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Le Horla de Guy de Maupassant (1887)

le horla de guy de maupassant version de 1887 mixage et création sonore ni quelle fille leur lecture julien blais traque production company l'autre monde 8 mai quelle journée admirable j'ai passé toute la matinée étendue sur l'herbe devant ma maison sous l'énorme platanes qui la couvre la bri et l'ombre âge tout entière j'aime ce pays ait jamais vivre parce que j'y ai mes racines c'est profonde et délicate racines qui attachent un homme à la terre où sont nés est mort ses aïeux qu'il attache à ce qu'on pense et à ce qu'on mange aux usages comme eau nourriture ou locution locales aux intonations des paysans aux odeurs du sol des villages et de l'air lui même j'aime ma maison j'ai grandi de mes fenêtres je vois la scène qui coule le long de mon jardin derrière la route presque chez moi la grande et large scène qui va de rouen au havre couverte de bateau qui passe à gauche la barre ou en la vaste ville au toit bleu sous le peuple pointue des clocher gothique ils sont innombrables frêle ou large dominée par la flèche de fonte de la cathédrale les pleins de cloche qui sonne dans l'herbe le des belles matinée je tends jusqu'à moi le redoux et lointain bourdonnement de faire leurs chants des reins que la brise ma porte tantôt plus fort et tantôt plus affaibli suivant qu'elle s'éveille ou s'assoupit comme il faisait bon ce matin vers 11 heures un long convoi de navires traîné par un remorqueur gros comme une mouche et qui râlaient de peine en vomissant une fumée épaisse défi là devant magail après deux goélettes anglaise dont le pavillon rouge on doit y est sûre le ciel venait un superbe trois-mâts brésilien tout blanc admirablement propre et luisant je le salue je ne sais pourquoi dans ce navire me fit plaisir à voir 12 mai j'ai un peu de fièvre depuis quelques jours je me sens souffrent ou plutôt je me sens triste d'où viennent ces influences mystérieuse qui change en découragement notre bonheur et notre confiance en détresse on dirait que l'air l'air invisible est plaint d'un reconnaissable puissance dont nous subissons les voisinages mystérieux je m'éveille plein de gaieté avec des envies de chanter dans la gorge pourquoi je descend le long de l'eau et soudain après une courte promenade je rentre désolé comme si quelques malheurs m'attendais chez moi pourquoi est-ce au frisson de froid qui frôle en ma peau a ébranlé mes nerfs et assombrit mon âme est ce la forme des nuages ou la couleur du jour la couleur des choses si variable qui passant par mes yeux a troublé ma pensée c'est ton tout ce qui nous entoure tout ce que nous voyons sans le regarder tout ce que nous frôlons sans le connaître tout ce que nous touchons sans le palper tous ceux que nous rencontrons sans le distinguer à sur nous sur nos organes et par eux sur nos idées sur notre coeur lui même des effets rapides surprenant et inexplicable comme il est profond ce mystère de l'invisible nous ne le pouvons sondés avec nos sens misérable avec nos yeux qui ne savent pas percevoir ni le trop petit ni le trop grand ni le trop près ni trop loin ni les habitants d'une étoile ni les habitants d'une goutte d'eau avec nos oreilles qui nous trompent car elle nous transmettent les vibrations de l'air en othe sonores elles sont des faits qui font ce miracle de changer en borie ce mouvement et par cette métamorphose donne naissance à la musique qui rend chantante l'agitation muette de la nature avec notre odorat plus faible que celui du chien avec notre goût qui peut à peine discerner l'âge d'un vin ah si nous avions d'autres organes qu y accomplir et en notre faveur d'autres miracles que deux choses nous pourrions découvrir encore autour de nous 16 mai je suis malade a décidément je me portais si bien le mois dernier j'ai la fièvre une fièvre atroce ou plutôt un énervement fiévreux qui rend mon âme aussi souffrante que mon corps j'ai sans cesse cette sensation affreuse d'un danger menaçant cette appréhension d'un malheur qui vient ou de la mort qui approche ce pressentiment qui est sans doute l'atteinte d'un mal encore inconnue germans dans le sang et dans la chair 18 mai je viens d'aller consulter un médecin car je ne pouvais plus dormir il m'a trouvé le pouls rapide l'oeil dilater les nerfs vibrant mais sans aucun symptôme alarme je dois me soumettre aux douches et boire du bromure de potassium 25 mai aucun changement mon état vraiment est bizarre à mesure qu'approche le soir une inquiétude incompréhensiblement vailli comme si la nuit caché pour moi une menace terrible je dîne vite puis j'essaie de lire mais je ne comprends pas les mots je distingue à peine les lettres je marche alors dans mon salon de long en large sous l'oppression d'une crainte confuse et irrésistible la crainte du sommeil et la crainte du 10 vers 10h je monte dans ma chambre à peine entré je donne deux tours de clé et je pousse les verrous j'ai peur de quoi je ne redoutais rien jusqu'ici j'ouvre mes armoires je regarde sous mon lit j'écoute j'écoute quoi s étrange qu'un simple malaise en troubles de la circulation peut-être l'irritation d'un feed et nerveux un peu de congestion une toute petite perturbations dans le fonctionnement si imparfait est si délicat de notre machine vivante puisse faire un mélancolique du plus joyeux des hommes et un poltron du plus braves puis je me couche et j'attends le sommeil comme on attendrait le bourreau je l'attends avec l'époux vente de sa venue et mon coeur bat et mes jambes frémissent et tout mon corps tressaille dans la chaleur des draps jusqu'au moment où je tombe tout à coup dans leur peau comme on tomberait pour s'y noyer dans un gouffre d'eau stagnante je ne le sens pas venir comme autrefois ce sommeil perfide caché près de moi qui me guette qui va me saisir par la tête me fermais les yeux m'anéantir je dors longtemps deux ou trois heures puis un rêve un cauchemar mais train je sens bien que je suis couché que je dors je le sens et je le sais et je sens aussi que quelqu'un s'approche de moi me regarde me palpe monte sur mon lit s'agenouille sur ma poitrine me prend le coup entre ses mains et sert sert de toute sa force pour m'étrangler moi je me débats