telle pièce osseuse ou telle articulation, mais plutôt vous donner des notions générales qui seront utiles d'abord à la compréhension de certains phénomènes qui vous seront enseignés dans les études de pharmacie. et d'autre part qui pourront vous aider lorsque, par exemple en officine, vous aurez à donner des conseils à des patients qui pourront vous solliciter. Qu'est-ce qu'un os ?
Un os est une structure qui peut s'envisager selon deux points de vue. On peut d'abord considérer l'os comme un tissu conjonctif ayant une fonction de charpente, charpente du corps humain, qui permet donc de lui donner sa rigidité, qui peut avoir un but de protection, par exemple les os de la tête qui vont protéger l'encéphale, le cerveau, ou la cage thoracique qui va protéger les organes qui se trouvent à l'intérieur de la cavité thoracique, le cœur, les poumons. Charpente, protection, réserve phosphocalcique, l'os, le squelette, et la principale réserve de calcium et de phosphore du corps humain. Et enfin...
Ce tissu conjonctif aura également un rôle dans ce que l'on appelle l'hématopoïèse, c'est-à-dire la fabrication des éléments du sang. Les globules rouges en particulier sont essentiellement produits dans les os. Mais un os peut être également, donc là évidemment si on considère le tissu osseux comme un tissu conjonctif de charpente, de protection et avec un rôle biologique, biochimique ou hématologique, on considère l'ensemble du squelette.
Et on peut également considérer les os comme des organes. dont chacun a une forme qui est adaptée à une fonction particulière. Pris dans son ensemble, nous sommes en moyenne constitués de 206 os, sachant qu'il existe de très nombreuses variations. en plus ou en moins. Il faut bien avoir conscience que lorsque l'on apprend l'anatomie, on apprend une anatomie moyenne, c'est-à-dire qui correspond à une description standard, mais il existe de très nombreuses variations.
Si on prend chacun d'entre vous et qu'on se disséquait tous, eh bien aucun d'entre vous n'est fabriqué de façon tout à fait identique. On a donc une anatomie moyenne qui pose un certain nombre de définitions, et ensuite, à partir d'une définition standard, des variations. C'est d'ailleurs tout le problème de la thérapeutique.
Les 206 os qui nous constituent vont former ce que l'on appelle le squelette. Le squelette est constitué de trois parties. Nous avons donc tout d'abord, et on va représenter ici un segment du squelette, représenté de façon un peu schématique, nous avons une première partie qui va constituer l'armature du tronc. La tête, la colonne vertébrale, Le thorax et les parois de l'abdomen, la colonne vertébrale. Skelette du tronc, c'est ce que l'on appelle, on peut le représenter comme ceci, d'une manière très stylisée.
C'est le squelette axial, le squelette du tronc qui comprend le crâne, la colonne vertébrale et la cage thoracique. C'est le squelette de l'axe du corps. Il existe ensuite un squelette que l'on appelle, une partie du squelette, qui est le squelette zonal.
C'est le squelette des ceintures. Ceinture scapulaire au niveau... du membre supérieur.
Il comprend la scapula et la clavicule, ceinture pelvienne vers le bas. Le rôle des... Ceinture du squelette zonal va être de réaliser l'articulation entre le tronc et les membres. La ceinture scapulaire va donc relier le tronc aux membres supérieurs.
La ceinture pelvienne, nébauche à peine ici, va relier le tronc aux membres inférieurs. Et enfin, nous avons une dernière partie qui correspond au squelette appendiculaire. C'est le squelette des extrémités.
Ça correspond donc au squelette des membres, membres supérieurs et membres inférieurs. On représentera ici de manière schématique les trois segments du membre supérieur, le bras, l'avant-bras et le squelette de la main. On aurait de la même manière, au niveau du membre inférieur, le squelette de la cuisse, le squelette de la jambe et le squelette du pied. Le squelette est constitué de l'ensemble des 206 os qui nous constituent.
Et ces os sont classés en trois grands groupes. Un premier groupe va former l'armature du tronc, la tête, la colonne vertébrale, la cage thoracique. C'est le squelette axial de l'axe du corps.
