Au milieu du XVIIIe siècle, 1759, paraît un texte plein d'humour où l'on trouve des propos extraordinaires. Sur l'armée, un million d'assassins enrégimentés qui exercent le meurtre et le brigandage avec discipline. Sur l'esclavage, c'est à ce prix que vous mangez du sucre en Europe. Sur la religion, des moines qui enseignent, disputent, cabalent et font brûler les gens qui ne sont pas de leur avis. Candide représente parfaitement le registre satirique, une critique des travers de la société.
Pour faire passer ses idées de manière plaisante, Voltaire invente un genre nouveau, le conte philosophique, une histoire qui utilise les ressorts du conte pour nous faire réfléchir sur des concepts philosophiques, le bien et le mal par exemple. Cela fonctionne parfaitement, car Candide est un succès énorme, il est réédité pas moins de vingt fois du vivant de son auteur. Nous sommes en Westphalie, dans le château du baron de Thunder Tentronk. C'est là que vit Candide, un garçon qui a le jugement droit et l'esprit le plus simple.
Candide en latin, la couleur blanche. Candide sera le regard naïf par lequel le lecteur va découvrir le monde et s'indigner. Candide n'est qu'un bâtard de la sœur du baron. Le Baron, la Baronne, leur fils et leur fille Cunégonde sont très fiers de leur noblesse, mais l'ironie de Voltaire nous révèle combien ils sont pauvres.
Pangloss est le maître à penser du château. Ridicule et pédant, il enseigne que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes. Voltaire va utiliser pour démonter la philosophie optimiste de Leibniz.
Selon Leibniz, dans sa Théodicée, la Providence organise le monde le plus parfaitement possible. Tout malheur est un mal nécessaire qui provoque toujours plus de bien par ailleurs. Pour en savoir plus sur ce passage, consultez mon commentaire sur le chapitre 1. Un jour, Candide est surpris en train d'embrasser Cunégonde. Il est alors renvoyé du château. Candide rencontre alors deux hommes habillés de bleu qui lui payent à boire, avant même de s'en rendre compte, il est enrôlé dans l'armée bulgare.
Voltaire montre une armée qui déshumanise les soldats en leur faisant croire qu'ils vont devenir des héros. Pour en savoir plus, consultez mon commentaire sur le chapitre 2. Les Bulgares combattent les Abares, boucherie héroïque, où Voltaire utilise les ressources du registre épique pour nous montrer les horreurs de la guerre. Pour en savoir plus, vous pouvez consulter mon commentaire sur le chapitre 3. Candide se sauve et rencontre le bon Jacques, un anabaptiste, c'est un courant chrétien protestant où l'on attend l'âge adulte pour être baptisé. Arrive alors un misérable défiguré par la petite vérole, c'est Pangloss.
Hélas ! Les Bulgares ont détruit le château, violé Mlle Cunégonde, cassé la tête de M. le Baron, et découpé Mme la Baronne en morceaux.
Mais tout cela est bien, car les malheurs particuliers font le bien général. Le bon Jacques fait soigner Pangloss et le prend comme comptable. Pour le commerce de Jacques, ils embarquent pour Lisbonne.
Lors de la traversée, le bon Jacques est emporté par une vague. Candide veut se jeter après lui dans la mer. Pangloss l'en empêche en lui prouvant que la rade de Lisbonne avait été formée exprès pour que cette anabaptiste s'y noyât.
C'est bien là le fatalisme que Voltaire reproche dans la philosophie optimiste, elle nous laisse dans l'inaction face au mal. À Lisbonne, un séisme effroyable a détruit la ville. Voltaire fait allusion à un tremblement de terre réel qui détruisit Lisbonne en 1755. Dans son poème sur le désastre de Lisbonne, il déplore la mort de dizaines de milliers d'innocents.
L'Inquisition décide alors de faire brûler quelques hérétiques. Pangloss est pendu pour avoir parlé, Candide est roué de coups pour l'avoir écouté. Mais cela n'empêche pas la terre de trembler à nouveau.
