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Objectifs de l'ISA 200 pour l'audit

Bonjour, alors je vais vous présenter et vous lire mon résumé sur l'ISA 200, objectif généraux de l'auditeur indépendant et conduit d'un audit selon les normes internationales Alors, quelle approche j'ai ici ? J'ai une approche très simple, c'est-à-dire je lis mon résumé ici. Le but de tout ça, c'est de m'apprendre à moi-même C'est ISA et de susciter une discussion si jamais certains confrères ou professionnels veulent en discuter. Alors, ce qui est important dans l'ISA 200, c'est de comprendre que les normes d'audit sont à destination des auditeurs. Ça, c'est important à savoir parce que, justement, ça concerne les auditeurs et c'est... informatif pour les autres professionnels mais c'est pas un cadre législatif et réglementaire contraignant pour d'autres personnes que les auditeurs malgré qui a par exemple certaines responsabilités à prendre notamment au niveau de la direction que la direction prenne ses responsabilités et produisent un certain nombre de documents signé des confirmations et tout ça c'est pas cadre qui est c'est un cadre normatif ce sont des normes et pas des règlements ni des directives qui sont contraignants autre que pour le professionnel de l'audit alors on va prendre le point d'introduction alors le but d'un audit c'est d'émettre une opinion selon laquelle les états financiers sont établis dans tous leurs aspects significatifs conformément à références comptable applicable alors il ya le principe de l'image fidèle et sincère et il ya des règles d'éthique qui rentrent en jeu alors c'est de donner une opinion Et on va voir dans l'ISA 700, l'ISA 705, comment former l'opinion, s'il y a des modifications et autres. Mais ça, on verra ça après. Alors, ce qui est important, je le répète, c'est que les normes internationales d'audit n'imposent pas de responsabilité à la direction. Donc ça, c'est très important à comprendre. Alors, on peut définir aussi l'assurance raisonnable, que les états financiers pris dans leur ensemble ne comportent pas d'anomalies significatives. Alors, on va définir ce que c'est une anomalie et un caractère significatif. Que celle-ci provienne de fraude ou résulte d'erreur. Alors, il y a une différence, on nous dit, très importante entre la fraude et l'erreur. Alors, ce qui est très important, c'est de classer... les anomalies l'une ou dans l'autre et qu'il n'y ait pas d'incertitude quant à leur classification en tant que fraude ou erreur. Alors, il faut des éléments probants suffisants et appropriés. Alors ça, c'est vraiment un terme d'audit qui est compris que par des auditeurs. Alors pourquoi on a besoin de ces éléments probants suffisants à abruprir ? C'est pour réduire le risque d'audit, c'est-à-dire le risque que l'auditeur exprime une opinion inappropriée alors que les états financiers comportent des anomalies significatives. Alors pourquoi c'est important ? Ça veut dire qu'on doit résoudre un problème très important en audit. qui est d'exprimer une opinion qui tient compte des anomalies significatives et on doit exprimer une opinion qui est appropriée aux États financiers. Alors, le but d'un audit aussi, c'est de réduire à un niveau suffisamment faible les anomalies significatives, c'est-à-dire de résoudre ces anomalies, de les comprendre et de les communiquer. On peut définir le caractère significatif au niveau de la planification d'un audit et au niveau de la réalisation. C'est un processus évolutif, le caractère significatif. Significatif, ça veut dire que ça a de l'importance pour le professionnel. Il faut aussi comprendre que les anomalies, il faut les évaluer et comprendre leur incidence sur l'audit. Alors il faut aussi comprendre et évaluer les incidences sur les états financiers des anomalies non corrigées. Alors il peut exister des anomalies significatives ou non significatives qui ne sont pas corrigées dans les états financiers. qui ne sont pas corrigés parce qu'on ne les détecte pas forcément ou parce que la direction ne veut pas les corriger. Alors ça, ça aura un impact sur l'opinion d'auditeur. Alors, l'objectif généraux de l'auditeur. Objectifs généraux de l'auditeur, c'est d'avoir une assurance raisonnable que les états financiers pris dans leur ensemble ne comportent pas d'anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d'erreurs, permettant ainsi à l'auditeur de former une opinion exprimant si les états financiers sont établis ou non dans tous leurs aspects significatifs, conformément à un référentiel comptable applicable. Les autres objectifs de l'auditeur, c'est d'émettre un rapport et de communiquer. communiquer ce rapport et de communiquer un certain nombre de points d'audit, notamment au niveau des anomalies significatives, des reclassements à faire et d'un certain