liés par cette impuissance atroce qui nous paralyse dans les songes je veux crier je ne peux pas je veux remuer je ne peux pas j'essaie avec des efforts affreux en haletant de me tourner de rejeter cet être qui m'écraser qui m'étouffe je ne peux pas et soudain je m'éveille affolé couvert de sueur j'allume une bougie je suis seul après cette crise qui se renouvelle toutes les nuits je dors enfin avec calme jusqu'à l'aurore [Musique] 2 juin mon état s'est encore aggravée qu'ai-je donc le bromure n'y fait rien les douches n'y font rien tantôt pour fatiguer mon corps silas pourtant j'allais faire un tour dans la forêt de roumare je cru d'abord que l'air frais léger et doux plein d'odeurs d'herbe et de feuilles me verser aux veines en son nouveau au coeur une énergie nouvelle je pris une grande avenue de chasse puis jeu tourné vers la bouille par une allée étroite entre deux armées d'arbres démesurément au qui mettaient en toit vert et paie presque noir entre le ciel et moi un frisson me saisissent ou d'un non pas un frisson de froid mais un étrange frisson d'angoissé je hâter le pas inquiet d'être seul dans ce bois a peur et sans raison stupidement par la profonde solitude tout à coup il me semblait que j'étais suivi qu'on marché sur mes talons tout prêt à me toucher je me retourne brusquement j'étais seul je ne vis derrière moi que la droite est large à l'évident hautes eaux redoutablement vide et de l'autre côté elle s'étendait aussi à perte de vue toutes parts et effrayante je fermais les yeux pourquoi et je me mis à tourner sur un talon très vite comme une toupie jeu failli tomber je rouvre y les yeux les arbres danser la terre flotter j'ai dû m'asseoir puis je ne savais plus par où j'étais venu bizarre idée bizarre bizarre idée je ne savais plus du tout je partie par le côté qui se trouvait à ma droite et je revins dans l'avenue qui m'avaient amené au milieu de la forêt 3 juin la nuit a été horrible je vais m'absenter pendant quelques semaines un petit voyage sans doute me remettra de juillet je rentre je suis guéri j'ai fait d'ailleurs une excursion charmante j'ai visité le mont saint michel je ne connaissais pas quelle vision quand on arrive comme moi à avranches vers la fin du jour la ville et sur une colline et on me conduisit dans le jardin public au bout de la cité je poussais un cri d'étonnement une baie des mesures et s'étendait devant moi à perte de vue entre deux côtés carte et se perdant au loin dans les brumes et au milieu de cette immense baie jaune sous un ciel d'or et de clarté s'élever sombre et pointu un monde étrange au milieu des sables le soleil venait de disparaître et sur l'horizon encore flamboyant se dessiner le profil de ce fantastique rocher qui porte sur son sommet un fantastique monument dès l'aurore j'allais vers lui la mer était basse comme la veille au soir et je regardais se dresser devant moi à mesure que j'approchais d'elle la surprenante habits après plusieurs heures de marche jatte et neil énormes blocs de pierre qui porte la petite cité dominée par la grande église ayant gravi la rues étroites et rapides j'entrais dans la plus admirable demeure gothique construite pour dieu sur la terre vaste comme une ville pleine de salles basses écrasées sous des voûtes et de hot galerie que soutiennent de frêles colonnes j'entrais dans ce gigantesque bijoux de granit aussi les gic dentelle couvert de tours 2 welt clocheton ou monte des escaliers tordu et qui lance dans le ciel bleu des jours dans le ciel noir des nuits leur tête bizarre hérissée de chimères de diable de bêtes fantastiques de fleurs monstrueuse et reliés l'un à l'autre par deux filles marchent l'ouvragé quand je fus sur le sommet jeudi aux moines qui m'accompagne et mon père comme vous devez être bien ici il répondit lee a beaucoup de vent monsieur et nous nous mîmes a causé en regardant monter la mer qui courait sur le sable et le couvre idée du cuir à ce dassier et le moine me conta des histoires toutes les vieilles histoires de ce lieu des légendes toujours des légendes une d'elles me fera pas beaucoup les gens du pays ceux du mont prétendent qu'on entend parler la nuit dans les sables puis qu'on entend bel et deux chèvres l'une avec une voix forte l'autre avec une voix faible les incrédules affirme que ce sont les cris des oiseaux de mer qui ressemble tantôt à des bêlements et tantôt à des plaintes humaine mais les pêcheurs attardé jure avoir rencontré rôdant sur les dunes entre deux marais autour de la petite ville jeter ainsi loin du monde un vieux berger dont on ne voit jamais la tête couverte de son manteau et qui conduit en marchant devant te un bouc à figure d'homme et une chèvre à figure de femme tous deux avec de longs cheveux blancs et parlons sans cesse se querellant dans une langue inconnue puis c'est son soudain de crier pour bell et de toute leur force jeudi au mois d' y croyez vous il murmura je ne sais pas je repris s'il existait sur la terre d'autres êtres que nous comment ne les connaîtrons au point depuis longtemps comment ne les auriez vous pas vu comment ne les aurait pas vus mois il répondit est ce que nous voyons là son millième partie de ce qui existe tenez voici le vent qui est la plus grande force de la nature qui renverse les hommes à bas les édifices des racines les arbres soulève la mer en montagne d'eau détruit les falaises et jette aux brisants les grands navires le vent qui tue qui sifflent qui gémit qui mugit l'avez vous vu et pouvez-vous le voir il existe pourtant je me tue devant ce simple raisonnement cet homme était un sage peut-être en saut je ne l'aurais pu affirmer au juste mais je me tue ce qu'il disait là je l'avais pensé souvent 3 juillet j'ai mal dormi certes il ya ici une influence fiévreuse car mon coach et souffre du même mal que moi en rentrant hier j'avais remarqué sa pâleur singulière je lui demandais qu'est ce que vous avez jean jé que je ne peux plus me reposer monsieur ce sont mes nuits qui mange mes jours depuis le départ de monsieur cela me tient comme un sort les autres domestiques vont bien cependant mais j'ai grand peur d'être repris mois 4 juillet décidément je suis repris mes cauchemars anciens reviennent cette nuit j'ai senti quelqu'un accroupis