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Structure Bactérienne en Microbiologie

Bonjour tout le monde, alors aujourd'hui on va commencer par présenter notre toute première vidéo dans notre série sur la microbiologie clinique et on va commencer par la structure bactérienne. Alors on va voir une petite introduction, les méthodes d'études de la structure des bactéries, les différentes formes de bactéries qu'on peut retrouver, les éléments obligatoires et les éléments facultatifs de structure bactérienne. Alors d'abord on va essayer de classer un petit peu les êtres vivants.

Alors le vivant est divisé en trois grandes catégories. On a le règne animal où figurent la plupart des animaux, les chats, les chiens et évidemment l'être humain. On a les végétaux où figurent les plantes, les algues, certaines algues, pas toutes les algues, et les arbres etc.

Et enfin on a les protistes. Alors les protistes c'est un genre qui a été décidé par les... par les scientifiques des années 1800 pour désigner en fait les les êtres vivants qui n'étaient visibles qu'en microscopie. Alors on les a ensuite divisés en deux parties, on a les protistes supérieurs qui sont pour la plupart des eucaryotes et les protistes inférieurs qui sont pour la plupart des prokaryotes. Parmi les protéines supérieures, alors vous avez des choses que vous allez étudier finalement en parasitologie, qui sont les protozoaires, les algues et les champignons.

Et nous, ce qui nous intéresse maintenant, c'est les protéines inférieures, qui sont les cyanobactéries. Ce sont des bactéries... qui sont retrouvés plutôt dans la nature ou dans les milieux aquatiques qui n'ont pas vraiment d'intérêt médical et les bactéries d'intérêt médical ou là on a les archéobactéries qui sont en fait des bactéries et dont le métabolisme n'est pas toujours familier avec notre monde actuel, et les œufs bactéries, ce sont les œufs bactéries en fait qui sont vraiment responsables d'infections et de maladies chez l'homme.

Donc finalement, l'embranchement qui va nous intéresser dans ce module, c'est tout ce qui va du vivant vers les protistes inférieurs, ensuite vers les bactéries proprement dites, et surtout les œufs bactéries. Alors, quelles sont les caractéristiques qui vont définir, ou qui vont caractériser, ou qui vont différencier en fait les bactéries du reste des autres êtres vivants en fait ? On a d'abord l'absence de membranes nucléaires, c'est-à-dire que la bactérie en fait possède...

un matériel génétique qui va nager directement dans son cytoplasme et il ne possède pas de membrane bactérienne spécifique à lui. Le chromosome est unique, donc on n'a pas... de plusieurs chromosomes comme chez nous, donc chez l'être humain il a 23 paires de chromosomes, là chez la bactérie il n'a qu'un seul chromosome qui va nager dans le cytoplasme. On n'a ni mitochondrie, ni système endomembranaire, donc on n'a pas de réticulant endoplasmique, d'appareil de Golgi, de lysosome, etc.

Donc finalement c'est juste un être vivant avec sa propre fabrique d'énergie, donc il n'a pas besoin de mitochondrie. Et enfin il possède... d'une paroi ou un peptidoglycane et c'est caractéristique des bactéries cette paroi qui va le protéger contre le milieu extérieur alors les méthodes d'études comment est-ce qu'on va étudier les bactéries alors vous allez voir un petit peu ça en détail dans le cours sur les sur le diagnostic bactériologique mais en gros on a trois étapes ou trois méthodes pour voir les bactéries.

On a l'examen à l'état frais. Alors ça en fait on va essayer de voir un petit peu au microscope toujours en microscopie optique ici donc on va voir au microscope est-ce qu'il y a des cellules inflammatoires est-ce qu'il y a des bactéries qui ont une forme particulière par exemple si elles sont incurvée ou si elle possède un flagelle ou encore est-ce qu'elles sont mobiles on peut ensuite rajouter des colorations alors les colorations en fait ce sont des réactions chimiques qui vont interagir avec la paroi des bactéries et qui vont lui donner une couleur particulière. Alors on a la coloration de Gramme qui est très connue et que vous avez probablement vu en cytologie, et d'autres colorations qui sont spécifiques à certains types de bactéries, comme la coloration de Dillmilsen pour la tuberculose, comme on a aussi pour les spiroquettes la coloration à l'encre de Chine. Donc on a vraiment des types de colorations qui sont spécifiques à certaines bactéries, et on a des colorations qui sont plutôt générales, standards, qui est la coloration de Gramme. Après, pour les études qu'on peut effectuer en laboratoire, on peut faire des examens en microscopie électronique.

