Introduction à l'histoire du droit

Bien, bonjour à tous, on se retrouve aujourd'hui dans une nouvelle vidéo puisque l'on va parler ensemble d'une matière qui est souvent détestée par les étudiants alors que finalement quand on s'y intéresse et quand on l'approfondit, quand vraiment on étudie cette matière en profondeur, et bien on se rend compte que cette matière est fort intéressante et c'est ce que nous allons voir ensemble donc dans cette vidéo puisque nous allons parler de l'introduction historique au droit. Alors comment... va être structurée cette longue vidéo d'introduction historique au droit. Le but, c'est de vous donner finalement les grandes bases de la matière, alors peut-être pour vous faire une première idée de la matière, ou alors pour la réviser, pour se remettre un petit peu la matière dans son contexte général. Matière qui est très importante, finalement, pour comprendre l'histoire de façon plus générale. C'est très important pour comprendre, finalement, le système dans lequel on vit, le fonctionnement du monde actuel, et surtout le fonctionnement de notre système juridique. Alors, comment va se dérouler la... la vidéo en trois parties. Trois parties avec tout d'abord, dans un premier temps, nous verrons finalement qu'est-ce que c'est que l'introduction historique au droit, donc je vous présenterai la matière. Ensuite, dans une deuxième partie, je parlerai avec vous et j'évoquerai avec vous les grandes époques de l'histoire du droit. On parlera notamment de l'Antiquité, du Moyen-Âge ou encore de l'époque moderne. Et puis enfin, je vous donnerai quelques conseils, trois conseils pour apprendre et même peut-être... Oui, c'est possible, je suis sûr que c'est possible, aimer la matière d'introduction historique au droit. Mais juste avant, si vous aimez bien ce que je fais sur YouTube et que vous voulez d'autres vidéos en introduction historique au droit, n'hésitez pas à liker la vidéo, ça me donne un soutien énorme et ça apporte beaucoup de visibilité à mes vidéos. Donc merci par avance pour ceux qui prendront le temps de le faire. Donc, qu'est-ce que c'est que cette histoire d'introduction historique au droit ? Eh bien, comme son nom l'indique, c'est une introduction... historique au droit. Alors, pourquoi j'ai précisé ça ? Parce que normalement, lorsque l'on étudie le droit, on a une matière qui s'appelle introduction au droit. Dans cette matière, on va vous parler de la notion de droit, du mot droit, ce qu'il signifie, de la distinction entre droit privé et droit public, des différentes branches du droit, etc. Eh bien, la matière introduction historique au droit est importante puisqu'elle vous permet de comprendre finalement ce qu'est le droit. Finalement, Cette introduction historique au droit, c'est une introduction au droit, mais sous un angle d'histoire. Et l'histoire, c'est important pour comprendre le droit. Alors, c'est une matière qui est généralement étudiée en première année de droit. Et cette matière qui est généralement étudiée en première année de droit, elle est, donc c'est normalement un semestre, on étudie l'histoire du droit dans un semestre. Et puis, au cours du semestre suivant, généralement, alors c'est ce qui se passe globalement, en général, dans les facs, Donc, vous étudiez histoire, introduction historique au droit, et puis ensuite, vous attaquez l'histoire du droit. Vous avez une matière qui s'appelle l'histoire du droit. Et cette matière qui s'appelle l'histoire du droit, eh bien, généralement, elle étudie le droit de 1789 jusqu'à nos jours, ou même un peu plus avant peut-être. Ça dépend en fait, finalement, des facs. Bon, j'ai dû faire une petite pause parce qu'il y a mon chien qui était en train de tomber du canapé, il faisait un bruit bizarre. Donc, j'ai dû faire une pause en urgence. Alors, je vous disais que l'introduction historique au droit, c'est une matière qui est généralement étudiée en première année de droit, au premier semestre, souvent, de la première année, et au deuxième semestre, on étudie le droit qui s'applique postérieurement à 1789. Et donc, justement, quel est le champ d'études de l'introduction historique au droit ? Eh bien, c'est l'étude de l'évolution des sources du droit et de la justice de l'Antiquité à 1789. Donc finalement, on parcourt le temps, on parcourt l'histoire pour s'intéresser à un point, au droit. Comment le droit est né ? Comment le droit a évolué ? Comment les sources du droit ont évolué ? C'est finalement ce dont on parle en introduction historique au droit. Alors donc, je vous ai dit que l'introduction historique au droit, c'est l'étude de l'évolution des sources du droit. Mais au fond, quelles sont les sources du droit qu'on étudie ? Quelles sont les sources du droit dont on étudie l'évolution ? Globalement, il y a quatre principales sources du droit qu'on va étudier. Et finalement, ça va vous servir de ligne directrice tout au long de votre AD, puisque vous allez étudier la façon dont la loi a évolué, comment la loi est née, comment elle a évolué, est-ce que la loi a toujours eu la même définition, est-ce que la loi a toujours été la principale source du droit. Je pense notamment à cet égard au, par exemple, Au 19e siècle, où on observait sous l'influence des Lumières, à la suite des Lumières, puisque pour les Lumières, pour le philosophe des Lumières, la loi, ça devait être l'expression de la volonté générale. La loi, c'est donc finalement la principale source du droit pour les Lumières, pour le 19e siècle. C'est la phase du légicentrisme. Le légicentrisme, c'est quand finalement on met tout autour de la loi, la loi est au centre de tout, et on fait de la loi la principale source du droit. Donc ça, c'est ce phénomène du légicentrisme qu'on a observé à la fin du 18e et au 19e siècle, où justement on met la loi au centre de tout. Voilà, donc ça c'est la loi, et puis en réalité la loi n'a pas toujours eu cette place, cette omnipotence, la loi, puisque par le passé, la loi a subi des difficultés à s'imposer. Je pense notamment au Moyen-Âge. où justement, le haut Moyen-Âge, c'est entre le 5e siècle et le 10e siècle. Et au haut Moyen-Âge, justement, la loi était en net recul, en net déclin, puisque ce qui importait à l'époque principalement, c'était la coutume. La coutume des peuples barbares, vous savez, les peuples barbares, les Francs notamment, qui ont envahi Rome, tout ça. Voilà, c'est l'importance de la loi. Elle n'a pas toujours eu cette importance-là au fil des siècles. Donc ça c'était la première chose, la loi. Autre source du droit, j'en ai parlé, la coutume. La coutume qui est une source du droit importante finalement, c'est peut-être l'une des premières sources du droit que l'on a eues. Et cette coutume, elle a évolué, elle a eu une importance dans certains cas, dans d'autres cas, elle est en recul. À l'époque, la coutume c'était très important, notamment parce qu'il n'y avait pas l'écriture, tout ça. Et puis aujourd'hui, on se rend compte que dans notre système juridique français en tout cas, la coutume est en net recul. Autre point aussi, la jurisprudence. La jurisprudence, vous savez que la jurisprudence, finalement, rien que le mot jurisprudence a lui-même évolué de sens au cours des siècles, puisque à Rome, en droit romain, la jurisprudence, c'était la jurisprudencia, c'est-à-dire la science du droit. L'équivalent un peu de notre doctrine d'aujourd'hui, c'est-à-dire avec la doctrine d'aujourd'hui, c'est les avis des professeurs, des professionnels, tout ça. À l'époque, à Rome, la jurisprudence... C'était la jurisprudencia, c'était la science, finalement, le droit des prudents et des prudents, des sages. Et donc, la jurisprudence, ça désignait cette science du droit qui, d'ailleurs, en est à Rome avec les jurisconsultes. Et puis, ce mot jurisprudence a évolué, a changé de sens. Et aujourd'hui, la jurisprudence, ce n'est plus la science du droit, puisque aujourd'hui, on parle de la doctrine. Mais la jurisprudence, aujourd'hui, ça désigne l'ensemble des décisions de justice rendues par les courts et les tribunaux. Donc, on voit que même en ce qui concerne... le sens même des mots, eh bien, ça évolue. Donc, la jurisprudence, et puis enfin, la doctrine. La doctrine, je vous ai dit que la doctrine, la science du droit a été née à Rome, et puis, aujourd'hui, la doctrine, ça constitue aussi une source indirecte du droit, mais voilà, l'idée, c'était de voir un petit peu comment évolue le droit au fur et à mesure. Alors, quelles sont les grandes étapes, finalement, les grandes aires de notre histoire du droit ? Et vraiment, vous devez, je vous recommande fortement d'avoir en tête ce schéma-là. C'est-à-dire ces différentes étapes que sont, on va le voir ensemble, le droit sous l'Antiquité, le droit au Moyen-Âge, le droit à l'époque moderne et le droit à l'époque contemporaine. Ça, c'est vraiment déjà une première chose que vous devez avoir en tête. C'est ces différentes phases de l'histoire, on va dire, de l'Europe et même de l'histoire de la France, puisque ça vous permet d'avoir une ligne directrice et surtout, ça vous permet d'organiser vos idées. Quelles sont ces différentes phases ? On a tout d'abord le droit sous l'Antiquité. Le 3 sous l'Antiquité, donc, qui globalement, je simplifie quand même, je ne rentre pas trop dans le détail, mais c'est aux alentours du 3e millénaire avant Jésus-Christ jusqu'à 476 après Jésus-Christ. Cette date est très importante, dont vous devez absolument, on y reviendra, mais vous devez absolument vous en souvenir. 