sur moi et qui ça bouge sur la mienne buvez ma vie entre mes lev oui il l'a puisée dans ma gorge comme aurait fait une sangsue puis il s'est levé repus et moi je me suis réveillé tellement meurtri brisé anéanti que je ne pouvais plus remuer si cela continue encore quelques jours je repartirai certainement 5 juillet est jeté d'où la raison ce qui s'est passé la nuit dernière est tellement étrange que ma tête ces gars quand j'y songe comme je le fais maintenant chaque soir j'avais fermé la porte à clé puis ayant soif jeu but un demi-verre d'eau et je remarquais par hasard que ma carafe était plein jusqu'au bouchon de cristal je me couchais ensuite et je tombais dans un demi sommeil est épouvantable dont je fus tiré au bout de deux heures environ par une secousse plus affreuse encore figurez-vous un homme qui dort qu'on assassine et qui se réveille avec un couteau dans le poumon et qui râlent couvert de sang et qui ne peut plus respirer et qui va mourir et qui ne comprend pas voilà ayant enfin reconquis ma raison jus soif de nouveau j'allume une bougie et j'allais vers la table où était posé ma carafe je l'a soulevée en la penchant sur mon verre rien de cool à elle était vide elle était vide complètement d'abord je n'ai compris rien puis tout à coup je ressenti une émotion si terrible que je dû m'asseoir ou plutôt que je tombais sur une chaise puis je me redresser dans soho pour regarder autour de moi puis je me rase y ait perdu d'étonnement et de peur devant le cristal transparent je le contemple et avec des yeux fixes cherchant à deviner mes mains tremblaient on avait donc bu cette eau qui mois moi sans doute ce ne pouvait être que moi alors j'étais somnambule je visais sans le savoir de cette double vie mystérieuse qui fait douter s'il y a deux êtres en nous ou si un être étrange et inconnaissable est invisible à nîmes par moments quand notre âme et engourdi notre corps captifs qui obéit à cette autre comme à nous mêmes plus qu'à nous mêmes qui comprendra mon angoisse abominable qui comprendra l'émotion d'un homme sain d'esprit bien éveillé plein de raisons et qui regarde épouvanté à travers le verre du de carafes un peu d'eau disparu pendant qu'il a dormi et je restais là jusqu'au jour sans oser regagner mon lit 6 juillet je deviens fou on a encore bu toute ma carafe cette nuit ou plutôt je lé but mais est ce moi est-ce moi qui serai ce clip mon dieu je deviens fou qui m'a s'ouvre à 10 juillet je viens de faire des épreuves surprenante décidément je suis fou et pourtant le 6 juillet avant de me coucher j'ai placé sur ma table du vin du lait de l'eau du pain et des fraises on a bu j'ai bu toute l'eau est un peu de lait on a touché ni au vin ni open ni aux fraises le 7 juillet j'ai renouvelé la même épreuve qui a donné le même résultat le 8 juillet j'ai supprimé l'eau et le lait on a touché à rien le 9 juillet enfin j'ai remis sur ma table l'eau et le lait seulement en ayant soin d'envelopper les carafes en des linges de mousseline blanche et de ficeler les bouchons puis j'ai frotté mes lèvres ma barbe mes mains avec de la mine de plomb et je me suis couché l'invincible sommeil m'a saisi suivie bientôt de l'atroce réveil je n'avais point remuer m'aidera eux mêmes ne portait pas de tâche je m'élançais vers ma table les linges en fermant les bouteilles étaient demeurés immaculé jeu délié les cordons en palpitant de crainte on avait bu toute l'eau on avait bu tout le lait mon dieu je vais partir tout à l'heure pour paris 12 juillet paris j'avais donc perdu la tête les jours derniers j'ai dû être le jouet de mon imagination énervé à moins que je ne sois vraiment somnambule ou que j'ai subi une de ses influences constaté mais inexplicable jusqu'ici qu'on appelle suggestions en tout cas mon affolement toucher à la démence et 24 heures de paris ont suffi pour me remettre d'aplomb hier après des courses et des visites qui m'ont fait passer dans l'âme de l'air nouveau et vivifiant j'ai fini ma soirée au théâtre français on y jouer une pièce d'alexandre dumas fils et cet esprit alerte et puissant a achevé de me guérir certes la solitude est dangereuse pour les intelligences qui travaillent il nous faut autour de nous des hommes qui pensent et qui parle quand nous sommes seuls longtemps nous peuples ont le vide de fantômes je suis rentré à l'hôtel très gai par les boulevards aux coudes aux amants de la foule je songe et non sans ironie à mes terreur à mes suppositions de l'autre semaine car j'ai cru oui j'ai cru qu'un être invisible habiter sur toi comme notre tête est faible et ses phares et s'égare vite des captifs et incompréhensible nous frappent au lieu de conclure par ces simples mots je ne comprends pas parce que la cause m'échappe nous imaginons aussitôt des mystères effrayons et des puissances surnaturelles 14 juillet fête de la république je me suis promené par les rues les pétards et les drapeaux m'amuser comme un enfant c'est pourtant fort betts d'être joyeux à date fixe par décret du gouvernement le peuple est un troupeau imbéciles tantôt stupidement patients et tantôt férocement révolte et on lui dit amuse toi il s'amuse on lui dit va te battre avec le voisin il va se battre on lui dit vote pour l'empereur ils votent pour l'empereur puis on lui dit vote pour la république et ils votent pour la république ceux qui le dirigent sont aussi sot mais au lieu d'obéir à des hommes ils obéissent à des principes lesquels ne peuvent être que nier stérilet faut par ceux là même qu'ils sont des principes c'est à dire des idées réputé certaines est immuable en ce monde où on n'est sûr de rien puisque la lumière est une illusion puisque le bruit est une illusion 16 juillet j'ai vu hier des choses qui montrent beaucoup troublé je dînais chez ma cousine madame sable et dont le mari commande le 76e chasseurs à limoges je me trouvais chez elle avec deux jeunes femmes dont l'une a épousé un médecin le docteur parents qui s'occupent beaucoup des maladies nerveuses et des manifestations extraordinaire auquel donne lieu en ce moment les expériences sur l'hypnotisme et la suggestion il nous raconta longtemps les résultats prodigieux obtenu par des savants en anglais et par les médecins de l'école de nancy l'effet