Et là, ça va nous permettre d'étudier l'ultrastructure de la bactérie, c'est-à-dire son contenu en cytoplasme, en cytosquelette par exemple. Donc on va voir carrément la structure moléculaire de cette bactérie. Mais en pratique courante, le diagnostic bactériologique, en fait, il va s'arrêter à l'examen à l'état frais et à l'examen en microscopie optique avec coloration. Ce que vous voyez là, c'est un exemple de coloration. Ici, c'est une coloration standard.

C'est un examen à l'état frais avec examen direct. On peut voir quelques cellules inflammatoires. On peut voir certaines bactéries ici. Et là, c'est une coloration de gramme. Les bactéries sont colorées en rose.

Donc, il s'agit d'une coloration de gramme qui est négative. Là, c'est les étapes de la coloration de gramme. La coloration de gramme va passer par en gros trois étapes.

On va commencer d'abord par colorer au violet de gentiane. Le violet de gentiane, c'est une coloration qui va donner une couleur violette à la paroi des bactéries. Donc ça, c'est la toute première étape, c'est la coloration au violet de gentiane.

Ensuite on va effectuer un lavage et puis une décoloration par l'alcool. Alors l'alcool en fait, certaines bactéries vont fixer le violet de gentiane et d'autres bactéries ne vont pas fixer le violet de gentiane. Celles qui vont fixer le violet gentil, on a beau essayer de décolorer avec l'alcool, la décoloration ne va pas marcher.

On va toujours avoir une bactérie qui est violette. Mais pour les bactéries qui ne fixent pas le violet gentil, finalement elles vont redevenir blanches comme si elles n'avaient jamais été colorées. Du coup la troisième étape ça va être d'effectuer une contre-coloration à la fuchsine. La fuchsine c'est un colorant qui va donner une couleur rose.

à la paroi. Donc les bactéries qui avaient pris le violet de gentiane et qui n'étaient pas décolorées par l'alcool, elles vont rester violettes, alors que les bactéries qui finalement ont été décolorées par l'alcool, elles vont reprendre une coloration rose par la fuchine. Alors on va dire que les bactéries qui sont restées violettes sont positives, sont gramme positive, et les bactéries qui ont pris la coloration rose son gramme négative.

En fait, c'est le principe de la... la réaction qui entraîne la coloration de gramme. Donc coloration au violet gentil, qui est la première étape, qui va colorer toutes les bactéries en violet, décoloration par l'alcool, donc certaines bactéries vont perdre leur violet et certaines vont rester violets, et puis troisième étape c'est la contre-coloration à la fuchsine, alors les bactéries qui ont perdu leur violet vont devenir roses, et les bactéries qui étaient violettes vont rester violettes. Et les violettes seront dites grammes positives et les roses seront dites grammes négatives.

Alors petit moyen mnémotechnique pour se rappeler qui est positif et qui est négatif. Alors violet contient 5 lettres et ça contient plus de lettres que rose. Donc violet c'est plus et rose c'est moins. Ici, c'est la fameuse coloration de Dzil Nilsen. On va juste écrire Dzil Nilsen pour ne pas se tromper.

Alors, la coloration de Dzil Nilsen, c'est une coloration qui est utilisée pour rechercher le bacille de la tuyau. qui est dit Mycobacterium, Mycobacterium tuberculosis, ou encore bacille de Koch, en hommage à Robert Koch qui a découvert le bacille de la tuberculose. Alors cette coloration de... de Zil Nielsen va s'effectuer toujours en trois étapes. Alors d'abord, la coloration à la fuchsine.

Alors vous avez vu que la fuchsine, c'est ce qu'on avait utilisé tout à l'heure pour la coloration de Gramme. Alors ici, la première étape, c'est la coloration à la fuchsine. On va colorer toutes les bactéries qui sont présentes en rose, vu que toutes les parois finalement peuvent prendre la fuchsine.