476, c'est la chute de l'Empire romain d'Occident. L'Empire romain d'Occident a été divisé en deux à la fin du 4e siècle. Eh bien... cet empire romain a été divisé en deux, empire romain d'Occident et empire romain d'Orient. Et bien, l'empire romain d'Occident, qui constitue un peu notre référence par rapport à l'Europe, par rapport à la France, ce qui nous concernait, c'était l'empire romain d'Occident, et bien, chute de l'empire romain d'Occident en 476. Donc tout ça, c'est une date très importante. Ensuite, à la suite de la chute de l'empire romain d'Occident, s'ouvre alors une période qui va durer 1000 ans à peu près. et qu'on envisage sous l'appellation, vous l'avez déjà entendu dans vos cours d'histoire précédents, c'est le Moyen-Âge. Le Moyen-Âge, eh bien, c'est cette période de 1000 ans qui va connaître énormément de transformations, puisque c'est notamment au Moyen-Âge que, par exemple, on va connaître l'installation de la France à travers le Royaume des Francs avec les différentes dynasties, à travers la dynastie mérovingienne de Clovis, la dynastie carolingienne de Charlemagne. Et puis aussi, c'est au cours du Moyen Âge que l'on va connaître le système féodal, ce système fondé sur un lien personnel entre un vassal et son suzerain, et ce système est très important en droit, parce que finalement, ce qui unit les deux... c'est la terre, le fief. Donc, on va voir que le droit au Moyen-Âge, il y a vraiment énormément de transformations. Et puis ensuite, le droit à l'époque moderne. Le droit à l'époque moderne, donc on est en 1492. Alors bon, les historiens ne sont pas très d'accord sur la date exacte de la fin du Moyen-Âge et le début de l'époque moderne. Mais globalement, on va regarder cette date que vous connaissez tous finalement, puisque vous l'avez appris par cœur lorsque vous étiez petit. C'est 1492 et c'est la découverte de l'Amérique par Christophe Colomb. Et donc on date à ce moment-là la fin du Moyen-Âge et le début de l'époque moderne, qui va durer donc à peu près 3-4 siècles jusqu'à 1789. 1789 qui est un autre que la date de la Révolution française. Et vous savez, c'est ce moment-là où on affirme une égalité de droit, on affirme cette déclaration des droits de l'homme et du citoyen, cette DDHC de 1789. C'est vraiment ce moment-là où on a une transformation de notre système juridique. Et puis enfin, alors ça c'est généralement pas trop étudié dans le cadre du cours d'introduction historique au droit, mais je vous en dirais quelques mots, le droit à l'époque contemporaine, c'est-à-dire qu'est-ce qui s'est passé à la suite de la Révolution, et notamment souvent on l'évoque, cette partie-là, en introduction historique au droit, pour parler de Napoléon, puisque Napoléon, vous n'êtes pas sans savoir que Napoléon, c'est le code civil, c'est 1804, et donc c'est grâce à lui que finalement on a réussi à unifier le droit partout sur le territoire à travers les nombreuses codifications. C'est le code civil, mais pas que. Napoléon, c'est aussi le code de commerce, le code d'instruction criminelle, ou encore le code pénal. Ce qui fait que Napoléon a beaucoup œuvré. Napoléon, pour vous situer, c'est 1799-1814. Il a grandement joué dans notre système juridique actuel. Si on doit dire quelques mots plus en profondeur sur le droit sous l'Antiquité, déjà, le droit sous l'Antiquité est marqué par la naissance de la première écriture, c'est l'écriture cunaïforme. à travers ces petits symboles que l'on peut voir sur la droite, c'est l'écriture cuneiforme. À l'époque, il n'y avait pas d'alphabet, il n'y avait pas d'écriture comme on la connaît aujourd'hui. C'est l'écriture cuneiforme qui régnait avec ces pictogrammes et ces petits dessins. Désormais, les choses ont changé, mais malgré tout, c'était un paramètre à prendre en compte puisque notamment le Code d'Amourabi, c'est un des textes les plus importants de l'époque, il est rédigé en écriture cuneiforme. Et puis, le droit sur l'Antiquité, c'est aussi, on va le voir, c'est le droit principalement, pas que, bien évidemment, mais c'est le droit de la Mésopotamie. La Mésopotamie, je vous ai trouvé un schéma sur Internet, sur Histoire pour tous, où justement, on voit à peu près où est-ce que ça situe la Mésopotamie. Voilà, on est dans ce coin-là, on est aujourd'hui vers l'Irak, ce qui correspond à l'Irak aujourd'hui, globalement. Donc, le droit sur l'Antiquité, qu'est-ce qu'on évoque ? Eh bien, c'est l'étude du droit du Proche-Orient. Déjà, c'est... le Proche-Orient ancien, bien évidemment. Donc, c'est ce que je vous disais, c'est le droit de la Mésopotamie, avec la ville d'Our, Our, qui a beaucoup joué aussi là-dessus. La ville de Babylone, bien évidemment, puisque comme il s'appelait Amurabi, était le roi de Babylone, et Amurabi, lui, il cherchait les conquêtes, il voulait étendre son territoire, et l'un des instruments politiques qu'il utilisait, c'est son code, le code d'Amurabi, dont on parlera quelques mots tout à l'heure. Donc, voilà. Le but de Droits sous l'Antiquité c'est d'étudier l'évolution du droit du Proche-Orient ancien, donc environ trois millénaires avant Jésus-Christ, jusqu'à la chute de l'Empire romain d'Occident. Gardez bien ces dates en tête, 476. Et donc, quels sont les systèmes qui sont étudiés généralement, on va dire, à cette époque-là, droit du Proche-Orient, les systèmes juridiques concernés ? Ben, on a tout d'abord... la Mésopotamie, c'est ce que je vous ai dit, à travers Babylone, à travers Sumer, Our, tout ça. Donc ça, c'est des notions que vous retrouvez, c'est des villes vraiment importantes de l'époque mésopotamienne. C'est tout ce point-là. Ensuite, on a aussi, et généralement, alors ça, pas tous les profs nous l'étudient, mais bon, ça dépend, c'est pour ça que j'en dis quelques mots, on a le droit hébraïque. Le droit hébraïque, c'est le droit du judaïsme, finalement, si je dois simplifier les choses. La première religion monothéiste de l'histoire, le judaïsme. Et donc, il y a un droit qui en a découlé à travers notamment ce qu'on appelle la Torah. La Torah, c'est l'équivalent grossièrement des cinq livres de l'Ancien Testament. Voilà, c'est la Torah et puis il y a le Talmud aussi. Bon, c'est un droit hébraïque et le droit hébraïque, c'est un droit finalement qui a été révélé par Dieu, puisque c'est le droit que Yahvé, le Dieu, a transmis à Moïse sur le mont Sinai. Voilà donc le droit hébraïque. Ensuite, le droit de la Grèce antique. Le droit à la grâce antique, alors ça aussi c'est étudié de façon assez rapide généralement, puisque le droit n'est pas né, enfin le droit en tant que discipline n'est pas né en Grèce, mais c'est en Grèce que l'on commence à s'intéresser. au concept de droit et notamment sur le fait que la société est tournée vers un idéal de justice. Le but, c'est que les hommes tendent à l'idéal de justice, quelque chose qui est juste, qui est équitable. Et donc, c'est toute l'influence des philosophes, des philosophes de l'époque, bien évidemment, qui ont beaucoup, qui se sont beaucoup intéressés à ce phénomène pas forcément juridique, parce qu'à l'époque, ça n'existait pas, mais on s'intéressait un petit peu à cette question de la justice sous la Grèce antique. Et puis, bien évidemment... La partie la plus importante de l'Antiquité, c'est le droit romain. Le droit romain qui est la partie vraiment la plus importante, qui aujourd'hui nous sert vraiment de fondement, puisque dans notre ordre juridique actuel, le droit romain c'est essentiel, vraiment. Le droit romain, on sert encore de plein de choses qui existaient autrefois en droit romain, donc c'est pour ça que généralement c'est des choses que les profs aiment bien utiliser et évoquer en cours. Alors le droit romain, il y a une date assez précise généralement... On le date de moins 753. Moins 753, à quoi correspond cette date ? C'est tout simplement la fondation de Rome. Fondation de Rome par Romulus. Donc ça, c'est la fondation de Rome. Et puis jusqu'à 476, je vous le rappelle, c'est une date très importante, mais à la fin de cette vidéo, vous vous en souviendrez. C'est la chute de l'Empire romain d'Occident. Donc le droit romain, quelques mots sur le droit romain, très rapide. Le droit romain, comme on peut le constater, il a été divisé en deux, en 395, entre d'un côté l'Empire romain d'Occident et l'Empire romain d'Orient. Mais ce qu'il faut vous dire, c'est qu'avant, le droit romain, c'était un seul et même empire. Donc vous voyez, si on mélange les deux, si on met les deux ensemble, ça faisait un empire considérable. C'était énorme, vraiment, l'Empire romain. Alors bien évidemment, ça n'a pas toujours été le cas, il y a eu des conquêtes, etc. Il y a eu des batailles très célèbres. Mais à la fin, finalement, l'Empire romain, ça ressemblait à ça. Donc c'est un territoire... gigantesque. Et c'est au cours du droit romain, je l'ai dit tout à l'heure, que le droit va devenir une discipline à part entière. C'est à dire que il y a des spécialistes, il y a des personnes qui vont étudier le droit en tant que tel et non plus mélanger la religion. Parce qu'autrefois, on mélangeait le droit et la religion, finalement il n'y avait pas de distinction entre les deux. Notamment par exemple dans le droit hébraïque. Dans le droit hébraïque, le droit c'est finalement la religion, c'est ce qui est révélé par le Dieu. Et puis pareil au niveau du droit en Mésopotamie. Le code d'Amourabi, le code de notre roi de Babylone, lui aussi c'est un droit qui a été inspiré par Dieu. Et donc, avec le droit romain, le droit devient une discipline autonome à part entière. Et c'est une discipline autonome à part entière qui est étudiée par les juristes consultes. Ensuite, c'est à Rome aussi, je vous en ai parlé tout à l'heure, que naît la jurisprudencia, c'est-à-dire la science du droit. C'est à ce moment-là que l'on commence à étudier les textes et qu'on en fait une interprétation, que l'on en fait des... commentaire. Donc ça c'est, voilà, c'est vraiment là-bas que naît la science du droit, la jurisprudence, la jurisprudence, mais je vous le rappelle, bien évidemment, à l'époque, la jurisprudence n'a pas le même sens qu'aujourd'hui, puisque à l'époque, la jurisprudence désignait cette science du droit. Ce n'est pas, comme ce qui est le cas aujourd'hui, ce n'est pas les décisions des tribunaux. Donc c'est à Rome que naît la jurisprudence, la science du droit, l'équivalent un peu de notre doctrine actuelle. Et puis, c'est à Rome aussi que, étant donné qu'il y a des personnes qui s'intéressent au droit en tant que tel, les juristes consultent, et bien ces juristes