Le squelette zonal correspond aux ceintures, scapulaire et pelvienne. Et le squelette appendiculaire correspond aux os des membres, le membre supérieur avec l'os du bras, le lumerus, les deux os de l'avant-bras et le squelette de la main. Et le squelette appendiculaire du membre inférieur comprend l'os de la cuisse, le fémur, les deux os de la jambe, tibia et fibula, et le squelette du pied.
Les os peuvent être classés en fonction de leur forme. On distinguera donc 5 types d'os qui vont donc venir constituer le squelette en fonction de leur forme ou morphologie. On distingue des os courts, des os longs, des os plats, des os irréguliers et enfin des os pneumatisés.
Un os court, on va prendre pour ça, pour définir ça, l'exemple du squelette de la main par exemple, un os court peut être défini comme ayant trois dimensions, la longueur, la largeur et l'épaisseur, trois dimensions donc qui sont équivalentes. On retrouve ces os, par exemple, au niveau... du poignet, au niveau de ce que l'on appelle le carpe.
En effet, à la jonction entre les deux os de l'avant-bras et les os de la main, se trouve un ensemble de huit petits os formant le massif du carpe. Et ces huit petits os ont la particularité d'avoir des dimensions à peu près comparables, définissant ce que l'on appelle des os courts. Un peu en... naval du carpe que l'on va donc trouver en regard du poignet vont se placer des os qui répondent à un autre type ce sont des os longs un os long comme un os dont la longueur est très supérieure à sa largeur et à son épaisseur. En réalité, au niveau des membres, les membres sont très différents.
Les os longs représentent les os les plus nombreux. On a par exemple ici les os métacarpiens. En fait, ce sont les os qui vont constituer l'armature osseuse de la paume de la main. Ces os métacarpiens, vous le voyez, je les représente ici, vont avoir une longueur très supérieure à la longueur de l'armature. largeur et à leur épaisseur, leur donnant donc un aspect d'os long.
Cette notion s'entend de façon intuitive. Mais il s'agit également, on peut représenter ici juste l'armature du deuxième doigt ou index des os des phalanges. Un os long présente une partie moyenne, une partie centrale, ici, qui s'appelle la diaphyse. La diaphyse.
d'un os long représente sa partie moyenne où on parle également du corps de l'os. Et aux deux extrémités de l'os long se placent ce que l'on appelle les épiphyses. Et dans le sens de la racine du membre vers son extrémité, on déterminera une épiphyse proximale, qu'on peut parfois appeler la base de l'os, et une épiphyse ou extrémité distale. Habituellement, les épiphyses des os longs portent ou présentent des surfaces articulaires grâce auxquelles l'os considéré va s'articuler, va être en contact avec les os avoisinants.
Au niveau des épiphyses ou de la diaphyse, peuvent exister des reliefs sur le squelette. Ces reliefs vont porter le nom de tubercules, de processus, de tuberosité. correspondant à des endroits où des structures, des ligaments, des tendons, des capsules articulaires, des muscles vont pouvoir s'attacher sur le squelette. Les diaphyses des os longs sont habituellement, ou constituent habituellement, de vastes zones sur lesquelles des muscles peuvent s'attacher sur le squelette. Un muscle, je vais par exemple représenter ici, prendre ici l'exemple d'un muscle interosseux.
Ici, un muscle qui remplit l'espace entre deux métacarpiens. Les muscles sont les structures, les organes, qui vont permettre de mettre en mouvement le squelette. Ils ont donc... des zones d'insertion d'origine, des zones de terminaison, et la contraction du muscle va tirer sur le squelette, permettant de mettre le squelette en mouvement.
Il existe, notamment au niveau du crâne, mais également au niveau du bassin, un troisième type d'os, qui sont ce que l'on appelle des os plats. Ces os... Les plats sont par exemple ceux qui vont venir constituer la voûte crânienne. Ils constituent des écailles qui vont constituer, au niveau de la voûte crânienne, une voûte osseuse. On représente ici l'exemple d'un crâne en vue supérieure, voûte osseuse, qui va venir protéger le cerveau qui se place en dessous.
Sur un crâne en vue supérieure, de chaque côté, à droite et à gauche, se place par exemple l'os pariétal qui va participer à constituer la voûte crânienne. Et ainsi, cet os va par exemple prendre ce rôle de protection, comme on l'avait défini en introduction de ce cours. Les os courts, les os longs, les os plats constituent un modèle d'os finalement relativement régulier.