qu'il avance à me parurent tellement bizarre que je me déclare est tout à fait incrédule nous sommes affirme est-il sur le point de découvrir un des plus importants secrets de la nature je veux dire un de ses plus importants secret sur cette terre car elle en a certes d'autrement important là-bas dans les étoiles depuis que l'homme pense depuis qu'il sait dire et écrire sa pensée il se sent frôlé par un mystère impénétrable pour ses sens grossier et un parfait et il tâche de suppléer par l'effort de son intelligence à l'impuissance de ses organes quand cette intelligence demeurait encore à l'état rudimentaire c'est en tiges des phénomènes invisible a pris des formes banalement effrayante de là sont nés les croyances populaires au surnaturel les légendes des esprits rôdeur des faits des gnomes des revenants je dirais même la légende de dieu car nos conceptions de l'ouvrier créateur de quelque religion qu elles nous viennent sont bien les inventions des plus médiocres les plus stupides le plus inacceptable sortie du cerveau apeurés des créatures rien de plus vrai que cette parole de voltaire dieu a fait l'homme à son image mais l'homme la lui a bien rendu mais depuis un peu plus d'un siècle on semble pressentir quelque chose de nouveau messmer et quelques autres nous ont mis sur une voix inattendue et nous sommes arrivés vraiment depuis 4 ou 5 ans surtout à des résultats surprenants ma cousine très a créé lui aussi souriait le docteur parents lui dit vous voulez vous que j'essaie de vous endormir madame oui je veux bien elle s'assied dans un fauteuil elle commença à la regarder fixement ans la fascinant moi je me senti soudain un peu troublé le coeur battant la gorge serrée je voyais les yeux de madame sablé s'alourdir ça bouge se crisper sa poitrine halte est au bout de dix minutes elle dormait mettez-vous derrière elle dit le médecin et je massy derrière elle il lui place a entre les mains une carte de visite en lui disant ceci est un miroir que voyez-vous dedans elle répondit je vois mon cousin que futile il se tord la moustache une moto n'en il tire de sa poche une photographie quelle est cette photographie la sienne c'était vrai et cette photographie venait de m'être livrés le soir même à l'hôtel comment il qu'il sur ce portrait il se tient debout avec son chapeau à la main donc elle voyait dans cette carte dans ce carton blanc comme elle lui vu dans une glace les jeunes femmes épouvanté disait assez assez assez mais le docteur ordonna vous voulez vrai demain à 8 heures puis vous irez trouvé à son hôtel votre cousin et vous le sup lire et de vous prêter 5000 francs que votre mari vous demande et qu'il vous réclamera à son prochain voyage puis il la réveilla en rentrant à l'hôtel je songeais à cette curieuse séance et des doutes mahir non point sur l'absolue sur l'insoupçonnable bonne foi de bach ou zid que je connaissais comme une soeur depuis l'enfance mais sur une supercherie possible du docteur ne dissimule est il pas dans sa main une glace qu'il monterait à la jeune femme endormie en même temps que sa carte de visite les prestidigitateurs de profession fond des choses autrement singulière je rentrais donc et je me couchais or ce matin vers 8h30 je fus réveillé par mon valet de chambre qui me dit c'est madame sablé qui demande à parler à monsieur tout de suite je m'habille ya là des jeux l'a reçu elle s'assit fort troublé les yeux baissés et s'enlever son voile elle me dit mon cher cousin j'ai un gros service à vous demander lequel ma cousine cela me gêne beaucoup de vous le dire et pourtant il le faut j'ai besoin absolument besoin de 5000 francs allons donc vous oui moi ou plutôt mon mari qui me charge de les trouver j'étais tellement stupéfait que je baille bûcher mais réponse je me demandais si vraiment elle ne s'était pas moqué de moi avec le docteur pas rond si ce n'était pas là une simple farce préparés d'avancé et fort bien joué mais en la regardant avec attention tous mes doutes se dissipèrent elle tremblait d'angoise dans cette démarche ont été douloureuses et je compris qu'elle avait la gorge pleine de sanglots je la savais fort riche et je repris comment votre mari n'a pas 5000 francs à sa disposition voyons réfléchissez êtes vous sûr qu'il vous a chargé de me les demande et elle hésite à quelques secondes comme chez lui fait un coran efforts pour se souvenir puis elle répondit oui oui j'en suis sûr il vous a écrit lé jta encore réfléchissant je devinais le travail torturant de sa pensée elle ne savait pas elle savait seulement qu'elle devait emprunter 5000 francs pour son mari donc elle ose à mentir oui il m'a écrit quand donc vous ne m'avez parlé de rier hier j'ai reçu sa lettre ce matin pouvez vous me la montrer non non non elle contenait des choses intimes trop personnelle je les jeux les brûler alors c'est que votre mari fait des dettes elle hésita encore puis murmura je ne sais pas je déclarais brusquement c'est que je ne puis disposait de 5000 francs ce moment ma chère cousine elle pousse à une sorte de cri de souffrance je vous en prie je vous en prie trouver les ailes s'exalter joignez les mains comme si elle me priait j'entendais savoie a changé de ton elle pleurait et bégayer harceler dominé par l'ordre irrésistible qu'elle avait reçus je vous en supplie si vous saviez comme je souffre il me les faut aujourd'hui jus pitié d'elle vous les aurez tantôt je vous le jure elle s'écrie oh oh mercy mercy que vous êtes bon j'ai repris vous rappelez vous ce qui s'est passé hier chez vous oui vous rappelez vous que le docteur parents vous a endormi oui eh bien il vous a ordonné de venir m'emprunter ce matin 5000 francs et vous obéissez en ce moment à cette suggestion elle réfléchit quelques secondes et répondit puisque c'est mon mari qui les demande pendant une heure j'ai essayé de la convaincre mais je n'ai pu parvenir quand je fus parti je courus chez le docteur ils allaient sortir et ils m'écoutent à en souriant puis-je il dit croyez-vous maintenant oui il le faut bien un long chez votre parente le médecin lui pris le pouls la regarda quelque temps une main levée vers ses yeux qu'elle ferme à peu à peu sous l'effort insoutenable de cette puissance magnétique quand elle fut