consultent là, commencent à faire une ébauche d'un droit, de systématiser le droit. Qu'est-ce que c'est de systématiser le droit ? C'est de l'organiser de façon cohérente, et de façon rationnelle. On organise le droit. Parce qu'auparavant, le droit, c'était une série d'énumérations de cas concrets, on donnait le cas, et on donnait la solution. Et bien là, ICHROM, on a une réflexion sur tout ça. Vraiment, on prend du recul avec tout ça, il y a une prise de recul. il y a une réflexion théorique qui est organisée. Et ça fait penser par exemple à la summa divisio que vous connaissez aujourd'hui en droit français, entre les personnes et les choses. Dans les Institutess de Gaius, un des textes importants de l'époque romaine, dans ces Institutess, Gaius distingue trois choses, les personnes, persona, les choses, res et les actions, axio. Et finalement, aujourd'hui, on va conserver, puisque les actions à l'époque, c'était très important à Rome, on en parlera peut-être tout à l'heure, mais les actions, c'était très important, on l'a laissé de côté avec l'histoire, et nous, on a gardé cette summa division entre personne et chose. Tout ce qui n'est pas une chose est une personne, et inversement. Donc finalement, c'est à Rome que naît un droit cohérent et organisé. Et puis, je vous en ai parlé aussi, on a des vrais spécialistes qui s'intéressent au droit, c'est la phase des juristes consultes, ceux qui... étudie le droit et qui l'interprète et qui le commente. Parmi les juristes consultes les plus connus, vous avez Gaius, dont j'ai dit quelques mots, vous avez Ulpien, vous avez Paul, bref, vous en avez un sacré nombre qui s'intéressent et qui parlent de droit. Et puis, le droit romain va s'éteindre un peu. Il va s'éteindre un peu à la suite de la chute de l'Empire romain d'Occident. Il va s'éteindre un peu et puis, il va être redécouvert. Il va être redécouvert par les juristes du Moyen-Âge. Les juristes du Moyen-Âge vont redécouvrir par hasard, c'est la légende d'Amalfi, ils vont découvrir l'époque romaine et son droit majestueux. Donc, une date importante à connaître, 476, chute de l'Empire romain d'Occident. Le Moyen-Âge commence. 476, qu'est-ce qui se passe ? C'est simplement qu'Odoacre, le roi des Hérules, les Hérules c'est un peuple barbare, puisqu'à l'époque Rome était sujet énormément aux invasions barbares, notamment provenant de l'Est de l'Europe, beaucoup d'invasions barbares, et bien Odoacre fait abdiquer l'empereur romain. Et donc c'est la naissance du Moyen-Âge au sens général. Et donc, qu'est-ce qui se passe au lendemain de la... chute de l'Empire romain d'Occident. Je vous ai pris un petit schéma pour vous illustrer un petit peu ce qui se passe. C'est-à-dire qu'au lendemain de la chute de l'Empire romain d'Occident, la Gaule, puisque à l'époque, c'était ça, la Gaule, on a une petite vision de la Gaule ici, qui est l'enceinte de la France, la Gaule est envahie par les peuples barbares. Vous avez les Visigoths, par exemple, qui, à l'ouest, occupent une partie de l'ouest de la France, et puis de la péninsule ibérique de l'Espagne, l'ancienne Espagne. Vous avez les Bretons, les fameux Bretons, vous avez le royaume de Siagrius, et puis vous avez également le royaume des Burgondes, à l'est, ce qui correspond à peu près à notre Bourgogne, et puis tout en haut, au nord, dans la Belgique, on a le royaume des Francs. Alors à l'époque, les Francs étaient divisés en deux, les Francs saliens et les Francs ripuaires, mais globalement, vous avez ces petits Francs, là, et ces petits Francs vont petit à petit avoir des volontés de s'étendre, de faire des conquêtes. Et c'est comme ça que va devenir la France. Donc, finalement, au Moyen-Âge, on a deux étapes. Le Haut Moyen-Âge, 481-987. Et puis, vous avez le Bas Moyen-Âge, 987-1492. À quoi correspondent ces dates ? 481, c'est le début du règne de Clovis, qui va fonder la dynastie mérovingienne. 987, c'est la fin de la dynastie carolingienne de Charlemagne, puisque Clovis, il va passer la dynastie mérovingienne, jusqu'à... Charlemagne, enfin jusqu'à la dynastie carolingienne de Charlemagne. Et puis ensuite, 987, c'est Ucapé qui va fonder la dynastie capétienne. Et donc, le bas Moyen-Âge, c'est 987, les Capétiens, jusqu'à la découverte de l'Amérique par Christophe Colomb. Alors, c'est ce que je vous disais, il y a deux dynasties qui se font l'écho, on va dire, non pas trop écho, mais qui se font suite au Moyen-Âge, la dynastie mérovingienne de Clovis et la dynastie carolingienne. de Charlemagne durant cette période du Haut Moyen-Âge, 481-987. Et, eh bien, Clovis, lui, et Charlemagne aussi, mais d'abord Clovis, puisqu'on voit à droite qu'au lendemain de la chute de l'Empire romain d'Occident, Clovis, lui, son but, ça va être de s'emparer un peu des territoires, des Visigoths, par exemple, et des Burgondes. Lui, le but, ça va être de s'étendre. Et puis, Charlemagne, lui aussi, va continuer cette extension du territoire. Et c'est au cours de ce moment-là que l'on va développer ce principe qui va s'appliquer pendant un petit moment, ce principe de personnalité des lois, c'est-à-dire que chacun des peuples, on va dire de l'Occident, va appliquer ses propres lois personnelles. C'est-à-dire qu'on ne va pas faire en sorte qu'un seul droit s'applique partout, c'est chacun des peuples va appliquer ses lois personnelles. Et puis à l'époque, on a l'influence grandissante de l'Église et de son droit canonique. Le droit canonique, qu'est-ce que c'est ? C'est le droit de l'Église, c'est le droit des ecclésiastiques, le droit qui s'applique. qui concerne le fonctionnement de l'Église, l'organisation de l'Église, et puis concerne aussi les fidèles. Le Bas Moyen-Âge, donc on est en 987, fondation de la dynastie capétienne, et c'est à ce moment-là que se développe ce système féodal. Système féodal qui repose sur des liens personnels entre un vassal et son suzerain. C'est-à-dire que les nobles, ils vont avoir des liens personnels entre eux, le vassal. Un noble va avoir un lien personnel avec un noble plus puissant, le suzerain. Il va lui faire hommage et le suzerain devra protéger son vassal, alors que le vassal devra être fidèle à son suzerain. Donc le suzerain va concéder une terre qu'on appelle le fief. Le fief, c'est vraiment le fondement du système féodal, puisque le suzerain va concéder ce fief à son vassal, qui devra l'utiliser et puis ensuite, peut-être éventuellement... devenir à son tour un suzerain avec une relation à l'égard d'un vassal. Donc finalement, le fondement du Moyen-Âge, du moins le fondement du système féodal, c'est cette question du fief et des liens personnels entre suzerains et vassaux. Et d'ailleurs, ce n'est plus le roi finalement qui a tous les pouvoirs, c'est le seigneur. C'est le seigneur au sein de sa seigneurie, il a les pouvoirs, il a le droit de ban, le droit de commandement au sein de sa seigneurie. Et donc, je vous l'ai dit, Le bas Moyen-Âge, c'est la nouvelle dynastie, les Capétiens, Utcapè, à partir de 987. Et les Capétiens vont avoir pour objectif de redonner de la puissance au roi face aux seigneurs. C'est-à-dire que les seigneurs, ils ont acquis une vraie puissance, ils sont très importants, peut-être même certains seigneurs avaient plus de pouvoir que le roi, et donc ça n'allait pas pour les Capétiens, puisque les Capétiens, c'est la dynastie royale, et eux, ils veulent redonner de la puissance au roi. Et donc ils vont avoir d'objectif que... de replacer le roi un peu au-dessus de tout. Et puis, le Moyen-Âge, et cette époque même du Bas-Moyen-Âge, se produit un phénomène important concernant le droit, c'est la redécouverte du droit romain au XIIe siècle. C'est-à-dire que, par miracle, les habitants de Pise, c'est la légende d'Amalfi, les habitants de Pise vont prendre la légende, vont prendre la cité d'Amalfi, qui est une ville en Italie, et donc Pise aussi, c'est une ville en Italie, et... par le plus grand des hasards, après avoir pris cette cité d'Amalfi, il va retomber sur l'une des compilations de Justinien, l'un des textes de Justinien. Et là, on va redécouvrir le droit romain. Alors, c'est une légende, bien évidemment, que peut-être ce n'a pas été les circonstances, mais voilà, c'est cette légende que l'on raconte généralement, la légende d'Amalfi. Et donc, le droit romain va être redécouvert et surtout, il va être... Il va rayonner tout au long de cette partie-là, à partir du XIIe siècle, sur le Moyen-Âge, puisqu'on va avoir l'école des glossateurs qui vont gloser le droit romain, ils vont en faire une interprétation littérale du droit romain. Et puis après, on aura l'école des post-glossateurs, qui justement vont un peu remettre en cause l'approche littérale pure et simple des glossateurs et vont essayer de prendre un peu plus de recul par rapport à cette méthode-là. Donc c'est vraiment la renaissance, la redécouverte du droit romain. Et le droit romain va même devenir le droit commun de l'Europe, le ius commune de l'Europe. C'est-à-dire qu'à un moment, on va se dire que si, par exemple, la coutume ou la loi ne prévoient rien en France, eh bien, on va appliquer le droit romain. Et ça va être le ius commune du droit romain qui va imprégner d'éléments de droit canonique, de droit féodal, bien sûr, mais c'est vraiment le droit romain qui va devenir ce ius commune, ce droit commun à tous les Européens. Et puis on a l'essor de la coutume territoriale, c'est-à-dire que se développe au sein des différents seigneuries une coutume, des règles de droit propres à chaque seigneurie. Et puis ces coutumes, ensuite, elles vont faire l'objet de rédactions un peu plus tard. Et c'est ce qui va donner lieu à une distinction entre les pays du Sud et les pays du Nord de la France. Troisième étape, troisième phase, le droit à l'époque moderne. Le droit à l'époque moderne, là, on a le développement du courant humaniste. Le courant humaniste s'applique et se développe en France, c'est-à-dire que eux, Les humanistes prônent un retour aux sources antiques, à tout ce qui est antiquité. Ils veulent un retour pur et dur à l'antiquité. Et