètement de l'intérieur.
Il rentre sa main par le vagin. Mais volontairement ? Oui.
C'est un fisting qui est mal tourné. Il avait prévu de la tuer ou ça s'est envenimé ? A chaque fois les tueurs disent qu'elle est tombée et qu'ils ont eu peur. Ce type est un vrai psychopathe.
Un vrai psychopathe pervers. La fille ne l'a pas vue. Visiblement elle ne l'a pas dépistée. Et de retour chez lui donc, il lui rentre la main par le rectum.
Vivante ? Oui. par l'anus et puis là il a attrapé les organes et il a tout arraché. On n'a pas retrouvé l'utérus, il y a un morceau d'intestin que je n'ai jamais retrouvé, le vagin était complètement explosé et il lui avait arraché la horte.
Donc elle est morte pratiquement tout de suite. Elle a eu mal, au début elle a eu mal. Mais avec l'arrachage de la horte, le sang ne circule plus dans le corps, tu meurs immédiatement, heureusement.
Mais pourquoi il a fait ça ? Alors ça on n'en sait rien du tout. Tu l'as vu le gars ?
Oui, je l'ai vu. Il ressemblait à quoi ? Un petit gars, sympa, avenant, tu ne pourrais jamais penser ça de lui, jamais.
Mais la fille, il l'avait droguée ? Non, même pas. Mais comment elle s'est débattue ?
Ils avaient été boire un verre, donc elle était à un taux d'alcool qui était de 1.2, 1.3. Mais ce qui n'est pas énorme. Ce n'est pas énorme.
Ça te fait parfois voir la vie en rose, mais ce n'est pas énorme. Et pourquoi elle ne s'est pas débattue ? Il l'avait attachée ? Non, il ne l'avait pas attachée. Je crois qu'elle était surprise et que sous la douleur, elle a été crampée.
Et toi, tu arrives et... Comment tu as compris que c'était lui ? Comment ça s'est résolu ?
Ça, j'ai pas compris que c'était lui. Ça s'est résolu d'une façon un peu étrange. On est rentré sur l'ordinateur de la dame et on a trouvé, grâce à Tinder, on a trouvé l'adresse, enfin le pseudo du gars et les services informatiques sont remontés jusqu'à son IP.
Son IP a permis de fixer l'ordinateur. On ne savait où il habitait, on est embarqué chez lui. Et chez lui, j'étais là lorsque l'on a fait la descente. J'étais là.
Parce qu'il y avait des éléments qui pouvaient être intéressants, vu que le type lui a visiblement retiré les organes, on allait en retrouver. On allait retrouver aussi des projections, et on a retrouvé des projections partout. On a retrouvé du sang dans l'ivier, on a retrouvé des morceaux d'utérus parce qu'il avait découpé pour le jeter, c'était un truc complètement fou.
Et quand on l'a coincé, il était en train de découper son matelas en mousse, il ne voulait pas le jeter le matelas, et découper les morceaux partout où il y avait une goutte de sang qui était tombée, ou une goutte de graisse, d'adipocyte qui était tombée, il retirait tout ça. C'est à ce moment-là qu'on a coincé. Et chez lui, je passe avec un petit porte-manteau, je le fais tomber. Voilà, sur une scène de crime, c'est pas très malin.
Mais en remettant le manteau, je tombe sur un manteau, c'était celui de la dame, avec ses papiers dedans. Il a avoué ? Oui, il n'a pas eu le choix.
Mais ce qu'il a dit, c'est, oui, effectivement, elle était comme ça, mais c'est pas moi qui l'ai fait. Elle est arrivée comme ça chez moi. Et j'explique, en plus, elle m'a dit la cour d'assises, j'explique, mais non, c'est pas possible. La horte est arrachée, donc elle meurt de façon quasiment instantanée, c'est deux secondes, trois secondes, max. Donc non, elle ne peut pas arriver, se déplacer, peinard, avec une horte arrachée en plus, tu n'as plus de sang dans les mains, ça ne marche pas.
C'était n'importe quoi. Et je me souviens, le type qui, le président de la cour d'assises, qui interroge l'accusé, le gars, et qui lui dit Monsieur, vous venez d'entendre le médecin légiste, il vous explique que ce n'est pas possible, quelle explication avez-vous à donner ? Il dit, je ne sais pas, demandez à un docteur. Et le président dit, c'est bien fait, vous en devez un juste là.
Et voilà, c'était fini. Tu as des enfants ? Oui.
Des filles ? Oui. Est-ce que tu as peur pour elles, quand elles étaient même ados, après, sur les applications, est-ce que tu les prévenais encore plus qu'un autre papa quand tu bosses là-dedans ? Elles sont au courant, parce que des capariches ne racontent pas l'histoire. C'est vrai ?
Non, je ne raconte pas. Ils ont découvert des histoires en regardant l'émission qu'on a fait. Ah oui, oui, ils ont découvert des trucs, oui. Est-ce que tu ne racontes pas ça en dîner ?
Non, à table, non. Non, mais c'est une vraie question parce qu'en réalité, nous, on a déjà discuté. On a déjà fait des dîners avec Seb qui tient la cam, on a déjà dîné ensemble, etc. Et tu vas nous raconter des anecdotes, voilà, comme on va te raconter, nous, des anecdotes qui nous sont arrivées dans notre vie.
Oui, c'est des beaux trucs, des... Est-ce que... Ouais.
Est-ce que, moi, on nous demande de faire une émission et de raconter des anecdotes, ce serait peut-être un truc à faire. Vous êtes nombreux à nous demander. On y réfléchit quand même parce que parfois il nous arrive beaucoup de choses, même hors antenne.
Parfois on a envie de vous raconter ce qu'on vit parce que c'est assez fou. Mais toi, en repas de famille, tes filles ou ta femme ne te posent pas de questions ? Sur les affaires ?
Si, mais voilà, je réponds très vite. Je ne parle pas de ça. Pour ne pas les inquiéter ? Ce n'est pas pour ne pas les inquiéter, c'est parce qu'il y a mon métier d'un côté, puis il y a ma vie de l'autre.
Avant, quand j'étais jeune légiste, j'adorais raconter des histoires. Tu sais, tu es enthousiaste, tu es jeune, tu veux parler, tu es hyper content. Et puis, le temps passe, ça devient plus routinier, ça devient plus habituel, ça devient plus... ça fait partie de la vie, quoi. Et donc, je ne raconte plus.
Je préviens, je m'en vais, je vais voir un cadavre, je vais revenir. Je reviens, ah c'était quoi ? Ah ben un pendu ou un...
voilà. Oui c'est... ça devient habituel en vrai. J'explique pas, j'explique pas, je donne pas les identités non plus, jamais. Donc je les préviens par rapport aux phénomènes de la vie, celles sont au courant, mais je cherche pas à les inquiéter non plus, et je ne suis pas non plus inquiétant.
Parce que tous les cas que je connais, je sais que ce sont des cas d'exception, et que ça n'arrive pas à tout le monde tous les jours, tu vois. Donc il faut pas empêcher les gens de vivre, parce que toi tu connais des choses qui sont exceptionnelles. Ouais bien sûr.
Ce qui m'avait marqué dans les trois premières émissions qu'on a faites ensemble, puisqu'on a découpé la deuxième en deux parties, ça a été que 100% des commentaires étaient très positifs. Et tout le monde a aimé, peu importe l'âge, le sexe, l'origine, on ne sait rien, tout le monde a adoré tes histoires. Est-ce que tu as reçu des...
Vous savez ce que je vais faire pour la prochaine émission ? Mettez des commentaires sous la vidéo et je te les ferai lire, les commentaires les plus marrants, les plus étonnants, si vous avez des questions. Vous pouvez les poser en commentaire sous cette vidéo sur Youtube Et si vous nous écoutez en podcast Venez sur Youtube pour mettre un commentaire Je vais sélectionner une vingtaine de messages Et dans la prochaine émission je te montrerai sur l'iPad Et on y répondra On va encore se revoir C'est possible qu'on se revoie un jour C'est sympa à faire ça Pour dire ce que vous en pensez Si vous avez des questions pour Philippe Boxot Allez-y et on va les choisir Il va y avoir des questions sur le pronom Et tu te dis ah mais oui Tiens j'ai pas pensé qu'on peut réfléchir comme ça.
T'as eu des messages rigolos un peu ou étonnants ? Je ne les lis pas. Ça va sur...
Je t'ai déjà dit. C'est tes filles. TikTok, c'est mes filles qui voient ça.
C'est elles qui gèrent. Je ne les vois pas. T'as eu des demandes bizarres que tes filles t'ont remontées ?
Non. En fait, c'est beaucoup de jeunes qui me demandent pour faire une petite interview, pour un travail de fin d'études, pour venir faire un stage chez moi, mais ça, c'est juste pas possible. Pour venir parler devant leur classe, des choses comme ça.
Et ça, j'accepte en général quand j'ai le temps. Là, pour l'instant, je t'avoue que jusque juin, c'est un peu mort. Parce que tu es prof à l'UNIF aussi ?
Je suis prof à l'UNIF, je fais des expertises, je fais encore du cadavre, comme on dit. Je fais encore de la médecine égale. Je suis président de conseil d'administration de l'hôpital universitaire de mon université.
Donc voilà, je fais beaucoup de choses. J'essaie de continuer à tout faire. Je suis en train de rédiger un bouquin.
J'ai un autre bouquin qui est en commande, un bouquin, un vrai livre. Quand je dis un vrai livre scientifique, où on décrit la médecine égale, comment on la pratique, comment ça se fait. et comment on voit les lésions, etc. Donc voilà, j'ai beaucoup de projets et le temps pour les faire est un peu restreint. Si Netflix ou une autre plateforme te propose une série un jour réadaptée, tu vois, ta vie, c'est un truc qui te plairait ?
Ça pourrait être marrant, oui. Ça pourrait être chouette. Mais c'est pas moi qui jouerai mon rôle, je ne serai pas un acteur, je ne saurais pas le faire. Il faudra quelqu'un pour le faire. Mais sinon, oui, pourquoi pas.
Pour réadapter un peu les histoires, c'est intéressant. Il y a quelque chose à faire. Message passé.
Tiens, d'ailleurs, sur Netflix, il y a Jeffrey Dahmer. Il y a une série sur le tour en série cannibale d'ailleurs américain. C'est souvent chez les américains ces câlins.
Tu en as déjà vu ? Alors toi tu bosses en Belgique. Cannibale ? Est-ce que tu as déjà vu un cannibale ?
Oui, deux fois. Il y en a ? Oui. C'est toujours des fêlés, ce ne sont pas des gens comme toi et moi. Ben oui !
Ils ont un vrai problème quoi. Evidemment. Je ne dis pas que tu n'en as pas un, je ne te connais pas bien bien. Mais objectivement...
On commence à se connaître maintenant, je pense que tu n'es pas cannibale. Oui, je rigole quand je dis ça. Tu n'es pas cannibale. C'est un type qui a tué son...
Laisse-t'en payer pas cannibale par Philippe déjà c'est... Bref, c'était un type qui avait un copain, et il tue son copain, pour le bouffer. Mais attends mais c'est qui ces gens sérieux ?
Et il... Non pardon, il ressemble à quoi le mec qui tue son pote pour le bouffer ? Lui ? Qu'est-ce qu'il se passe dans sa tête ? C'est un type qui était...
C'est une baraque, c'était Normand et Glace, qui faisait en plus du culturisme. Donc c'était un type qui était bien développé quoi, il s'entretenait. Il avait un petit boulot, si on me souvient bien, il travaillait comme nettoyeur de rue à Ville d'Aliège il me semble, je suis plus sûr que c'est lui, mais je crois. Il vivait dans une impasse, on a quelques impasses à Liège qui sont juste belles à voir, c'est vraiment très très beau, et il vivait dans une impasse. Mais dans les impasses, la largeur de la rue n'est pas très grande, c'est un mètre et demi, un mètre et demi, deux mètres, c'est vraiment très court.
Tu passes à un, quand tu te croises à deux, on se frotte. C'est une vieille ruelle quoi. Et là, quand t'as des odeurs de cuisson, quelqu'un qui fait cuire quelque chose chez lui, tous les voisins en profitent, dans la rue.
C'est pas possible autrement. Donc quand tu viens là sur le temps de midi, t'as des odeurs de toutes sortes. Et là, les voisins étaient un peu inquiets à cause d'une odeur qui...
qui dérangeait. qui était suspecte. Et le type avait ces derniers temps un comportement un peu suspect aussi.
Ils appellent la police, la police vient, il était en train de cuire sur un petit réchaud dans son living. Il était complètement pétinique. Dans son salon ?