endormi votre mari n'a plus besoin de 5000 francs vous allez donc oublier que vous avez prié votre cousin de voulait prêter et s'il vous parle de cela vous ne comprendrez pas puis il l'a rien je tirais de ma poche en portefeuille voici ma chère cousine ce que vous m'avez demandé ce matin elle fut tellement surprise que je n'osais pas insisté geci cependant de ranimer sa mémoire mais aliniha avec force cru que je me moquer d'elle et failli à la fin se fâcher voila je viens de rentrer et je n'ai pu déjeuner dans cette expérience m'a bouleversé oh oh oh [Musique] 19 juillet beaucoup de personnes à qui j'ai raconté cette aventure se sont moqués de moi je ne sait plus que penser le sage dit peut-être 21 juillet j'étais dîner à bougival puis j'ai passé la soirée au bal des canotiers décidément tout dépend des lieux et des milieux croire au surnaturel dans l'île de la grenouillère serait le comble de la folie mais au sommet du mont saint michel mais dans les indes nous subissons effroyablement l'influencent de ce qui nous entoure je rentrerai chez moi la semaine prochaine 30 juillet je suis revenu dans ma maison depuis hier tout va bien 2 août rien de nouveau il fait un temps superbe je passe mes journées à regarder couler la scène 4 août querelles parmi mes domestique ils prétendent qu'on casse les verts la nuit dans les armoires le valet de chambre accuse la cuisinière qui accusent la lingère qui accuse les deux autres quel est le coupable bien faim qui le diraient 6 août cette fois je ne suis pas fou j'ai vu j'ai vu j'ai vu je ne puis plus douter j'ai vu j'ai encore froid jusque dans les ongles j'ai encore peur jusque dans les moelles j'ai vu je me promenais à 2 heures en plein soleil dans mon parterre de rosiers dans l'allée des rosiers d'automne qui commencent à fleurir comme je m'arrêtais à regarder un géant des batailles qui portait trois fleurs magnifiques je vis je vis distinctement tout près de moi la tige d'une de ces roses se plier comme si une main visible lui tordu puis ce cas c'est comme si cette main lui qu i puis la fleur selva suivant une courbe corps est décrite en brawl important vers une bouche et elle resta suspendus dans l'air transparent tout seul immobile l'effrayante tache rouge à trois pas de mes yeux est perdue je me jetais sur elle pour la saisir je ne trouvais rien elle avait disparu alors je fus pris d'une colère furieuse contre moi même car il n'est pas permis à un homme raisonnable et sérieux d'avoir de pareilles hallucinations mais était ce bien une hallucination je me retournais pour chercher la tige et je la retrouvais immédiatement sur l'arbuste fraîchement brisé entre les deux autres roses demeurer à la branche alors je rentrais chez moi le bouleverser car je suis certain maintenant certains comme de l'alternance des jours et des nuits qu'il existe près de moi un être invisible qui se nourrit de l'est et d'eau qui peut toucher l'eau chose les prendre et les changer de place doux et par conséquent d'une nature matérielle bien qu'un perceptible pour nos sens et qui habite comme moi sous mon toit c'est tout j'ai dormi tranquille il a bu l'eau de makara fhm et lapointe troubler mon sommeil je me demande si je suis fou en me promenant tantôt au grand soleil le long de la rivière des doutes me sont venues sur ma raison non pouvoir des doutes vague comme j'en avais jusqu'ici mais des doutes précis absolue j'ai vu des fous j'en ai connu qui reste est intelligent lucide et clairvoyant même sur toutes les choses de la vie sauf sur un point il parler de tout avec clarté avec souplesse avec profondeur et soudain leurs pensées touchant l'écueil de leur folie si déchiré en pièces s'éparpiller et sombrer dans cet océan est friand et furieux plein de vagues bondissante de brouillard de bourrasques qu'on nomme la démence certes je me croirais faut absolument fou si je n'étais conscient si je ne connaissais parfaitement mon état si je ne le sens des en l'analysant avec une complète lucidité je ne serais donc en somme qu'un halluciné résonnant un trouble inconnu se seraient produits dans mon cerveau un de ces troubles qui essaient de noter et de préciser aujourd'hui les physiologistes et ce trouble aurait déterminé dans mon esprit dans l'ordre et la logique de mes idées une crevasse profonde des phénomènes semblables ont lieu dans le rêve qui nous promène à travers les fantasmagories les plus invraisemblables sans que nous en soyons surpris parce que l'appareil vérificateur parce que le sens du contrôle est endormi tandis que la faculté imaginative veille et travail ne se peut-il pas qu'une des imperceptible touches du clavier cérébrale se trouve paralysé chez moi des hommes à la suite d'accidents perdre la mémoire des noms propres ou des verbes ou des chiffres ou seulement des dates les localisations de toutes les parcelles de la pensée sont aujourd'hui prouver or quoi d'étonnant à ce que ma faculté de contrôler les réalités de certaines l'hallucination se trouve engourdi chez moi en ce moment je songé à tout cela en suivant le bord de l'eau le soleil couvrait de clarté la rivière faisait la terre délicieuse emplissez mon regard d'amour pour la vie pour les hirondelles dont l'agilité est une joie de mes yeux pour les herbes de la rive dont le frémissement est un bonheur de mes oreilles peu à peu cependant un malaise inexplicable me pénétrer une force me semblait-il une force occulte mme engourdissait m'arrêter m'empêcher d'aller plus loin me rappeler en arrière j'ai prouvé ce besoin douloureux de rentrée qui vous au presse quand on a laissé au logis un malade aimé et que le pressentiment vous saisit d'une aggravation de son mal donc je revins malgré moi sûr que j'allais trouver dans ma maison une mauvaise nouvelle une lettre où une dépêche il n'y avait rien je demeurais plus surpris y est plus inquiet que si j'avais eu de nouveau quelques visions fantastiques lui tout j'ai passé hier une affreuse souris il ne se manifeste plus mais je le sens prêt de moi mes pions me regarde on noté d'être en dominant les plus redoutables en se cachant ainsi cécile signalés par des phénomènes surnaturels sa présence invisible est constante j'ai dormi pourtant ne foutent rien mais j'ai peur 10 août rien