Transcript for:
Système Nerveux : Sympathique et Parasympathique

Bonjour tout le monde, on se retrouve aujourd'hui pour une nouvelle vidéo sur le système nerveux. Je vais un peu plus m'attarder sur les systèmes nerveux sympathiques et parasympathiques parce que vous avez été très nombreux à me le demander. Avant de commencer, n'oubliez pas de vous abonner à la chaîne et d'activer la petite clochette et de vous abonner également à mes comptes Instagram, Twitter et Facebook. Alors le système nerveux est divisé en deux parties. Le système nerveux central et le système nerveux périphérique.

Le système nerveux central se compose de l'encéphale et de la moelle épinière qui est située dans le canal rachidien qui descend le long du corps. C'est vers là que quasiment toutes les informations vont se diriger ou prendre origine. L'encéphale se compose du cerveau, du cervelet en mauve et du tronc cérébral qui relie la moelle épinière au cerveau.

Le système nerveux périphérique, lui, est constitué des nerfs rattachés à l'encéphale ou à la moelle épinière. Les nerfs qui se rattachent au tronc cérébral de l'encéphale sont appelés des nerfs crâniens et les nerfs qui se rattachent à la moelle épinière sont appelés nerfs rachidiens car ils émergent du canal rachidien. Le système nerveux périphérique est tout aussi important puisque c'est lui qui va acheminer les informations vers le système nerveux central et c'est lui aussi qui va récupérer les informations ou signaux à partir du système nerveux central vers la périphérie.

Donc il va faire les deux voies, aller et retour. On peut le voir comme un transporteur. Ce système nerveux périphérique se divise en deux parties.

Celle qui ramène l'information vers le système nerveux central, c'est la voie sensitive afférente. Et celle qui envoie les informations vers la périphérie, c'est la voie motrice efférente. Pour se rappeler que c'est l'efférente, on peut se dire qu'elle va provoquer des effets sur le corps périphérique. La voie sensitive va, comme son nom l'indique, permettre de sentir des choses comme la vue, l'odorat et le toucher.

Des récepteurs sensitifs vont détecter ces signaux comme une odeur ou une image, puis ce signal va être envoyé vers le système nerveux central par les neurones sensitifs. Cela permettra au cerveau de traiter l'information et de décider s'il faut une réponse particulière. Cette réponse du système nerveux central fait partie de la voie efférente motrice qui va produire donc un effet. Ces signaux peuvent être volontaires, c'est-à-dire qu'on décide de les faire. C'est le système nerveux somatique.

Dans ce système nerveux somatique, l'information sort du système nerveux central pour être envoyée vers des neurones efférents, vers des muscles squelettiques responsables des mouvements. Donc c'est le système nerveux volontaire, puisqu'on peut volontairement bouger nos jambes et bras. Ou sinon, ils peuvent être involontaires, c'est-à-dire qu'ils ne sont pas sous notre contrôle, ils sont autonomes, on n'en a pas conscience. Par exemple, le cœur, on n'a aucun contrôle dessus, donc il est contrôlé par le système nerveux autonome.

Les informations vont aller vers les muscles lisses, le myocarde, qui est le muscle cardiaque, ou les ganglions. Et il va se diviser en deux groupes, le système nerveux sympathique qui est le système de l'action et le système nerveux parasympathique qui est le système nerveux du repos. On voit déjà que ce sont deux systèmes qui vont avoir des actions opposées puisque l'action est l'inverse du repos.

Parlons donc de ces systèmes. Le système nerveux autonome involontaire se forme toujours de deux neurones qui se font synapse dans un ganglion autonome. Le premier neurone est dit préganglionnaire, possédant son corps cellulaire dans le système nerveux central, et le deuxième est postganglionnaire, possédant son corps cellulaire dans le ganglion.

La cible de ce dernier neurone sera un organe cible pour engendrer plusieurs effets, que l'on va voir plus tard. Les neurones préganglionnaires libèrent dans les deux cas de l'acétylcholine afin de transmettre l'influx au deuxième neurone, dont le neurotransmetteur sera soit de la noradrénaline dans le cas du système sympathique, soit de l'acétylcholine dans le cas du système parasympathique. On notera aussi que dans le parasympathique, le neurone préganglionnaire est plus long que le postganglionnaire et que dans le sympathique, c'est l'inverse.

Il existe différents types de récepteurs pour ces neurotransmetteurs que l'on va voir maintenant. Il existe donc deux types de récepteurs cholinergiques, les nicotiniques et les muscariniques. Leur fonctionnement est différent puisque les nicotiniques sont des récepteurs ionotropes, c'est-à-dire qu'ils laissent passer des ions qui sont ici le sodium et n'a de plus.