A côté de ces os qui représentent la main, des pièces osseuses présentes dans le squelette et qui répondent à des modèles de description assez standardisés, existe des os qui ont des formes très contournées et qui ne rentrent pas dans une des catégories précédentes, court, long ou plat. C'est par exemple les vertèbres qui vont constituer la colonne vertébrale. En effet, si vous représentez une vertèbre, par exemple une vertèbre thoracique en vue de profil, la vertèbre thoracique va présenter vers l'avant un corps vertébral, puis en arrière va se placer le... l'arc vertébral présentant divers reliefs donnant à la vertèbre un aspect très irrégulier. L'empilement des corps vertébraux en avant venant constituer la partie antérieure de la colonne vertébrale et l'empilement en arrière des arcs vertébraux venant protéger la moelle spinale.
Ces os qui ont des formes très contournées peuvent être classés parmi les os irréguliers. os irréguliers, en fait formant une catégorie un petit peu fourre-tout de tout ce qui ne rentre pas dans les grandes catégories d'os décrites précédemment. Et enfin, au niveau du squelette du visage, existe une catégorie toute particulière d'os qu'on appellera les os pneumatisés. En effet, Vous avez tous, j'imagine, présenté à un moment ou à un autre une sinusite.
Ça vous parle, ça ? Eh bien, en effet, il existe au niveau du visage, au niveau des os maxillaires, au niveau de l'os frontal, ou au niveau d'autres os moins, on va dire, connus, je ne vais pas citer leurs noms pour ne pas trop vous embrouiller l'esprit, eh bien, il existe des os qui sont creusés de cavités remplies d'air. ce que l'on appelle des sinus.
Ces cavités aériennes qui creusent les os de la face communiquent d'ailleurs avec les cavités nasales. Leur rôle est discuté. Il permettrait soit d'alléger le squelette du visage en position debout, puisque ces sinus sont plus développés dans l'espèce humaine bipède que chez les quadrupèdes. Certaines théories considèrent également...
que les sinus de la face auraient un rôle dans la régulation de la température et de l'humidification de l'air inspiré quand on respire par le nez bon, peu importe, mais toujours est-il que l'exercice de la face L'existence de ces sinus donne un aspect particulier aux os maxillaires, à l'os frontal et à d'autres pièces osseuses de la face que l'on va intégrer dans la catégorie des os pneumatisés. Il s'agissait donc là de considérations morphologiques externes, permettant donc de considérer le squelette dans son ensemble et de classifier les os. Si l'on s'intéresse... maintenant à la structure d'un os. Donc si l'on réalise une coupe à travers un os et qu'on voit comment il est constitué et prenant par exemple l'exemple de l'extrémité supérieure du fémur.
Eh bien, si l'on réalise une coupe, le squelette apparaît constitué, enfin l'os apparaît constitué de plusieurs parties. Nous avons ici donc l'extrémité supérieure du fémur avec la... tête fémorale, le col fémoral et la partie toute haute de la diaphyse fémorale. A la coupe, on s'aperçoit que la partie la plus périphérique de l'os est formée d'un os compact formant La partie la plus solide de l'os, on parle d'os cortical.
Cet os cortical est particulièrement développé dans les gros os, le fémur, le tibia, l'humérus, fémur, l'os de la cuisse, le squelette de la jambe, ou encore l'humérus, squelette du bras. et va donc constituer un élément de solidité important du squelette et de l'os considéré. En profondeur de cet os épais, cortical, va se placer ce que l'on appelle l'os spongieux.
L'os spongieux forment à l'intérieur de l'os cortical des lamelles osseuses, lamelles osseuses, réalisant des travées, s'entrecroisant, comme un peu en architecture, les croisées d'ogives. Et cet os spongieux, constitué de lamelles osseuses sans recroisant, va constituer un système de répartition des contraintes mécaniques. extrêmement important dans la solidité du squelette, permettant à la fois une solidité et une certaine élasticité, selon le principe du chêne et du roseau, c'est à dire qu'une contrainte par exemple quand vous êtes en en position debout, que vous appuyez sur vos têtes fémorales, l'ensemble du poids de votre corps va être divisé en autant de lamelles osseuses qui vont donc permettre de vous tenir debout sans pour autant que votre fémur ne se fracture.