qu'arrivera-t-il demain 11 août toujours rien je ne puis plus rester chez moi avec cette crainte et cette pensée entrée en mon âme je vais partir 12 août 10h du soir tous les jours j'ai voulu m'en aller je n'ai pas pu j'ai voulu accomplir cet acte de liberté si facile si simple sortir monter dans ma voiture pour gagner rouen je n'ai pas pu pourquoi 13 août quand on est atteint par certaines maladies tous les ressorts de lettres physiques semble briser toutes les énergies anéanti tous les muscles relâcher les eaux devenue comme la chair et la chaire liquide comme de l'eau j'éprouve cela dans mon être moral d'une façon étrange et désolante je n'ai plus aucune force aucun courage aucune domination sur moi aucun pouvoir même de mettre en mouvement ma volonté je ne peux plus vouloir mais quelqu'un veut pour moi et j'obéis 14 août je suis perdu quelqu'un possède mon âme et la gouverne quelqu'un ordonne tous mes actes tous mes mouvements toutes mes pensées je ne suis plus rien en moi rien qu'un spectateur esclaves est terrifié de toutes les choses que j'accomplis je désire sortir je ne peux pas il ne veut pas et je reste est perdu tremblant dans le fauteuil où il me tient thaçi je désire seulement me levais me soulever afin de me croire maître de moi je ne peux pas je suis arrivé à mon siège et mon siège adhère au sol de telle sorte qu'aucune force de nous saouler vrai puis tout d'un coup il faut il faut il faut que j'aille au fond de mon jardin cueillir des fraises et les manger et j'y vais je cueille des fraises et je les mange mon dieu mon dieu mon dieu est il un dieu s'il en est un des livres et moi sauvez-moi secours et moi pardon pitié grâce au v mois quelle souffrance quelle torture quelle horreur 15 août certes voilà comment étaient possédés et dominer ma pauvre cousine quand elle est venue m'emprunter 5000 francs elle subissait un vouloir étrangers entrés en elle comme une autre âme comme une autre âme parasites et dominatrice est ce que le monde va finir mais celui qui ne gouvernent quel est il cet invisible c'est inconnaissable ce rôdeur d'une race surnaturel donc les invisibles existe alors comment depuis l'origine du monde ne se sont ils pas encore manifesté d'une façon précise comme ils le font pour moi je n'ai jamais rien lu qui ressemble à ce qui s'est passé dans ma demeure si je pouvais la quitter si je pouvais m'en allais fuir et ne pas revenir je serai sauver mais je ne peux pas 16 août j'ai pu m'échapper aujourd'hui pendant deux heures comme un prisonnier qui trouvèrent par hasard la porte de son cachot je senti que j'étais libre tout à coup et qu'il était loin j'ai ordonné d'ateliers bien vite et j'ai gagné rouen quelle joie de pouvoir dire un homme qui obéit aller à rouen je me suis fait arrêter devant la bibliothèque et j'ai prié qu'on me prête à le grand traité du docteur herman et rich ross sur les habitants inconnu du monde antique et moderne puis au moment de remonter dans mon cou p j'ai voulu dire à la gare et j'ai crié je n'ai pas dit j'ai crié d'une voix si forte que les passants se sont retournés à la maison je suis tombé affolée d'angoise sur le coussin de ma voiture il m'avait retrouver et repris 17 août et nuit quelle nuit et pourtant il me semble que je devrais me réjouir jusqu'à une heure du matin j'ai lu herman et rêche trop ce docteur en philosophie et en théologie a écrit l'histoire et des manifestations de tous les êtres invisibles rôdant autour de l'homme ou rêvées par lui il décrit leur origine leur domaine leur puissance mais aucun d'eux ne ressemble à celui qui me hante on dirait que l'homme depuis qu'il pense a pressenti et redouté un être nouveau plus fort que lui son successeur en ce monde et que le sang en proche et ne pouvant prévoir la nature de ce m il a créé dans cette erreur tout le peuple fantastique des êtres occulte fantôme vague née de la peur donc ayant lu jusqu'à une heure du matin j'étais m'asseoir ensuite auprès de ma fenêtre ouverte pour rafraîchir mon front et ma pensée aux vents calmes de l'obscurité il faisait bon il faisait tiède comme j'aurais aimé cette nuit là autrefois pas de lune les étoiles avait au fond du ciel noir des sentiments frémissant qui habitent ces mondes quelles formes qu'elles vivent quels animaux quelles plantes sont là bas ceux qui pensent dans ces univers lointain que saft il plus que nous que peuvent-ils plus que nous que voit-il que nous ne connaissons points 1 2 un jour ou l'autre traversant l'espace n'apparaîtra t-il pas sur notre terre pour la conquérir comme les normands jadis traverser la mer pour asservir les peuples plus faibles nous sommes si infirme si des armes et si ignorant si petit nous autres sur ce grain debout qui tourne délayée dans une goutte d'eau je m'assoupis en rêvant ainsi au vent frais du soir or ayant dormi environ 40 minutes je rouvre les yeux sans faire un mouvement réveillé par je ne sais quelle émotion confuse et bizarre je ne vit rien d'abord puis tout à coup il me sembla qu'une page du livre restait ouvert sur ma table venait de tourner tout seul aucun souffle d'air n'était entrée par ma fenêtre au bout de quatre minutes environ je vis je vis oui je vis de mes yeux une autre page se soulever se rabattre sur la précédente comme si on doit lui feuilleter mon fauteuil était vide semble évident mais je compris qu'il était là lui assis à ma place et qu'il lisait dans bon furieux d'un bond de bêtes révoltés qui va éventré son docteur je traversais ma chambre pour le saisir pour l'étreindre pour le tuer mais mon siège avant que je lui certains se renversa comme si on ne fuit devant moi ma table aussi à ma lampe tomba et s'éteignit donc ils s'étaient sauvés il avait eu peur peur de moi lui alors alors demain ou après un jour quelconque je pourrais donc le tenir sous mes points et l'écrasé contre le sol est-ce que les chiens quelquefois de mort de points et ne tremble pas leur mettre 18 août j'ai songé toute la journée oui je vais lui écrire suivre ses impulsions accomplir toutes ses volontés me faire humble soumis lâche il est le plus fort mais une heure viendra 19 août je sais je sais je sais tout je viens de lire ceci dans la revue du monde scientifique une nouvelle assez curieuse nous arrive