Oui, il était en train de cuire un morceau de la colonne vertébrale de son copain, donc durable, c'est les muscles paravertébraux. Il était en train de les cuire et de les bouffer. Et lui, tu l'as rencontré ?
Oui, oui, je l'ai rencontré. Lui, il était complètement percuté, il était à l'ouest, on l'a fait interner. Ah oui, wow !
On l'a fait interner et donc il n'a jamais été condamné pour avoir tué son pote, ni pour l'avoir bouffé, puisqu'il était démontré qu'il était dément au moment où les feux ont été créés. Mais ils ne ressortent pas d'hôpital psychiatrique quand même ce mec ? Un jour ou l'autre, ils en sortent. C'est vrai ? On peut espérer qu'ils sont bien soignés.
Tu disais en début d'émission que tu n'étais pas choqué dès la première fois, dès ta première tête qu'il t'a récupérée. Est-ce qu'il y a des choses qui te gênent quand même dans ton métier ? Quand ça touche aux enfants, ça je n'aime pas. Mais il n'y a personne qui aime.
Ou alors, il faut consulter. Il n'y a personne qui aime ça Et quand ça touche les gosses T'aimes pas Et par exemple les odeurs t'es pas incommodé ? Ah si les odeurs c'est une cata Surtout que je m'y fais pas Et je crois qu'il y a personne qui s'y fasse non plus C'est des odeurs Tu le sens et tu le goûtes Parce que c'est une odeur qui est tellement épaisse Si on peut dire ça Qu'elle se mélange à ta cellule Donc tu la goûtes bien En plus ils ont du l'odorat, du goût, ils sont pas très loin au cerveau Les papiers gustatifs peuvent s'en tenir un peu C'est spécial Et donc là, c'est compliqué parce que, par exemple, quand on m'invite à manger du gibier, tu as toujours quelqu'un qui est heureux de t'inviter parce que c'est un plat… Du faisan.
Oui, par exemple. D'où vient le mot faisan ? Exactement. Ça veut dire viande un peu corsée. Oui, elle a maturé.
J'ai un ami qui est restaurateur à Liège. Il y en a eu plusieurs. J'aime bien les restaurants. Il me téléphone, il me dit Écoute, j'ai de la viande maturée, je te la fais, viens midi. Le fameux restaurant où ils te laissent les clés, où tu bois des coups, et tu les mets dans la caisse en partant.
Oui, oui. Ça c'est des potes ça. Avec les copains.
Et je note ce qu'on prend, je ne triche pas. C'est bien, tu es honnête. Non, jamais, jamais, jamais. Je n'aime pas ça. Et je paie toujours ce que je dois.
Donc là, je vais chez lui, il me fait le steak. Je suis gêné. Il m'avait invité parce qu'il voulait me faire plaisir. Et moi j'ai dit, écoute, ce n'est pas possible.
Je ne vais pas pouvoir le manger. Il me dit, pourquoi ? Je viens de goûter, j'ai l'impression de manger un de mes cadavres.
Et donc j'ai arrêté. Il m'a fait autre chose. C'est vrai ? Oui, oui.
Est-ce que ça ressemble un peu ? Le goût ? Maintenant je peux manger si un jour on me refait du... Par exemple par sanglier. Parce qu'il est pas bien cuit.
Tu vois c'est sur les bords, s'il est juste saisi comme on dit, c'est le goût. Ah oui c'est ça ? Ouais c'est exactement ça. Là tu vas plus bouffer le gibier là.
Non non ouais, c'est ce que je voulais dire. Sauver les marquets sains. Tu disais que t'étais prof à l'UNIF. Comment t'habitues tes élèves ?
Est-ce qu'il y a des exercices ? Parce que je sais que t'as créé beaucoup de vocations. J'ai eu beaucoup de messages que j'ai reçus en me disant... Philippe m'a donné envie de devenir médecin légiste, je vais voir pour me renseigner pour les études, etc. Comment tu habitues les jeunes qui arrivent, élèves au départ, pour s'habituer à ce genre de scènes ?
Est-ce qu'il y a des exercices pour s'habituer au goût, à l'odorat ? Au goût, il ne les goûte pas. Le premier qui me goûte un cadavre, je te jure que celui-là...
Tu le déclare ? Oui, il faut le soigner quand même. On est médecin quand même aussi. Donc quand on doit être dépistin, il faut vraiment faire quelque chose pour lui. A l'odeur, tu ne sais pas les habituer de toute façon parce que je ne peux pas amener un cadavre en salle de cours.
Je les amène en photo, ça oui, en dia, d'office, ils en voient. Comme à mes conférences. Attends, il y a des gens qui viennent à mes conférences et qui sont étonnés de voir des cadavres à l'écran. Et croyez-vous, quoi ?
Des bisounours ? Ouais, bah oui. C'est débile.
Donc réfléchissez, les gars. Si vous venez à une conférence d'un médecin-hygiste, normalement, c'est pour voir des cadavres. Bref, il voit déjà des photos. Déjà les photos, c'est pas nécessairement facile de supporter. Et quand je donne cours, j'y vais en gradation.
Je commence par des trucs sympas. On sait que c'est un cadavre, mais on le voit pas bien. C'est une trace de piqûre, c'est un coup de couteau, ça va. Et puis on va les égorger.
Ça va déjà moins bien. Et puis tu vois des gens qui sont décapités. Ça va encore moins bien. Et là, effectivement, t'as des étudiants qui sortent, parce qu'ils ne savent pas supporter.
Alors je leur dis, vous pouvez ne pas venir au cours, vous pouvez ne pas regarder les DIA. A l'examen, je ne vais pas vous sortir une diapositive de cadavre en vous demandant ce que c'est. A l'examen, on va parler de la matière.
Donc vous n'êtes pas obligés de voir les diapositive. Et il y en a qui viennent au cours et qui ne regardent pas, ils ferment les yeux. Ils attendent que la diapositive soit passée. Il y en a qui abandonnent quand ils voient ça et qui se rendent compte que ce n'est pas fait pour eux finalement, désolé.
Non, ils n'abandonnent pas parce que c'est un cours qui se donne dans un cursus. Ce n'est pas pour devenir médecin-giste. C'est pour devenir médecin, pour devenir criminologue, pour devenir psychologue. Il y en a qui viennent me dire, écoutez, assister à votre cours, pour moi c'est insupportable.
Il n'y a pas de problème. Moi, vous n'êtes pas obligé d'être là. Vous êtes obligé de réussir l'examen.
Je ne suis pas très dur, objectivement. Comment on devient médecin légiste ? C'est quoi le cursus ?
Pour s'il y a des gens qui ont envie de venir sur ta mission. C'est d'abord faire la médecine. Donc en France comme Belgique je crois qu'il faut être sélectionné avant de pouvoir entrer en médecine et en concours et puis tu fais, en Belgique c'est 6 ans, je crois qu'en France aussi et puis il faut être sélectionné par le prof pour faire la spécialisation. La spécialisation chez nous c'est 5 ans. Ok, 5 ans quand même en plus.
Oui, ça fait 11 ans. Quand tu donnes des cours à des élèves, ça fait partie de ton métier ? Quand tu vois une éclaboussure de sang, de comprendre comment elle a été faite, de quelle manière, etc. ça fait partie de ton boulot ?
Ça en a fait partie pendant tout un temps où les personnels, les membres du laboratoire de la police technique et scientifique, donc le monde dit du labo, ceux qui viennent sur les scènes de crime, ceux qu'on voit à la télé dans toutes les séries des experts, ils n'étaient pas encore formés à l'examen des tâches de sang. Aujourd'hui, ils le sont. Donc aujourd'hui, on ne nous demande plus l'examen des tâches de sang.
Mais c'est déjà arrivé. Je me souviens d'une scène de crime où on n'avait pas le cadavre, on était sûr que la personne était morte, et où les gens du labo m'ont demandé, viens un peu voir. pour analyser les taches de sang et d'après les taches de sang j'avais pu dire qu'il a été frappé au crâne à cause de la hauteur des taches à cause de l'orientation des jets et que c'était une artère qui avait été touchée et puis tu voyais que le type tombait le long du mur parce que le sang tombait lui aussi quoi et qu'à un moment donné il n'y a plus suffisamment de pression donc il était mort tu vois j'ai pu démontrer qu'il était mort de cette manière là on n'a jamais retrouvé le corps oh là là c'est assez marrant parce qu'il manquait t'as une cheminée avec deux chandeliers dessus il en manquait un des deux Comme on le sait parce qu'il y en avait un de l'autre côté et qu'il y avait une belle trace d'absence de poussière là où devait être l'autre.
Et quand tu regardais le sol, il y avait eu un tapis et le tapis n'était plus un seul sol. C'était pareil, c'est un parquet. C'était une partie du parquet qui était marquée par l'emplacement du tapis. Donc j'en ai déduit que le type avait été tué avec le chandelier. Cluedo.
Oui, c'est Cluedo. Il avait été tué avec le chandelier dans le salon. Il avait été roulé dans le tapis et extrait de la pièce de cette manière-là. Le type... Qu'on a estimé être l'auteur présumé potentiel, on n'a jamais avoué.
On n'a jamais pu prouver que c'était lui. C'était le neveu du gars. On n'a jamais pu prouver que c'était lui.
Et son avocat est un de mes potes. Et un jour de fête, on va dire comme ça, on était un peu torchés. Et je lui ai dit, écoute, dis-moi un peu, parce que moi j'aimerais bien savoir, est-ce que j'ai bien analysé cette scène-là ou est-ce que je me plante ? Il me dit, écoute, si tu répètes à qui que ce soit que je te l'ai dit, je dirais que ce n'est pas vrai.
Mais oui, c'est juste. Et il a déjà déplacé le corps deux fois parce qu'on a cru qu'on allait le trouver. Mais je ne te crois pas. Ça existe. Oh là là.
Donc, c'est déjà arrivé que les gens ne soient pas condamnés pour des meurtres. Oui, c'est des cold case. Et le cadavre, je ne l'ai toujours pas.
Et ça fait plus de 20 ans. Mais là, tu ne peux rien faire quand il te dit ça. Ah non, rien du tout.
Rien, non. Non, parce que lui... Par amitié me le dit, il a plus de 20 ans, on s'en fout.
Mais par amitié me le dit, je ne vais jamais le trahir, jamais. Et en plus, il ne pouvait pas me le dire. Et effectivement, il aurait nié de me l'avoir dit. et la police ne pouvait pas s'en servir. Il m'a dit que...
C'est mort, je n'ai jamais dit à la police. Je vais te montrer des éclaboussures. Je vais vous montrer chez vous. Et pour vous tous qui nous écoutez en podcast, je vais essayer de vous les décrire. Et tu vas nous dire, d'après toi, de quelle manière la personne est décédée et qu'est-ce que représentent ces éclaboussures.
Je rappelle que c'est du faux sang. C'est des exercices de médecine. C'est du faux sang colorant ou sang d'animaux. Mais ce n'est pas du sang humain. C'est que de l'exercice.
On pourrait prendre du sang humain. Tu te fais une prise de sang. Oui, parce que c'est interdit.
C'est un gars qui a fait ça. Pour faire accuser quelqu'un d'autre, il a pris du sang de quelqu'un d'autre et il l'a tapé sur la scène de crime. C'est vrai ? Mais il s'est fait avoir.
Donc, il vient sur la scène de crime, il veut faire accuser quelqu'un d'autre, il dépose rien à lui, et on n'a d'ailleurs rien trouvé à lui sur la scène de crime, mais on trouve une tâche de sang. On va l'analyser. Donc, on prend la tâche de sang, on en fait l'analyse, et on trouve un code génétique qui est celui d'un gars qui se trouve en prison et dont...
dont le codétenu était libéré quelques jours plus tôt. C'était le codétenu, on l'a coincé comme ça. Ah, waouh !
À quoi correspond ? Donc là, on voit que c'est une sorte de spray, avec des petites gouttes plus fines au centre et des gouttes un peu plus foncées à l'extérieur. Avec des milliers de gouttes sur l'image.
D'après toi, qu'est-ce que représente ? Si tu voyais ça... On dirait un rorschach. Tu vois un rorschach ?
Non. C'est un test où tu as des images, et on te demande, tiens, à quoi ça te fait penser. Alors... Au centre, il y a une projection artérielle, c'est une petite artère qui a pété, qui a éclaboussé.
Et puis des projections qui viennent du bas vers le haut et qui sont entamées. Voilà. Mais dire plus que ça, c'est difficile.
Non mais ça, par exemple, est-ce que c'est plus à l'arme blanche ? Ah, de cette manière-là ? Oui, de quelle manière ça pourrait être ? Ça c'est très difficile à dire. Ça ne ressemble pas à une arme blanche cette affaire-là.
projections comme on en voit avec un objet qui va très vite donc style coup de feu par exemple. C'est exactement ça. Il est tellement fort, il n'en met jamais une à côté, c'est pas possible.