Première étape ici, coloration à la fuchsine. Deuxième étape, on va essayer de décolorer ces parois. Alors ici, on ne va pas utiliser uniquement de l'alcool.

mais on va utiliser de l'alcool et de l'acide. Donc décoloration par l'acide et par l'alcool, et on va même chauffer, on va effectuer un réchauffement de la préparation. Donc décoloration par l'acide et par l'alcool après réchauffement. Puis certaines bactéries, en fait, ici, elles vont perdre leur coloration. roses donc elles ne seront plus colorées par la fuchsine et d'autres elles vont garder leur coloration rose donc ici cette bactérie elle est restée rose après décoloration tandis que cette bactérie elle a perdu sa couleur rose elle est redevenue transparente lors de la décoloration par l'acide et par l'alcool ensuite on va effectuer une contre-coloration au bleu de méthylène alors c'est le même principe qu'on avait vu tout à l'heure pour la contre-coloration à la fuchsine Donc ici on va effectuer une contre-coloration au bleu de méthylène.

Alors les bactéries qui étaient blanches, elles vont finalement prendre le bleu de méthylène et vont se retrouver en bleu. Tandis que les bactéries qui étaient plutôt roses, elles ne vont pas changer de couleur et elles vont rester roses. Alors les bactéries qui ont été décolorées puis recolorées, on va appeler ça des xylilsènes négatifs.

Et les bactéries qui sont restées roses, on va appeler ça des xylilsènes positifs, contrairement à tout à l'heure. Et donc finalement, on dit que la bactérie qui est restée rose, on dit qu'elle a finalement résisté à la décoloration par l'acide et par l'alcool. Donc ici, on va parler de bactéries qui sont dites acido-alcoolo-résistantes, ce qui est normal parce que finalement, elles ont résisté à la décoloration par l'acide et par l'alcool dans la coloration de dililicène.

Et les bactéries acido-alcoolo-résistantes ou BAR avec deux A, on utilise ce terme pour définir le bacille de Koch en pratique clinique. Donc quand on parle de BAR ou de BK, c'est exactement la même chose. Et donc ici, c'est le principe de la coloration de Zinil Sen qui va faire apparaître le Mycobacterium tuberculosis ou le bacille de Koch comme étant des bacilles qui sont roses à rouge. sur un fond bleu à cause du bleu de méthylène. Alors ici on voit la structure d'une bactérie.

En bleu vous avez les éléments qui sont facultatifs, et en rouge vous avez les éléments qui sont obligatoires. Alors les éléments facultatifs, on va commencer plutôt par les obligatoires. Donc on a évidemment l'ADN qui est finalement le matériel génétique de cette bactérie. On a ensuite le cytoplasme.

Alors le cytoplasme, c'est ce qui va contenir les ribosomes de ces bactéries, qui va utiliser la bactérie pour diluer en fait ces micronutriments, pour synthétiser ces enzymes. On a la membrane plasmique qui va l'entourer, qui va la protéger un petit peu contre le milieu extérieur. Et enfin, la paroi qui est la caractéristique des bactéries par rapport au reste des cellules du vivant. Alors la paroi dont on verra toutes les caractéristiques et toutes les propriétés tout à l'heure. Alors ça, c'était les éléments obligatoires.

En bleu, vous allez voir les éléments qui sont facultatifs. Alors on a la capsule. La capsule, c'est un petit peu l'équivalent du glycocalyx qu'on avait vu en première année.

Donc c'est... un petit peu une charpente qui est glucidique, elle est faite de polysaccharides. On a les pili, les pili qui sont des petits prolongements en forme de poils, d'où le mot pilus, donc poils, et qui va servir à l'adhésion de la bactérie aux différentes muqueuses.

On a le plasmide, qui est un matériel génétique secondaire, circulaire, qui en fait ne fait pas partie du chromosome, et qui contient la plupart du temps des gènes de résistance aux antibiotiques, et le flagelle, qui va permettre à la bactérie d'être mobile, un petit peu comme les flagelles, des spermatozoïdes. Donc on a vu d'un côté les éléments obligatoires, qui sont l'ADN, le cytoplasme, la membrane plasmique et la paroi, et de l'autre côté les éléments facultatifs, qui sont la capsule, les pili, les plasmides, et enfin... Enfin, le flagelle. Alors ici, vous voyez des exemples de formes de bactéries. Alors quand on voit nos bactéries, soit à l'examen direct, soit après coloration, on se rend compte finalement qu'elles n'ont pas toujours toutes la même forme.