puis c'est à ce moment-là aussi que renaît la législation royale. Je vous rappelle, les Capétiens, leur objectif c'était de redonner de la puissance au roi. Et bien l'une des façons de redonner de la puissance au roi, c'est de faire en sorte que la loi du roi s'applique partout sur le territoire. Et puis aussi on se rend compte, c'est le développement aussi des théories de l'absolutisme royal. à travers Jean Baudin notamment, Jean Baudin qui est celui qui a écrit les six livres de la République, et qui développe justement le concept de souveraineté absolue. Et puis parallèlement, il y a une autre théorie qui se développe, c'est cette théorie des lois fondamentales du royaume, c'est-à-dire que, ok, le roi est absolu, il a tous les pouvoirs, il a une majorité des pouvoirs, mais par contre, il n'est pas un despote, le roi. Et le roi doit malgré tout respecter une sorte de loi constitutionnelle, de lois au-dessus de règles qui sont supérieures à lui. ce sont ces fameuses lois fondamentales du royaume. Et puis, les parlements d'ancien régime, les parlements, alors attention, les parlements à l'époque, notamment au Moyen Âge, les parlements, ce n'étaient pas, attention, ce n'étaient pas les parlements d'aujourd'hui. Les parlements d'aujourd'hui, c'est l'organe titulaire du pouvoir législatif, vous savez, c'est l'Assemblée nationale et le Sénat. Et bien à l'époque, ce n'était pas ça du tout. À l'époque, les parlements, c'était des cours de justice, c'est-à-dire des cours souveraines qui rendaient des décisions. Et ces décisions ne pouvaient pas faire l'objet d'un recours. C'est pour ça qu'on parlait de cours souverains. Ces parlements vont acquérir de plus en plus de pouvoir, et ils vont même constituer, à la veille de la Révolution, ils vont même constituer un véritable contre-pouvoir. au roi. C'est-à-dire que c'est un nouveau pouvoir qui va se développer au fur et à mesure et ça va être un vrai contre-pouvoir au roi. C'est pour ça que d'ailleurs avec la révolution française et puis la théorie de la séparation des pouvoirs, on va beaucoup se méfier des parlementaires parce que à l'époque ils ont piété limite sur le domaine royal, enfin pas sur le domaine royal, sur le pouvoir du roi, le pouvoir législatif si je puis dire du roi, pouvoir de prendre les lois puisque les parlementaires pouvaient prendre des arrêts de règlements. Et ces arrêts de règlement, finalement, indirectement, c'était de la loi. Donc, il y avait un duel un peu entre le roi et les parlementaires. Et c'est pour ça qu'en 1789, on a cette théorie de la séparation des pouvoirs qui est vraiment consacrée. Et l'objectif, ça a été de ne pas trop faire confiance aux juges pour ne pas qu'ils prennent trop de place. Le juge, il doit appliquer la loi. Le juge doit être la bouche de la loi, disait Montesquieu. Mais il ne doit pas édicter la loi. D'accord ? Donc, c'est pour ça que les parlementaires vont prendre de plus en plus de pouvoir. Et puis, on a le développement du droit coutumier, je vous l'ai dit tout à l'heure, avec la rédaction des coutumes. Quatrième phase, le droit à l'époque contemporaine, c'est 1589 à nos jours. Et finalement, c'est le droit à la Révolution française. Et puis aussi, Révolution française, où l'on affirme l'égalité des citoyens devant la loi, l'abolition des privilèges et des ordres, clergé, noblesse, tiers-état, on supprime tout ça. Promulgation de la Déclaration des droits de l'homme et des citoyens, en 1589. On veut aussi, il y a une volonté qui naît, d'unifier le droit sur tous nos territoires, c'est-à-dire qu'au sud de la France, ce sont des pays de droit écrit, c'est-à-dire qu'on a un droit qui est majoritairement inspiré de droit romain, alors qu'au nord, ce sont des pays de droit coutumier, où l'importance de la coutume est considérable. Et puis ensuite, après cette révolution qui va durer à peu près dix ans, on va voir les codifications napoléoniennes, puisque Napoléon va faire un coup d'État, Napoléon Bonaparte, coup d'État. et va instaurer un peu son régime personnel fort, et il va notamment donner lieu à des codifications. Alors, ce qu'il faut préciser, c'est que, sous la Révolution, on a quand même eu des projets de codes civils, on voulait faire un projet de codes de tous les Français, sauf qu'ils n'ont pas abouti, parce que la situation était quand même un petit peu instable au cours de la Révolution. C'est notamment Cambacérès, Cambacérès, qui a essayé de faire de nombreux projets, finalement, qui n'ont pas abouti. Et celle qui aboutit, c'est celle de Napoléon. en 1804, puisque le Code civil a été promulgué le mi. En 1804, le 21 mars 1804, grande date à connaître. Quatre rédacteurs à connaître ? Portalis, Malville, Tronchet et Bicot de Préameneux. Je vous recommande vraiment de connaître ces quatre rédacteurs du Code civil, c'est essentiel pour tout juriste de les connaître, c'est fondamental. Et donc, ce code napoléonien, ce code des Français, ce code Napoléon, vient unifier le droit civil en France. Et puis, Napoléon, il ne s'est pas contenté de faire un code civil. Il a également fait un code de procédure civile, un code de commerce, un code d'instruction criminelle, finalement, un ancien code de procédure pénale, et puis un code pénal. Donc, il a vraiment codifié de nombreuses parties du droit à Napoléon. Et puis ensuite, après les codifications napoléoniennes, au XIXe siècle, c'est l'âge d'or du code civil. C'est-à-dire que se développe vraiment un amour inconsidérable pour le code civil, pour la loi. C'est l'ère du légicentrisme, la loi est au centre de tout. Légis, loi, et centrisme, centre. La loi est au centre de tout. Et bien, c'est cet âge d'or du code civil, avec notamment l'école de l'exégèse. L'école de l'exégèse qui est un courant de penseurs, de juristes, on va dire français, où on va vraiment faire une interprétation littérale, au mot près de la loi. On va vraiment dire la loi, c'est incroyable, le code civil est incroyable. D'accord ? Voilà. Sur ces grandes étapes de l'histoire du droit, différentes phases, mais c'est bien de connaître un petit peu les grandes lignes, c'est pour ça que je fais cette vidéo. D'ailleurs, si vous aimez cette vidéo, n'oubliez pas de la liker. Si elle vous aide, n'hésitez pas à dire un commentaire aussi. Trois conseils maintenant pour réussir la matière qu'est l'intro historique au droit. Mais juste avant, si vous voulez aller plus loin et si vous voulez réviser efficacement et si vous voulez gagner du temps dans vos révisions et même dans vos apprentissages, vous pouvez apprendre grâce aux outils qui se trouvent sur mon site, les outils de l'école Jurixio. Vous avez un pack de fiches d'introduction historique au droit. Et puis, vous avez un pack de flashcards aussi pour vous permettre de réviser. Voilà, je vous mets tout ça dans la description pour que vous puissiez y avoir accès. Alors maintenant, quels sont les trois conseils que je peux vous donner pour réussir cette matière qui est l'introduction historique au droit ? Première matière, être rigoureux sur le vocabulaire. Le Parlement, au Moyen-Âge, le Parlement, c'est une cour de justice. C'est une cour souveraine. Ce n'est pas le titulaire du pouvoir. législatif. Idem pour le mot jurisprudence. À Rome ! La jurisprudence, c'est la jurisprudencia, c'est la science du droit, c'est l'équivalent de notre doctrine aujourd'hui. Alors qu'aujourd'hui, la jurisprudence, c'est l'ensemble des décisions des cours de justice et des tribunaux. Conseil numéro 2, ce que je vous conseille, et c'est ce que je vais essayer de faire justement dans cette vidéo, c'est de vous montrer des cartes géographiques. Et donc, mon conseil, c'est de travailler avec des cartes géographiques et des frises. Allez voir à quoi ça ressemble la Mésopotamie. Allez voir à quoi ça ressemble la Grèce antique. Allez voir, finalement, l'Empire romain, au début et à la fin. Voyez l'évolution. Et finalement, ça va vous permettre de comprendre pourquoi il y a eu une volonté de droit, pourquoi on a séparé l'Empire romain en deux, etc. Vous pouvez aussi aller voir l'Empire mérovingien, l'Empire carolingien. Bref, faites des cartes géographiques, enfin du moins consultez les cartes géographiques, et puis même éventuellement faites des frises chronologiques. Enfin, conseil numéro 3, le conseil que je peux recommander aussi, c'est de regarder des documentaires et des films en rapport avec l'histoire. Abrevez-vous de documentaires, de films en rapport avec l'histoire. Je me souviens quand j'avais passé cette matière, j'avais vraiment beaucoup regardé des documentaires sur l'histoire, sur Rome par exemple, même sur la Grèce, même sur le Moyen-Âge. Aujourd'hui, il y a un outil incroyable qui s'appelle YouTube. Vous pouvez regarder plein de vidéos là-dessus pour même comprendre l'histoire de façon générale. D'ailleurs, n'hésitez pas à partager en commentaire. vos meilleures recommandations de films, de documentaires. Je suis sûr que ça peut être utile au plus grand nombre. Écoutez, voilà. Voilà, 36 minutes de vidéo, c'est énorme. Je ne m'attendais pas à faire autant de minutes de vidéo pour cette matière-là, mais que je trouve très intéressante. Je me suis approfondi, je me suis intéressé pendant de très longues semaines pour justement préparer le pack de fiches et puis les flashcards. J'ai vraiment pris le temps de tout comprendre. sur l'introduction historique au droit. Et finalement, je me suis rendu compte que c'était merveilleux de savoir un petit peu comment le droit s'est formé, comment le droit a évolué, comment les différences sur ce droit ont évolué. Et voilà, j'ai appris plein de choses, puisque quand on étudie forcément un sujet en profondeur, on apprend des choses aussi. Et c'est très intéressant et très épanouissant au niveau intellectuel. Voilà. Écoutez, si vous avez bien aimé la vidéo, n'oubliez pas le petit like, ça soutient. Et puis, n'oubliez pas de vous abonner aussi, si vous voulez avoir d'autres vidéos de ce genre. En tout cas, prenez soin de vous, et puis, vive l'histoire du droit ! Salut !