Alors là, voilà, donc là on voit que c'est du faux sang, donc il n'y a pas de problème, c'est des exercices de médecine aérienne. Qu'est-ce que c'est d'après toi ? Il y a une seule direction, mais il y a un, deux, trois endroits, il y a trois sources. Tu vois, tu as trois pics. Là et là ?
Oui. Alors, ces projections, elles viennent d'en haut et elles vont vers le bas. J'ai eu des traces comme ça avec un objet, quelqu'un avait tapé sur un autre et l'objet avait dispersé les traces de sang de cette manière-là.
Donc là, ça pourrait être une projection d'en haut. Je te dis que c'était exercice et que la boussure suite à une section de l'artère carotide droite. Alors ça, c'est difficile.
parce que l'artère carotide, elle va te donner des jets qui ne sont pas exactement ceux-là. Alors c'est un exercice, donc peut-être que c'est mal fait en fait. Parce que quand une artère coule comme l'artère carotide, ton saignement, il va en haut, tu vois, comme là.
Il s'écoule vers le bas. Mais le problème, c'est qu'on a des grosses taches de sang vers le bas alors qu'elles devraient être vers le haut. Il y en a une autre de taches de sang. Elle est un peu plus petite. Je ne sais pas ce que c'est.
Je n'ai pas voulu le savoir, mais j'ai quand même une fiche pour contrôler, que je prépare. Ça, c'est particulier, vraiment. C'est spécial parce que tu as un semis, tu vois.
Tu as un semis tout autour et toutes les tâches viennent de la même source. Ce n'est pas plusieurs sources, contrairement à la précédente, tu avais trois sources différentes. Ici, c'est vraiment un seul jet.
Là, c'est une expiration de sang depuis la bouche. Attends. Oui, mais le type était en position debout.
Parce que, tu vois, les tâches coulent vers le bas. Oui. Elles coulent vers le bas.
Ça veut dire que ce semis-là, c'est quelque chose qui vient... projection, face à un objet qui est vertical par rapport à lui, et qui s'écoule ensuite vers le bas. Ça peut venir d'une respiration. Et pour terminer... Ça, c'est une goutte.
Elle tombe d'en haut, et puis ça se disperse tout autour. C'est ça, c'est un calave qui coule au bout de la goutte. C'est un gravitationnel, comme on dit. Exactement.
Il n'en met jamais une à côté, il est trop fort, cet homme. Et pour finir, celle-là, il y a plein de petites gouttes aussi. Plein de petites gouttes, ABC. donc là c'est la différence de taille entre des éclaboussures de sang le A, donc à gauche c'est coup de feu sang expiré et des coups, quelqu'un qui s'est pris un coup pour nous ça il faut le savoir, parce que même pour nous voir ça c'est compliqué ah c'est vrai ?
tout ce que je peux dire c'est que c'est des projections de sang mais expliquer exactement d'où ça vient on a regardé les exercices sur internet donc c'est pas forcément très précis on va faire venir un squelette dans deux minutes si tu pourrais nous expliquer des trucs sur les os est-ce que tu peux savoir ? J'adore ça. Je viens de faire, à la demande de l'évêque de ma ville, Mgr Delville, je viens de faire l'autopsie d'un corps qui date d'il y a 1300 ans. C'est le sein de la ville Saint-Lambert. C'est lui qui a, à cause de sa mort, qu'on a créé la ville de Liège.
La place Saint-Lambert ? Oui, exact. Et bien c'est là qu'il est mort, c'est sur la place Saint-Lambert.
Et j'ai réussi à trouver, peut-être, je ne suis pas absolument certain, mais j'ai réussi à trouver dans le crâne un coup qui pourrait correspondre à un coup de lance. L'extrême droite. d'un coup de lance et la géographie du sein donc l'histoire du sein raconte que il a été tué effectivement d'un coup de lance mais on parle plutôt du thorax ou de la tête on n'est pas certain et là j'ai peut-être la trace du coup de lance dans la tête et a vu le corps c'est génial c'est plus que des ossements oui encore il ya plus beaucoup parce que un sein comme celui là qui en région liégeoise et même jusqu'en allemagne est très célèbre ces ossements étaient dispersés partout à ça a été déplacé comment ça se passe l'ambiance au boulot quand on est médecin légiste est ce que on s'entend tous bien est ce que c'est un petit monde monde en Belgique. C'est pareil en France, je pense qu'il n'y en a pas énormément.
Tu disais que c'était un petit milieu. Vous vous connaissez tous, vous vous refilez des tips ? Alors en Wallonie, on s'entend très bien. On a cette chance-là, c'est qu'on s'entend super bien. En Flandre, je connais moins, mais je crois que dans le monde, ça va, je suis quelques rivalitants de profs, mais voilà, ça c'est la vie.
Et en Belgique, maintenant je suis le plus vieux des légistes wallons. 58 ans, je suis plus vieux. Je suis plus vieux des profs.
On est trois profs et l'un des deux était mon assistant. C'est un type exceptionnel. L'autre n'a pas été mon assistant, mais il est exceptionnel quand même. Et on a une vraie complicité entre nous.
Oui, parce que dans un métier dur comme ça, c'est important. Et alors, on peut s'entraider. Est-ce que tu as déjà eu des gens qui ont tué d'autres personnes, réellement sans faire exprès ?
Mais qui ont un peu... Après, je suis là, peut-être paniqué, voulu camoufler, mais vraiment, c'est partie d'un accident qui peut arriver. J'ai un type qui fait ça. Il arrive chez lui avec son flingue, il le dépose sur la table.
Il a été chassé, il a été tué de faisande. Il dépose sur la table, le coup de feu part et tue sa femme qui est juste en face, dans le fauteuil, en train de regarder la télé. Elle est morte.
Alors, il n'a pas essayé de déguiser, il a appelé la police, il a expliqué effectivement ce qui s'était passé. Quelqu'un qui tue par hasard. Et puis qui, ensuite, tentent de le déguiser.
Je n'ai pas encore eu. Et là, tu arrives, il dit que c'est lui ? Oui. Ça arrive souvent, ça. Notamment dans l'histoire du couple, où le mari tue sa femme.
Il était complètement excédé. Il appelle la police. Il dit, voilà, je viens de tuer ma femme, je vous attends.
Ça, ça arrive. Et il est là, le flingue est déposée. Il ne touche plus. Il n'est pas menaçant avec la police ? Il n'est pas menaçant du tout.
Les policiers ne lui passent même pas les menottes. Tout de suite, on commence par parler. Et la relation s'établit comme ça.
Généralement, ce n'est pas des mecs méchants, mais à un moment donné, ils ont percuté une case et ils sont passés à l'acte. Tu as le cas contraire des femmes qui tuent leur mari ? Oui, oui, c'est déjà arrivé. Après en France, suite à des violences qui ont été acquittées d'ailleurs. Justement, ça j'ai eu, suite à des violences.
Et elles ont été acquittées aussi. Ah non, il n'a pas tué sa fille, il n'y avait pas un truc comme ça ? C'est encore une autre histoire ?
C'est encore une autre. J'ai eu ça plusieurs fois. Quelqu'un qui a déjà tué son enfant sans faire exprès ? Il ne l'a pas tué.
De nouveau, celui-là, c'est une carbine 22. Et il rentre, il la dépose, le coupard, parce qu'il la manipule mal. Et puis, on ne laisse jamais une arme chargée. On la vide. Une carbine, tu vides, tu casses, tu retires les... Tu enlèves la cartouche.
Tu enlèves tout, comme ça, elle est inoffensive. De nouveau, il la dépose sur une table, le coupard, et là, c'est sa nièce. Elle est en train de regarder la télé en bouffant des chips.
Elle est vivante. Elle est vivante, je l'ai revue longtemps après. Elle a pu faire des études. Elle se prend la balle ? Elle prend la balle en pleine tête.
En pleine tête ? Oui. C'est un des trois cas que je cite, que je connais, qui ont été touchés par un projectile, qui ont été touchés à la tête, et qui sont néanmoins en vie, avec une vie normale, quasiment normale. Et là, tu retires ? Les médecins arrivent à retirer la balle ou ils la laissent ?
Ça dépend. Ça dépend. C'est une analyse coût-bénéfice, tu vois. Est-ce que c'est risqué ? Est-ce que c'est pas risqué ?
Et est-ce que le risque en vaut la peine ? C'est la question qu'on se pose. Est-ce que t'as des histoires comme ça, d'enfants ? Qui tue d'autres enfants ou des adultes avec des armes à feu aussi ?
Qui prennent les armes de leur père, ça arrive ? J'ai un gosse qui a pris l'arme de son père, elle était au mur. C'est de nouveau une carabine, mais une petite carabine de chasse.
Il la prend, elle était au mur. Et il joue aux gendarmes et aux voleurs avec son copain. Et il le flingue.
Il le vise à la tête, il tire, le coup part, il le tue. Baaah ! Le vrai criminel dans l'histoire, c'est le père qui a laissé l'arme chargée au mur. Pourquoi ils ont des armes chargées ?
C'est pour les voleurs ? C'est pour les voleurs, je sais pas... Il y a beaucoup de gens qui ont des armes chargées et qui, en plus, ne savent pas bien s'en servir. Quand tu as un flingue, ce n'est pas un problème. Avoir un flingue, ce n'est pas un problème.
À condition de ne pas s'en servir, ça, c'est la première chose. Et surtout, à condition de savoir s'en servir. Ton flingue, ça doit être ton pote.
Tu dois vraiment le connaître. Tu dois savoir comment il se démonte, comment il se monte, comment il charge, comment il décharge. Connaître toutes les manœuvres dites d'évitement, les manœuvres de sécurité qui permettent de décharger calmement l'arme sans avoir d'accident.
Tu dois vraiment bien s'entraîner. Il faut s'entraîner, il faut aller à l'étendue. J'en ai un, je sais comment il fonctionne et j'ai l'habitude de travailler avec.
Il faut aller tirer, il faut aller s'entraîner. Est-ce que tu prends des cours de tir pour comprendre un peu mieux ? Oui, avec un expert en balistique de chez nous, il me donne des cours, il donne des cours à mes assistants. Et aussi c'est important parce que une lesion en paramafé, on doit être capable de la reconnaître. Donc pour la reconnaître, il faut savoir comment fonctionne l'arme.
Dans la prochaine émission... Je vous propose qu'on mette des commentaires dessous cette vidéo, je vous l'ai dit tout à l'heure sur YouTube, vous mettez des commentaires et je les prendrai, et on pourrait peut-être faire venir un expert en balistique et prendre du gel. Ah oui, tirer dedans. Tirer à différents calibres et différentes armes, peut-être même y aller ensemble, filmer dans un stand, et du gel balistique, montrer ce que ça fait avec un couteau, montrer ce que ça fait, et tu vois les différents impacts qu'on peut recevoir avec un fusil à pompe, des petits plombs, des 22 longs rives, comme tu parlais tout à l'heure, des petites balles, des très grosses balles, ça peut être intéressant ça, non ? Ah oui, ça serait bien.
On crée l'émission et les livres en même temps Quand on se voit comme ça, on continue de faire des séries Et c'est hyper intéressant Je te remercie d'avoir donné un peu toutes ces anecdotes Qui te sont arrivées C'est quoi la première question qu'on te pose sur ton métier Parce qu'on voit qu'il y a une espèce de curiosité sur ton métier Comment vous pouvez faire ça docteur ? Comment vous pouvez faire ça docteur ? C'est la question que j'entends régulièrement Vous n'êtes pas dégoûté ?
Non écoute, je ne suis pas mazo Si ça ne me convenait pas, je ne le ferais pas Comment vous pouvez faire ça docteur ? Avec beaucoup de détachement Et beaucoup de respect. On rigole pas d'un cadavre, ça j'ai toujours dit.
Mais beaucoup de détachement, je veux pas connaître la personne. Si je connais la personne, je suis plus détaché. Donc je veux pouvoir me concentrer sur un corps que je connais pas. Et puis après, je veux bien rencontrer la famille, alors je vais le connaître. Je vais savoir qu'il a vécu, ce qu'il aimait manger.
Tu sais, quand les gens se mettent à parler de... Dès lors, t'es parfois surpris de ce qu'ils te racontent. Et à ce moment-là, je veux bien, mais pas avant. Avant de faire rentrer des comédiens, dans deux secondes, tu vas essayer de voir si c'est des arnaques ou si c'est des vrais. Ah oui ?
Des assurances, on va jouer. Et là, on se trompe. Si c'est bien joué, on peut se planquer.