Alors certaines sont plutôt allongées, d'autres sont plutôt rondes. d'autres sont plutôt incurvés et pour pouvoir un petit peu les décrire on leur a donné des noms à ces formes donc les formes on leur a donné des noms par exemple les bactéries qui ont une forme de ressort un petit peu on appelle ça des spires y les bouts Les bactéries qui ont une forme de bâtonnet, ce sont des bacilles. Les bactéries qui ont une forme arrondie, c'est des coques ou des coccis. Les bactéries qui ont une forme plutôt incurvée, c'est des vibryons.

Et enfin, les bactéries qui sont un petit peu arrondies, mais pas vraiment, et un petit peu allongées, mais pas vraiment, on leur donne un nom qui est intermédiaire, donc ce sont des cocos bacilles. Donc un petit peu coccis et un petit peu bacilles. Donc les spirules, les bacilles, les coques ou les coccis.

les Vibrions et les Cocobacilles. Alors il y a d'autres types ou d'autres formes de bactéries qui n'ont pas été décrites ici mais j'ai décidé de prendre les plus fréquentes et surtout celles qui sont d'intérêt clinique. Alors parmi les spiriles par exemple on a Spirulum volutans qui est une bactérie qui est plutôt utilisée dans l'industrie pharmaceutique.

On pourrait décrire ici le Tryponem pal ou d'autres bactéries mais il n'y en a pas beaucoup qui ont une forme de spiri. Le bacille le plus caractéristique et le plus connu c'est Echerichia coli, dit aussi E. coli, qui est responsable d'infections plutôt digestives.

Parmi les coxies ou les coques, on a Staphylococcus aureus, dit S. aureus, ou encore le Staphylococcus. donc dit doré, qui est responsable d'infections plutôt cutanées ou qui va vous donner les fameuses intoxications alimentaires dans les restaurants où l'hygiène n'est pas vraiment respectée.

On a les Vibryons, parmi eux c'est le Vibrio choléré qui est responsable du choléra. On a vu le choléra récemment en Algérie dans les années 2018 à peu près. Donc on a eu, il y a eu assez de bactéries qui est Vibrio choléré. Et enfin les Cocobacilles dont le chef de file c'est Hémophilus. influenzae, H.

influenzae qui est une bactérie qui est moins rencontrée, de moins en moins rencontrée, grâce notamment à la vaccination et qui est responsable d'infections notamment de la sphère ORL. Donc ce que vous allez retenir ici, c'est la forme de ces bactéries et un petit exemple comme ça de mémoire de chaque forme de bactérie. Alors quels sont les éléments obligatoires d'abord ? On a le matériel génétique.

Alors le matériel génétique d'une bactérie est caractéristique. D'abord, on a un chromosome unique qui est fait d'un ADN bicaténaire. Et ce chromosome, comme je l'ai dit tout à l'heure, il n'est pas recouvert de membrane nucléaire.

Donc il n'y a pas de membrane nucléaire. Donc finalement, il n'y a pas de noyau proprement dit. D'où l'appellation de la bactérie qui est une cellule pro-cariote et non pas e-cariote. Le cytoplasme ne contient pas de système endomembranaire, donc il n'y a pas de réticulant endoplasmique, ni granuleux, ni lisse d'ailleurs. Les ribosomes sont en fait librement circulants dans le cytoplasme, ils ne sont pas reliés à une membrane.

Il n'y a pas d'appareil de Golgi, donc les protéines qui sont traduites... à partir de l'ARN messager, leur conformation sera directement décidée au sein du cytoplasme par les enzymes qu'il y a dans le cytosol de la bactérie. Et en fait, il n'y a pas de mitochondrie, la chaîne respiratoire est directement présente sur sa membrane. La membrane plasmique justement, elle est pratiquement identique en fait à celle des eucaryotes, c'est une bicouche lipidique avec du cholestérol, avec des glucides, avec des protéines transmembranaires, des récepteurs aussi.

Elle va participer dans la division cellulaire par six parités. dans la régulation du gradient osmotique pour permettre en fait les échanges de nutriments avec le milieu extérieur dans la régulation métabolique par les récepteurs qui sont spécifiques elle permet également l'excrétion de toxines alors les toxines ce sont finalement des protéines pathogènes ou immunogènes qui sont sécrétées par les bactéries. Alors on a deux types de toxines que vous verrez dans le cours sur le conflit de bactéries.