de rio de janeiro de folie une épidémie de folie comparable aux démences contagieuse qui atteignirent les peuples d'europe au brier nage c'est vide en ce moment dans la province de san paolo les habitants aient perdu quittent leur maison déserte leur village abandonnent leur culture se disant poursuivi posséder gouverner comme un bétail humain par des êtres invisibles bien que tangible des sortes de vampires qui se nourrissent de leur vie pendant leur sommeil et qui boivent en outre de l'eau et du lait sans paraître touché à aucun autre aliment monsieur le professeur dom pedro henriques accompagné de plusieurs savants médecin est parti pour la province de san paulo afin d'étudier sur place les origines et les manifestations de cette surprenante folie et de proposer à l'empereur les mesures qui lui paraîtront le plus propre à rappeler à la raison ces populations en délire ah je me rappelle je me rappelle le bo3 ma brésilien qui passa sous mes fenêtres en remontant la seine le 8 mai dernier je le trouvais si joli si blanc si des lettres étaient dessus venant de là bas où sa race est né et il m'a vu il a vu ma demeure blanche aussi et il a sauté du navire sur la rive mon dieu présent je sais je devine le règne de loeb est fini il est venu celui que redoutaient les premières terreur des peuples naïf celui qui exorcise et les prêtres inquiet que les sorciers évoquée par les nuits sombres sans le voir apparaître encore acquis les pressentiments des maîtres passagers du monde prêtèrent toutes les formes monstrueuses ou gracieuse des gnomes des esprits des génies des faits des farfadets après les grossières conception de l'épouvanté primitive des hommes plus perspicaces long pressenti plus clairement messmer l'avez deviné et les médecins depuis 10 ans déjà ont découvert d'une façon précise la nature de sa puissance avant qui lui exercé lui même ils ont joué avec cette arme du seigneur nouveau la domination d'un mystérieux vouloir sur l'âme humaine devenu esclave ils ont appelé cela magnétisme hypnotisme suggestion que sais-je je les ai vus s'amuser comme des enfants est perdu avec cette horrible puissance malheur à nous malheur à l'homme il est venu le comment se nomme t-il il me semble qu il me crie son nom je ne l'entends pas mais oui il écrit j'écoute je ne peux pas répète le horla j'ai entendu le horla c'est lui le horla les venues à le vautour à manger la colombe le lou a mangé le mouton le lion a dévoré le buffle aux cornes aiguë l'homme à tuer le lion avec la flèche avec le glaive avec la poudre mais le horla va faire de l'homme ce que nous avons fait du cheval et du boeuf sa chose son serviteur et sa nourriture par la seule puissance de sa volonté malheur à nos pourtant l'animal quelquefois se révoltent et eu celui qui la dompter moi aussi je veux je pourrai mais il faut le connaître le toucher le voir les savants disent que l'oeil de la bête diffèrent d'une autre ne distingue points comme le nôtre et mon oeil à moi ne peut distinguer le nouveau venu qui mot prime pourquoi pourquoi je me rappelle à présent les paroles des moines du mont saint michel est ce que nous voyons là son millième partie de ce qui existe tenez voici le vent qui est la plus grande force de la nature qui renverse les hommes à bas les édifices des racines les arbres soulève la mer en montagne d'eau détruit les falaises et jette aux brisants les grands navires le vent qui tue qui sifflent qui gémit qui mugit l'avez vous vu et pouvez-vous le voir il existe pourtant je songeais encore mon oeil est si faible si imparfait qui le distingue même point les corps dur s'ils sont transparents comme le vert une glace sans tain barre mon chemin ils me jettent dessus comme l'oiseau entrer dans une chambre se casse la tête aux vitres mille choses en outre le tromper les gars quoi d'étonnant alors à ce qu'ils ne sachent points à percevoir encore nouveau que la lumière traverse un être nouveau pourquoi pas il devait venir assurément pourquoi serions nous les derniers nous ne le distingue on points ainsi que tous les autres créé avant nous c'est que sa nature et plus parfaite encore plus fin et plus fini que le nôtre que le nôtre si faible si maladroitement conçu encombré d'organes toujours fatigué toujours forcés comme des ressorts trop complexe que le nôtre qui vit comme une plante est comme une bête en se nourrissant péniblement d'air d'herbe et de viande machine animal en proie aux maladies aux déformations au putréfaction poussive mal réglée naïve et blizzard ingénieusement mal fait oeuvre grossière et délicate ébauche d'être qui pourrait devenir intelligent est superbe nous sommes quelques-uns si peu en ce monde depuis l'huître jusqu'à l'homme pourquoi pas un de plus une fois accomplie la période qui sépare les apparitions successives de toutes les espèces diverses pourquoi pas un de plus pourquoi pas aussi d'autres arbres fleurs immense éclatante et parfumant des régions entières pourquoi pas d'autres éléments que le feu l'air la terre et l'eau ils sont quatre rien que quatre ses pairs non richier des êtres quelle pitié pourquoi ne sont ils pas à 44/100 4000 tout est pauvre mais ce qu'un misérable havas abandonné sèchement inventé lourdement fait à l'éléphant l'hippopotame que de grâce le chameau que d'élégance mais direz-vous le papillon une fleur qui volent j'en rêve un qui serait grand comme son univers avec des ailes dont je n'ai puis même exprimé la forme la beauté la couleur et le mouvement et je le vois il va des toiles en étoile les rafraîchissants et les embaumements au souffle harmonieux et léger de sa course les peuples de la all regarde passer extasié et rallye neige donc c'est lui lui le horla qui me hante qui me fait penser ses folies il est en moi il devient mon âme je le tuerais ma faute je le tuerais jolie vue je me suis assis hier soir ma table je fis semble en décrire avec une grande attention je savais bien qu'il viendrait éroder autour de moi tout prix si près que je pourrais peut-être le toucher le saisir et alors alors j'aurai la force de désespérer j'aurai mes mains mes genoux ma poitrine mon front mais dont pour l'étrangler l'écraser le mordre le déchirer fait je le guettait avec tous mes organes surexcités