Depuis la fin du XIXe siècle jusqu'à l'après-guerre, les villes et villages se sont progressivement urbanisés. A partir des années 60, le développement des infrastructures de transport, la démocratisation de la voiture et l'essence peu chère ont permis aux ménages de s'installer en maison individuelle avec jardin, en périphérie, pour un coût moindre. Cela a favorisé une urbanisation toujours plus lointaine des centres-villes, au détriment des espaces agricoles et naturels.
En périphérie, le développement des zones d'activité et commerciales répondant aux besoins d'emploi et de consommation a contribué à l'explosion des flux de mobilité. Aujourd'hui, l'étalement urbain se poursuit. Les ressources s'épuisent. La pollution augmente. Le réchauffement climatique est bien présent.
Aujourd'hui, les défis sont nombreux pour repenser nos villes. Plus agréable à vivre. Plus résiliente. Plus verte.
Plus économes. Et si nous considérions ces défis comme des opportunités ? Un doux rêve ou déjà une réalité ?
Pour réduire l'étalement urbain et inciter à redynamiser un centre-ville, le PLU peut privilégier le renouvellement urbain, développer la mixité des fonctions et favoriser la ville des courtes distances. Par exemple, identifier les capacités de densification et de mutation des espaces bâtis, favoriser des formes urbaines compactes, Accroître l'accessibilité entre logements, services, commerces et équipements. Recalifier les espaces publics et créer des continuités piétonnes et cyclables.
Rendez-vous à Volonne, un exemple d'écoquartier pour redynamiser le cœur du village. Le projet d'écoquartier de Vologne s'est construit autour du centre existence, en plein cœur de village. On était soumis à un certain nombre d'enjeux avec la fermeture des classes, la fermeture des commerces, la perte de services publics.
Notre objectif étant de garder un village où il fait bon vivre. Au départ, notre motivation, c'est la redynamisation de notre cœur de village. En même temps, on a repensé, réorganisé les occupations des espaces.
On a aussi libéré des nouvelles capacités pour accueillir des nouveaux commerces, des nouveaux services. Et puis, de là, maintenant... il s'agit de créer aussi une animation qui va autour de ce de ce nouvel espace de vie.
On a aussi dû utiliser beaucoup d'outils d'aménagement. On a réalisé un projet urbain partenarial avec notre bailleur social partenaire. On a dû faire une modification du PLU pour la zone ub parce qu'il fallait rendre compatibles ces nouveaux aménagements notamment sur des questions de matériaux de hauteur. On a finalement aujourd'hui en perspective des nouveaux espaces qui sont qualitatifs qui sont importants.
et qui vont donner envie de s'y retrouver, qui vont faciliter le lien social, les échanges, les déambulations. Et ça, c'était vraiment le cœur du projet. Pour faciliter l'usage des transports en commun, des modes d'eau et l'utilisation de véhicules propres, le PLU peut agir sur la politique de stationnement et renforcer l'urbanisation autour des secteurs bien desservis. Par exemple, Prioriser l'urbanisation proche des arrêts de transport en commun. Agir sur le stationnement voiture et vélo.
Favoriser l'installation de bornes de recharge électrique. Identifier des cheminements piétons et des itinéraires cyclables. Pour rendre les villes attractives en intégrant des espaces de nature dans les projets d'aménagement et de construction, le PLU peut identifier les espaces de nature à conserver, à protéger ou à créer.
Par exemple, identifier les continuités écologiques, préserver et favoriser la nature en ville, désimperméabiliser les espaces et apporter de la fraîcheur. Rendez-vous à Miramas, un exemple de ville qui se veut verte et accessible. Nous sommes partis d'une chose que nous avions développée, c'est-à-dire l'Agenda 21. Et à partir de cet Agenda 21, on a commencé à constituer un certain nombre de choix politiques.
avec les habitants, en co-construisant nos projets. Cette politique publique qui a nourri notre pays. Dans l'urbanisme et dans le PADD, on y a glissé un certain nombre de choix. L'objectif c'est de pouvoir traverser cette ville, soit à pied, soit à vélo.
qui permettent aux gens à moins de 15-20 minutes de marche de pouvoir se rendre soit dans des lieux de consommation, soit dans des lieux d'éducation, soit dans des lieux de distraction. Dans la rénovation urbaine, par exemple, nous faisons une transversalité d'un axe qui va partir du nord de la ville jusqu'au sud de la ville, qui sera un axe entièrement piéton, ouvert au piéton et uniquement au piéton, ce qui va permettre aux gens de pouvoir aller jusqu'au centre-ville et jusqu'à la gare pour pouvoir prendre le train. Dès qu'un projet routier se fait, il faut immédiatement envisager la poussette, le handicap, ça c'est la loi.