Je te dis, un cadavre, c'est difficile de se tromper, mais un vrai, un vivant, c'est différent. On a des bons comédiens qui vont jouer le jeu, qui vont arriver, qui vont dire, monsieur le docteur, je vous assure, ça va être un vrai jeu. Il y en a qui ont évidemment des vrais problèmes.
ça arrive malheureusement, ils sont vraiment blessés, qu'ils peuvent plus travailler ou quoi, il y en a qui ont des faux problèmes et tu vas essayer de les trouver après. Juste avant, on parle de gens qui ont tué d'autres, est-ce que tu as de nombreux suicides et est-ce que tu as eu des suicides un peu étonnants dans ta carrière ? J'en ai eu quelques-uns, oui.
J'ai un type qui veut se suicider, c'est spécial. Il veut être sûr de ne pas se rater. Il met une corde autour de son cou, il est sur son balcon en plus, balcon terrasse, tu vois.
Il met une corde autour de son cou, il l'attache, voilà. Il monte sur une chaise, il prend un flingue. Et il veut à la fois se tirer une balle dans la bouche pour mourir du traumatisme crânien, tout en cependant, cette mère-là, elle se dit, je ne vais pas me rater.
Il met l'arme dans la bouche, il tire. mais comme il a les bras un peu courts et que c'est pas pousser l'arme très loin C'est un T-rex ou quoi ? Ça fait vomir quoi Pourquoi il a les bras trop courts ?
Bah c'est une carabine Ah oui d'accord Ouais non c'est pas un flingue Et avec la carabine J'imagine T-rex T-rex Corps très grand, mini bras Pardon C'est excellent Je vous mets une photo de T-rex que vous puissiez imaginer Ouais ouais il vaut mieux parce que C'est vrai que le grec c'est tout tout tout petit bras Enfin c'était Et là il pousse sur la détente mais il est obligé de mettre l'arme à deux profils la balle rentre dans la bouche elle sort, elle coupe la corde de pendaison, lui il se laisse aller il se dit je vais être pendu, il tombe en avant il se casse la gueule par terre, il se fracture le crâne il meurt d'une fracture du crâne c'est un beau en fait il a réussi son coup quelque part mais pas comme il pensait c'est dingue les gens souffrent de quoi souvent les suicides dépression, mélancolie Ces gens, ils n'aiment pas la vie. Ils sont malheureux de vivre. Et là, la mort leur semble une solution à leur problème parce qu'il n'y en a pas d'autre.
Et effectivement, la mort est une solution, mais le problème c'est qu'elle est définitive. Et c'est peut-être pas non plus la meilleure des solutions, parce qu'elle est définitive. Est-ce que tu as été surpris par une affaire de suicide où tu t'es dit, tiens, le mec est ingénieux ?
Est-ce que tu as des gars... vraiment c'est des ingénieurs, ils mettent ça au service. Là tu disais, il veut se pendre en même temps, il se tire une balle, etc.
Est-ce que tu as eu des mecs qui ont fait vraiment de l'électronique, qui se sont limite amusés à trouver un système incroyable ? Il y en a une, je ne sais pas si je l'ai racontée, c'est un gars intelligent. Il savait que, il avait connaissance en physiologie, il savait que pendant la nuit, on a des érections. Les hommes, les femmes c'est difficile, on a des érections. Et il s'était bricolé un système électrique en l'air tel que, quand il était en érection, il a une plaque électrique d'un côté, une plaque électrique de l'autre.
Quand il était en érection, son pénis venait toucher l'autre plaque, faisait contact et le courant électrique passé l'était électrocuté en dormant. Mais c'est pas possible. Ah si si, il l'a fait, il est fort mort.
C'est pas possible. Non c'est vrai. C'est horrible comme mort. Électrocuté par le sexe.
C'est un schizophrène. Donc il n'était pas exactement totalement adapté à la réalité qui est la nôtre. C'est-à-dire qu'il a une érection dans la nuit, parce qu'on a tous, les gars, il faut mieux, si on n'en a pas, c'est qu'il y a un problème. Et donc il savait qu'à un moment donné, il allait...
Mais c'est horrible, tu t'endors, tu sais, tu vas te prendre un énorme coup de vue. C'est bizarre, non ? L'histoire ne raconte pas si ça l'a réveillé, ça, j'en sais rien, au moment de mourir. Et ça a marché ? Ah oui, il est mort.
Putain ! De cette manière-là. Et comment tu trouves le sommeil ?
Parce qu'il est schizophrène. Parce qu'il a un problème mental, sinon à mon avis il n'aurait pas réussi. Ou alors en prenant des médicaments, style benzodiazépine pour dormir.
Tu racontes dans un de tes livres, qui s'appelle Les morts ont la parole je vous remets l'affiche et je vous rappelle qu'il y a le lien en dessous si vous voulez aller le chercher. cliquable sous la vidéo pour Amazon, tu racontes que les gens parfois paraissent très heureux. J'avais regardé le livre et tu disais parfois ils paraissent très heureux avant leur suicide. Pourquoi ? Et comment on le voit ça ?
La vie pourrait être un stress, un stress intense et un stress dépressif donc sur dépression. souvent. Elle a parfois aussi des traits de mélancolie.
Mais ce que certains arrivent à faire, c'est à un moment donné, ils ont hésité par rapport au suicide, ils ont hésité, ils y ont pensé, n'ont pas osé le dire. Ou ils en ont parlé, mais ils n'en parlent plus. Et bien c'est au moment où ils n'en parlent plus que c'est le plus dangereux.
Ils ont l'air d'aller mieux. Pourquoi ? Parce qu'ils sont rassérénés. Ils savent que ça va finir. Parce qu'ils sont organisés, ils ont décidé de se suicider.
A la rigueur, ils connaissent le jour et l'heure. J'en ai un qui a fait ça. Qui était organisé ? Il est passé à l'administration. communale, à la mairie, quoi, pour signaler qu'il donnait ses organes à la séance, quoi, qu'il était donneur d'organes.
Il est passé chez son notaire pour vérifier que son testament était bien complet. Il est passé chez les ponts funèbres pour acheter son cercueil et tout le bazar, pour payer son enterrement. Il était marié, le gars. Il payait son enterrement. Et il est passé chez son médecin pour lui dire, voilà, docteur...
Tel jour, vous allez être réveillé pas très tôt, vers 7h30 du matin par là, je serai mort. Mais c'est lui enfin, ne me dites pas ça, je vais augmenter votre traitement, enfin le médecin... Parce que c'était des gens malades ?
Oui, oui, il avait une dépression. Il n'y a rien à voir avec l'euthanasie par exemple ? Non.
Ils peuvent demander une euthanasie ? Ah non. Lui, il n'a pas demandé.
Et pour cause psychique, c'est difficile d'avoir l'euthanasie. Il y a moyen. Chez nous, ça existe. On peut être euthanasié pour cause physique ou pour cause psychique aussi.
L'euthanasie des enfants existe aussi, mais ça ne peut être que pour cause physique. Jamais psychique. C'est la différence.
D'accord. Une des différences. Et là, le gars, il sort de la situation avec une ordonnance, clairement.
Et le jour D, il est mort. Alors il a essayé de se suicider de trois mers différentes. Il a d'abord essayé en s'injectant dans le bras une bulle d'air. Ça, il faut savoir que ça ne marche pas bien.
et puis deux, il faut trouver la veine or il a pris une trop grosse aiguille donc il n'a jamais trouvé sa veine, il s'est injecté de l'air oui mais en sous-cutané quoi ça n'a pas marché, ensuite il a pris un scalpel, il a coupé ici, il avait un pacemaker et il a essayé de couper le fil de son pacemaker en se disant juste là, en dessous de l'épaule face antérieure du thorax, à droite il coupe au scalpel et puis il essaie de couper le fil du pacemaker c'est rigide et fort à crever ce machin là Il faut une pince coupante et encore. Donc c'est compliqué à faire. Il n'est pas arrivé, il l'a laissé comme ça.
Et alors il s'est servi du garrot qui lui avait servi au bras pour tenter de s'injecter de l'air. Il se l'est mis autour du cou, il a serré, ça a marché. Et ça a marché.
Le corps humain n'est pas fait pour lutter contre sa propre mort. Par exemple, il n'a pas eu envie de se... Non, lui non. Oui, non.
Lui, il était bien décidé. Il était déterminé. Et il n'a pas dit à sa femme avant.
Ça, c'est incroyable quand même. Non, et elle, elle était rassurée. Il avait l'impression qu'il allait mieux.
Donc, elle a... plus penser qu'il est se flinguer. Alors juste avant de faire rentrer les comédiens, j'ai une petite question. Est-ce que tu as déjà eu des suicides, vraiment, de gens qui étaient nuls ?
L'inverse de ce que tu me dis depuis tout à l'heure, ou quelqu'un qui s'est raté mais qui a réussi, est-ce que tu as déjà eu des gens qui ont vraiment pris des trucs de boucher, qui ont fait n'importe quoi ? J'en ai eu un qui était splendide. Il a pris une carabine de chasse.
Une carabine de chasse, c'est connu pour te tuer sans grande difficulté. Il l'a mise ici. Sous le menton ?
Sous le menton, mais il l'a mise dans le... T'as un sens pour la mettre. avec la détente vers toi.
Si tu la mets dans l'autre sens, l'axe de ton tir change. Si tu la mets tournée vers toi, avec la détente vers toi, l'axe de ton tir va vers le sommet du crâne. Par contre, si tu la mets dans l'autre sens, l'axe de ton tir va comme ça. Il a tiré, il s'est arraché toute la gueule, il n'y a plus de visage, il n'est pas mort.
Il n'a pas remis l'arme, il n'a pas tiré le deuxième coup de feu, il a téléphoné au secours. Oui, mais avec la mâchoire en moins et la langue qui ne fonctionnait plus bien. au secours, il ne comprenait rien.
Mais ils ont fixé le téléphone, ils sont arrivés, et on l'a tiré d'épaisseur, il n'a plus jamais voulu mourir. Mais il mange avec une paille, c'est juste un jour, parce qu'il manque vraiment... Tu l'as vu ce mec-là ? Oui, je l'ai vu.
Il manque toute cette partie-là. Il s'est arraché le visage, il y a une balle qui était allée aussi perforer son globe oculaire, donc il a aveugle d'un oeil, mais pas une balle, une ballette, c'est un petit morceau. C'est encore pire qu'avant.
Ah oui, non, c'est pire. C'est pire et maintenant il veut vivre. C'est fou.
T'avais une histoire aussi avec du matériel de jardinage. Ah oui, c'est bien dit du matériel de jardinage. Là j'arrive et je vois un bonhomme qui est mort à côté de son établi, dans sa barque de jardin, petit atelier dans le jardin.
Et il y a une machine sur la table, on va en parler après. Le cadavre est par terre et elle est de ses découpes dans le cou. Elle va depuis la face antérieure du cou jusqu'ici pratiquement.
La tête ne tient plus, non pas par la colonne vertébrale, mais elle ne tient plus que par la peau qui recouvre la colonne vertébrale à l'arrière. Elle ne tient plus par rien. La moelle épinière est coupée, les deux carotides qui passent là, coupées, tout est coupé.
Mais avec des lésions, ce n'est pas propre. Au couteau, tu as une belle tranche de section, là c'est déchiré, c'est un petit peu arraché, etc. J'ai un petit charcuté, qu'est-ce qui a pu faire ça ? Et puis, comme d'habitude, je balade mon regard dans la pièce et je vois qu'il a installé une machine dans un étau.
Bien serré, cette machine ne tourne pas. Mais ce n'est pas une machine électrique, c'est une machine à essence. J'essaie de la lancer, elle ne part plus.
Je regarde le réservoir, il est vide. En fait, c'est un Tai-He. Et le gars avait lancé le Tai-He, il a descendu sa tête sur le Tai-He, puis la tête a... Enfin, il est tombé, quoi.
À un moment donné, le Tai-He a grippé. Tai-He a continué à tourner, il a vidé le réservoir, il s'est éteint, et quand il arrive, il ne pense pas. Il a fallu un petit effort pour faire le rapport entre les deux.
Ah oui mais tu vois des trucs abominables, mais ça par exemple ça t'empêche pas de dormir ? Ah non pas du tout, non pourquoi ? Pourquoi ça m'empêcherait de dormir ? Parce que c'est ultra violent, c'est dégueulasse. Et puis ?
Parce que bon après tu vas me dire lui il le voulait. Ah il voulait mourir. Donc moi c'est son problème, c'est pas le mien. Là ça c'est sûr. Et t'as déjà eu du matériel de bricolage ?
Ouais ouais. C'est Laurent Merlin, voilà on fait tous les rayons. C'est à ça que j'étais en train de penser. Il va y avoir une pub en dessous de Romer là.
