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دورة كاملة حول أدوات التعبير الفني

Bonjour et bienvenue sur L'Ardoise où nous allons voir comment identifier les différentes figures de style. Une figure de style c'est un procédé qui va consister à rendre ce que l'on veut dire plus expressif, plus convaincant, plus poétique, plus séduisant, etc. Elle est souvent utilisée dans la littérature mais également dans le langage courant. Une figure de style permet tout simplement créer un effet sur le destinataire. Nous allons d'abord voir les figures par analogie qui permettent de créer des images. Nous allons commencer par la comparaison. Elle établit un rapport de ressemblance entre deux éléments, le comparer et le comparant, à l'aide d'un outil de comparaison. Comme, ainsi, plus que, moins que, etc. Par exemple, ce jeune homme est beau comme un apollon. Le jeune homme, ça va être le comparé. Et un apollon, ça va être le comparant. Et comme est l'outil de comparaison. On est donc bien face à une comparaison parce que le jeune homme est comparé à un apollon avec un outil de comparaison comme. Passons maintenant à la métaphore. C'est tout simplement une comparaison sans outil de comparaison. Elle consiste à rapprocher deux éléments pour en faire ressortir une ressemblance. Par exemple, cet homme est un dieu. Ici, on est bien face à une métaphore parce que c'est une comparaison. seulement il n'y a pas d'outil de comparaison. Parce qu'on aurait pu dire cet homme est semblable à un dieu et dans ce cas là ça aurait été une comparaison. Mais comme il n'y a aucun outil de comparaison on est bien face à une métaphore. Ensuite il y à la personnification. Elle attribue des comportements humains à une idée, une chose ou un animal. Par exemple les arbres gémissent sous le vent. Ici on attribue bien un comportement humain qui est de gémir aux arbres. Et enfin il y a l'allégorie. Elle permet de représenter une idée abstraite par une image concrète et parlante. Le plus souvent on utilise un animal ou une chose pour représenter cette idée abstraite de manière concrète. L'allégorie repose aussi souvent sur des symboles et des idées partagées. Et parfois elle peut être repérable facilement par une majuscule. Par exemple, l'allégorie de la mort qui est une idée abstraite et représentée par la faucheuse qui, elle, est une idée plus concrète. Ensuite, il y a l'allégorie de la République qui est représentée par Marianne, l'allégorie de la paix par la colombe et l'allégorie de la liberté qui est représentée par le tableau de la liberté guidant le peuple. Passons maintenant aux figures de substitution. La métonymie remplace un terme par un autre terme qui entretient avec lui une relation évidente ou logique. Boire un verre au lieu de boire du vin. ou par exemple lire un Voltaire au lieu de dire lire un livre de Voltaire. Ensuite, passons à la synécdoque. C'est une sorte de métonymie, mais elle, elle consiste à désigner la partie pour le tout ou le tout pour la partie. Par exemple, la partie pour le tout, les voiles au loin, au lieu de dire tout simplement le bateau au loin. Ici, on a tout simplement désigné une partie du bateau, donc les voiles pour désigner tout le bateau. Ensuite, il y a aussi le tout pour la partie. Par exemple, la France vient de... gagner au lieu de l'équipe de France vient de gagner. On a bien désigné ici le tout pour la partie. Passons maintenant à la périphrase. Elle consiste à remplacer un mot par plusieurs mots. Par exemple le président de la république au lieu de dire tout simplement Emmanuel Macron ou encore la ville lumière pour désigner Paris. Passons maintenant aux figures d'exagération. Il y a tout d'abord l'hyperbole. Elle consiste à utiliser des termes exagérés. Par exemple je meurs de faim. Ensuite il y a l'anaphore. C'est un mot qui est très important. ou une expression qui est répétée en tête de phrase ou de vers. Il y a aussi l'accumulation, c'est l'énumération plus ou moins longue de termes. L'effet recherché ici c'est l'excès et l'amplification. Par exemple, des vers contenaient des liquides rouge, jaune, vert, brun. On est bien face ici à une accumulation. Ensuite, il y a la répétition qui consiste tout simplement à répéter plusieurs fois le même mot. Par exemple, la terre était grise, le blé était gris, le ciel était gris. Ici, il y a bien une répétition du mot gris. Ensuite, passons à la gradation. C'est une énumération de termes organisés de façon croissante ou décroissante. C'est un roc, c'est un pic, c'est un cap, que dit ? C'est un cap, c'est une péninsule. Ici, on est face à une gradation qui est croissante. On peut dire une gradation ascendante, qui est l'inverse de la gradation descendante. Le parallélisme, c'est une figure de style qui consiste à juxtaposer deux groupes de mots, deux phrases ou deux vers construits sur la même syntaxe, donc sur la même construction. Cela va suivre le schéma AB-AB. Par exemple, j'ai tendresse pour toi, j'ai passion pour elle. Cet exemple suit bien le schéma AB-AB. On est donc face à un parallélisme. On passe maintenant aux figures d'atténuation. Commençons par l'euphémisme qui consiste à atténuer l'expression d'un sentiment ou d'une idée pour ne pas choquer ou pour ne pas déplaire. Par exemple, dire il nous a quittés au lieu de dire il est mort. Si ça permet de moins choquer, on est donc bien face à un euphémisme. Passons maintenant à la litote qui consiste à atténuer la réalité en utilisant le plus souvent une tournure négative. La litote permet de dire moins pour en suggérer plus. Par exemple, ce n'est pas faux pour dire qu'une chose est vraie. Ou dire ce n'est pas complètement idiot pour dire que c'est intéressant voire excellent. Parlons maintenant des figures d'opposition. Commençons par l'antithèse qui permet de montrer l'opposition très forte entre deux termes à l'intérieur d'un même énoncé. Par exemple, qui aime bien châtie bien. Ou ici c'était le paradis, ailleurs l'enfer. Passons maintenant à l'oxymore, c'est aussi l'opposition de deux termes mais ici dans le même groupe de mots. Par exemple le soleil noir, ici dans le même groupe de mots, soleil va être opposé à noir. Le chiasme lui consiste à inverser l'ordre des mots dans la seconde proposition. En fait c'est tout simplement une reprise inversée de la même structure. Le chiasme va suivre le schéma à BBA. Par exemple il faut manger pour vivre et non pas vivre pour manger. Ensuite il y a le paradoxe qui énonce une opinion contraire à l'opinion commune pour surprendre, pour choquer et pour aussi inviter à la réflexion. Par exemple les premiers seront les derniers. Enfin il y a l'antiphrase qui exprime une idée par son contraire dans une intention ironique. En fait on va dire tout simplement le contraire de ce que l'on pense. Par exemple tu as eu deux en maths, félicitations. Ou encore ne vous gênez pas. Et pour finir il y a les figures sonores qui jouent sur les sons. Il y a d'abord l'assonance qui est la répétition d'un même son vocalique. c'est-à-dire un son qui s'appuie sur une voyelle, par exemple et, on, en, un, etc. Ensuite, il y a l'allitération qui est la répétition d'une ou plusieurs consonnes. Et enfin, il y a le paronomase qui est le rapprochement entre deux homonymes qui se prononcent pareil ou entre deux paronymes qui se prononcent presque pareil. Merci d'avoir regardé cette vidéo, n'hésite surtout pas à t'abonner à ma chaîne pour me soutenir. Je vais sortir très prochainement une vidéo sur comment analyser les différentes figures de style.