Et d'ailleurs, avec l'âge et la raréfaction ou l'affaiblissement de la trame osseuse, ces structures se fragilisent et c'est la raison pour laquelle les personnes âgées sont plus fréquemment l'objet de fractures, par fragilisation de cette trame de tissu osseux toute particulière. Au niveau des zones articulaires, ici par exemple au niveau de la tête fémorale, les zones articulaires, on va y revenir dans un instant, sont équipées d'un appareil cartilagineux, un cartilage articulaire, et sous les zones articulaires existe un os un peu particulier que l'on appelle l'os souschondral, sous le cartilage. Cet os sous-chondral correspond en réalité à une densification de l'os spongieux.
Et je cite cet os sous-chondral car dans les processus de dégénérescence articulaire, ce que l'on appelle l'arthrose, eh bien... Cet os sous-chondral va présenter des signes d'usure qui sont par exemple visibles sur une radiographie de l'articulation. Donc, la structure de l'os comprend de l'os cortical solide, un os spongieux constitué de lamelles osseuses qui s'entrecroisent à l'intérieur de l'os, et cette...
os spongieux se condense au niveau des articulations, formant l'os sous-chondral qui va tenir le cartilage articulaire. En dehors des zones articulaires, la surface de l'os est recouverte par une membrane que l'on appelle le périoste périoste Péri autour de l'os, périoste, qui est très épais chez les enfants, qui devient plus fin chez l'adulte, cette membrane, effectivement, ayant un rôle dans la croissance, notamment en épaisseur, du squelette. A l'intérieur du tissu osseux, L'os compact, de même que les travées osseuses, sont recouverts par une membrane beaucoup plus fine formant l'endoste. Enfin. à l'intérieur de l'os et entre les travées d'os spongieux vient se placer la moelle osseuse la moelle osseuse dont on distingue deux types la moelle rouge très présente au niveau de certaines pièces osseuses, par exemple au niveau du sternum, au niveau de la cage thoracique, ou au niveau des os du bassin, la moelle rouge étant utile Pour la synthèse des globules rouges, ce qu'on appelle l'hématopoïèse, et donc on revient à ce qu'on disait au début de l'exposé, les os sont des éléments importants dans la fabrication des éléments qui circulent.
dans le sang et d'ailleurs dans certaines leucémies ou pathologies osseuses, il est utile d'aller prélever de la moelle osseuse pour faire le bilan et le diagnostic de certaines affections hématologiques. Et puis on a également dans les travées spongieuses de la moelle jaune qui correspond à la moelle graisseuse. Et c'est cette moelle, chez l'animal, que l'on peut éventuellement manger, avec modération, parce que c'est extrêmement gras.
Voici donc pour les grandes définitions du squelette et de l'ostéologie de façon générale. Le squelette, c'est 206 pièces osseuses, plus ou moins quelques variations, constituant l'axe du squelette. du corps, le squelette axial, donc la colonne et le crâne, et la cage thoracique, constituant le squelette des ceintures, donc ceinture scapulaire, l'épaule en gros, et la ceinture pelvienne, le bassin, et le squelette des membres. Les os...
peuvent se définir en plusieurs catégories, les plus fréquents étant les os longs, on les trouve au niveau des membres. On a des os courts, notamment au niveau du poignet, mais on en trouve également à d'autres endroits. Des os plats, notamment au niveau du crâne, qui vont vraiment constituer des structures de protection d'organes importants sous-jacents. Et puis on a des os qui n'entrent dans aucune des autres catégories parce que leur forme est très contournée.
Ce sont les os qui sont les plus fréquents. les os irréguliers, par exemple, comme les vertèbres, ou encore les os pneumatisés du squelette de la tête. À présent, intéressons-nous à quelques notions d'arthrologie, c'est-à-dire comment deux ou plusieurs pièces osseuses peuvent s'articuler.
Qu'est-ce qu'une articulation ? Vous suivez ? Arthrologie, c'est donc la deuxième partie de ce cours.