Oui, donc ça c'est Inouï. Je viens de dire Inouï. Ma fille Sophie m'a dit, papa, t'arrêtes pas de dire Inouï, essaie de pas dire Inouï. Ah, parce que tu dis Inouï. Oui, c'est Inouï.
Je dis ça tout le temps, il paraît. Alors j'ai regardé. Ah, t'as les émissions ?
J'ai compté dans tes émissions combien de fois je dis Inouï. Ah, t'as le débrief des filles après. Oui, toujours, toujours, toujours.
Mes filles, c'est-à-dire Marie-Mélie, Sophie, Margot, t'as le débrief. Mon gamin Adrien, lui, il en parle moins, mais il regarde. Je sais qu'il regarde, il fait très plaisir d'ailleurs qu'il regarde.
Et donc, c'est une petite dame qui veut mourir. Elle veut mourir et elle a décidé de mourir d'une façon un peu spéciale. Et quand j'arrive sur place, je la vois, elle est pendue.
Elle est pendue, elle a un chemisier qui a des taches de sang dessus, donc tu sais déjà que tu vas trouver des lésions en dessous du chemisier. Et je me réjouis déjà de ce que je vais voir, parce que c'est toujours intéressant de voir des lésions aussi plates, tu te dis, chouette, un meurtre. Pourquoi tu te dis ça ? Parce que tu imagines que les lésions, elles ne peuvent plus se la faire elles-mêmes et que tu es face à un suicide déguisé, quoi. Un meurtre déguisé en suicide.
Donc je me réjouis. Je ne vais pas me réjouir longtemps. Je dépends la dame, j'examine, et je me rends compte que les lésions dans le cou de pendaison sont vitales, c'est-à-dire qu'elle était vivante.
Pour que ce soit un crime maintenant, il faudrait soit qu'elle était assommée, soit qu'on lui ait donné des médicaments pour dormir, qu'il a une anesthésie, tu vois. Donc je me réjouis déjà moins. Je la déshabille et je vais essayer d'être trans.
Complètement en folle, ce sont des... il y a trois trous, mais ils sont pas propres, c'est pas des trous de projectiles. Et j'ai des arcs de cercles qui font des petits volutes qui arrivent jusqu'au trou. Donc tu as un départ, et puis tu as le trou, mais le départ c'est un arc de cercles, il tourne et il vient jusqu'au trou. Et je ne comprends absolument pas d'où ça vient.
Les policiers sont en train de faire la fouille pendant que j'examine le corps et je vois qu'il y a des traces de brûlure dans les mains. Et ça, je les reconnais ces traces de brûlure là, ces traces de passage d'électricité. C'est brûlé avec du grand électrique.
Je vais voir et je trouve effectivement qu'il y a une prise électrique qui est dénudée avec des câbles électriques qui en sortent. Je me dis, elle a mis ses mains dessus pour s'électrocuter, mais les plombs ont sauté quoi. Je vais voir le truc à plomb, et effectivement ils ont sauté. Comment on le voit ?
Pas à cause de la boîte à plomb, à cause d'un réveil dans la maison qui est branchée sur le camp électrique et qui clignote. Et il te dit depuis combien de temps... Ah ouais, c'est surtout des détails.
Faut regarder ça, faut regarder ça. Et tu peux voir l'heure comme ça, à laquelle elle s'est... Je savais depuis combien de temps... Elle a dénudé une prise pour essayer de soulever le truc, mais ça fait un mal de chien.
Ah oui, mais ça elle ne le savait pas. Si elle l'avait su, elle ne l'aurait pas fait. Ce n'est pas un bon truc.
Non, ce n'est pas un bon truc. Ce n'est pas un bon truc. Tout en qu'elle va lâcher les câbles. Enfin bref, elle s'est fait mal pour rien. Ensuite, ou avant, ça je n'ai pas pu dire, elle s'est fait les lésions ici, avant de se pendre.
Pendu-temps, ça marchait. C'était quoi alors ? Les policiers m'appellent à un moment, ils me disent viens un peu voir ils avaient ouvert la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la C'est fou ces histoires.
Et à la fin, elle s'est pendue ? À la fin, elle s'est pendue. Il y en a quand même qui le font plusieurs fois.
Il y en a qui sont surtout vraiment convaincus qu'ils doivent le faire. T'imagines, cette personne veut absolument mourir. Tu parles des os depuis tout à l'heure. Tu expliques que tu regardes et que tu peux savoir beaucoup de choses avec les os.
On va faire venir un faux squelette d'entraînement comme il y a dans les écoles où vous avez vous aussi pour vous entraîner. Est-ce qu'on peut faire venir un squelette ici entier ? On va se lever, on va regarder et tu vas nous dire des anecdotes sur les os, à quoi ça sert, comment tu peux savoir des choses, etc.
Pour ça, on fait rentrer le squelette, on en a loué un, il est juste derrière la porte. Allez, voilà, on a fait rentrer notre copain. On les appelle Oscar d'habitude dans le stade de cours.
Souvent, souvent. Alors, à quoi ça sert ? Je sais que c'est connu, on a toujours vu des squelettes.
Si ce n'est pas toi qui expliques, ça ne sera personne. À quoi ça sert et qu'est-ce que tu peux apprendre ? avec les os sur une scène de vidéo ?
Déjà, ça sert parce que tu ne saurais pas faire ce que tu fais si tu n'avais pas des os pour soutenir tous les muscles. C'est un système de soutien. C'est un système de protection aussi, puisque ici, à l'intérieur du cage thoracique, les poumons et ici le cœur sont protégés, le cerveau est protégé, et lors de la croissance utérine de l'enfant, en tout cas au début, il est protégé aussi par le bassin. Donc c'est pour la locomotion.
C'est bien fait. Et tu as certains os comme celui-ci, le fémur, celui-là, la crétiliaque. Le sternum qui sont hématopoïétiques, c'est-à-dire qui fabriquent du sang.
Ils interviennent dans la fabrication du sang. Donc tu as au moins trois fonctions. Le sternum, ici les crétiliaques, c'est là, et le fémur, ce sont trois os qui continuent.
Et d'ailleurs nous on s'en sert beaucoup du fémur pour vérifier si quelqu'un est mort noyé ou pas. Dans les noyades, ce qui se produit c'est que de l'eau rentre dans les poumons, t'es pas encore mort, et le sang circule puisque le cœur bat, le sang va dans tout l'organisme. Et il rentre dans les organes hématopoïétiques que sont le sternum, les crétiliaques et le fémur. Moi, je prends le fémur complet, j'envoie au labo.
Il est peut-être cochonné en surface parce que j'ai touché avec mes gants qui peuvent avoir de l'eau de noyade dessus, donc j'ai mis des diatomées, peut-être. Mais à l'intérieur de l'os, s'il y en a, c'est que c'est venu par la circulation sanguine et c'est une preuve que le type est mort noyé. Pourquoi les os sont transparents ? Est-ce que c'est un rapport avec la vérité ? C'est du cartilage, ce n'est pas de l'os.
Donc entre la côte ici et le sternum à cet endroit, ça c'est du cartilage. On l'appelle le cartilage chondrosternal. Qu'est-ce qu'on peut apprendre d'autre, par exemple, sur la tête ? Ah ben déjà, tu peux deviner, enfin, deviner, si c'est... Deviner parce que c'est pas un vrai, mais...
Le sexe, avec le crâne. Ah bon ? Mais comment ?
Ben, chez les hommes, les... Ici, tu as une petite glabelle, c'est un enfoncement entre les deux sourcils, il est présent, qui est en général plus prononcé chez l'homme que chez la femme. Tu as des bosses comme celle-ci, ici derrière.
Tu vois, on appelle la protuberance oximétriale externe chez l'homme. Ça c'est pointu chez l'homme ? Oui, plus pointu que chez la femme. Et ce crâne-là est une copie d'un crâne masculin, visiblement. Et dans le sujet jeune, tu vois, la mâchoire est large ici en dessous.
J'ai plus envie, plus elle se raccourcit, elle devient plus faible. Ah oui ? Pas encore à ton âge, t'es tout jeune toi.
Elle est plus vieux, elle est plus faible, et puis il a toutes ses dents. Ce qui est assez rare aussi chez quelqu'un qui n'est plus jeune. D'accord, très bien.
Merci pour la tête, comme ça on peut savoir. Qu'est-ce qu'on peut savoir dans les yeux par exemple ? Est-ce qu'il y a quelque chose d'utile dans les crânes ?
Non, franchement non. C'est les globes oculaires. Les structures sont ici au-dessus, les toits. Les structures sont là en dessous.
Le plancher du globe, ils sont hyper fragiles. C'est un endroit... vraiment, ou quand tu as un trauma, tu le vois assez facilement.
Tu connais les os, tous les noms des os du corps humain, c'est ça ? Qu'est-ce qu'on peut voir sur un impact, par contre, au couteau ? Si l'impact au couteau, il faut déjà qu'il ait touché l'os. Tu vas trouver soit un petit point éclaté à surface osseuse qui correspond à la pointe du couteau qui est venu dessus, soit le couteau glisse dessus, alors tu as une encoche. qui poursuit l'os et qui se trouve incrusté dans l'os.
Ça, c'est des coups de couteau. Une balle, ça abîme vraiment les os. La balle, pourvu qu'elle soit assez puissante, elle t'explose l'os. Donc, tu as ici un morceau qui va manquer. Et à la sortie, tu vas voir, parfois, pas toujours, il faut que la balle soit à bonne vélocité, des morceaux d'os qui sortent.
Donc, il manquera de l'os. Ah oui, carrément. Il sort carrément du corps.
Une partie qui n'est plus là. Ça peut arriver. Qu'est-ce qu'on peut savoir d'autre avec un squelette comme ça, à part la tête, ou tu peux savoir le sexe ?
On a déjà dit l'âge. Oui, l'âge, on peut l'évaluer. D'abord, ici, on va prendre cet os-là, mais c'est partout.
Là et là, quand c'est un individu jeune, un enfant, jusqu'à 22-23 ans, il y a ce qu'on appelle des cartilages de conjugaison, c'est-à-dire des zones de croissance. C'est à partir de là que l'os grandit. Avec l'âge, à nos âges, ce cartilage est disparu, on ne grandit plus. Et donc, l'os s'est fusionné. Donc là, déjà, je sais qu'il a plus d'eux, tu vois, plus de 22 ans, parce que l'os est fusionné à cet endroit.
Ce qui donne l'âge, c'est qu'il ait cessé de grandir ou pas. Si il a cessé de grandir, pour tous les os du corps, c'est pour ça que je ne retiens pas nécessairement, j'ai toujours ma table avec moi, pour tous les os du corps, le fait que l'os fusionne ici, qu'il soit fusionné là ou là, ça se fait à des âges différents. Donc ce qui nous intéresse, ce n'est pas la taille, c'est l'âge. On peut savoir la taille. Si je n'ai que cet os-là, c'est l'humérus, ou qu'un de ces deux-là, le radius ou le cubitus, ou que le fémur, tant que c'est un os long, tant que j'ai un os qui est complet, J'ai des tables, je mesure l'os, je vais sur mes tables et je connais la taille complète du squelette.
Tu peux savoir le poids si c'était une personne obèse ? En fonction de la taille. Tu peux savoir ça ?
En fait, on a une table qui nous dit, voilà, tu as un fémur qui fait X centimètres. Eh bien, pour un fémur de X centimètres, la taille c'est autant. Et d'autre part, le poids d'un individu de cette taille-là, c'est autant. S'il est obèse, c'est X, c'est plus. S'il est médium, voilà, et s'il est maigre, c'est autant.
Je me suis toujours posé la question, est-ce que sur une personne obèse, le squelette s'élargit, se solidifie pour retenir le poids ? Non, mais ce qui arrive souvent, s'ils sont vraiment gros, c'est de l'arthrose. Et l'arthrose touche toujours et plus souvent les genoux.
Et dernière chose, est-ce qu'on peut savoir l'origine ? Est-ce que tu peux savoir si c'est une personne asiatique, noire, américain, européen, caucasien ? On le sait notamment par le visage, mais c'est parfois trompeur. Le visage des personnes africaines est plus orienté vers l'avant.
Nous, les indo-européens, on a un visage plutôt médium par rapport aux asiatiques qui ont des visages plutôt pleins. Ça se voit sur le plan osseux. Ça se voit que sur la tête ? Oui, mais pour bien faire, ce qu'il faut faire c'est une analyse génétique et avec les gènes tu vois quelle est l'origine. D'accord.
On arrive à faire ça et d'ailleurs c'est proposé, même sur internet maintenant. On te demande de faire un prévement buccal, tu envoies ça. On te dit, vous avez un plus en plus de santé génétique qui vient de là, de là, de là. Ça marche très bien.