Dans cette scène, Voltaire dénonce l'Inquisition qui distrait le peuple avec des spectacles cruels et superstitieux. Pour en savoir plus, consultez mon commentaire sur le chapitre 6. Candide est soigné par une vieille qui l'emmène ensuite chez une belle dame. Il reconnaît Cunégonde.
Quel bonheur ! Vous n'avez pas été tué par les Bulgares ? Cunégonde lui raconte alors comment elle fut violée et emmenée prisonnière par un capitaine bulgare. Quand il fut lassé de moi, il me vendit à un juif nommé Donisachar qui me logea ici.
Mais le grand inquisiteur le menaça d'un autodafé, et il réussit à obtenir le droit de me visiter un jour sur deux. Il m'invita même à cet horrible autodafé, où je vis avec horreur, panglosses, pendu, et vous-même fouetté jusqu'au sang. Dany Sachar et le grand inquisiteur débarquent l'un après l'autre, à l'improviste.
Candide les transperce tous les deux d'un coup d'épée. Comment avez-vous fait, vous qui êtes nés si doux, pour tuer en deux minutes un juif et un prélat ? Ma belle demoiselle, quand on est amoureux, jaloux et fouetté par l'Inquisition, on ne se connaît plus. Candide, Cunégonde et la vieille femme fuient alors à cheval pour la ville de Cadix.
Ils n'ont plus un sou, mais ils avisent une flotte en partance pour le Paraguay, où Candide, connaissant l'exercice bulgare, parvient à se faire enrôler comme capitaine pour mater une révolte de jésuites. Pendant la traversée, la vieille leur raconte son histoire. Fille d'un pape, âgée de quinze ans, je vis ma mère coupée en quatre par des corsaires, et je connus en trois mois de temps la pauvreté, l'esclavage et le viol. Je fus revendue de serraille en serraille, jusqu'au jour où, assiégée par les Russes, les janissaires résolurent de manger une fesse à chacune de ces dames. Je traversai toute la Russie, servante dans les cabarets, vieillissant dans la misère, avant de me retrouver chez Denis Sachar.
À Buenos Aires, le gouverneur de la France, Le gouverneur tombe amoureux de Cunégonde, tandis que Candide est poursuivi pour le meurtre du grand inquisiteur. La vieille comprend rapidement la situation. Cunégonde, vous n'avez rien à craindre, le gouverneur vous aime et vous protège. Mais Candide, fuyez dans l'heure ou vous serez brûlés. Candide avait amené de Cadix Cacambo, un valet plein d'expériences, qui avait été sacristain, matelot, soldat, laquais.
Mon maître, courons se regarder derrière nous ! Vous alliez faire la guerre aux jésuites ? Allons la faire pour eux ! Los padres seront charmés d'avoir un capitaine qui fasse l'exercice à la bulgare !
Chez les jésuites, quelle surprise, c'est le fils du baron qui est leur commandant ! Il raconte alors son aventure à Candide. Chassé par les Bulgares, je fus secouru par un père jésuite qui m'envoya au Paraguay pour combattre les troupes du roi d'Espagne.
Je devins et prêtre et commandant. Si ma sœur est retenue, comme vous le dites, à Buenos Aires, nous attaquerons la ville pour la reprendre. C'est tout ce que je souhaite, car j'espérais l'épouser.
Vous, épousez ma sœur, qui plus noble que vous, qu'à l'impudence ! Le baron jésuite tire son épée, mais Candide est plus rapide et le transperce de part en part. Cacambo garde son sang-froid, il en avait vu d'autres. Pendant que Candide se lamente, il lui met les habits du jésuite mort et le fait monter à cheval.
Galopons, mon maître ! On vous prendra pour un jésuite, et nous aurons bien vite passé les frontières. Voltaire emprunte ici au roman picaresque, un genre littéraire d'origine espagnole où l'on relate les aventures extravagantes de héros sans argent. Dans une prairie, Candide et Cacambo aperçoivent deux femmes nues poursuivies par des singes. Candide veut les sauver, mais contre toute attente, elles fondent en larmes et embrassent les singes morts.
Candide et Cacambo fuient dans les bois et s'endorment sur un lit de mousse. Mais ils se réveillent entourés d'indigènes au rayon qui s'apprêtent à les manger. C'est un jésuite !