En effet, une articulation, c'est une structure, est une structure au niveau de laquelle au moins deux pièces osseuses vont être réunies. Par exemple, au niveau de l'épaule, l'articulation de l'épaule est une articulation qui réunit deux os, la scapula et l'humérus. Mais il existe des exemples, par exemple le poignet.
où vous allez avoir deux os de l'avant-bras avec trois os du carpe qui vont être réunis au sein d'une même articulation. Vous avez donc cinq os dans une même articulation. Donc une articulation...
est une structure qui va réunir au moins deux pièces osseuses. Une articulation a deux fonctions et donc elle se définit par deux paramètres. Le premier paramètre, c'est la stabilité. En effet, la réunion de deux pièces osseuses doit permettre le maintien de la position.
Si mes articulations n'étaient pas stables, je pourrais faire un petit peu de position. Si je ne serais pas resté debout devant vous, je n'arrêterais pas de me casser la figure. Il doit y avoir une stabilité. Mais les articulations doivent aussi avoir une certaine mobilité, la mobilité permettant le mouvement. Deux ou plusieurs pièces osseuses peuvent s'articuler schématiquement de trois manières.
On a donc trois grandes catégories d'articulations. On a tout d'abord des articulations que l'on appelle articulations fibreuses. Articulations fibreuses, c'est-à-dire, ce sont des structures au niveau de laquelle les pièces osseuses sont réunies par un tissu fibreux, un ligament. Par exemple, on l'avait vu au-dessus, au niveau de la voûte crânienne, les os qui constituent la voûte crânienne sont réunis par des articulations fibreuses que l'on appelle des sutures, et qui vont donc juxtaposer les os de la voûte du crâne sans aucune mobilité possible. Les articulations de type suture ne sont pas mobiles.
Autre exemple d'articulation fibreuse, ce sont les articulations des dents dans leurs alvéoles osseuses. Une dent, vous avez ici une molaire, les dents sont enchassées dans les mâchoires, maxillaires et mandibules, et les racines dentaires sont réunies, sont reliées à l'os des mâchoires par des ligaments que l'on appelle les ligaments alvéolodentaires, ou dentaires, Et ces articulations de la dent dans son alvéole osseuse, qui à l'état normal n'ont pas de mobilité, rentrent dans cette grande définition des articulations fibreuses qu'on appelle parfois des gonfoses. Enfin... On peut avoir d'autres exemples d'articulations fibreuses, comme au niveau de la cheville, ou l'extrémité inférieure du tibia.
Ici. est réuni à l'extrémité inférieure de la fibula, ici, par un système de ligaments réalisant une syndesmose syndesmose tibio-fibulaire. Toutes ces articulations sont des articulations qui n'ont quasiment aucune mobilité. Les sutures au niveau du crâne, ça ne bouge pas.
La dent, dans son alvéole, a l'état normal. Si vous n'avez pas de maladie dentaire particulière, les dents ne bougent pas. à peine de l'ordre du dixième de millimètre. Pareil, au niveau de l'articulation de la cheville, entre la fibula et le tibia, vous n'avez quasiment aucune mobilité, juste un petit peu d'élasticité au moment...
C'est tout. Donc ces articulations fibreuses sont des articulations tout à fait adaptées pour la stabilité des pièces osseuses. Par contre, si nous n'étions constitués que d'articulations fibreuses, nous n'aurions aucune mobilité.
D'accord ? Ensuite, à côté de ces articulations fibreuses, où les pièces osseuses sont réunies par des ligaments, vous avez une deuxième grande famille d'articulations, qui sont les articulations cartilagineuses. Articulations cartilagineuses.
c'est-à-dire où les os sont réunis par du cartilage, et non plus cette fois-ci par des ligaments, mais cartilagineuses sans fente articulaire, sans fente synoviale. Ces articulations On les retrouve au niveau de la base du crâne, ce que l'on appelle des synchondroses. Ce sont des articulations qui n'ont aucune mobilité, elles ne bougent pas.
