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Crèche innovante avec robot éducatif

1500 postes à pourvoir, on a vu ça avec Sophie Pignal, et bien vous allez découvrir là-bas en Chine une crèche à la pointe de l'innovation qui a investi dans une nounou 100% high-tech. C'est un peu high-tech, c'est un peu triste quand même, démonstration. A Xiamen, la ville côtière, cette halte-garderie accueille les enfants de parents débordés. Ici, il y a un nouveau petit assistant qui provoque l'agitation des enfants. Il s'appelle Kiko et depuis son arrivée il y a un an, il est le nouveau compagnon préféré de Petit Chimi. Il nous aide à trouver les légumes. Pour les enfants de moins de 6 ans qui ne vont pas encore à l'école, le petit robot est un premier compagnon d'apprentissage. Exercice du jour, mettre tous les légumes d'un côté, les fruits de l'autre, et c'est Kiko, poire, qui reconnaît le bon enchaînement. Je l'adore parce qu'il est trop mignon. Kiko, c'est mon meilleur ami. Tu préfères Kiko ou la maîtresse ? Kiko. Le petit robot a volé la vedette à maîtresse Shen, mais elle ne lui en veut pas. Ça me permet vraiment de mieux enseigner, parce que le robot apprend la logique et à résoudre des problèmes à travers des jeux. C'est très bon pour leur développement cérébral et on a de bons retours des parents. Après 40 minutes de cours interactifs, photo de classe... Et Kiko retourne au labo pour se reposer. 5 heures d'autonomie pour 5 heures de charge. C'est Xia Jinping qui en prend soin. Pour l'instant, nous avons deux robots pour les groupes des grands. On est très satisfaits et on a prévu d'en acheter plus l'année prochaine. Ici, Kiko accompagne deux cours par semaine. Aujourd'hui, ses parents sont venus visiter la crèche pour peut-être y inscrire leur progéniture. L'argument robot fait mouche. Moi, je pense que c'est pas mal. Ça permet aux enfants de s'éveiller plus vite. Et ses parents ne sont pas les seuls conquis. Depuis son lancement en 2016, le petit robot éducatif à 1300 euros pièce a envahi 600 établissements en Chine, mais aussi à Singapour et à Taïwan. Sur les plateaux télé, il fait le show sous les yeux fiers de son concepteur. Guo Chengshan a aujourd'hui une centaine d'employés. Pour lui, Kiko est bien plus qu'un robot, c'est un partenaire d'apprentissage et de garde pour les tout-petits. Dans la programmation du robot, il y a 96 exercices. Par exemple, il y a... pour jouer à la marchande. D'abord le robot se présente, il présente l'exercice et ensuite il laisse les enfants jouer et il collecte les données de leurs résultats. Son ambition ? d'évolutionner l'apprentissage des moins de 6 ans. En Chine, nous manquons d'un million de professeurs. J'ai conçu Kiko pour aider à réduire leurs charges de travail trop lourdes. Dans un futur proche, Kiko sera là pour donner le cours, apporter les connaissances et le professeur organisera la classe et s'occupera des élèves. L'androïde a déjà conquis le cœur des enfants. Un partenaire de crèche intelligent qui ne gronde jamais. Eh oui, reportage tourné, il est étonnant de le dire sans qu'aucun robot n'ait été maltraité.