nombre de choses qui sont voulues par les normes d'audit et par les réglementations locales. On va parcourir les définitions. Alors, je n'ai pas repris toutes les définitions quand je fais ce petit résumé, tout simplement parce qu'il y a des définitions qui tombent sous le sens. Par exemple, l'auditeur ou un certain nombre de trucs, ce n'est pas forcément important à retenir tout de suite. Et ce n'est pas le but de ces vidéos, de vous assommer avec des définitions qui, de toute manière, tombent sous le sens et que vous comprenez tout de suite. Alors... Le référentiel comptable applicable, ce qu'il faut savoir, c'est qu'il y a des informations qui vont au-delà de ce référentiel. C'est-à-dire que le but, c'est d'informer les lecteurs des états financiers. Et ça, c'est un objectif qui est lié à l'audit. Pourquoi ? Parce que l'audit, ça a une fonction publique, une fonction d'utilité publique. Alors ce qui est important, c'est de comprendre qu'il peut y avoir des écarts par rapport à ce référentiel comptable. Le but, c'est de suivre le principe de présentation sincère, c'est-à-dire de ne pas... tromper les utilisateurs des états financiers. Après on peut définir les éléments probants. Les éléments probants c'est les informations utilisées par l'auditeur pour aboutir aux conclusions sur lesquelles son opinion est fondée. Alors ce qu'il faut savoir c'est qu'il y a deux catégories d'informations. Il y a les informations financières et non financières. Alors il faut que ces informations soient suffisantes. et il faut qu'elle soit appropriée. Donc il y a un critère de nombre, un critère quantitatif, et un critère qualitatif au niveau de ces éléments probants. Alors après, on peut définir le risque d'audit. Alors, est-ce que l'audit, comme je l'ai déjà dit, c'est exprimer une opinion inappropriée alors que les états financiers comportent des anomalies significatives ? Alors, à ça, on rajoute le risque de non-détection, c'est-à-dire que l'audit, il y a des limites inhérents à l'audit parce qu'on revoit tout. très rarement toute la comptabilité, toutes les opérations. Et au-delà de revoir tout, il y a un certain nombre d'informations qui ne sont pas forcément reflétées, qui peuvent ne pas forcément être reflétées dans les états financiers. Et c'est à ce moment-là qu'il y a un risque de non-détection des anomalies. Alors, on peut définir les anomalies comme la différence entre le montant, le classement, la présentation ou l'information fournie concernant un éventuel moment. l'élément des états financiers et le montant, le classement, la présentation ou l'information fournie concernant un élément des états financiers qui est exigé pour ce même élément afin d'être en conformité avec le référence comptable applicable. Les anomalies peuvent résister d'erreurs ou provenir de fraudes. Alors, ce qui est important, c'est de comprendre que c'est une différence entre ce qu'on attend et ce qui devrait être et ce qui est réellement. Et on peut se poser cette question après qu'on a compris qu'il y a une différence, c'est-à-dire que ce n'est pas les mêmes montants, que le classement n'est pas fait correctement, que la présentation ou l'information fournie ne sont pas bonnes ou divergent de ce qui devrait être. Par rapport au référentiel comptable applicable. Alors ce qui est important aussi, c'est de dire que ce référentiel comptable applicable, il définit en quelque sorte ce que doit être le montant dans la comptabilité, par exemple, le classement et la présentation ou l'information à fournir. Donc c'est à ce moment-là qu'on tombe très vite... Dans certaines erreurs, on nous dit pourquoi. Parce qu'en fait, on dépend du référentiel comptable applicable. C'est-à-dire que le LuxGap n'est pas les IFRS. Et l'inverse est vrai aussi. Et on ne peut pas faire des systèmes mixtes. qui ne sont pas conformes, en fait. Et ça, il faut apprécier ça, il faut connaître suffisamment le référentiel comptable applicable. Alors, ces anomalies peuvent résulter d'erreurs ou provenir de fraudes. Voilà, c'est comme je reviens, il y a une classe... Il y a deux catégories, les erreurs et les fraudes. Il n'y a pas de chose entre. Et ça, c'est du jugement professionnel. Et c'est là que rentre le jugement professionnel de l'auditeur, c'est-à-dire... se prononcer sur s'il s'agit d'erreur ou s'il s'agit de fraude, selon notamment l'ISA 240, dans lequel on définit la fraude. Alors quelle est la responsabilité de la direction ? Alors ça, c'est un petit peu décrié, parce qu'en fait, ce sont des principes généraux. Donc les principes généraux, là, j'ai trois éléments. Il faut que les États financiers soient présentés. Sincèrement, il faut qu'ils aillent une image fidèle et il faut qu'ils suivent un référentiel comptable applicable. Alors, il faut aussi qu'il y ait des mesures de contrôle