Elles vont simplement stabiliser les os qui constituent la base du crâne. Et dans ces articulations cartilagineuses, mais sans chante articulaire, on va retrouver les articulations qui relient deux corps vertébraux l'un avec l'autre. Si on reprend ici un exemple, un segment de la colonne vertébrale, on place ici une vertèbre thoracique, et la vertèbre thoracique dans le sous, c'est un empilement de vertèbres, et bien, deux corps vertébraux qui se superposent, s'articulent par l'intermédiaire du disque intervertébral, disque intervertébral, qui...
est constitué d'un tissu fibro-cartilagineux réalisant une sorte d'amortisseur élastique permettant des mouvements des corps vertébraux l'un par rapport à l'autre. Ces amortisseurs formant donc ce que l'on appelle des symphyses permettent des mouvements de relativement faible amplitude, c'est-à-dire que deux vertèbres l'une par rapport à l'autre vont avoir peu de mobilité. Mais si vous prenez l'empilement de toutes les vertèbres depuis le...
crâne jusqu'au bassin, la résultante de tous ces mouvements de chaque étage d'intervertébrale va permettre des mouvements d'amplitude plus importantes. C'est ce qui permet de vous pencher vers l'avant ou vers l'arrière, ou d'avoir des mouvements de l'arrière. d'inclinaison vers la droite ou vers la gauche.
Mais si on s'intéresse uniquement à un étage articulaire, à un niveau intervertébral, et bien ces articulations cartilagineuses sans fente synoviale n'ont en fait que très peu de mobilité. D'accord ? Enfin, il existe Un dernier groupe d'articulations, ce sont les articulations les plus nombreuses, on les trouve essentiellement au niveau des membres, membres supérieurs et membres inférieurs.
Et ce sont là, cette fois-ci, les articulations qui sont adaptées aux mouvements de grande amplitude. Il s'agit de ce que l'on appelle les articulations cartilagineuses. articulations cartilagineuses synoviales.
Ce sont les articulations telles que habituellement on se les représente, c'est-à-dire que ce sont des articulations où deux pièces osseuses, deux ou plus d'ailleurs, qui s'articulent. qui se rassemblent, sont séparés par une cavité articulaire que l'on appelle la cavité synoviale. Ces articulations, l'épaule, le coude, le poignet, la hanche, le genou, la cheville, vie sont des articulations qui, elles, sont caractérisées par une grande mobilité, au contraire des deux autres grandes familles d'articulations. De façon générique, une articulation synoviale se définit par plusieurs points, et d'ailleurs, ces points qui définissent une articulation synoviale correspondent au plan habituel de description.
d'une articulation lorsque l'on fait de l'anatomie descriptive. On a tout d'abord des surfaces articulaires en présence. Je vais vous représenter un schéma en coupe, un schéma, on va dire, d'une articulation synoviale type.
Les surfaces articulaires en présence sont situées au niveau des épiphyses, des os longs le plus souvent. Elles sont recouvertes d'un cartilage articulaire. On l'avait déjà un peu évoqué lorsque l'on a étudié la structure des os longs. Cartilage articulaire qui correspond à un cartilage histologiquement particulier où l'on retrouve à la fois des cellules cartilagineuses que l'on appelle des chondrocytes et une matrice extracellulaire présente en grand volume. C'est ce que l'on appelle le cartilage yalin.
A différencier par exemple du fibrocartilage tel qu'on le retrouve, on va le revoir dans les ménisques par exemple, ou à différencier du... fibrocartilage qui constituent les disques intervertebraux qui n'ont pas une constitution microscopique comparable au cartilage qui forme le cartilage et surface articulaire. C'est un cartilage qui a un aspect blanc à créer. et qui est très lisse, très glissant au toucher, et donc qui est conçu pour des glissements d'une surface articulaire par rapport à l'autre dans les mouvements des différents segments du corps.
Les surfaces articulaires en présence, surfaces articulaires en présence, se définissent par leur forme, on va y revenir dans un instant, et la forme des surfaces articulaires en présence va être un élément important qui permet de définir les types de mouvements permis par une articulation. Vous comprenez bien que les surfaces articulaires, si elles sont sphériques, vont bouger différemment que si elles étaient cylindriques ou en forme de poulies. Parfois, les surfaces articulaires en présence sont parfaitement inversement configurées, c'est-à-dire que vous avez une surface articulaire qui est parfaitement sphérique et convexe qui va s'engrainer dans une surface articulaire parfaitement sphérique mais creuse.
Dans ces cas-là, on dit que l'articulation est congruente. dans d'autres articulations. Les surfaces articulaires ne se correspondent pas complètement.