Vengeons-nous et faisons bonne chère ! Mangeons du jésuite ! Messieurs, vous comptez manger un jésuite ?
Vous avez raison de traiter ainsi vos ennemis. Mais vous ne voudriez pas manger vos amis ? Mon maître a tué un jésuite et ne porte ses habits que pour mieux fuir. Deux députés au rayon viennent confirmer ce discours.
Ils leur offrent alors des rafraîchissements et les conduisent à la frontière. Candide et Cacambo prennent un canot et se laissent porter par la rivière. Mais les rochers deviennent de plus en plus hauts, et les courants de plus en plus rapides.
Ils finissent par s'échouer dans un pays inconnu. Le sol est couvert d'or et de pierres précieuses. Les maisons sont des palais. Les habitants sont aimables et se promènent tirés par des mousses.
moutons à laine rouge. Ils apprennent que c'est le pays d'Eldorado. Accueillis par le roi, Candide et Cacambo découvrent de magnifiques édifices publics, et même un palais des sciences regorgeant d'instruments mathématiques et physiques.
Si nous partons avec quelques moutons chargés de cailloux, nous pourrons aisément retrouver Cunégonde et acheter un royaume. Cacambo tombe d'accord, et nos deux héros font alors leurs adieux au roi d'Eldorado. Je ne conçois pas le goût de vos nations d'Europe pour notre bougeonne, mais emportez-en tant que vous voudrez, et grand bien vous fasse ! Sur la route de Suriname, ils perdent presque tous leurs moutons, et rencontrent un esclave presque nu et atrocement mutilé. Mon Dieu !
que fais-tu là, mon ami, dans l'état horrible où je te vois ? J'attends mon maître, monsieur Vanderdendure. Est-ce lui qui t'a traité ainsi ?
Oui, monsieur, c'est l'usage. qu'elles sont de toile deux fois par an. Quand la meule nous attrape le doigt, on nous coupe la main. Quand nous voulons nous enfuir, on nous coupe la jambe.
Je me suis retrouvé dans les deux cas. Oh, Pangloss ! tu n'avais pas deviné cette abomination ? C'en est fait.
Il faudra qu'à la fin je renonce à ton optimisme. À chaque étape, Candide confronte la philosophie optimiste à ce qu'il vient de vivre. C'est ici la première fois que Candide remet en cause la doctrine de son maître. Pour en savoir plus sur ce passage, consultez mon commentaire sur le chapitre 19. À Suriname, Candide demande à Cacambo de récupérer Mlle Cunégonde pour lui. Tu es plus habile que moi, et tu n'es pas soupçonné d'avoir tué l'Inquisiteur.
Donne au gouverneur la somme qu'il voudra pour céder Cunégonde. Quant à moi, je t'attendrai à Venise. Un certain M. Vandardendure remarque la richesse de Candide.
Il lui propose de la mener à Venise, mais en fait il embarque ses moutons et le laisse à terre. Candide, devenu pauvre, est obligé de obligé de prendre une cabine pour Bordeaux avec un pauvre savant nommé Martin. Pendant la traversée, Candide demande à Martin ses conceptions philosophiques.
Je pense que Dieu a abandonné ce globe à quelque être malfaisant. Je n'ai guère vu de ville qui ne désira la ruine de la ville voisine. J'ai rencontré tant de crimes et de fléaux que je suis devenu manichéen. Ils sont interrompus par un bruit de canon, et voit deux vaisseaux qui combattent au large.
L'un des vaisseaux est coulé. Candide reconnaît celui de Vandère d'Endure, il parvient même à récupérer un mouton. Vous voyez que le crime est puni quelquefois.
Ce coquin de patron hollandais a eu le sort qu'il méritait. Oui, mais fallait-il que les passagers qui étaient sur son vaisseau périssent aussi ? Dieu a puni ce fripon, le diable a noyé les autres.
Une fois à Bordeaux, Candide décide de faire un détour pour voir Paris, car tout le monde parle de la capitale. A Paris, il rencontre un petit abbé périgourdin qui les emmène au théâtre, puis chez la marquise de Parolignac. Le souper fut comme la plupart des soupers de Paris, des plaisanteries insipides, de fausses nouvelles, de mauvais raisonnements, un peu de politique et beaucoup de médisance.