Alors que les muscariniques sont des RCPG métabotropes, donc il faudra qu'un métabolite active ces récepteurs à 7 motifs transmembranaires, qui est l'acétylcholine. Pour la petite anecdote, on les appelle muscariniques car ils ressemblent à ceux de la muscarine, substance extraite du champignon vénéneux Amanita muscaria ou Amanite tumouche. Les récepteurs adrénergiques sont métabotropes, ce sont des RCPG et le ligand qui va agir dessus, c'est donc la noradrénaline. Ces deux versants du système nerveux autonome qu'on vient de voir régulent tous les processus corporels automatiques ou involontaires du corps, et cela grâce à leurs actions opposées. Effectivement, le parasympathique est enclenché pendant la relaxation ou le repos, tandis que le sympathique, lui, est enclenché lors d'un état actif ou de fuite, ou encore de stress, qui peut vous aider à le retenir car les deux commencent avec un S.

Dans ces deux situations, on aura besoin de fonctions opposées comme on va le voir. Le parasympathique sera activé lors du repos et on aura besoin de myosis au niveau des yeux, d'activer la production de salive vu que c'est à ce moment là qu'on va manger. Il va aussi ralentir la fréquence cardiaque puisqu'on est au repos donc on n'a pas besoin d'avoir un coeur qui bat vite. Avec aussi une bronchoconstriction, une stimulation de la digestion avec logiquement la sécrétion du suc pancréatique et de la bile mais aussi la contraction de la vessie pour uriner et la stimulation de l'activité génitale.

Et on peut voir que chacune de ces fonctions va prendre origine à un certain niveau de la moelle épinière. Et on voit que le parasympathique va prendre origine aux extrémités supérieures et inférieures. Le sympathique, lui, va permettre des fonctions dont on a besoin pour prendre la fuite, comme la midriase des yeux, l'inhibition salivaire, la bronchodilatation pour mieux respirer, l'accélération de la fréquence cardiaque, l'inhibition de la digestion car lors d'une fuite ou d'une course, notre corps n'a pas le temps de s'occuper de la digestion et d'y perdre de l'énergie. On aura donc également inhibition de la sécrétion pancréatique et de la sécrétion du glucose hépatique. Il y aura stimulation de l'adrénaline des surrénales car l'adrénaline favorise l'action.

Et puis la relaxation de la vessie car il ne faut surtout pas uriner pendant une course, logique. Et la stimulation des organes reproducteurs. Le sympathique, comme on peut le voir, va plutôt prendre origine au niveau thoracique et lombaire de la colonne vertébrale.

Voici un résumé de l'arborescence du système nerveux que l'on vient de voir, qui vous aidera à avoir une vue d'ensemble. Ça commence par les deux grandes parties du système nerveux avec d'un côté le central et de l'autre le périphérique. Le central qui comme on l'a vu se divise entre l'encéphale et la moelle épinière.

Et le périphérique qui constitue tous les nerfs du corps avec les nerfs crâniens d'un côté et les nerfs rachidiens de l'autre. La voie sensitive c'est donc celle qui remonte vers le cerveau avec l'odorat, le toucher et la vue. Donc c'est tout ce qu'on va sentir.

Et puis de l'autre côté la voie motrice qui va donc descendre vers la périphérie. C'est la voie efférente parce que c'est ce qui va avoir des effets sur le corps périphérique. Et bien évidemment, le système nerveux sympathique de la fuite et parasympathique du repos avec leurs fonctions principales. A savoir la tachycardie, la hausse de la tension artérielle, la midriase et la vasoconstriction dans le cas du sympathique. Et pour le parasympathique, ça sera l'inverse avec de la bradycardie, une baisse de la tension artérielle, l'homiosis.

et une augmentation des sécrétions particulièrement en rapport avec la digestion qui va nécessiter différents types de sécrétions, qu'elles soient salivaires, pancréatiques ou encore biliaires. J'espère que cette vidéo vous a aidé à mieux comprendre tous ces systèmes qui peuvent paraître compliqués mais qui sont en réalité logiques et pas si compliqués que ça quand on les a bien compris. Je vous invite aussi à me laisser en commentaire les sujets que vous aimeriez que j'aborde. Je sais qu'il y en a qui reviennent beaucoup en commentaire et que je n'ai pas encore traité mais ça arrive.

J'essaye vraiment d'en traiter un maximum le plus vite possible. Je lis aussi tous vos commentaires d'encouragement et je vous en remercie. Ça me motive vraiment à continuer à faire ces vidéos qui ont l'air de beaucoup vous aider.

N'hésitez pas aussi à partager les vidéos qui vous plaisent pour que ça puisse aider d'autres personnes. Et sur ce, prenez soin de vous et à la prochaine pour une nouvelle vidéo.