Le but, c'est de vous donner finalement les grandes bases de la matière, alors peut-être pour vous faire une première idée de la matière, ou alors pour la réviser, pour se remettre un petit peu la matière dans son contexte général. Matière qui est très importante, finalement, pour comprendre l'histoire de façon plus générale. C'est très important pour comprendre, finalement, le système dans lequel on vit, le fonctionnement du monde actuel, et surtout le fonctionnement de notre système juridique.

Alors, comment va se dérouler la... la vidéo en trois parties. Trois parties avec tout d'abord, dans un premier temps, nous verrons finalement qu'est-ce que c'est que l'introduction historique au droit, donc je vous présenterai la matière. Ensuite, dans une deuxième partie, je parlerai avec vous et j'évoquerai avec vous les grandes époques de l'histoire du droit.

On parlera notamment de l'Antiquité, du Moyen-Âge ou encore de l'époque moderne. Et puis enfin, je vous donnerai quelques conseils, trois conseils pour apprendre et même peut-être... Oui, c'est possible, je suis sûr que c'est possible, aimer la matière d'introduction historique au droit. Mais juste avant, si vous aimez bien ce que je fais sur YouTube et que vous voulez d'autres vidéos en introduction historique au droit, n'hésitez pas à liker la vidéo, ça me donne un soutien énorme et ça apporte beaucoup de visibilité à mes vidéos.

Donc merci par avance pour ceux qui prendront le temps de le faire. Donc, qu'est-ce que c'est que cette histoire d'introduction historique au droit ? Eh bien, comme son nom l'indique, c'est une introduction...

historique au droit. Alors, pourquoi j'ai précisé ça ? Parce que normalement, lorsque l'on étudie le droit, on a une matière qui s'appelle introduction au droit. Dans cette matière, on va vous parler de la notion de droit, du mot droit, ce qu'il signifie, de la distinction entre droit privé et droit public, des différentes branches du droit, etc.

Eh bien, la matière introduction historique au droit est importante puisqu'elle vous permet de comprendre finalement ce qu'est le droit. Finalement, Cette introduction historique au droit, c'est une introduction au droit, mais sous un angle d'histoire. Et l'histoire, c'est important pour comprendre le droit. Alors, c'est une matière qui est généralement étudiée en première année de droit. Et cette matière qui est généralement étudiée en première année de droit, elle est, donc c'est normalement un semestre, on étudie l'histoire du droit dans un semestre.

Et puis, au cours du semestre suivant, généralement, alors c'est ce qui se passe globalement, en général, dans les facs, Donc, vous étudiez histoire, introduction historique au droit, et puis ensuite, vous attaquez l'histoire du droit. Vous avez une matière qui s'appelle l'histoire du droit. Et cette matière qui s'appelle l'histoire du droit, eh bien, généralement, elle étudie le droit de 1789 jusqu'à nos jours, ou même un peu plus avant peut-être.

Ça dépend en fait, finalement, des facs. Bon, j'ai dû faire une petite pause parce qu'il y a mon chien qui était en train de tomber du canapé, il faisait un bruit bizarre. Donc, j'ai dû faire une pause en urgence.

Alors, je vous disais que l'introduction historique au droit, c'est une matière qui est généralement étudiée en première année de droit, au premier semestre, souvent, de la première année, et au deuxième semestre, on étudie le droit qui s'applique postérieurement à 1789. Et donc, justement, quel est le champ d'études de l'introduction historique au droit ? Eh bien, c'est l'étude de l'évolution des sources du droit et de la justice de l'Antiquité à 1789. Donc finalement, on parcourt le temps, on parcourt l'histoire pour s'intéresser à un point, au droit. Comment le droit est né ? Comment le droit a évolué ? Comment les sources du droit ont évolué ?

C'est finalement ce dont on parle en introduction historique au droit. Alors donc, je vous ai dit que l'introduction historique au droit, c'est l'étude de l'évolution des sources du droit. Mais au fond, quelles sont les sources du droit qu'on étudie ? Quelles sont les sources du droit dont on étudie l'évolution ? Globalement, il y a quatre principales sources du droit qu'on va étudier.

Et finalement, ça va vous servir de ligne directrice tout au long de votre AD, puisque vous allez étudier la façon dont la loi a évolué, comment la loi est née, comment elle a évolué, est-ce que la loi a toujours eu la même définition, est-ce que la loi a toujours été la principale source du droit. Je pense notamment à cet égard au, par exemple, Au 19e siècle, où on observait sous l'influence des Lumières, à la suite des Lumières, puisque pour les Lumières, pour le philosophe des Lumières, la loi, ça devait être l'expression de la volonté générale. La loi, c'est donc finalement la principale source du droit pour les Lumières, pour le 19e siècle.

C'est la phase du légicentrisme. Le légicentrisme, c'est quand finalement on met tout autour de la loi, la loi est au centre de tout, et on fait de la loi la principale source du droit. Donc ça, c'est ce phénomène du légicentrisme qu'on a observé à la fin du 18e et au 19e siècle, où justement on met la loi au centre de tout. Voilà, donc ça c'est la loi, et puis en réalité la loi n'a pas toujours eu cette place, cette omnipotence, la loi, puisque par le passé, la loi a subi des difficultés à s'imposer. Je pense notamment au Moyen-Âge.

où justement, le haut Moyen-Âge, c'est entre le 5e siècle et le 10e siècle. Et au haut Moyen-Âge, justement, la loi était en net recul, en net déclin, puisque ce qui importait à l'époque principalement, c'était la coutume. La coutume des peuples barbares, vous savez, les peuples barbares, les Francs notamment, qui ont envahi Rome, tout ça.

Voilà, c'est l'importance de la loi. Elle n'a pas toujours eu cette importance-là au fil des siècles. Donc ça c'était la première chose, la loi.

Autre source du droit, j'en ai parlé, la coutume. La coutume qui est une source du droit importante finalement, c'est peut-être l'une des premières sources du droit que l'on a eues. Et cette coutume, elle a évolué, elle a eu une importance dans certains cas, dans d'autres cas, elle est en recul. À l'époque, la coutume c'était très important, notamment parce qu'il n'y avait pas l'écriture, tout ça.

Et puis aujourd'hui, on se rend compte que dans notre système juridique français en tout cas, la coutume est en net recul. Autre point aussi, la jurisprudence. La jurisprudence, vous savez que la jurisprudence, finalement, rien que le mot jurisprudence a lui-même évolué de sens au cours des siècles, puisque à Rome, en droit romain, la jurisprudence, c'était la jurisprudencia, c'est-à-dire la science du droit.

L'équivalent un peu de notre doctrine d'aujourd'hui, c'est-à-dire avec la doctrine d'aujourd'hui, c'est les avis des professeurs, des professionnels, tout ça. À l'époque, à Rome, la jurisprudence... C'était la jurisprudencia, c'était la science, finalement, le droit des prudents et des prudents, des sages.

Et donc, la jurisprudence, ça désignait cette science du droit qui, d'ailleurs, en est à Rome avec les jurisconsultes. Et puis, ce mot jurisprudence a évolué, a changé de sens. Et aujourd'hui, la jurisprudence, ce n'est plus la science du droit, puisque aujourd'hui, on parle de la doctrine. Mais la jurisprudence, aujourd'hui, ça désigne l'ensemble des décisions de justice rendues par les courts et les tribunaux.

Donc, on voit que même en ce qui concerne... le sens même des mots, eh bien, ça évolue. Donc, la jurisprudence, et puis enfin, la doctrine.

La doctrine, je vous ai dit que la doctrine, la science du droit a été née à Rome, et puis, aujourd'hui, la doctrine, ça constitue aussi une source indirecte du droit, mais voilà, l'idée, c'était de voir un petit peu comment évolue le droit au fur et à mesure. Alors, quelles sont les grandes étapes, finalement, les grandes aires de notre histoire du droit ? Et vraiment, vous devez, je vous recommande fortement d'avoir en tête ce schéma-là. C'est-à-dire ces différentes étapes que sont, on va le voir ensemble, le droit sous l'Antiquité, le droit au Moyen-Âge, le droit à l'époque moderne et le droit à l'époque contemporaine.

Ça, c'est vraiment déjà une première chose que vous devez avoir en tête. C'est ces différentes phases de l'histoire, on va dire, de l'Europe et même de l'histoire de la France, puisque ça vous permet d'avoir une ligne directrice et surtout, ça vous permet d'organiser vos idées. Quelles sont ces différentes phases ?

On a tout d'abord le droit sous l'Antiquité. Le 3 sous l'Antiquité, donc, qui globalement, je simplifie quand même, je ne rentre pas trop dans le détail, mais c'est aux alentours du 3e millénaire avant Jésus-Christ jusqu'à 476 après Jésus-Christ. Cette date est très importante, dont vous devez absolument, on y reviendra, mais vous devez absolument vous en souvenir. 476, c'est la chute de l'Empire romain d'Occident. L'Empire romain d'Occident a été divisé en deux à la fin du 4e siècle.

Eh bien... cet empire romain a été divisé en deux, empire romain d'Occident et empire romain d'Orient. Et bien, l'empire romain d'Occident, qui constitue un peu notre référence par rapport à l'Europe, par rapport à la France, ce qui nous concernait, c'était l'empire romain d'Occident, et bien, chute de l'empire romain d'Occident en 476. Donc tout ça, c'est une date très importante. Ensuite, à la suite de la chute de l'empire romain d'Occident, s'ouvre alors une période qui va durer 1000 ans à peu près.

et qu'on envisage sous l'appellation, vous l'avez déjà entendu dans vos cours d'histoire précédents, c'est le Moyen-Âge. Le Moyen-Âge, eh bien, c'est cette période de 1000 ans qui va connaître énormément de transformations, puisque c'est notamment au Moyen-Âge que, par exemple, on va connaître l'installation de la France à travers le Royaume des Francs avec les différentes dynasties, à travers la dynastie mérovingienne de Clovis, la dynastie carolingienne de Charlemagne. Et puis aussi, c'est au cours du Moyen Âge que l'on va connaître le système féodal, ce système fondé sur un lien personnel entre un vassal et son suzerain, et ce système est très important en droit, parce que finalement, ce qui unit les deux...

c'est la terre, le fief. Donc, on va voir que le droit au Moyen-Âge, il y a vraiment énormément de transformations. Et puis ensuite, le droit à l'époque moderne. Le droit à l'époque moderne, donc on est en 1492. Alors bon, les historiens ne sont pas très d'accord sur la date exacte de la fin du Moyen-Âge et le début de l'époque moderne.