Après souper, la marquise mène Candide dans son cabinet. D'habitude, je fais languir quinze jours, mes amants parisiens, mais voyez-vous, je me rends à vous dès la première nuit pour faire les honneurs de la Westphalie. La Belle, ayant aperçu deux diamants aux mains de Candide, parvint à se les faire offrir.
Suite à un attentat, dans Paris, tous les étrangers sont suspects. Candide et Martin risquent d'être emprisonnés, ils sont donc obligés de fuir pour l'Angleterre. Vous connaissez l'Angleterre ?
Y est-on aussi fou qu'en France ? C'est une autre espèce de folie. Vous savez que ces deux nations sont en guerre pour quelques arpents de neige vers le Canada.
Sur le rivage anglais, il voit un homme fusiller calmement devant toute une assemblée extrêmement satisfaite. Un passager explique à Candide C'est un amiral qui a livré combat contre les Français. Il n'avait pas pris assez de risques.
Dans ce pays-ci, il est bon de tuer de temps en temps un amiral pour encourager les autres. Candide choqué paye le capitaine pour aller directement à Venise sans débarquer. À Venise, Candide ne retrouve ni Cacambo, ni Cunégonde. Vous êtes bien naïf de vous figurer qu'un valet qui a cinq millions dans les poches ira chercher votre maîtresse pour vous l'amener à Venise. Alors qu'ils passent sur la place Saint-Marc, ils aperçoivent un moine accompagné d'une jolie fille.
Vous avouerez du moins que ces gens-ci semblent heureux ? Je gâche que non. Candide tient le pari et aborde les deux personnages.
C'est Paquette, l'ancienne servante de Thunder Tentronc. Le moine s'appelle Giroflé. Injustement emprisonné, j'ai dû me vendre au juge pour retrouver la liberté. Depuis, je fais ce métier abominable qui paraît si plaisant aux hommes et qui n'est pour les femmes qu'un abîme de misère. Ce n'est guère mieux d'être moine !
La jalousie et la discorde habitent le couvent. Je suis prêt tous les soirs à me casser la tête contre les murs du dortoir. Candide n'en voulait pas savoir davantage, il avoua que Martin avait raison. À Venise, Candide et Martin décident un jour de rendre visite en gondole au sénateur Po Coquérante, car il paraît que cet homme n'a jamais connu de chagrin. Avant le dîner, ils leur montrent une galerie de tableaux qui paraissent vraiment magnifiques aux yeux de Candide.
Ils sont de Raphaël, mais ils ne me plaisent point. Leur couleur est rembrunie, les figures ne sortent point assez. Ce n'est point là une imitation vraie de la nature. Après le dîner, ils les mènent dans la bibliothèque. Candide trouve un exemplaire de l'Iade et l'Odyssée d'Homère.
Cette répétition continuelle de combat, ces dieux indécis, cette Hélène qu'on ne voit jamais, tout cela me cause le plus mortel ennui. Ah ! voilà quatre-vingts volumes d'une académie des sciences. Il se peut qu'il y ait là du bon. Il y en aurait si un seul des auteurs de ce fatras avait inventé seulement l'art de faire des épingles.
Mais parmi leurs vingt systèmes, il n'y a rien d'utile. Candide et Martin prennent congé de son Excellence. Voilà le plus heureux des hommes, car il prend plaisir à sentir des défauts où les autres croient voir des beautés. Ne voyez-vous pas, au contraire, qu'il est dégoûté de tout ce qu'il possède ?
On comprend alors que ce n'est pas la richesse qui fait le bonheur. Le carnaval de Venise approche. Candide et Martin prennent le souper avec six étrangers qui logent dans la même hôtellerie.
Le serviteur d'un convive aborde alors Candide très discrètement. C'est qu'à Cambeau. Cunégonde est à Constantinople. Tenez-vous prêt à partir avec nous. Je ne peux vous en dire plus, car je suis esclave, et mon maître m'attend.
Pendant le souper, les six convives racontent leur histoire. Quelle surprise de découvrir que tous les six sont des rois détrônés. En les écoutant, Candide se trouve bien heureux de ne pas être roi.
