Transcript for:
Contexte Politique du Québec après 1990

après l'échec de meech c'est la consternation au québec une ferveur nationaliste gang la province et la souveraineté atteint des sommets inégalés dans les sondages au fédéral plusieurs députés québécois quittent leur parti pour fonder le bloc québécois une coalition composée surtout dans un conservateur qui cherche à défendre la souveraineté au niveau fédéral le premier ministre robert bourassa quant à lui cherche à table et la marche à suivre pour la suite des choses et met sur pied la commission sur l'avenir politique et constitutionnel du québec pour roman appelé la commission bélanger campeau celle ci est dirigée par michel bélanger fédéraliste et jean campeau un souverainiste se voulant non partisan elle est constituée de députés de tous les partis provinciaux mais aussi de représentants de plusieurs organismes la commission tient des audiences publiques qui remet son rapport en mars 1991 elle propose deux avenues pour le québec rester dans la fédération canadienne à la condition de réaménager en profondeur la constitution sinon tenir un référendum sur la souveraineté en 1992 le gouvernement adopte peu de temps après la loi 150 pour appliquer les recommandations de la commission bélanger campeau parallèlement la commission bélanger campeau le parti libéral lui même cherche à se doter d'une nouvelle position constitutionnelle pour y arriver robert bourassa confia jean allaire un militant de longue date du parti le mandat de présider un comité constitutionnel du parti libéral son rapport est adopté par les militaires du parti en janvier 1991 soit quelques mois avant celui de la commission bélanger campeau et donne à celui ci un programme résolument autonomiste il propose un réaménagement en profondeur du partage du pouvoir avec le gouvernement fédéral ce qui ferait du canada une fédération nettement plus décentralisée puisque plusieurs pouvoirs importants seraient exercées exclusivement par le québec advenant l'échec des négociations de cette proposition constitutionnel avec le reste du canada le rapport a l'air tout comme la commission bélanger campeau propose la tenue d'un référendum sur la souveraineté en 1992 au niveau fédéral brian mulroney persiste dans sa volonté de réintégrer le québec dans la constitution canadienne de nouvelles négociations sont donc entamée en 1992 à charlottetown entre le gouvernement fédéral et les provinces mais cette fois des représentants des premières nations et des territoires sont aussi éviter en nous un accord est conclu celui ci reconnaît le principe de la société distincte pour le québec ainsi que l'autonomie gouvernementale des autochtones mais prévoit aussi une nouvelle répartition des pouvoirs entre le fédéral et les provinces pour que l'entente soit officialisée la formule sera différente de mick la population du québec mais aussi celles du canada devra donner son accord par un référendum qui se tiendra le 26 octobre 1992 afin de tenir cette consultation populaire sur l'avenir de l'accord robert bourassa doit modifier la loi 150 a fait qu'elle ne force plus la tenue d'un référendum sur la souveraineté le résultat du vote tant au québec que dans l'ensemble du canada hellman l'accord est rejeté un des principaux reproches fait à l'entente au québec du moins ces cas d'accord de moins de pouvoirs que ne le prévoyait l'accord du lac meech c'est donc le retour à la case départ il n'y a toujours pas d'entente constitutionnel peu après l'échec de l'accord de charlottetown brian mulroney quitte la vie politique son parti a battu aux élections de 1993 par les libéraux de jean chrétien qui devient premier ministre le bloc québécois fait alors une personne majeure à la chambre des communes en devenant l'opposition officielle malgré le fait que ce soit un parti souverainiste au québec jean allaire quitte le parti libéral et fonde avec d'autres dissidents libérés ou l'action démocratique du québec l'a dit qu qui est dirigée petain près par mario dumont est un parti autonomiste qui fait du rapport allaire la base de sa proposition constitutionnel robert bourassa quant à lui est ennuyé par des problèmes de santé et le sa place à daniel johnson aux élections provinciales de 1994 il est battu par le parti québécois de jacques parizeau ce dernier devient premier ministre et fait la promesse d'organiser rapidement un nouveau référendum sur la souveraineté après bien des tergiversations la date du 30 octobre 1995 et finalement choisi pour tenir un référendum dont la question portera sur le projet de souveraineté mais aussi sur une offre de partenariat politique et économique avec le canada le camp du oui a dirigé par jacques parizeau il regroupe aussi le chef de lundi qu mario dumont ainsi que lucien bouchard chef du bloc québécois ce dernier très populaire est désigné négociateur en chef avec le reste du canada si louis l'emportent le cas dit non quand à lui est dirigée par le chef du parti libéral daniel johnson pendant la campagne référendaire jean chrétien premier ministre du canada ainsi que jean charest chef du parti conservateur font aussi campagne en faveur du non le jour du vote les québécois sont nombreux à s'exprimer avec un taux de participation record de presque 94% le résultat est très serré le camp du non l'emportent finalement de justesse avec 50 points 58 % des votes exprimés lors de son discours de défaite le premier ministre jacques parizeau ont fait une déclaration controversée il affirme que faire du oui s'explique par l'argent et des votes ethniques il fait référence à des dépenses faites pendant la campagne par des partisans du camp du non qui n'auraient pas été comptabilisés selon la loi référendaire québécoise encore aujourd'hui cette question des dépenses pendant le référendum ne fait pas consensus d'autre part sa référence au vote ethnique avec ses les différentes communautés culturelles qui accuse les souverainistes d'avoir un projet de pays qui n'est pas suffisamment inclusif [Musique]