Mais globalement, on va regarder cette date que vous connaissez tous finalement, puisque vous l'avez appris par cœur lorsque vous étiez petit. C'est 1492 et c'est la découverte de l'Amérique par Christophe Colomb. Et donc on date à ce moment-là la fin du Moyen-Âge et le début de l'époque moderne, qui va durer donc à peu près 3-4 siècles jusqu'à 1789. 1789 qui est un autre que la date de la Révolution française. Et vous savez, c'est ce moment-là où on affirme une égalité de droit, on affirme cette déclaration des droits de l'homme et du citoyen, cette DDHC de 1789. C'est vraiment ce moment-là où on a une transformation de notre système juridique. Et puis enfin, alors ça c'est généralement pas trop étudié dans le cadre du cours d'introduction historique au droit, mais je vous en dirais quelques mots, le droit à l'époque contemporaine, c'est-à-dire qu'est-ce qui s'est passé à la suite de la Révolution, et notamment souvent on l'évoque, cette partie-là, en introduction historique au droit, pour parler de Napoléon, puisque Napoléon, vous n'êtes pas sans savoir que Napoléon, c'est le code civil, c'est 1804, et donc c'est grâce à lui que finalement on a réussi à unifier le droit partout sur le territoire à travers les nombreuses codifications.

C'est le code civil, mais pas que. Napoléon, c'est aussi le code de commerce, le code d'instruction criminelle, ou encore le code pénal. Ce qui fait que Napoléon a beaucoup œuvré. Napoléon, pour vous situer, c'est 1799-1814. Il a grandement joué dans notre système juridique actuel.

Si on doit dire quelques mots plus en profondeur sur le droit sous l'Antiquité, déjà, le droit sous l'Antiquité est marqué par la naissance de la première écriture, c'est l'écriture cunaïforme. à travers ces petits symboles que l'on peut voir sur la droite, c'est l'écriture cuneiforme. À l'époque, il n'y avait pas d'alphabet, il n'y avait pas d'écriture comme on la connaît aujourd'hui. C'est l'écriture cuneiforme qui régnait avec ces pictogrammes et ces petits dessins.

Désormais, les choses ont changé, mais malgré tout, c'était un paramètre à prendre en compte puisque notamment le Code d'Amourabi, c'est un des textes les plus importants de l'époque, il est rédigé en écriture cuneiforme. Et puis, le droit sur l'Antiquité, c'est aussi, on va le voir, c'est le droit principalement, pas que, bien évidemment, mais c'est le droit de la Mésopotamie. La Mésopotamie, je vous ai trouvé un schéma sur Internet, sur Histoire pour tous, où justement, on voit à peu près où est-ce que ça situe la Mésopotamie. Voilà, on est dans ce coin-là, on est aujourd'hui vers l'Irak, ce qui correspond à l'Irak aujourd'hui, globalement.

Donc, le droit sur l'Antiquité, qu'est-ce qu'on évoque ? Eh bien, c'est l'étude du droit du Proche-Orient. Déjà, c'est... le Proche-Orient ancien, bien évidemment. Donc, c'est ce que je vous disais, c'est le droit de la Mésopotamie, avec la ville d'Our, Our, qui a beaucoup joué aussi là-dessus.

La ville de Babylone, bien évidemment, puisque comme il s'appelait Amurabi, était le roi de Babylone, et Amurabi, lui, il cherchait les conquêtes, il voulait étendre son territoire, et l'un des instruments politiques qu'il utilisait, c'est son code, le code d'Amurabi, dont on parlera quelques mots tout à l'heure. Donc, voilà. Le but de Droits sous l'Antiquité c'est d'étudier l'évolution du droit du Proche-Orient ancien, donc environ trois millénaires avant Jésus-Christ, jusqu'à la chute de l'Empire romain d'Occident.

Gardez bien ces dates en tête, 476. Et donc, quels sont les systèmes qui sont étudiés généralement, on va dire, à cette époque-là, droit du Proche-Orient, les systèmes juridiques concernés ? Ben, on a tout d'abord... la Mésopotamie, c'est ce que je vous ai dit, à travers Babylone, à travers Sumer, Our, tout ça. Donc ça, c'est des notions que vous retrouvez, c'est des villes vraiment importantes de l'époque mésopotamienne. C'est tout ce point-là.

Ensuite, on a aussi, et généralement, alors ça, pas tous les profs nous l'étudient, mais bon, ça dépend, c'est pour ça que j'en dis quelques mots, on a le droit hébraïque. Le droit hébraïque, c'est le droit du judaïsme, finalement, si je dois simplifier les choses. La première religion monothéiste de l'histoire, le judaïsme.

Et donc, il y a un droit qui en a découlé à travers notamment ce qu'on appelle la Torah. La Torah, c'est l'équivalent grossièrement des cinq livres de l'Ancien Testament. Voilà, c'est la Torah et puis il y a le Talmud aussi.

Bon, c'est un droit hébraïque et le droit hébraïque, c'est un droit finalement qui a été révélé par Dieu, puisque c'est le droit que Yahvé, le Dieu, a transmis à Moïse sur le mont Sinai. Voilà donc le droit hébraïque. Ensuite, le droit de la Grèce antique.

Le droit à la grâce antique, alors ça aussi c'est étudié de façon assez rapide généralement, puisque le droit n'est pas né, enfin le droit en tant que discipline n'est pas né en Grèce, mais c'est en Grèce que l'on commence à s'intéresser. au concept de droit et notamment sur le fait que la société est tournée vers un idéal de justice. Le but, c'est que les hommes tendent à l'idéal de justice, quelque chose qui est juste, qui est équitable. Et donc, c'est toute l'influence des philosophes, des philosophes de l'époque, bien évidemment, qui ont beaucoup, qui se sont beaucoup intéressés à ce phénomène pas forcément juridique, parce qu'à l'époque, ça n'existait pas, mais on s'intéressait un petit peu à cette question de la justice sous la Grèce antique. Et puis, bien évidemment...

La partie la plus importante de l'Antiquité, c'est le droit romain. Le droit romain qui est la partie vraiment la plus importante, qui aujourd'hui nous sert vraiment de fondement, puisque dans notre ordre juridique actuel, le droit romain c'est essentiel, vraiment. Le droit romain, on sert encore de plein de choses qui existaient autrefois en droit romain, donc c'est pour ça que généralement c'est des choses que les profs aiment bien utiliser et évoquer en cours. Alors le droit romain, il y a une date assez précise généralement...

On le date de moins 753. Moins 753, à quoi correspond cette date ? C'est tout simplement la fondation de Rome. Fondation de Rome par Romulus. Donc ça, c'est la fondation de Rome.

Et puis jusqu'à 476, je vous le rappelle, c'est une date très importante, mais à la fin de cette vidéo, vous vous en souviendrez. C'est la chute de l'Empire romain d'Occident. Donc le droit romain, quelques mots sur le droit romain, très rapide.

Le droit romain, comme on peut le constater, il a été divisé en deux, en 395, entre d'un côté l'Empire romain d'Occident et l'Empire romain d'Orient. Mais ce qu'il faut vous dire, c'est qu'avant, le droit romain, c'était un seul et même empire. Donc vous voyez, si on mélange les deux, si on met les deux ensemble, ça faisait un empire considérable.

C'était énorme, vraiment, l'Empire romain. Alors bien évidemment, ça n'a pas toujours été le cas, il y a eu des conquêtes, etc. Il y a eu des batailles très célèbres. Mais à la fin, finalement, l'Empire romain, ça ressemblait à ça.

Donc c'est un territoire... gigantesque. Et c'est au cours du droit romain, je l'ai dit tout à l'heure, que le droit va devenir une discipline à part entière. C'est à dire que il y a des spécialistes, il y a des personnes qui vont étudier le droit en tant que tel et non plus mélanger la religion.

Parce qu'autrefois, on mélangeait le droit et la religion, finalement il n'y avait pas de distinction entre les deux. Notamment par exemple dans le droit hébraïque. Dans le droit hébraïque, le droit c'est finalement la religion, c'est ce qui est révélé par le Dieu.

Et puis pareil au niveau du droit en Mésopotamie. Le code d'Amourabi, le code de notre roi de Babylone, lui aussi c'est un droit qui a été inspiré par Dieu. Et donc, avec le droit romain, le droit devient une discipline autonome à part entière. Et c'est une discipline autonome à part entière qui est étudiée par les juristes consultes. Ensuite, c'est à Rome aussi, je vous en ai parlé tout à l'heure, que naît la jurisprudencia, c'est-à-dire la science du droit.

C'est à ce moment-là que l'on commence à étudier les textes et qu'on en fait une interprétation, que l'on en fait des... commentaire. Donc ça c'est, voilà, c'est vraiment là-bas que naît la science du droit, la jurisprudence, la jurisprudence, mais je vous le rappelle, bien évidemment, à l'époque, la jurisprudence n'a pas le même sens qu'aujourd'hui, puisque à l'époque, la jurisprudence désignait cette science du droit.

Ce n'est pas, comme ce qui est le cas aujourd'hui, ce n'est pas les décisions des tribunaux. Donc c'est à Rome que naît la jurisprudence, la science du droit, l'équivalent un peu de notre doctrine actuelle. Et puis, c'est à Rome aussi que, étant donné qu'il y a des personnes qui s'intéressent au droit en tant que tel, les juristes consultent, et bien ces juristes consultent là, commencent à faire une ébauche d'un droit, de systématiser le droit.

Qu'est-ce que c'est de systématiser le droit ? C'est de l'organiser de façon cohérente, et de façon rationnelle. On organise le droit. Parce qu'auparavant, le droit, c'était une série d'énumérations de cas concrets, on donnait le cas, et on donnait la solution.