Mais en même temps, l'arbre qui doit revenir au centre-ville. C'est les trois règles de Miralins. D'abord, la construction des règles, le projet politique qui cadre le tout et les habitants en concours structurel.
Pour améliorer l'efficacité énergétique des bâtiments existants, le PLU peut déroger aux règles d'urbanisme faisant obstacle aux travaux d'isolation des bâtiments. Par exemple, isoler les murs, les planchers et enfin la toiture. Isoler les parois vitrées comme les fenêtres et les portes-fenêtres Pour favoriser l'architecture bioclimatique et la production d'énergie verte, le PLU peut imposer aux nouvelles constructions des exigences en matière de production.
de performances énergétiques et d'intégration des énergies renouvelables. Par exemple, prendre en compte l'orientation des bâtiments pour favoriser les apports naturels de chaleur, privilégier la compacité du bâtiment avec deux niveaux plutôt qu'un seul niveau étendu, installer des panneaux solaires thermiques et photovoltaïques, Planter des arbres brise-vent à feuilles persistantes au nord et des arbres à feuilles caduques au sud pour se protéger du soleil. Le PLU peut fixer des obligations de performance énergétique et environnementale aux constructions.
Par exemple, se protéger du soleil. Protéger du mistral par un front bâti continu et par des variations de hauteur des bâtiments. Laisser passer la brise rafraîchissante en cœur d'îlot.
Favoriser les appartements traversants. Conserver les espaces verts de pleine terre et désimperméabiliser les sols. Végétaliser les toitures. Le PLU peut aussi imposer une production minimale d'énergie renouvelable.
Rendez-vous à Puy-Saint-André, un exemple de construction bioclimatique et de développement des énergies renouvelables. Le PLU c'est la démocratie locale. Nous on considère que le PLU c'est pas un projet d'une équipe municipale. C'est un projet de territoire. Ça veut dire que c'est les habitants qui doivent construire le PLU.
Donc concrètement, ça a été plus de 12. atelier de travail. Tout à l'heure, je vous disais, on a eu une réunion où on a parlé que d'énergie. Donc on a parlé de solaire, on a parlé d'hydroélectricité, on a parlé d'éolien. Si vous regardez le zonage, là c'est... naturelles mais éolien sur ce secteur il est possible qu'un jour il y ait des éoliennes ça c'est l'ancienne mairie c'est la première centrale photovoltaïque qui a été créée rapidement on a mis une deux trois cinq centrales photovoltaïques aujourd'hui on gère 16 centrales photovoltaïques c'est une maison bio climatique le problème des maisons solaires c'est pas tant de capter ce c'est facile de capter de l'énergie par contre ne pas avoir surchauffe ça ça devient compliqué et c'est là l'intérêt du bioclimatisme.
Donc là c'est le cas, il y a deux encorbellements qui empêchent le soleil de rentrer dans la maison pendant l'été. L'été elle est fraîche et l'hiver elle capte énormément de chaleur. Le bioclimatisme oui c'est sûr c'est plus cher à l'investissement, par contre en fonctionnement c'est une qualité de vie exceptionnelle, le fonctionnement c'est très peu de coûts.
Ce bâtiment, c'est deux logements sociaux aujourd'hui que nous avons réhabilités. Donc on a mis 20 cm d'isolation par l'extérieur, on a changé des huisseries, on a fait l'isolation sous les rampants. A côté de ça, vous avez des centrales photovoltaïques qui sont sur le toit des services techniques et sur le toit de ces logements qui font partie des 16 centrales qui produisent donc de l'énergie locale et qui produisent à peu près l'équivalent de ce que consomme la totalité des habitants du village. Musique