interne, c'est-à-dire la direction est responsable du contrôle interne, pas l'auditeur. Et l'auditeur ne peut pas se substituer dans un audit au contrôle interne. Alors, pourquoi c'est important ? Parce qu'en fait, ça, c'est une incompréhension de beaucoup de dirigeants d'entreprise en disant... mais le rôle du contrôle interne, le rôle de la revue des états financiers, c'est le rôle de l'auditeur. Ce n'est pas vrai. C'est le rôle et la responsabilité de la direction. Et ça, vous devez le faire comprendre aux clients parce que sinon, vous tombez dans un piège parce qu'on vous demande d'un point de vue opérationnel de prendre des décisions. Et ça, ce n'est pas du tout le rôle de l'auditeur externe. Alors, il faut que la direction... donne à l'auditeur accès à toutes les informations. Il faut qu'il donne accès aux informations supplémentaires demandées par l'auditeur, et il faut un libre accès aux personnes dans l'entreprise. Alors, pourquoi ça rentre dans la case de l'irresponsabilité de la direction ? Parce qu'en fait, il y a les informations qu'on peut demander qui sont classiques, les informations supplémentaires qu'on peut demander, mais pas uniquement pour une procédure d'auditeur. d'audit, mais pour notre compréhension de l'environnement et de l'entité. Donc c'est très important de connaître ça. Après, il y a le point qui est le plus important, c'est le libre accès aux personnes, c'est-à-dire que si on n'a pas accès aux clercs comptables qui passent réellement les opérations, mais seulement aux chefs comptables et aux directeurs financiers, ça, ça peut amener à une incompréhension de comment les écritures comptables sont passées. Et ça, c'est très classique. Et généralement, le directeur financier, le chef comptable, il a soit été auditeur, soit il comprend le contrôle interne de la firme. Et son rôle n'est pas forcément bienveillant à votre égard, c'est-à-dire il ne va pas vous montrer les défaillances du contrôle interne qui peut exister. Voilà. Alors après, c'est le risque d'anomalies significatives. Risques que les États financiers... Avant leur audit, ça c'est important parce qu'en fait les risques d'anomalies significatives c'est un concept d'audit, c'est pas forcément un concept comptable. Avant leur audit, qu'on porte des anomalies significatives. Alors il y a le risque inhérent et le risque lié au contrôle intérieur. Alors le risque inhérent c'est possibilité qu'une assertion portant sur un flux d'opération, un solde de compte ou une information fournie dans les états financiers comporte une anomalie qui pourrait... pourrait être significatif, ça c'est putatif, on ne sait pas si elle est significative ou pas, individuellement ou communiée avec d'autres, avant la prise en compte des contrôles IAFR. Alors pourquoi il y a ça ? Parce qu'en fait, ce qu'on peut se dire, c'est qu'il y a un certain nombre d'opérations dans lesquelles il pourrait y avoir des anomalies significatives avant les contrôles, et que les contrôles préviennent, détectent et corrigent ces anomalies significatives. Mais le but de l'auditeur, c'est de savoir qu'est-ce qui provoque ces anomalies significatives avant le contrôle. Par exemple, ça pourrait être au niveau des revenus, une mauvaise programmation du logiciel. Par le clair comptable qui, au lieu de rentrer des factures à 500 euros, rentre à 450 les factures ou se trompe dans les dates. Ça, c'est typique. Ou alors se trompe dans les prestations ou se trompe dans les clients. Voilà. j'envoie la mauvaise facture au client, il y a un contrôle qui a lieu, qui corrige 80% des factures, mais il y a 20% des factures dans lesquelles il y a des erreurs de noms qui ne sont pas corrigées. On connaît, moi je suis aussi comptable, je sais comment ça se passe. C'est-à-dire qu'il y a toujours des petits comiques qui ne comprennent pas la date, l'adresse, la prestation et le montant. Enfin, voilà. Alors, les risques liés au contrôle interne. Risques d'anomalies significatives susceptibles de se produire au niveau d'une assertion portant sur un flux d'opérations, un solde de compte ou une information fournie dans les états financiers et qui pourraient être significatifs individuellement ou cumulés avec d'autres, ne soient ni prévus, ni détectés, ni corrigés en temps voulu par le contrôle interne de l'entité. On peut revenir à mon système de facture avec ces 20% de factures qui ne sont pas contrôlées. Parce qu'elles sont habituelles, par exemple. On pourrait dire je n'ai pas fait le contrôle parce que le clair comptable produit 1 000 factures. Sur les 1 000 factures, j'envoie 200. Les 800 autres, ce sont des factures ponctuelles qu'il a déjà fait et qu'il fait chaque année. Il fait des erreurs dedans. Voilà. Ça, c'est pas terrible. Alors après, on peut voir les diligences requises. Alors il faut des règles d'éthique. Il