C'est l'exemple que j'ai choisi ici dans mon articulation générique. On dit alors que les surfaces articulaires sont non congruentes. Et lorsque les surfaces articulaires en présence ne sont pas congruentes, ils s'interposent entre ces surfaces articulaires, un fibrocartilage articulaire, qu'on va représenter ici en coupe, un fibrocartilage articulaire, Ce fibrocartilage articulaire, en fonction de l'articulation considérée, peut prendre différents noms.
Par exemple, ça peut s'appeler un labrum, comme au niveau de l'épaule ou au niveau de la hanche. Ça peut s'appeler un ménisque. Alors ça, le nom de ménisque est plus connu du grand public.
Ça, c'est le cas par exemple des genoux. Ou encore, ces fibrocartilages articulaires peuvent s'appeler des disques articulaires. On en a par exemple dans le poignet ou dans les articulations de la mâchoire, les articulations temporomandibulaires.
Dans des articulations synoviales, la présence de fibrocartilages articulaires, disques, ménisques, labrums, etc., sont donc des structures qui s'interposent entre deux surfaces articulaires. qui ne sont pas congruentes spontanément, pour en améliorer la congruence et donc pour améliorer la stabilité de l'articulation. D'accord ? Donc, surface articulaire et labrum.
et fibrocartilage articulaire sont un premier point de description de ces articulations synoviales. Une articulation synoviale va ensuite se définir par des moyens d'union, ce qui permet de concourir à la stabilité de l'articulation. Les moyens d'union dans les articulations synoviales sont représentés par une capsule articulaire, la capsule articulaire forme un manchon fibreux, capsule articulaire, manchon fibreux qui vient s'insérer sur l'os, qui s'attache sur l'os au pourtour des surfaces articulaires en présence. Lorsqu'il existe des fibrocartilages articulaires, ces fibrocartilages s'attachent à la face profonde de la capsule articulaire.
Et cette capsule articulaire, vous le voyez, va participer à délimiter la cavité articulaire ou fente articulaire. D'accord ? La capsule articulaire, manchon fibreux qui cloisonne l'articulation, va être renforcée par des ligaments.
Ces ligaments représentant des renforcements de la capsule articulaire, soit adhérents à la capsule, on parle dans ce cas-là de ligaments capsulaires, situé un peu à distance de l'articulation, on parle alors de ligaments extra-capsulaires. Un exemple, dans le genou, l'articulation du genou est... renforcée en dehors par un ligament collatéral latéral qui est en fait à distance de l'articulation, c'est un faisceau de fibre qui se trouve un peu à distance de la capsule, alors que le ligament qui renforce la partie interne, la partie médiale du genou, est le ligament collatéral médial qui lui est un épaississement de la capsule.
Ce sont donc les moyens d'union, la capsule articulaire renforcée par des ligaments. Une articulation synoviale présente ensuite des moyens de glissement. Les moyens de glissement de l'articulation, c'est la membrane synoviale.
La membrane synoviale est une membrane très fine. que l'on va trouver à l'intérieur de l'articulation et qui tapisse la face profonde de la capsule articulaire. Cette membrane synoviale, on la représente en rouge, habituellement, par convention, sur les schémas.
Cette membrane synoviale ne recouvre pas les fibrocartilages articulaires et elle ne recouvre pas le cartilage articulaire. La synoviale va sécréter un liquide synovial qui ressemble un peu au blanc d'œuf. Ce liquide synovial va circuler dans la cavité artérielle. en assurant la lubrification, c'est pour ça qu'on parle de moyens de glissement, mais ce liquide synovial va également participer à la nutrition du cartilage articulaire. Et enfin, une articulation synoviale se définit par les mouvements qu'elle permet.
C'est donc la mobilité de l'articulation. Les articulations synoviales sont les articulations les plus mobiles du corps. Et la mobilité d'une articulation est déterminée, la mobilité d'une articulation synoviale est déterminée par la forme de ces surfaces articulaires. On va définir...
des articulations qui, en fait, pour parler de mobilité, ont défini le nombre de degrés de liberté d'une articulation. Une articulation peut fonctionner selon un, deux ou trois degrés de liberté. Parmi les articulations qui n'ont qu'un seul degré de liberté, On a tout d'abord les articulations dont les surfaces articulaires sont planes.