Et bien là, ICHROM, on a une réflexion sur tout ça. Vraiment, on prend du recul avec tout ça, il y a une prise de recul. il y a une réflexion théorique qui est organisée. Et ça fait penser par exemple à la summa divisio que vous connaissez aujourd'hui en droit français, entre les personnes et les choses.

Dans les Institutess de Gaius, un des textes importants de l'époque romaine, dans ces Institutess, Gaius distingue trois choses, les personnes, persona, les choses, res et les actions, axio. Et finalement, aujourd'hui, on va conserver, puisque les actions à l'époque, c'était très important à Rome, on en parlera peut-être tout à l'heure, mais les actions, c'était très important, on l'a laissé de côté avec l'histoire, et nous, on a gardé cette summa division entre personne et chose. Tout ce qui n'est pas une chose est une personne, et inversement. Donc finalement, c'est à Rome que naît un droit cohérent et organisé.

Et puis, je vous en ai parlé aussi, on a des vrais spécialistes qui s'intéressent au droit, c'est la phase des juristes consultes, ceux qui... étudie le droit et qui l'interprète et qui le commente. Parmi les juristes consultes les plus connus, vous avez Gaius, dont j'ai dit quelques mots, vous avez Ulpien, vous avez Paul, bref, vous en avez un sacré nombre qui s'intéressent et qui parlent de droit.

Et puis, le droit romain va s'éteindre un peu. Il va s'éteindre un peu à la suite de la chute de l'Empire romain d'Occident. Il va s'éteindre un peu et puis, il va être redécouvert. Il va être redécouvert par les juristes du Moyen-Âge. Les juristes du Moyen-Âge vont redécouvrir par hasard, c'est la légende d'Amalfi, ils vont découvrir l'époque romaine et son droit majestueux.

Donc, une date importante à connaître, 476, chute de l'Empire romain d'Occident. Le Moyen-Âge commence. 476, qu'est-ce qui se passe ? C'est simplement qu'Odoacre, le roi des Hérules, les Hérules c'est un peuple barbare, puisqu'à l'époque Rome était sujet énormément aux invasions barbares, notamment provenant de l'Est de l'Europe, beaucoup d'invasions barbares, et bien Odoacre fait abdiquer l'empereur romain. Et donc c'est la naissance du Moyen-Âge au sens général.

Et donc, qu'est-ce qui se passe au lendemain de la... chute de l'Empire romain d'Occident. Je vous ai pris un petit schéma pour vous illustrer un petit peu ce qui se passe. C'est-à-dire qu'au lendemain de la chute de l'Empire romain d'Occident, la Gaule, puisque à l'époque, c'était ça, la Gaule, on a une petite vision de la Gaule ici, qui est l'enceinte de la France, la Gaule est envahie par les peuples barbares. Vous avez les Visigoths, par exemple, qui, à l'ouest, occupent une partie de l'ouest de la France, et puis de la péninsule ibérique de l'Espagne, l'ancienne Espagne.

Vous avez les Bretons, les fameux Bretons, vous avez le royaume de Siagrius, et puis vous avez également le royaume des Burgondes, à l'est, ce qui correspond à peu près à notre Bourgogne, et puis tout en haut, au nord, dans la Belgique, on a le royaume des Francs. Alors à l'époque, les Francs étaient divisés en deux, les Francs saliens et les Francs ripuaires, mais globalement, vous avez ces petits Francs, là, et ces petits Francs vont petit à petit avoir des volontés de s'étendre, de faire des conquêtes. Et c'est comme ça que va devenir la France. Donc, finalement, au Moyen-Âge, on a deux étapes.

Le Haut Moyen-Âge, 481-987. Et puis, vous avez le Bas Moyen-Âge, 987-1492. À quoi correspondent ces dates ? 481, c'est le début du règne de Clovis, qui va fonder la dynastie mérovingienne. 987, c'est la fin de la dynastie carolingienne de Charlemagne, puisque Clovis, il va passer la dynastie mérovingienne, jusqu'à...

Charlemagne, enfin jusqu'à la dynastie carolingienne de Charlemagne. Et puis ensuite, 987, c'est Ucapé qui va fonder la dynastie capétienne. Et donc, le bas Moyen-Âge, c'est 987, les Capétiens, jusqu'à la découverte de l'Amérique par Christophe Colomb. Alors, c'est ce que je vous disais, il y a deux dynasties qui se font l'écho, on va dire, non pas trop écho, mais qui se font suite au Moyen-Âge, la dynastie mérovingienne de Clovis et la dynastie carolingienne.

de Charlemagne durant cette période du Haut Moyen-Âge, 481-987. Et, eh bien, Clovis, lui, et Charlemagne aussi, mais d'abord Clovis, puisqu'on voit à droite qu'au lendemain de la chute de l'Empire romain d'Occident, Clovis, lui, son but, ça va être de s'emparer un peu des territoires, des Visigoths, par exemple, et des Burgondes. Lui, le but, ça va être de s'étendre.

Et puis, Charlemagne, lui aussi, va continuer cette extension du territoire. Et c'est au cours de ce moment-là que l'on va développer ce principe qui va s'appliquer pendant un petit moment, ce principe de personnalité des lois, c'est-à-dire que chacun des peuples, on va dire de l'Occident, va appliquer ses propres lois personnelles. C'est-à-dire qu'on ne va pas faire en sorte qu'un seul droit s'applique partout, c'est chacun des peuples va appliquer ses lois personnelles.

Et puis à l'époque, on a l'influence grandissante de l'Église et de son droit canonique. Le droit canonique, qu'est-ce que c'est ? C'est le droit de l'Église, c'est le droit des ecclésiastiques, le droit qui s'applique. qui concerne le fonctionnement de l'Église, l'organisation de l'Église, et puis concerne aussi les fidèles.

Le Bas Moyen-Âge, donc on est en 987, fondation de la dynastie capétienne, et c'est à ce moment-là que se développe ce système féodal. Système féodal qui repose sur des liens personnels entre un vassal et son suzerain. C'est-à-dire que les nobles, ils vont avoir des liens personnels entre eux, le vassal.

Un noble va avoir un lien personnel avec un noble plus puissant, le suzerain. Il va lui faire hommage et le suzerain devra protéger son vassal, alors que le vassal devra être fidèle à son suzerain. Donc le suzerain va concéder une terre qu'on appelle le fief.

Le fief, c'est vraiment le fondement du système féodal, puisque le suzerain va concéder ce fief à son vassal, qui devra l'utiliser et puis ensuite, peut-être éventuellement... devenir à son tour un suzerain avec une relation à l'égard d'un vassal. Donc finalement, le fondement du Moyen-Âge, du moins le fondement du système féodal, c'est cette question du fief et des liens personnels entre suzerains et vassaux. Et d'ailleurs, ce n'est plus le roi finalement qui a tous les pouvoirs, c'est le seigneur. C'est le seigneur au sein de sa seigneurie, il a les pouvoirs, il a le droit de ban, le droit de commandement au sein de sa seigneurie.

Et donc, je vous l'ai dit, Le bas Moyen-Âge, c'est la nouvelle dynastie, les Capétiens, Utcapè, à partir de 987. Et les Capétiens vont avoir pour objectif de redonner de la puissance au roi face aux seigneurs. C'est-à-dire que les seigneurs, ils ont acquis une vraie puissance, ils sont très importants, peut-être même certains seigneurs avaient plus de pouvoir que le roi, et donc ça n'allait pas pour les Capétiens, puisque les Capétiens, c'est la dynastie royale, et eux, ils veulent redonner de la puissance au roi. Et donc ils vont avoir d'objectif que... de replacer le roi un peu au-dessus de tout. Et puis, le Moyen-Âge, et cette époque même du Bas-Moyen-Âge, se produit un phénomène important concernant le droit, c'est la redécouverte du droit romain au XIIe siècle.

C'est-à-dire que, par miracle, les habitants de Pise, c'est la légende d'Amalfi, les habitants de Pise vont prendre la légende, vont prendre la cité d'Amalfi, qui est une ville en Italie, et donc Pise aussi, c'est une ville en Italie, et... par le plus grand des hasards, après avoir pris cette cité d'Amalfi, il va retomber sur l'une des compilations de Justinien, l'un des textes de Justinien. Et là, on va redécouvrir le droit romain.

Alors, c'est une légende, bien évidemment, que peut-être ce n'a pas été les circonstances, mais voilà, c'est cette légende que l'on raconte généralement, la légende d'Amalfi. Et donc, le droit romain va être redécouvert et surtout, il va être... Il va rayonner tout au long de cette partie-là, à partir du XIIe siècle, sur le Moyen-Âge, puisqu'on va avoir l'école des glossateurs qui vont gloser le droit romain, ils vont en faire une interprétation littérale du droit romain.

Et puis après, on aura l'école des post-glossateurs, qui justement vont un peu remettre en cause l'approche littérale pure et simple des glossateurs et vont essayer de prendre un peu plus de recul par rapport à cette méthode-là. Donc c'est vraiment la renaissance, la redécouverte du droit romain. Et le droit romain va même devenir le droit commun de l'Europe, le ius commune de l'Europe. C'est-à-dire qu'à un moment, on va se dire que si, par exemple, la coutume ou la loi ne prévoient rien en France, eh bien, on va appliquer le droit romain. Et ça va être le ius commune du droit romain qui va imprégner d'éléments de droit canonique, de droit féodal, bien sûr, mais c'est vraiment le droit romain qui va devenir ce ius commune, ce droit commun à tous les Européens.

Et puis on a l'essor de la coutume territoriale, c'est-à-dire que se développe au sein des différents seigneuries une coutume, des règles de droit propres à chaque seigneurie. Et puis ces coutumes, ensuite, elles vont faire l'objet de rédactions un peu plus tard. Et c'est ce qui va donner lieu à une distinction entre les pays du Sud et les pays du Nord de la France.

Troisième étape, troisième phase, le droit à l'époque moderne. Le droit à l'époque moderne, là, on a le développement du courant humaniste. Le courant humaniste s'applique et se développe en France, c'est-à-dire que eux, Les humanistes prônent un retour aux sources antiques, à tout ce qui est antiquité.