Ça marche. Tu l'as fait ? Je n'ai jamais fait, moi, non. Il y en a plein qui ne veulent pas le faire parce qu'il paraît que l'ADN est gardé dans des trucs, et donc il y a une espèce de théorie.
Alors, les Mormons aiment bien ça, oui, il paraît. Et est-ce que tu peux savoir si c'est une femme qui a déjà eu un enfant, par exemple ? Est-ce que ça se change sur le squelette ? C'est ici.
à ce qu'on appelle le cartilage qui se trouve là, dans cette région. C'est un symphyse pubienne, et effectivement il y a des modifications de symphyse pubienne, mais ça il faut être doué pour les voir. Il y a des modifications de symphyse pubienne qui se font dès lors qu'une dame a accouché. Alors ici c'est un bassin masculin aussi, c'est pas un bassin de femme, il est beaucoup plus étroit.
Est-ce que tu peux voir sur un os par exemple, si quelqu'un s'est cassé le bras il y a 10 ans, est-ce que tu peux le voir, et ça pourrait corroborer sur un mec qui est décédé mais qui a eu le bras cassé il y a 10 ans ? Je préfère faire des radios que de... je vais le voir. J'offrais aussi une radio, parce que celle-là, je pourrais la comparer avec une éventuelle radio d'un bonhomme X, que l'on suspecte d'être lui, tu vois. Et en comparant les radios, on arrive à un meilleur résultat que simplement en regardant l'os.
Mais oui, on le voit sur les os. On va le voir tout à l'heure sur une radio, parce qu'il y aura des comédiens qui vont rentrer sur le plateau, dans un instant, et qui vont se faire passer justement pour des patients que tu peux avoir, sur des arnaques à l'assurance, pour des vrais parfois, des vrais gens blessés ou des faux. Et tu vas devoir deviner, est-ce que tu as un dernier truc à rajouter là-dessus, ou on a fait le tour ?
On a fait le tour, je crois. Ok. on va faire rentrer les comédiens dans deux minutes on peut se rasseoir et on va les faire venir c'est parti merci beaucoup en tout cas pour cette explication sur le squelette c'est intéressant de comprendre dans un instant on est en train de préparer les comédiens à l'extérieur il y a du maquillage il y a du faux sang, il y a des fausses blessures il y a des vraies fausses blessures tu vas devoir deviner si c'est des vrais cas ou si c'est des gens qui mentent comme dans le cadre de ton métier juste pour terminer avant de les faire rentrer vraiment dans une minute on parlait des suicides avant de lancer les squelettes. J'ai une idée qui m'est venue. Est-ce que tu as déjà des gens qui se sont suicidés à plusieurs, en couple par exemple, et qui ont voulu partir ?
Des couples, oui. J'ai vu ça. C'était deux personnes âgées déjà. L'épouse était impotente, était en chaise roulante. Et le monsieur ne supportait plus cette vie-là, sa femme non plus.
Il l'avait déjà dit plusieurs fois autour d'eux. Ils avaient envie aussi de mourir ensemble. Et ce qu'il a fait, c'est qu'il a tué sa femme à la carabine. à la 22 et puis il est allé dans sa salle de bain il s'est mis au dessus de la baignoire avec sa carabine il a tiré il s'est mis une balle dans le crâne et en même temps il est tombé dans l'eau pour être sûr de ne pas se rater on va voir ça le deuxième parce qu'une balle 22 ne se tue pas toujours, je pense qu'il était au courant et donc il est tombé derrière la flotte il est mort à la fois du coup de feu et d'une noyade parce que ça l'a endormi la balle ? la balle l'a complètement sonné il était virtuellement déjà en train de mourir et l'eau l'a achevé par une petite noyade et ça tu y étais ?
j'étais pas là quand il a ouvert le coup de feu mais je suis allé sur place t'as déjà vu des choses un peu romantiques dans un départ à plusieurs c'était Dominique Tapie qui nous avait parlé de ça la femme de Bernard Tapie et qui nous avait dit Bernard lui a proposé de partir avec c'est pour ça que j'ai repensé à cette scène c'est pas mal, on a connu ça avec Mayerling dans l'histoire Le fils de Sissi qui est mort comme ça à Mayerling, c'est tué, il a tué sa maîtresse. Et puis on a ça de temps en temps, c'est souvent avec des médicaments. On va revenir dessus sur les morts célèbres dans 15 jours pile poil.
On va tourner une nouvelle émission avec Philippe sur les 10 morts célèbres. Donc on va faire un parallèle avec l'histoire, on va expliquer la mort par exemple de Lady Di, de Louis XVI, de grands personnages historiques, comment ils sont morts et qu'est-ce que ça fait de mourir de cette façon. Jeanne d'Arc par exemple, etc.
On reviendra sur ça dans 15 jours, donc dimanche, pas le prochain mais l'autre, après la diffusion de cette émission, ça sera une autre émission avec Philippe Boxot. Pour terminer, pourquoi on fait rentrer les comédiens ? C'est qu'en fait tu fais de la médecine aussi sur les vivants. Est-ce que tu peux bien réexpliquer pour bien qu'on comprenne ce qui va se passer ? Quand on fait de la médecine sur vivants, médecine légale entre guillemets sur vivants, on fait ce qu'on appelle aussi de la médecine d'expertise et d'évaluation du dommage corporel.
C'est-à-dire qu'on évalue le dommage qu'a subi une personne pour pouvoir l'indemniser. C'est pas nous qui indemnisons, c'est les compagnies d'assurance, c'est les tribunaux, c'est pas nous. Mais nous fournissons aux tribunaux les éléments dont ils ont besoin. pour permettre l'indemnisation des victimes. Et pour ça, on doit les voir, on doit les interroger, on doit les examiner.
Et on doit surtout tenter de dépister aussi, parce qu'il y en a quand même de temps en temps, ceux qui viennent avec de fausses allégations. Donc ceux qui ne disent pas la vérité, qui grossissent le trait. Pour toucher de l'argent.
Pour toucher plus. Tu citais tout à l'heure quelqu'un qui était en fauteuil roulant à Charles, alors qu'il déposait ses enfants le matin avec des détectives privés qui l'ont vu, et qui prenaient la voiture, les enfants, il n'y a pas de problème, etc. Et parfois tu croisais aussi des gens que tu avais vus qui étaient un peu...
Porté par leur mari qui finalement le lendemain était sur le marché. Tout à fait. Est-ce que tu as déjà vu une blessure, qu'une personne s'était infligée pour toucher l'assurance et où tu as justement démasqué le gars ?
J'ai eu ça avec un gars, il devait reprendre l'entreprise de son père et il n'a pas envie. Il n'est pas arrivé. Il s'est carrément coupé le pouce avec une pince coupante qu'il était allé acheter dans un grand magasin. Le jour même. Il s'est coupé le pouce.
Tout seul ? Tout seul. Alors, il a essayé de faire croire qu'il avait été agressé, etc. Menacé, rançonné, enfin que sais-je. Et nous, on a retrouvé le pouce.
Il était planqué en dessous de la bagnole. Et la police a retrouvé l'endroit où il avait acheté la pince coupante. Le jour même, il était coincé.
Mais lui, il venait te dire quoi ? Alors, il venait me dire qu'à cause de son pouce coupé, il ne pouvait pas reprendre l'entreprise de son père. C'était un garage. Il ne pouvait pas reprendre le garage. Ce n'était pas possible.
Et là, tu t'es dit... Qu'est-ce qui clochait ? Ce qui clochait, c'est que j'ai jamais vu des gens qui coupaient un pouce.
D'habitude, quand on coupe quelque chose chez quelqu'un pour prouver qu'on l'a bien rançonné, qu'il est bien à notre disposition, c'est une phalange, mais c'est jamais le pouce. J'ai jamais vu qu'on coupait un doigt, le petit doigt, mais jamais le pouce. Ça, j'ai jamais vu, jamais. Donc, ça m'a semblé vraiment très louche. Et par exemple, il ne s'était pas débattu, il n'y avait pas de traces ?
Il n'y avait aucune trace de quoi que ce soit. C'était pas débattu. L'enquête policière, c'était...
On est un peu dubitatif parce que franchement, les circonstances sont un peu suspectes. Et donc quand tu pars comme ça déjà, tu sais où tu vas. Il y a un autre gars qui est arrivé un jour avec plus de 200 traces de coups de couteau.
Oui, c'est des coups de couteau, mais ce n'est pas des coups de couteau où tu plantes, tu ne rentres pas le couteau. Tu fais des grandes coupures qui vont depuis le sommet d'un membre jusqu'à son extrémité, bien parallèles les unes par rapport aux autres. Il s'est élargé tout le corps de coups de couteau comme ça.
Et quand il arrive à l'hôpital, on dit écoute, faut que tu viennes voir, ce monsieur a été attaqué. Ouais, enfin quand je le vois, déjà je me dis que c'est pas possible. Parce que quelqu'un qui a des lésions comme ça, bien parallèle à l'entraide, tu vois, où tu vois qu'il a pas bougé le bras, s'il avait bougé le bras, t'aurais... C'est pas bon, c'est pas bon du tout.
En plus, on lui avait découpé ses vêtements et le gars qui l'avait découpé, avait découpé dans la couture du pantalon. T'as jamais un agresseur qui fait ça. Tu te souviens pas ?
Il va se faire dessouder l'agresseur. Il va lui taper dessus, l'autre va foutre le camp. Ça tient pas la route son truc.
C'était comme un code-barre vraiment très très droit. C'est ça que tu veux dire ? Hyper droit, très parallèle, pas profond. Et toujours dans des zones atteignables, et puisqu'il était assis sur son cul, forcément pas les fesses, et puisqu'il tenait quand même à son pénis, il n'a pas touché non plus, mais tout le reste était atteint. Pas le dos par exemple ?
Si, le dos, mais quand tu fais des mouvements avec ton dos, tu vois ce que tu peux faire. Et les zones non atteignables, tu ne les atteins pas. Et puis d'autre part, quand tu fais ça dans ton dos, tu as des courbes. qui correspondent à la manière dont il aurait pu.
Mais résultat là, tu lui dis non ? À lui je dis rien. Celui qui m'a requiert c'est le procureur de Roi, chez nous, de la République, chez vous.
Je donne rapport à mon mandant, c'est tout. Je dis écoute, non, il n'y a rien, il n'a pas été agressé, il n'a jamais été agressé. Ce type mérite des soins psychiatriques.
Bon, on va faire rentrer trois comédiens qui ont travaillé des scènes. C'est-à-dire qu'ils vont te dire bonjour comme si tu étais des clients, des patients. Ils vont vraiment jouer le jeu de l'entrée à la sortie.
Il va falloir que tu trouves... si c'est des vraies ou des fausses blessures. La première personne s'appelle Marie. Moi, je n'ai pas les tenants et les aboutissants de leurs blessures. Je n'ai même pas vu.
J'ai juste un prénom. Je n'ai pas vu ce qu'ils avaient parce que je vais essayer de poser des questions naïvement comme si j'étais à côté de toi. et je dis, tiens, mais pourquoi elle a ça, pourquoi elle a ça ? Et après, on nous dira si c'est une bonne ou une mauvaise réponse, d'accord ?
D'accord. C'est parti, on met une table de médecins. On a demandé à un médecin à côté de nous prêter une table de médecins.
Ils vont s'asseoir à moitié allongés, comme ça. Enfin, c'est une table de kiné, mais ça fonctionne très bien. C'est pas une chose. Voilà, avec le truc pour le visage, là. On va les mettre en place et on fait rentrer trois comédiens.
Et tu vas nous dire ça, t'es d'accord ? D'accord. Allez, on fait rentrer Marie. Allez, on a installé une table.
Alors, est-ce que tu vois ce que c'est que cette table ? C'est une table, je la décris. Je préfère ce qui est plus basse.
Quand tu as des gens qui sont impotents et qui ont des difficultés, c'est plus facile pour eux de monter sur une table plus basse que sur une table plus haute. Tu as la partie du visage que tu peux enlever. Je ne m'en sers jamais.
On va faire rentrer Marie. Bonjour. Bonjour Marie.
Je peux vous laisser ça ? Oui, bien sûr, pas de problème. Et voici.
Je me suis laissée au pied. Vous avez pris votre pied quoi. Exactement. Il n'y a pas de douleur ?
J'ai bien bandé, si j'ai carrément. C'est arrivé comment ? Je me suis renversé une pile de chaises dans mon travail.
Des chaises comment ? Des chaises d'extérieur. En métal ?
Oui tout à fait. Tu fais quoi dans la vie ? Je suis serveuse. À Châtelet il y avait beaucoup de monde.
Et quoi comme chaises ? Une grosse pile ? Oui une grosse pile.