Donc on a les exos et les endotoxines. Donc au final, gardez... Gardez en tête que les toxines, ce sont des protéines qui sont pathogènes et qui sont fabriquées et sécrétées par les bactéries. Et enfin, la phosphorylation oxydative pour la production d'ATP, enfin la production d'énergie, toujours. Comme je vous l'ai dit, vu qu'il n'y a pas de mitochondries, finalement, la chaîne respiratoire est donc...

La pompe à proton ATP sera directement présente sur la membrane plasmique de la bactérie. Et on finit par la paroi bactérienne, qui finalement aura plusieurs rôles aussi. Elle aura un rôle morphologique, donc c'est elle qui va définir la forme de la bactérie. Est-ce qu'il s'agit d'un cocci ou d'une bacille ? ou d'un bacille pardon ou d'un vibrion donc c'est vraiment un rôle morphologique il va permettre à la bactérie de garder une forme de ne pas se déplacer comme une amibes en fait dans un environnement elle aura un rôle de la reconnaissance par la coloration donc certaines bactéries seront dites gramme positive ou gramme négative et ça c'est dû finalement à leur paroi donc la paroi à gramme négative aura une structure qui sera différente de la paroi à gramme positive et c'est ce qui va faire que certaines parois vont garder le violet de gentiane et d'autres seront décolorées par l'alcool.

Elle lui offre une résistance aux variations de pression, donc finalement si on a dans le milieu extérieur une pression oncotique ou une pression osmotique qui est très élevée ou très basse, grâce à la membrane, pardon, grâce à la paroi bactérienne, ces différences de pression ne vont pas faire exploser la bactérie dans son milieu extérieur. Elle lui offre également une bonne résistance aux enzymes. Certaines bactéries ont une paroi qui est très épaisse et donc les enzymes protéolithiques qui sont sécrétés par notre corps ne pourront parfois pas traverser cette paroi qui est très épaisse et la bactérie pourra y résister.

C'est également une cible pour les antibiotiques. Les antibiotiques notamment de la famille D. de la famille des bêta-lactamines.

Les antibiotiques de la famille des bêta-lactamines vont cibler la production de la paroi bactérienne, ils vont inhiber la production de la paroi bactérienne et vont détruire les bactéries. Enfin, elle a un rôle dans la réaction immunitaire. Je ne sais pas si vous vous en souvenez, mais dans les bactéries à gramme négative, on va voir tout à l'heure que dans leur paroi, on a une protéine qui s'appelle le LPS, donc les lipopolysaccharides. Et ces LPS sont parmi les activateurs, par exemple, du système du complément dans sa voie alterne. Et c'est pour ça qu'on dit que la paroi bactérienne a un rôle dans...

la réaction immunitaire donc morphologie ça va permettre à la bactérie de garder une forme caractéristique soit en coccus soit en bacille soit en vibrion la coloration gramme positif ou gramme négatif elle est liée à justement à la composition de cette paroi la résistance aux variations de pression oncotique et de pression osmotique la résistance aux enzymes grâce à l'épaisseur de la paroi la cible d'antibiotiques qui est surtout les bétalactamines et enfin la réaction immunitaire par stimulation des protéines du système du complément. Alors voici la différence entre les parois à grammes positifs et les parois à grammes négatifs. Alors la paroi à grammes positifs, on voit ici, alors ce que vous voyez c'est la bicouche lipidique, donc là c'est la membrane. On a un espace qu'on appelle l'espace périplasmique qui est entre la membrane et la paroi proprement dite.

Et ici vous avez ce qu'on appelle le peptidoglycane. Alors la paroi, la paroi bactérienne, surtout de gramme positif, elle est faite d'une épaisse couche de peptidoglycane. Alors c'est quoi peptidoglycane ?

Alors peptidoglycane c'est une longue chaîne glucidique, comme on le voit ici, je vais essayer de dessiner là. Donc c'est une longue chaîne glucidique, entre elle on a des ponts. protéiques une longue chaîne glucidique avec des ponts protéiques entre ces chaînes glucidiques donc on a plus de glucides que de protéines c'est pour ça qu'on parle de peptidoglycane donc le peptidoglycane c'est cette épaisse couche faite de glucides et de protéines qui va permettre donc à la bactérie d'avoir cette forme caractéristique et cette coloration caractéristique Les bactéries à gramme positive ont une épaisse couche de peptidoglycane avec de l'acide téchoïque ici en vert. Et cet acide téchoïque a un fort pouvoir pathogène. Dans cet espace périplasmique que je vous ai mis ici, cet espace qui est entre la membrane et le peptidoglycane, on a des enzymes qu'on appelle la transpeptidase ou la PLP.