Ils veulent un retour pur et dur à l'antiquité. Et puis c'est à ce moment-là aussi que renaît la législation royale. Je vous rappelle, les Capétiens, leur objectif c'était de redonner de la puissance au roi. Et bien l'une des façons de redonner de la puissance au roi, c'est de faire en sorte que la loi du roi s'applique partout sur le territoire. Et puis aussi on se rend compte, c'est le développement aussi des théories de l'absolutisme royal.

à travers Jean Baudin notamment, Jean Baudin qui est celui qui a écrit les six livres de la République, et qui développe justement le concept de souveraineté absolue. Et puis parallèlement, il y a une autre théorie qui se développe, c'est cette théorie des lois fondamentales du royaume, c'est-à-dire que, ok, le roi est absolu, il a tous les pouvoirs, il a une majorité des pouvoirs, mais par contre, il n'est pas un despote, le roi. Et le roi doit malgré tout respecter une sorte de loi constitutionnelle, de lois au-dessus de règles qui sont supérieures à lui.

ce sont ces fameuses lois fondamentales du royaume. Et puis, les parlements d'ancien régime, les parlements, alors attention, les parlements à l'époque, notamment au Moyen Âge, les parlements, ce n'étaient pas, attention, ce n'étaient pas les parlements d'aujourd'hui. Les parlements d'aujourd'hui, c'est l'organe titulaire du pouvoir législatif, vous savez, c'est l'Assemblée nationale et le Sénat. Et bien à l'époque, ce n'était pas ça du tout. À l'époque, les parlements, c'était des cours de justice, c'est-à-dire des cours souveraines qui rendaient des décisions.

Et ces décisions ne pouvaient pas faire l'objet d'un recours. C'est pour ça qu'on parlait de cours souverains. Ces parlements vont acquérir de plus en plus de pouvoir, et ils vont même constituer, à la veille de la Révolution, ils vont même constituer un véritable contre-pouvoir.

au roi. C'est-à-dire que c'est un nouveau pouvoir qui va se développer au fur et à mesure et ça va être un vrai contre-pouvoir au roi. C'est pour ça que d'ailleurs avec la révolution française et puis la théorie de la séparation des pouvoirs, on va beaucoup se méfier des parlementaires parce que à l'époque ils ont piété limite sur le domaine royal, enfin pas sur le domaine royal, sur le pouvoir du roi, le pouvoir législatif si je puis dire du roi, pouvoir de prendre les lois puisque les parlementaires pouvaient prendre des arrêts de règlements. Et ces arrêts de règlement, finalement, indirectement, c'était de la loi.

Donc, il y avait un duel un peu entre le roi et les parlementaires. Et c'est pour ça qu'en 1789, on a cette théorie de la séparation des pouvoirs qui est vraiment consacrée. Et l'objectif, ça a été de ne pas trop faire confiance aux juges pour ne pas qu'ils prennent trop de place. Le juge, il doit appliquer la loi. Le juge doit être la bouche de la loi, disait Montesquieu.

Mais il ne doit pas édicter la loi. D'accord ? Donc, c'est pour ça que les parlementaires vont prendre de plus en plus de pouvoir.

Et puis, on a le développement du droit coutumier, je vous l'ai dit tout à l'heure, avec la rédaction des coutumes. Quatrième phase, le droit à l'époque contemporaine, c'est 1589 à nos jours. Et finalement, c'est le droit à la Révolution française. Et puis aussi, Révolution française, où l'on affirme l'égalité des citoyens devant la loi, l'abolition des privilèges et des ordres, clergé, noblesse, tiers-état, on supprime tout ça.

Promulgation de la Déclaration des droits de l'homme et des citoyens, en 1589. On veut aussi, il y a une volonté qui naît, d'unifier le droit sur tous nos territoires, c'est-à-dire qu'au sud de la France, ce sont des pays de droit écrit, c'est-à-dire qu'on a un droit qui est majoritairement inspiré de droit romain, alors qu'au nord, ce sont des pays de droit coutumier, où l'importance de la coutume est considérable. Et puis ensuite, après cette révolution qui va durer à peu près dix ans, on va voir les codifications napoléoniennes, puisque Napoléon va faire un coup d'État, Napoléon Bonaparte, coup d'État. et va instaurer un peu son régime personnel fort, et il va notamment donner lieu à des codifications.

Alors, ce qu'il faut préciser, c'est que, sous la Révolution, on a quand même eu des projets de codes civils, on voulait faire un projet de codes de tous les Français, sauf qu'ils n'ont pas abouti, parce que la situation était quand même un petit peu instable au cours de la Révolution. C'est notamment Cambacérès, Cambacérès, qui a essayé de faire de nombreux projets, finalement, qui n'ont pas abouti. Et celle qui aboutit, c'est celle de Napoléon. en 1804, puisque le Code civil a été promulgué le mi. En 1804, le 21 mars 1804, grande date à connaître.

Quatre rédacteurs à connaître ? Portalis, Malville, Tronchet et Bicot de Préameneux. Je vous recommande vraiment de connaître ces quatre rédacteurs du Code civil, c'est essentiel pour tout juriste de les connaître, c'est fondamental.

Et donc, ce code napoléonien, ce code des Français, ce code Napoléon, vient unifier le droit civil en France. Et puis, Napoléon, il ne s'est pas contenté de faire un code civil. Il a également fait un code de procédure civile, un code de commerce, un code d'instruction criminelle, finalement, un ancien code de procédure pénale, et puis un code pénal.

Donc, il a vraiment codifié de nombreuses parties du droit à Napoléon. Et puis ensuite, après les codifications napoléoniennes, au XIXe siècle, c'est l'âge d'or du code civil. C'est-à-dire que se développe vraiment un amour inconsidérable pour le code civil, pour la loi. C'est l'ère du légicentrisme, la loi est au centre de tout. Légis, loi, et centrisme, centre.

La loi est au centre de tout. Et bien, c'est cet âge d'or du code civil, avec notamment l'école de l'exégèse. L'école de l'exégèse qui est un courant de penseurs, de juristes, on va dire français, où on va vraiment faire une interprétation littérale, au mot près de la loi.

On va vraiment dire la loi, c'est incroyable, le code civil est incroyable. D'accord ? Voilà. Sur ces grandes étapes de l'histoire du droit, différentes phases, mais c'est bien de connaître un petit peu les grandes lignes, c'est pour ça que je fais cette vidéo. D'ailleurs, si vous aimez cette vidéo, n'oubliez pas de la liker.

Si elle vous aide, n'hésitez pas à dire un commentaire aussi. Trois conseils maintenant pour réussir la matière qu'est l'intro historique au droit. Mais juste avant, si vous voulez aller plus loin et si vous voulez réviser efficacement et si vous voulez gagner du temps dans vos révisions et même dans vos apprentissages, vous pouvez apprendre grâce aux outils qui se trouvent sur mon site, les outils de l'école Jurixio. Vous avez un pack de fiches d'introduction historique au droit.

Et puis, vous avez un pack de flashcards aussi pour vous permettre de réviser. Voilà, je vous mets tout ça dans la description pour que vous puissiez y avoir accès. Alors maintenant, quels sont les trois conseils que je peux vous donner pour réussir cette matière qui est l'introduction historique au droit ? Première matière, être rigoureux sur le vocabulaire. Le Parlement, au Moyen-Âge, le Parlement, c'est une cour de justice.

C'est une cour souveraine. Ce n'est pas le titulaire du pouvoir. législatif. Idem pour le mot jurisprudence.

À Rome ! La jurisprudence, c'est la jurisprudencia, c'est la science du droit, c'est l'équivalent de notre doctrine aujourd'hui. Alors qu'aujourd'hui, la jurisprudence, c'est l'ensemble des décisions des cours de justice et des tribunaux.

Conseil numéro 2, ce que je vous conseille, et c'est ce que je vais essayer de faire justement dans cette vidéo, c'est de vous montrer des cartes géographiques. Et donc, mon conseil, c'est de travailler avec des cartes géographiques et des frises. Allez voir à quoi ça ressemble la Mésopotamie.

Allez voir à quoi ça ressemble la Grèce antique. Allez voir, finalement, l'Empire romain, au début et à la fin. Voyez l'évolution.

Et finalement, ça va vous permettre de comprendre pourquoi il y a eu une volonté de droit, pourquoi on a séparé l'Empire romain en deux, etc. Vous pouvez aussi aller voir l'Empire mérovingien, l'Empire carolingien. Bref, faites des cartes géographiques, enfin du moins consultez les cartes géographiques, et puis même éventuellement faites des frises chronologiques. Enfin, conseil numéro 3, le conseil que je peux recommander aussi, c'est de regarder des documentaires et des films en rapport avec l'histoire.

Abrevez-vous de documentaires, de films en rapport avec l'histoire. Je me souviens quand j'avais passé cette matière, j'avais vraiment beaucoup regardé des documentaires sur l'histoire, sur Rome par exemple, même sur la Grèce, même sur le Moyen-Âge. Aujourd'hui, il y a un outil incroyable qui s'appelle YouTube.

Vous pouvez regarder plein de vidéos là-dessus pour même comprendre l'histoire de façon générale. D'ailleurs, n'hésitez pas à partager en commentaire. vos meilleures recommandations de films, de documentaires. Je suis sûr que ça peut être utile au plus grand nombre. Écoutez, voilà.

Voilà, 36 minutes de vidéo, c'est énorme. Je ne m'attendais pas à faire autant de minutes de vidéo pour cette matière-là, mais que je trouve très intéressante. Je me suis approfondi, je me suis intéressé pendant de très longues semaines pour justement préparer le pack de fiches et puis les flashcards.

J'ai vraiment pris le temps de tout comprendre. sur l'introduction historique au droit. Et finalement, je me suis rendu compte que c'était merveilleux de savoir un petit peu comment le droit s'est formé, comment le droit a évolué, comment les différences sur ce droit ont évolué. Et voilà, j'ai appris plein de choses, puisque quand on étudie forcément un sujet en profondeur, on apprend des choses aussi.

Et c'est très intéressant et très épanouissant au niveau intellectuel. Voilà. Écoutez, si vous avez bien aimé la vidéo, n'oubliez pas le petit like, ça soutient. Et puis, n'oubliez pas de vous abonner aussi, si vous voulez avoir d'autres vidéos de ce genre.

En tout cas, prenez soin de vous, et puis, vive l'histoire du droit ! Salut !

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