Et elle est tombée. Et c'est arrivé quand ? C'est arrivé il y a six mois.
Qu'est-ce qu'on a fait comme traitement ? J'ai été voir un médecin, il m'a diagnostiqué. du coup apparemment une fracture interne donc j'ai été opéré voilà donc on a fait des radios exactement avant pour faire le diagnostic tout à fait et puis après après l'opération mais vous y êtes toujours ça non mais on fait toujours comme ça quoi donc il ya six mois tout à fait et vous boitez toujours et je vois toujours quoi le chirurgien vous a pas dit que vous pouviez mettre vous pouviez vous appuyer dessus sur mes béquilles sur le pied non ça me lance dans la cheville ça me lance dans le genou c'est une catastrophe.
Et à cause de quoi ça ? C'est six semaines, grosso modo. Quand ça dure, on dit que ça merdouille et à ce moment-là, on sait qu'il y a un problème.
Le problème, c'est que ça cicatrise mal, ça ne consolide pas ou c'est un état douloureux. On appelle ça un syndrome douloureux régional chronique. C'est très douloureux.
Voilà. On m'a rien mal depuis six mois. Oui, exactement. C'est pas normal. On va examiner le pied.
Et puis on va regarder les radios. Et est-ce qu'on a les radios ? Après, j'étais un peu fragilisée. Je fais beaucoup de sport, j'ai les pieds quand même très... Faites quoi comme sport dans la vie ?
J'étais danseuse, donc je pense que ça joue aussi pas mal. Danseuse quoi ? Danseuse classique.
Classique. J'ai les pieds déjà un peu fracturés. En faisant les pointes et tout le bazar. Tout à fait, exactement.
Pointe, demi-pointe. Et... Attends. Il est bien fait, mais je ne sais pas où il démarre.
Ah voilà, j'ai trouvé. Hop. Et on a là une belle cicatrice. Et donc il y a une cicatrice. C'est une cicatrice que l'on appelle iatrogène.
Ça veut dire qu'elle a été faite par un médecin. C'est ça que ça veut dire. Ah oui, c'est pas une coupure dans la vie de tous les jours. Non, normalement. Alors, elle est bien rouge, donc elle est en train de cicatriser.
Oui, je traite tous les jours. On ne voit pas les points de suture. Donc quand le médecin fait une couture, il passe un fil, il rentre ici, il repasse là, il fait tout le tour.
jusqu'au bout et on doit voir normalement des petits points à chaque endroit où le médecin a piqué. Donc là, est-ce qu'il te paraît suspect ? Bah oui parce qu'il n'y a pas les petits points à l'endroit où le médecin a piqué pour faire la couture.
Donc ça veut dire que ce serait fait toute seule une petite cicatrice ? Au départ on n'en sait rien, elle va dire que non. Bien sûr que non.
Voilà. Bien sûr que non. Au départ on n'en sait rien. Mais tu ne dois pas les écouter.
Tu écoutes ce qu'ils te disent, mais tu ne dois pas les écouter. Tu ne dois pas apprendre ce qu'ils te disent pour un genre content. Il faut le vérifier. On est là pour vérifier.
Donc là, ça te semble intérieurement, sans le dire, mais pour l'instant, suspect et pas logique. Je ne dis pas ça aux gens. Je ne dis rien.
Je demande à la production de radio. Tu dis très bien, pas de problème. Et puis on examine.
Alors d'autre part, pour une fracture comme celle-là et avec quelqu'un qui a mal, mettre le pied en extérieur. comme elle le fait là, c'est pas possible. Parce que je suis dans ce... c'est pour ça, c'est un réflexe aussi.
Mais c'est un réflexe quand on a vraiment mal, qu'on n'arrive pas à faire, toi. Non mais je suis épée, j'ai beaucoup d'antidouleurs en ce moment. Et vous marchez avec les béquilles tous les jours ? Toutes... euh...
non pas tous les jours, non non, ça dépend. Vous avez marché sans béquilles ? J'ai un petit fauteuil aussi des fois, oui, je châtille. Mais je suis beaucoup bloquée depuis 6 mois, moi, depuis l'opération.
Alors ça, c'est aussi un truc à regarder. On fait la même chose avec les enfants, pour voir si ça va marcher ou pas. On regarde les chaussures.
Alors ici déjà, regardez les béquilles, elles sont pas à la même hauteur. Ça c'est pas bon. Oh ça c'est l'accessoireiste qui s'est planté. Waouh, bien joué, bien joué, bien joué. Ça, ça arrive, c'est des détails.
J'ai une jambe plus haute que l'autre ? Non, non, non, je vous ai vu rentrer, vous avez exactement les jambes au même niveau. Donc ça, c'est pas vrai.
Et puis là, regarde. Elles sont toutes neuves, elles n'ont pas servi. Donc tu peux savoir avec le pied de la béquille ?
Tu regardes vraiment ce genre de détails ? Oui, vraiment. Et pourquoi tu dis que c'est pareil avec les enfants ? Parce que les enfants, quand ils savent marcher, ils marchent forcément avec leur godin. et t'as les semelles qui sont usées.
Et tant qu'ils marchent pas, les semelles sont nickels. Les semelles sont nickels. Non mais là pour ma défense, elles sont aussi. Ça fait six mois que je suis avec.
Vous êtes une ancienne danseuse, donc vous avez les pieds allongés, ça vous fait pas mal. Mais vous pouvez pas marcher. Et vous avez des béquilles neuves.
Est-ce que vous voulez voir les radios ? De toute façon, mais ça tient pas la route parce que objectivement, quand t'as mal comme ça, que tu sois un danseuse ou pas, dans ton cas plutôt un danseur, les pieds t'arrives pas à les mettre à l'extension. C'est impossible. Non.
On va regarder le dernier élément, qui sont les radios. C'est tes radios ? Oui, tout à fait. De y a six mois. Exactement.
Avec l'emplacement, les broches. Ah ben voilà, on voit les broches. On connaît bien le pied de Marie, là. Pas nécessairement.
Un pied, c'est un pied. D'accord, mais tu peux voir par exemple la pointure, la taille. Est-ce que c'est une taille réelle, par exemple ?
Oui, mais la taille, avec les radios, tu peux faire beaucoup de choses. Ici, en plus, c'est des radios argentiques. On n'a plus ça maintenant. On fait tout en format numérique.
Enfin, ça, c'est un petit truc. D'abord, tu regardes le nom. de la personne.
Il faut toujours savoir comment on met les dires, c'est compliqué. Tu regardes le nom de la personne, ici il a été caché. Là c'est pour l'émission, parce qu'on a demandé à quelqu'un de nous passer la radio.
Lui il a vraiment eu quelque chose, objectivement, parce qu'avec des vis pareilles là-dedans. Donc tu regardes le nom de la personne, c'est la première chose. Ensuite tu regardes la latéralité. C'est-à-dire que tu regardes quel pied est touché.
Parce que tu as des gens qui s'amènent avec des lésions qui te font penser au pied gauche, alors qu'en fait c'est le pied droit, ou l'inverse. Quand tu regardes la radio de profil, tu ne sais pas le dire, parce qu'une radio de profil c'est une radio de profil. radio de face c'est celle là la mettre dans le bon sens debout est écrit là tu vois c'est le bon sens d'habitude on met droit gauche ici ça je sais pas pourquoi ils n'ont pas fait on met D G tu vois ok sur la radio et là tu vois que ce qui est touché c'est le pied droit c'est pas le pied gauche voilà c'est bon bravo espèce de mytho pour les assurances vous avez pas honte je suis partie en vacances on avait des fausses traces de bronzage que vous avez même pas laissé voir bah bien sûr ah non j'ai pas regardé vous avez pas ausculté bien sûr non j'ai pas regardé partout non plus Ils t'ont fait des post-trace de montage ?
Mais oui, bien sûr ! Je suis partie en congé. Waouh, pas mal, pas mal. Je me suis sectionnée toute seule.
Est-ce que dans un vrai cadre de passion... C'est une blessure superficielle, tu le vois. Mais en même temps, pour le jeu, on n'aurait pas été... Non, évidemment.
On est payés pour moi. Mais est-ce que dans la vraie vie, tu pourrais demander à la personne de regarder ses épaules, de vérifier un peu... Dans la vraie vie, je la fais déshabiller. Je la fais déshabiller. Parce que je vais mesurer les périmétries ici, là, là, là, là, au cheville.
Pour voir si elle se sert encore de sa jambe ou pas. Parce qu'une jambe qui ne sert pas, elle fond. Et se démuscle. Ah bah oui.
Tous ceux qui ont un problème de genoux, un jour le savent. Moi j'ai perdu complètement la musculature à gauche. J'ai dû faire de la kiné pour la récupérer. Donc dans son cas, comme ça fait 6 mois, je l'aurais fait déshabiller et je l'aurais fait les périmétries à plus 20, à plus 10, au genou, au mollet, à la cheville et au pied.
Et j'aurais vu que... c'est la même taille de jambes c'est la même taille donc elle s'en sert voilà on ne vous félicite pas Marie mais si elle a très bien joué mytho certifié ah ouais non mais pour l'armée qui a l'assurance ah ça oui pour repartir à Bora Bora bonne journée merci beaucoup Marie vous avez vu qu'on a vu aussi dans les vidéos de Michoud Squeezie etc et toi tu es comédienne au théâtre exactement et ailleurs d'ailleurs partout fais la musique et fais tout Marie je vous mets évidemment les comptes Insta mais pour de vrai en cliquable sous la vidéo comme ça ça permet aussi de remercier tous ceux qui sont venus Merci beaucoup Marie. Merci beaucoup.
Merci mille fois. Tu veux les béquilles ? Oui, on va les user un petit peu.
Tu peux les rendre à la radio aussi. Ah oui, ça va être à la radio aussi. On va faire rentrer une autre patiente qui s'appelle cette fois-ci Dunia. C'est parti, on fait rentrer Dunia. Bonjour, en santé.
Bonjour docteur. Bonjour. Vous pouvez dire bonjour docteur aussi.
Oui, il aime bien. Alors, qu'est-ce qui vous est arrivé ? Attends, peut-être que si vous voulez vous installer, juste vous asseoir et après vous expliquer comme ça.
Alors en fait, je suis rentrée de la fac. Il faisait nuit, j'étais très fatiguée. Donc je devais sortir mon chien. C'est un tekel.
Le tekel, c'est le chien tout long ? Exactement, c'est les chiens saucisses, comme certains disent. Et donc en fait, lui était vraiment speed parce qu'en fait, il n'avait pas pu faire sa promenade du midi.
Donc on est sortis. Donc il a pu faire sa balade. Mais après, au moment de rentrer, il m'a fait trébucher parce qu'il est allé très vite. Donc je suis tombée dans les escaliers. Ah mince !
Combien de marches ? beaucoup je pense j'ai une bonne vingtaine au moins c'est un grand d'escalier ça oui c'est un grand il était bien drôle ce qu'elle est oui tourner et tourner tourner ok et se passer quand ça s'est passé hier hier oui et après vous êtes allé ou à l'hôpital pour faire des radios pour faire quelque chose il y avait quelque chose qui n'allait pas je suis parti voir mon médecin traitant j'ai pas encore pu qu'est ce que vous avez comme problème mon rendez vous je vais vous montrer déjà oui gros boulboul Alors ça c'est une abrasion avec un hématome en dessous. Donc tu es tombée sur une surface qui à la fois crée un hématome, ça veut dire qu'elle est contondante, ça correspond évidemment avec une marge d'escalier, pourquoi pas. Et une abrasion, ça peut aussi correspondre à une marge d'escalier. Et c'est la seule lésion ?
Non, j'ai aussi celle-ci. Et pas ailleurs ? Non, j'ai que là.
Comment elle a fait pour n'avoir que deux lésions dans un escalier ? Dans un escalier d'habitude, on se fait des problèmes au dos. Là et là, au hanche.
parfois aux côtés, parfois aux genoux, parfois aux chevilles. Aux chevilles, c'est plus rare. Mais tu as d'autres lésions. Ça, c'est quelqu'un qui tombe avec les deux coudes en avant et qui se ramasse.
C'est un peu ce qui s'est passé, quand même. Oui. Oui. Mais dans l'escalier, normalement, il y a plein de lésions en plus. Oui, là, moi, non.
Ça va. Je n'ai pas d'autres lésions. D'accord. Donc là, c'est pas une chute dans les escaliers. C'est pas une chute dans les escaliers, effectivement.
Il manque trop de lésions. Par contre, oui, elle est tombée ou elle s'est brûlée. Il faut voir. vraiment une chute en avant. Je ne sais pas comment elle a fait, mais c'était ramassé en avant.