y a un certain nombre de manuels qui sont approuvés par l'IREE et qui sont supposés être connus par l'auditeur. Il faut un esprit critique. Il faut un jugement professionnel. C'est-à-dire l'esprit critique, c'est vraiment de remettre en question. C'est pas simple, l'esprit critique. C'est quelque chose de très important, parce qu'il faut remettre en question ce qu'on vous dit. Il faut remettre en question du début à la fin ce qu'on vous dit. On ne peut pas commencer à accepter n'importe quoi ou dire oui et non. Non, non, non. L'esprit critique, c'est de remettre tout en question. Que ce soit vrai ou faux, parce que le but, c'est de détecter des anomalies significatives provenant de fraudes ou résultant d'erreurs. Par rapport à ça, on ne peut pas les détecter si on dit oui à tout. Le jugement professionnel, c'est une décision. Par exemple, la décision de classer une anomalie significative en tant qu'erreur ou en tant que fraude, c'est une décision qui est très importante. On ne peut pas se soustraire à ne pas émettre un jugement professionnel par rapport à ça. Le but aussi, c'est de recueillir des éléments probants suffisants et appropriés. Pour le risque d'audit, c'est-à-dire qu'il faut que ce soit des éléments probants avec une certaine qualité, une certaine quantité, et il faut que ces éléments probants permettent une conclusion, parce que l'audit c'est un processus à trois étapes. évolutif à trois étages c'est à dire d'abord on recueille des éléments probants des informations qui peuvent ou non devenir des éléments probants puis rassemble ces éléments probants en tir une conclusion et puis après on émet une opinion sur ces conclusions. On peut revenir en arrière, on peut se dire, voilà, j'ai conclu ceci, donc je reviens à mes éléments probants. Mais les conclusions servent à... Émettre une opinion, ce qui est très important, ce n'est pas de partir de l'opinion. Je n'émets pas une opinion non modifiée, et puis je cherche les conclusions et les éléments probants pour dire ok, j'ai fait mon travail correctement Non, non, d'abord on collecte les éléments, on conclut, et puis après on émet l'opinion. C'est ça aussi un certain esprit critique, un certain jugement professionnel. Et on revoit aux règles d'éthique quand je dis ça. Alors l'audit ISA, il faut respecter les normes ISA, toutes les normes ISA. Non, oui, oui, non, non. Les normes ISA qui sont acceptées dans le pays. Non. Non. Alors il faut avoir une connaissance des ISA. Alors ça, je renvoie au plan de campagne, par exemple, de l'IREE au Luxembourg, qui check. si vous avez suivi les cours ou pas. Il faut être en conformité avec les idées dans le rapport, c'est-à-dire que c'est un rapport qui est normé. Ce n'est pas un rapport de consultance qui oublie certains points. point ou qui exonérerait d'une certaine responsabilité les uns les autres non c'est normé et à cela on ajoute à la lettre de mission les conditions générales qui les conditions générales personne peut les toucher on ne peut rien rajouter normalement dans les conditions générales dans la lettre de mission définit ce qu'on fait c'est plus ce côté il ya deux documents vous devez faire signal à la mission c'est ce que vous faites et les conditions générales sur les le cadre dans lequel vous réalisez votre mission. Et dans le cas où votre lettre de mission est différente des conditions générales ou bien en opposition des conditions générales, là, il serait temps de changer votre lettre de mission. Parce que les conditions générales définissent le cadre et la lettre de mission définit la mission dans laquelle on vous a demandé de faire votre travail. Alors, l'objectif des ISA, c'est de définir des procédures et un cadre normatif pour réaliser le travail d'audit. Alors, c'est très important les ISA parce que, en fait, ça vous permet aussi d'avoir un cadre pour évaluer... vos éléments probants suffisants et s'ils sont suffisants probants et appropriés, si ce sont des éléments probants. Alors il faut respecter certaines diligences, il faut respecter certaines règles, il faut savoir mettre en place des procédures. d'audit alternative il faut savoir reconnaître qu'on est dans une incapacité d'obtenir un objectif est là alors là c'est un impact sur votre voilà moi j'ai lu j'ai fini de lire les notes là dessus le dans une prochaine vidéo je ferai une lecture des normes et j'espère vous retrouver n'hésitez pas à poser vos questions j'essaierai d'y répondre Je vais être très franc et très honnête. Le but de ces vidéos, j'en profite puisqu'on est sur ISA 200, objectif généraux de l'auditeur indépendant. Mon objectif, c'est de passer l'examen d'aptitude professionnelle au Luxembourg. Et donc, j'étudie ces ISA, je fais des petits résumés des trucs et je suis très content d'être là et que vous m'écoutiez. Je vous remercie.