Alors la transpeptidase ou la PLP, PLP pour protéines liant la pénicilline. La pénicilline, c'est un antibiotique que vous connaissez, c'est un antibiotique de la famille des bétalactamines. Et cette PLP ou cette transpeptidase, c'est une enzyme qui va participer à la fabrication du peptidoglycane. C'est elle qui va créer les ponts protéiques qui relient les longues chaînes glucidiques du peptidoglycane.

Donc finalement, si la pénicilline ou les autres bétalactamines arrivent... à inhiber cette PLP, on n'aura pas de production de peptidoglycane, donc on n'aura pas de production de parois et on aura la mort de la bactérie et c'est comme ça que va agir cet antibiotique. Donc dans les parois à grains positifs, on a 1, la membrane plasmique en bas, ensuite on a l'espace périplasmique qui va séparer la membrane plasmique du peptidoglycane et donc en haut on a le peptidoglycane avec ses chaînes glucidiques et ses ponts protéiques et...

les filaments d'acide téchoïque et d'acide lipotéchoïque qui va s'enfoncer un petit peu profondément dans cette paroi, parfois jusqu'à arriver à la membrane plasmique. Dans l'espace périplasmique, on peut retrouver des protéines liées à la pénicilline ou des PLP qui sont la cible d'antibiotiques de la famille des bêta-lactamines. Donc ça c'est pour les parois à grammes positifs.

Ce qu'il faut retenir dans les parois à grammes positifs, c'est l'épaisseur du peptidoglycane, c'est très important, et la présence d'acide téchoïque qui est un élément de virulence, un élément très pathogène. Dans les parois à gramme négative maintenant, vous avez toujours votre membrane plasmique en bas, vous avez toujours votre espace périplasmique qui va la séparer du peptidoglycane qui est toujours présent, mais ce qu'on remarque ici, c'est que déjà le peptidoglycane, il est très fin par rapport à la grosse couche de peptidoglycane qui est bien dense. dans les parois à gramme positive mais on remarque aussi qu'on a une deuxième paroi au dessus de ce peptidoglycane qu'on va appeler la membrane externe et cette paroi va posséder des porines qui sont plus ou moins larges et qui vont permettre les échanges avec le milieu extérieur cette membrane externe va lui conférer un un aspect ou une caractéristique qui est la lipophilie.

Donc finalement, ces bactéries qui ont une double paroi, qui ont une membrane externe et une membrane plasmique, seront plus lipophiles que les bactéries à gramme positive. explique pourquoi l'alcool ne peut pas décolorer les bactéries à gramme négative. Ce qui explique pourquoi le violet gentian ne sera pas fixé par les bactéries à gramme négative parce qu'il n'est pas directement en contact avec le peptido glycane. Ce sont des bactéries qui seront décolorées par l'alcool. Donc, caractéristique des bactéries à gramme négative, c'est d'une part la couche de peptidoglycane qui est très faible, qui est peu épaisse par rapport au gramme positif, et surtout la présence de cette membrane externe, avec des porines qui sont plus ou moins larges, qui vont permettre les échanges avec les milieux extérieurs.

Alors, ces porines, normalement, elles peuvent laisser passer des antibiotiques, si on veut, par exemple, inhiber la PLP. On pourrait utiliser de la pénicilline par exemple qui va passer par ces porines pour inhiber la PLP. Mais il existe certaines pénicillines justement qui sont beaucoup trop grosses et beaucoup trop larges pour passer à travers ces porines.

Et donc il y a certaines bactéries qui sont naturellement résistantes à la pénicilline à cause de leurs porines qui sont trop étroites. Donc à retenir sur cette plaque qui est très importante, on a deux types de parois. On a les parois à grammes positifs et les parois à grammes négatifs. Dans les parois à grains positifs, on a une membrane plasmique, un peptidoglycane séparé par l'espace périplasmique. La membrane plasmique ressemble à deux gouttes d'eau à celle du reste des cellules eukaryotes.