Il y en a qui font exprès parfois de chuter pour se faire débloer, pour dire, il m'est arrivé ça. Il y en a qui se font même casser la gueule pour pouvoir incriminer quelqu'un. Ah oui ?
Et là, tu as des vraies lésions. Ils se font casser la gueule par un pote, après ils disent, c'est lui qui m'a attaqué. Voilà, c'était un autre qui l'a fait. Ah, waouh ! Ça, j'ai vu.
Donc là, c'est évidemment une arnaque. Exactement. Oui, mais elle a essayé quand même.
Elle a essayé quand même. Tu as bien joué avec ton escalier. Il y avait un peu de détails. C'était sympa.
C'est sympa les enquêtes comme ça. C'est très sympa à faire. été sur la troisième marche, tu tombes en avant avec ton teckel, ok, ça, ça va. T'aurais aussi eu des trucs au genou. Mais allez, mais pas 20 marches.
Merci beaucoup, Dunia. Merci de nous avoir venus et d'avoir répondu à la story. C'est comme ça que tu t'es retrouvée là ?
Oui, c'est ça. On a fait une story sur Instagram, donc merci à vous tous. Ah, c'est sur base volontaire ?
Oui, on a proposé à tous ceux qui veulent venir et qui nous suivent et qui veulent venir dans des jeux avec nous, dans les happenings et tout. Donc, t'as une guillaume ? Exactement, j'ai vu ma guillaume. Tu fais quoi dans la vie ? Je suis doctorante en sciences politiques.
Waouh, pas mal, ça. Science Po. Trop sympa.
Merci mille fois. Merci beaucoup, en tout cas, d'être venu. Je te check. Merci mille fois.
Merci. C'est pas mal, ces petites scénettes. Ça permet de voir un peu les arnaques.
Bien joué. Félicitations. Il y en a un dernier.
Il s'appelle Romain. On va le faire rentrer directement. Et pareil, il a un souci physique.
Je ne sais pas de quoi... Vraiment, je ne veux pas avoir les informations avant. Et on te suit, on va voir, d'accord ?
C'est parti. Bonjour, bienvenue. Présente le docteur Boursaud.
Salut, Romain. Bonjour. Bienvenue.
On va être déjà bien sur le visage. Vous pouvez vous asseoir. Romain, qu'est-ce qui t'est arrivé ? Très simple, je me baladais, c'était hier matin.
On m'a agressé pour me voler mon portefeuille et ma montre, une Rolex. D'ailleurs, c'est ce qui s'est passé, ils m'ont volé la montre et la Rolex. En voulant un peu me défendre, il y a eu quelques coups de couteau qui sont... Ils sont partis.
Voilà. Et qui ont touché où les coups de couteau ? Alors ici, comme on voit là, et lui. C'est dans la défense en fait.
Et là au-dessus ? Et là aussi un peu, oui exactement. Vous vous êtes bagarré avec eux du coup ?
On s'est un peu bagarré, parce que moi je suis un tournoi de judo, donc il y a eu quelques réflexes, mais comme ils étaient armés, enfin ils étaient deux, donc deux couteaux, voilà. Alors vous êtes passé à l'hôpital ou pas ? Non, je ne suis pas passé à l'hôpital, je suis allé chez un médecin tranquille parce que pour voir un peu comment c'était grave. nécessité ou pas de passer à l'hôpital.
Et il n'a rien fait comme traitement, le médecin ? Et il m'a donné quelques médicaments, je ne saurais pas vous dire lesquels à l'heure actuelle. On ne voit pas de désinfectant, il n'a pas désinfecté ? Ah si, si, évidemment. Même moi, j'ai désinfecté chez moi.
Il n'a pas mis des strips ? D'habitude, sur des... comme ça on met des petits bouts de papier collant, tu vois c'est grand comme ça, large comme ça, on les colle de part et d'autre de la plaie, il n'a rien fait. Non, il n'a rien fait.
Mon père est pharmacien, par contre m'a dit de bien désinfecter. Il n'a pas mis de point dessus non plus ? Non. Clairement. Clairement pas.
C'est plausible. Là c'est rare quand tu as deux coups comme ça parallèle. C'est un coup de bol. Ils m'ont tout dérobé donc... Et la montre ?
Oui c'était une montre Rolex. Bon j'aimerais bien... Passer à l'assurance pour la garantie. Exactement, passer à l'assurance parce que...
Il y a eu une bagarre, il a mis d'autres coups. Juste le coup de dos. Les bagarres c'est très rapide.
Donc je ne me souviens pas exactement de ce qui s'est passé. Encore une fois, c'est dans l'euphorie du truc. Mais voilà, c'est vraiment de la défense parce que le judo c'est de la défense. et ils sont partis avec la montre. Et comme la montre coûte cher, c'est pour ça que je suis là, et c'est pour ça que je voulais faire toutes les démarches nécessaires pour récupérer un peu l'assurance de tout ça.
Parce que ça avait été une petite... C'est pas très grave, mais bon, là... Alors, normalement, on fait des habillés, complètement, pour voir, parce que quelqu'un comme lui, il est focalisé, il est dans une scène où il est agressé, donc il y a certainement des trucs qui ne fixent pas, qu'il n'a pas retenu, qu'il n'a pas...
Enregistré, des coups qu'il n'a pas sentis. Donc, d'habitude, on les fait déshabiller. et on fait un examen complet.
Tout le corps. À la recherche de tout. Je viens de le faire pour les avant-bras, pour les mains.
Il n'y a rien sur le corps. Non, je ne pense pas. Parce que d'habitude, c'est ce qui se passe.
Ici, il y a une agression et les lésions qu'il a là, dans la limite du maquillage, sont compatibles, effectivement, avec ce type de lésions. Seul truc qui manque, c'est que d'habitude, elles sont plus profondes. Tu n'as pas des lésions de surface comme ça. C'est des lésions de surface comme ça. Mais ça, c'est des trucs qu'on se ferait bien à soi-même.
Parce que c'est pas profond Parce que ces deux là sont parallèles Et qu'on trouve quasiment jamais ça Quand il y a une vraie agression Donc voilà Je ne sais pas à quel point le maquillage est bien fait Et on l'a vu tout à l'heure avec Marie La lésion J'ai pas pu apprécier la profondeur de la lésion Parce qu'on allait quand même pas lui faire une lésion Donc elle est allée jusqu'au temps Donc ici clairement Si le maquillage est bien fait Il nous ment Il a peut-être joué était au jeu, perdu sa montre au jeu, je ne sais pas. Mais ça s'est passé comme ça. Et il essaie de nous faire croire que... Donc pour toi, c'est une troisième arnaque.
Normalement, oui. Arnaque à l'assurance, à condition que les lésions soient bien faites, et parce que d'habitude, d'habitude, on a plus de coups que ça. Donc, si je me fie aux lésions, c'est une arnaque. Si on est dans une scène où effectivement, on n'a pas osé lui trouver la peau, comme à Romain, parce que... Non, non, mais surtout, on parle du principe que c'est bien fait.
On parle du... c'est une arnaque c'est une arnaque est-ce que c'est une arnaque moi je suis un monteur c'est une arnaque c'est complètement une arnaque parce qu'on m'a voué les mains on m'a pas voué les mains on me restait pour tu l'as perdu l'assurance et puis il y a une belle assurance c'est quand même plus de 5000 euros ces montres là ça vaut des sous exactement donc ça vaut le coup d'être un monteur donc tu te serais mis dans la version dans la version je me serais moi-même entaillé scarifié scarifié oui c'est ça enlever de faire croire une agression pour pouvoir récolter l'assurance tu joues bien t'es même pleurant oui je me suis dit on vit de croire vous avez envie de me croire et des gens qui pleurent carrément et qui mentent mais c'est compatible, première chose c'est compatible ce sont des lésions dues à une arme tranchante pas de problème, donc ça c'est compatible mais ce qui ne l'est pas, c'est là le fait qu'elles soient parallèles le fait qu'elles soient peu profondes dans une bagarre elles sont plus profondes et le fait qu'il n'y ait pas d'autres lésions un type comme lui, il est costaud comme tous, mais que là il aurait des traces sur les doigts il aurait des traces sur les doigts si c'était battu pas nécessairement ça dépend de l'intensité de regard... mais c'est un élément qu'il faut rechercher d'accord, waouh, merci beaucoup Romain, tu fais quoi dans la vie toi ?
moi je suis comédien t'es bon, j'ai vraiment cru que t'allais pleurer même si non t'aurais pu il est juste fatigué je l'ai appuyé hier soir la grippe et les yeux très très rouges bien joué, franchement bien joué je mets ton Instagram aussi en cliquable en plus je suis comédien, j'ai fait des longs-métrages un dernier long-métrage qui passe au cinéma à Paris on va voir Max Linder, normalement en avant-première, moi je suis du sud de la France, des comédies, que j'écris, que je réalise, dans lesquelles je joue, voilà, donc vous êtes tous invités, donc ça me ferait grave plaisir de vous avoir dans la salle. Trop sympa, le 13 juin. T'étais déjà venu avec nous. J'étais déjà venu pour...
Pour raconter des anecdotes. Exactement. applications de rencontres on avait fait c'est ça merci en tout cas Romain d'être venu avec plaisir c'était un plaisir d'avoir reçu merci beaucoup et c'était vraiment chouette d'être venu jusqu'à nous merci à vous tous que vous réagissez à nos stories comme Romain l'a fait comme Dunia aussi pour venir nous aider pour venir jouer avec nous sur des scènes comme ça dans les émissions. Merci à Gladys, la maquilleuse.
Je vous mets aussi son compte Instagram sous la vidéo en cliquable si ça vous intéresse. Elle fait plein de maquillage, notamment pour le cinéma, des bobos comme elle a pu faire sur... Je parle vraiment comme un enfant de 4 ans. Des bobos ? C'est quoi la suite pour toi ?
Là, tu as 2 livres aujourd'hui. C'est Les morts ont la parole et le deuxième, c'est Entretien avec un cadavre qui ont été super bien vendus. Je remets les liens. Il y a plein d'anecdotes vraiment génialissimes dans ces livres-là.
Je vous mets les liens. cliquable Amazon sous la vidéo si vous voulez aller le chercher, si vous voulez l'offrir à quelqu'un s'il y a un anniversaire qui arrive, si vous voulez le lire pour vous. Est-ce que tu prépares un autre livre ?
Ça va être quoi la suite pour toi ? Je prépare un autre livre. Il est vraiment réclamé. Quand je vais faire l'édicace, les gens me demandent. Faut-il un troisième ?
J'espère, etc. Donc oui. J'essaie de le finir. C'est compliqué pour l'instant. Ma vie est un peu compliquée.
Donc j'ai réussi à faire 12 chapitres. Je dois arriver à 15 chapitres. J'ai les trois histoires, elles sont là.
Il n'y a plus qu'à les mettre sur papier. Mais pour une histoire, il me faut une journée complète. complète. Donc il me faut trois jours.
Dès que j'ai trouvé les trois jours, le bouquin part chez l'éditeur, on le corrige et puis impression. Est-ce que tu es d'accord que dans 15 jours, on se fasse une version mi-histoire, mi-historique, mi-GDC ? J'aime beaucoup ces affaires-là.
J'aime bien. Tu as des idées de profils sur qui on pourrait parler, pour nous expliquer des choses ? Henri IV qui n'est pas mal. Les morts de gens connus.
On a cru avoir retrouvé sa tête un moment, alors qu'elle n'est peut-être pas disparue. Quelqu'un a dit, j'ai la tête d'Henri IV. La mort de Lucie, elle s'est bien. bien parce qu'on peut expliquer ce qu'est la guillotine avec des anecdotes à chaque fois historiques il y a plein de personnages on parlait de Lady Di tout à l'heure en arrivant ici j'ai vu dans une station de métro qu'on parlait encore d'elle cette femme on en parlera encore longtemps je pense on va réfléchir à ça et dans 15 jours on retourne l'émission qui sera diffusée du coup 15 jours après celle-ci donc rendez-vous dans 15 jours merci Philippe d'être venu c'était un plaisir, à la prochaine fois je te fais un bisou comme toujours merci à quelqu'un d'habitude on est loin et tout le Covid est passé maintenant merci d'être venu je vous mets aussi le lien des réseaux de Philippe maintenant que t'en as sur Instagram et sur TikTok si vous voulez le suivre merci de nous suivre de plus en plus nombreux aussi sur les gens de nous écouter en podcast on vous met 3 émissions par semaine le mercredi, vendredi et dimanche et merci à toute l'équipe qui ont préparé l'émission qui ont filmé, qui ont fait la technique et qui ont pu nous aider à faire tous ces happenings qui sont allés chercher le squelette cette table notamment qui est très très lourde et qui est une galère à monter merci Merci à tous et à très vite sur les jambes.
Bisous tout le monde.