j'avais allumé mais de lampes et les huit bougies de ma cheminée comme si juste plus dans cette perte et le découvrir en face de moi mon lit un vieux lit de chaînes à colonne à droite ma cheminée à gauche ma porte fermée avec soin après l'avoir laissé longtemps ouverte afin de l'attirer derrière moi entre autres armoires à glace qui me servait chaque jour pour me raser pour m'habiller et où j'avais coutume de me regarder de la tête aux pieds chaque fois que je passais devant donc je faisais semblant d'écrire pour le tromper karine mes pieds lui aussi et soudain je sentis je suis certain qu'il lisait par dessus mon épaule qu'il était là frôlant mon oreille je m'adressais les mains tendues en me tournant si vite que je fais est tombé eh bien on y voyait comme en plein jour et je ne me vit pas dans ma classe elle était vide claire profonde plein de lumière mon image n'était pas dedans et j'étais en face moi je voyais le grand verre limpide du haut en bas et je regardais cela avec des yeux affolés et je n'osais plus avancé je n'osais plus faire un mouvement s'entend bien pourtant qu'il était là mais qu'il met chaprais encore lui dont le corps imperceptible avait dévoré mon reflet hommes jupe heures puis voilà que tout à coup je commençais à m'apercevoir dans une brume au fond du miroir dans une brume comme à travers une nappe d'eau et il me semblait que cette obligé de gauche à droite lentement rendant plus précise mon image de seconde en seconde c'était comme la fin d'une éclipse ce qui me cacher ne paraissait point posséder de contour nettement arrêté mais une sorte de transparence opaque s'éclaircissant peu à peu plus enfin me distinguer complètement ainsi que je le fais chaque jour en me regardant je l'avais vu les poux ventes mais est resté qui me fait encore frissonner 20 août le tuer comment puisque je ne peux l'atteindre le poison gilles me verrais le mêler à l'eau et nos poison d'ailleurs aurait-il en effet sur son corps imperceptible non non sans aucun doute alors 21 août j'ai fait venir un serrurier de rouen et lui commander pour ma chambre des persiennes de faire comme en ont un pari certes un hôtel particulier au rez-de-chaussée par crainte des voleurs il me fera en outre une porte pareil je me suis donné pour un poltron mais je m'en moque 10 septembre roh hôtel continental c'est fait c'est fait mais est-il mort j'ai l'âme bouleversé de ce que j'ai vu hier donc le serrurier ayant posé ma persiennes et m'apporte de faire j'ai laissé tout ouvert jusqu'à minuit bien qu'il commence à faire froid tout à coup j'ai senti qu'il était là et il ne joua une joie folle masse et j je me suis levé lentement et j'ai marché à droite à gauche longtemps pour qu'ils ne deviennent est rien puis j'ai ôté mes bottines et mimé savate avec négligence puis j'ai fermé ma persiennes de fer et revenons à pas tranquille vers la porte j'ai fermé la porte aussi à double tour retourne alors vers la fenêtre je la fixe et par un cadenas dont je me la clé dans ma poche tout à coup je compris qu il s'agitait autour de moi qu'ils avaient peur à son tour qu ils m'ordonnaient de lui ouvrir je faillis cd je ne cédait pas mais mme adossant la porte je l'antre baillet tout juste assez pour passer moi à reculons et comme je suis très grand ma tête toucher aux linteau j'étais sûr qu'il n'avait pu s'échapper et je leur ferme est tout seul tout seul quelle joie je le tenais alors je descendis au courant je prie dans mon salon sous ma chambre mais de l'amp et jeux renversés toute l'huile sur le tapis sur les meubles partout puis j'ai mis le feu et je me sauvais après avoir bien refermer à double tour la grande porte d'entrée et j'allais me cacher au fond de mon jardin dans un massif de lauriers comme ce fut long comme ce fut long tout était noir muet immobile pas un souffle d'air pas une étoile des montagnes de nuages qu'on ne voyait points mais qui pesait sur mon âme si lourd si lourd je regardais ma maison mais j'attendais comme ce fut long je croyais déjà que le feu s'était éteint tout seul ou qu'ils l'avaient éteint hui quand une des fenêtres d'en bas crevasses où la poussée d'un incendie et une flamme une grande flamme rouge et jaune longue molle caressante monta le long du mur blanc et le bezzaz côtoie une lueur couru dans les arbres dans les branches dans les feuilles et un frisson un frisson de peur aussi les oiseaux se réveiller un chien se mit à hurler il me sembla que le jour se levait deux autres fenêtres éclatèrent aussitôt et je dis que tout le bas de ma demeure n'était plus qu'un est friand brasier mais un cri un cri horrible suraigu déchirant un cri de femme pas ça dans la nuit et de mansart de s'ouvrir j'avais oublié mais domestique je vis leur phase affolés et leurs bras qui s'agite et alors éperdu d'horreur je me mis à courir vers le village violent au suco au secours enfin enfin je rencontrais des gens qui s'en venait déjà et je retournais avec eux pour voir la maison maintenant était plus qu un bûcher horrible est magnifique un bûcher monstrueux éclairant toute la terre un bûcher au brûlé des hommes et will brûlé aussi lui les monts prisonniers lettres nouveau le nouveau maître le horla soudain le toit tout entier s'engloutit entre les murs est un volcan de flamme jaillit jusqu'au ciel par toutes les fenêtres ouvertes sur la fournaise je voyais la cuve de feu et je pensais qu'il était là dans ce four more more peut-être son corps son corps que le jour traverser n'était il pas indestructible par les moyens qui tue les autres s'il n'était pas mort seul peut-être le temps a prise sur l'être invisible est redoutable pourquoi ce corps transparent ce corps inconnaissable ce corps d'esprit s'il devait craindre lui aussi les mots les blessures les infirmités la destruction prématurée la destruction prématuré tout l'épouvanté humaine vient d'elle après l'homme le horla celui qui peut mourir tous les jours à toutes les heures à toutes les minutes partout les accidents est venu celui qui ne doit mourir qu'à son jour à son honneur à sa minute parce qu'il a touché la limite de son existence nos dos rond sans aucun doute sans aucun doute il n'est pas mort alors alors il va donc falloir que je me tue moi [Musique] o o [Musique] oh