Le peptidoglycane est très épais avec la présence d'acide téchoïque et d'acide lipotéchoïque qui est finalement le facteur de pathogénicité de virulence dans les bactéries à gramme positive. Et on a la présence de protéines liées à la pénicilline ou de PLP ou de transpeptidase dans l'espace périplasmique. Dans les parois à gramme négative, la membrane ne change pas. On a toujours cet espace périplasmique avec les PLP. Ce qui change, c'est que le peptidoglycane est plus fin par rapport à l'acide téchoïque.

au bactéria gramme positif on n'a pas d'acide téchoïque mais on a une membrane externe avec des porines qui sont plus ou moins large et qui vont permettre d'échanger avec le milieu extérieur on va voir très rapidement les éléments facultatifs alors dans ces éléments facultatifs on a la capsule donc je vous dis que la capsule c'est exactement comme le glycocalyx dont on avait parlé en cytologie c'est une capsule qui est polysaccharide et qu'on peut mettre en évidence grâce à la coloration par l'encre de chine. On a le plasmide qui est un ADN bicaténaire et circulaire. C'est un ADN qui est extra-chromosomique, c'est-à-dire qu'il ne va pas faire partie du matériel génétique propre de cette bactérie et qui ne sera pas transmis selon les règles mendéliennes finalement. Et cet ADN circulaire ou ce plasmide va contenir le plus souvent des gènes de résistance aux antibiotiques.

On a les pili, les pili c'est le pluriel de pilus. qui sont des prolongements protéiques de pilines et qui sont situés tout autour des bactéries. On a les pilis qui sont communs et qui sont très nombreux, ce sont des facteurs d'adhésion et de virulence de la bactérie, donc ils vont permettre un petit peu à la bactérie d'adhérer à l'épithélium, ou peu importe au niveau de quel tissu elle va essayer d'adhérer, donc ça sert un petit peu à ça les pilis.

Et on a des types particuliers de pilis, ce sont les pilidis sexuels, et qui vont servir à transmettre des gènes entre les bactéries, grâce à ce qu'on appelle la conjugaison, et qu'on verra une prochaine fois. Ensuite on a le flagelle, alors le flagelle c'est un prolongement de la bactérie qui va lui permettre d'être mobile, elle est composée de plusieurs sous-unités de flagelline, et elle contient également des facteurs d'antidéphysique, ou un facteur antigénique, c'est ce qu'on appelle le facteur dit H, le facteur H qui est en fait le flagelle. Alors on a quatre types de bactéries selon la position de ce flagelle.

Alors on a les bactéries dites monotriches, c'est-à-dire que leur flagelle est située à une seule extrémité et qu'ils ne possèdent qu'un seul flagelle. On a les bactéries dites lofotriches, qui vont posséder plusieurs flagelles mais à une seule extrémité. On a les bactéries amphitrylles, qui vont posséder deux flagelles mais qui sont à deux extrémités différentes et enfin les bactéries dites péritriches alors là ils vont posséder des flagelles tout autour de leur de leur paroi ou de leur membrane donc monotriches un seul flagelle à une extrémité l'ophotriches plusieurs flagelles à une extrémité amphitriches deux flagelles à deux extrémités différentes et péritriches finalement c'est des flagelles qui sont présents tout autour de la bactérie On finira par le sport.

Alors une bactérie est dite sporulée si elle peut fabriquer des spores. Et ça concerne surtout les bactéries à gramme négative. Alors les spores en fait permettent à la bactérie de résister aux différents changements brutaux de milieu.

Alors s'il y a un changement brutal de température ou de pH ou de concentration en sel, le sel NACL évidemment, Donc s'il y a un changement brutal dans l'environnement de la bactérie, elle va finalement essayer de se protéger ou de se cacher. C'est le principe finalement de l'hibernation chez les ours. Quand il fait trop froid ou quand il n'y a pas assez à manger, les ours vont dormir et ils vont se mettre dans un état qui est quiescent, dans un état qui est latent, pour essayer de réserver un maximum d'énergie.

Alors, quand la bactérie est sporulée, cette spore va pouvoir adopter plusieurs localisations. On peut avoir des spores qui sont centraux, donc situés bien au centre de cette bactérie. Ils peuvent être terminaux, donc tout au bout de la bactérie, ou peuvent être plutôt subterminaux, c'est-à-dire un petit peu avant la bactérie.

Donc il y a plusieurs localisations, et vous allez trouver ça dans mon livre avec des schémas. Et je vous remercie.