Il s'agit d'articulations qui ne fonctionnent que par des mouvements de glissement l'une par rapport à l'autre. Ce sont habituellement des mouvements de faible amplitude. Parmi les articulations qui ne fonctionnent que selon un degré de liberté, existent, enfin se trouvent, les articulations...
Bonjour Marine, j'en ai théoriquement encore pour cinq minutes. Tu peux poser tes affaires sans aucun problème. Articulations...
où les surfaces articulaires en présence s'inscrivent dans des segments de cylindres, cylindres pleins dans cylindres creux. C'est par exemple ce qui se passe au niveau des articulations entre les deux os de l'avant-bras. Quand vous avez des surfaces articulaires, quand vous avez un cylindre plein qui s'articule avec un cylindre creux, le mouvement de l'articulation ne peut se faire que selon le grand axe du cylindre. Vous n'avez donc qu'un seul.
degré de liberté. De la même manière, certaines articulations présentent des surfaces articulaires qui s'inscrivent dans des segments de poulies, poulies pleines dans poulies creuses, comme par exemple au niveau du coude. Dans ces cas-là, les surfaces articulaires en présence que l'on décrit constituées de versants séparés par une gorge ou par une crête ne peuvent fonctionner. La forme des surfaces articulaires verrouille le mouvement dans un axe fonctionnel. Ensuite, vous avez des articulations qui fonctionnent selon deux degrés de liberté.
Deux axes fonctionnels. Là, vous trouvez... Vous pouvez, dans cette catégorie d'articulation, des articulations où les surfaces articulaires s'inscrivent dans des ovoïdes, c'est le cas par exemple du poignet, ovoïde plein dans ovoïde creux, articulation du poignet par exemple.
Le poignet, si vous regardez, fonctionne en flexion-extension ou fonctionne également en inclinaison. Un autre type d'articulation qui fonctionne selon deux degrés de liberté, ce sont des articulations que l'on appelle les articulations en selle. ou articulations par emboîtement réciproque.
Alors, géométriquement, ce sont des articulations qui sont convexes dans un plan de coupe et concaves dans le plan de coupe qui lui est perpendiculaire. On peut comparer, tout simplement, ces articulations scélères comme le cavalier assis sur sa selle. Si vous imaginez un cavalier qui est assis sur sa selle, schématiquement, ce que cela peut donner, le cavalier peut soit se pencher en avant ou en arrière ou s'incliner latéralement. Ces articulations célèbres, c'est par exemple l'articulation entre le métacarpien du pouce et le carpe, fonctionnent selon deux degrés de liberté.
Et enfin, vous avez un seul type d'articulation. qui va fonctionner avec 3 degrés de liberté, sur les articulations les plus mobiles, c'est celle où les surfaces articulaires sont sphériques. C'est la hanche et l'épaule.
L'épaule, par exemple, vous pouvez la faire avec un pied, vous pouvez la faire avec un pied, vous pouvez la faire avec un pied, vous pouvez la faire avec un pied, vous pouvez la faire avec un pied, vous pouvez la faire avec un pied, Vous pouvez porter le membre supérieur en avant et en arrière. Ça, c'est un premier degré de liberté. C'est la propulsion et la rétropulsion. Vous pouvez ensuite porter votre membre supérieur vers le dehors ou vers le dedans.
C'est donc ce qu'on appelle l'abduction et l'adduction. Et puis, si vous pliez le coude, vous pouvez porter le membre supérieur en dehors ou en dedans. Faudrait bien.
des mouvements de rotation. Vous avez donc trois degrés de liberté, trois axes fonctionnels. Ces articulations où les surfaces articulaires sont sphériques sont les articulations les plus mobiles du corps.
Ce sont aussi les articulations les moins stables et en particulier l'épaule qui est l'articulation où les luxations sont les plus nombreuses. On définit par luxation la perte de contenu. des surfaces articulaires les unes par rapport aux autres.
Voilà donc les éléments d'anatomie générale des os et des articulations que je souhaitais vous préciser. N'hésitez pas à venir me poser des questions si des éléments le nécessitent. Je vous remercie de votre attention et vous souhaite un bon week-end.