On comprend que ce n'est pas le pouvoir non plus qui fait le bonheur. Après le souper, Candide et Martin embarquent avec Cacambo dans une galère pour Constantinople. Hélas !
Cunégonde est retenue esclave chez un prince. Mais ce qui est bien plus triste, c'est qu'elle est devenue horriblement laide. Ah !
belle ou laide, mon devoir est de l'aimer toujours. Parmi les rameurs de la galère, Candide reconnaît deux forçats épuisés. Mais est-ce là monsieur le baron que j'ai tué, et maître Pangloss que j'ai vu pendre ? Quoi ? Mais c'est Candide !
Candide paye le capitaine du bateau pour libérer les deux hommes et faire voile vers Constantinople. Pardon, cher Baron, de vous avoir donné un coup d'épée. N'en parlons plus, je fus trop vive, je l'avoue.
Je fus heureusement guéri par un frère apothicaire. Mais sur un malentendu, je fus envoyé aux galères. Quant à moi, je devais être brûlé, mais vous vous souvenez que la pluie empêcha qu'on allume le feu.
Je fus pendu, Mais la corde était mouillée et glissa. Le chirurgien qui acheta mon corps tomba à la renverse en me voyant revenir à la vie. Je fus au service d'un marchand vénitien avant d'être envoyé aux galères. Eh bien, mon cher Pangloss, pensez-vous toujours que tout va le mieux du monde ? Oui, car enfin je suis philosophe, il ne convient pas de me dédire, et Leibniz ne peut pas avoir tort.
Arrivé à Constantinople, il rencontre tout de suite Cunégonde et la vieille qui étendent le linge. Cunégonde est devenue horriblement laide, mais Candide, fidèle à sa promesse, la demande en mariage. Je ne souffrirai jamais une telle bassesse de sa part, ni une telle insolence de la vôtre.
Maître fou, j'ai payé ta rançon et celle de ta sœur. Elle est laide, j'ai la bonté d'en faire ma femme, et tu t'y opposes ? Sur les conseils de Cacambo, le baron est alors rendu au capitaine de la galère.
Avec le reste de son argent, Candide achète une métairie et s'y installe avec sa petite société. Mais Cunégonde devient acariâtre. La vieille se plaint de ses infirmités.
Cacambo est excédé de travail. Pangloss est au désespoir de ne briller dans quelque université allemande. Et Martin prend son malheur en passion. Ils sont rejoints par Paquette et le frère Giroflé, qui sont devenus tout à fait misérables.
Un jour, Candide, Martin et Pangloss croisent un bon vieillard qui les invite chez lui, et leur présentent des rafraîchissements particulièrement raffinés. Vous devez avoir une vaste et magnifique terre. Je n'ai que vingt arpents, je les cultive avec mes enfants.
Le travail éloigne de nous trois grands mots, l'ennui, le vice et le besoin. En retournant chez lui, Candide médite ses paroles, et enjoint toute sa petite société à travailler. Chacun donne le meilleur de soi.
Cunégonde devient pâtissière, la vieille s'occupe du linge, Paquette brode, Giroflé devient menuisier. Seuls Pangloss et Martin ne changent pas vraiment. Lorsque Pangloss essaye de remonter la chaîne des causes et des conséquences, Candide lui répond Cela est bien dit, mais il faut cultiver notre jardin. Pour bien comprendre la fin du conte philosophique, consultez mon commentaire sur le chapitre 30. Maintenant, j'ai quelques chaînes YouTube particulièrement intéressantes à vous conseiller sur Voltaire.
La boîte à lettres, L'Eau Divine, vous montre que la personnalité de Voltaire est plus ambigu qu'on ne l'imagine. Henri Guillemin, c'est un historien, qui raconte aussi particulièrement bien la vie de Voltaire, avec sa part d'ombre. L'Homme littéraire vous explique le Traité sur la tolérance, un autre ouvrage de Voltaire totalement d'actualité, et qui rejoint Candide de plein de manières.
Tous les liens se trouvent en description. Merci à vous de m'avoir suivi, n'hésitez pas à me contacter via les réseaux sociaux. Au revoir.