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Révolte des animaux et trahison

le propriétaire de la ferme du manoir Mr Jones avait poussé le verrou des poulailler mais il était bien trop soul pour s'être rappelé d'abattre les trappes s'éclairant de gauche et de droite avec sa lanterne c'est en titubant qu'il traversa la cour et l'entreprise de se déchausser donnant du pied contre la porte de la cuisine tira au tonneau un dernier verre de bière et se Issa dans le lit où était Miss Jones déjà en train de ronfler dès que fut éteint la lumière de la chambre ce fut à travers les bâtiments de la ferme un bruissement d'elle et bien tôt tout un remue-ménage dans la journée la rumeur s'était répandue que ça je l'ancien avait été visité au cours de la nuit précédente par un rêve étrange dont il désirait entretenir les autres animaux ça je l'ancien était un cochon qui en son jeune temps avait été proclamé lauréat de sa catégorie il avait concouru sous le nom de beauté de Wellington mais pour tout le monde il était sage l'ancien il avait été convenu que tous les animaux se retrouveraient dans la grange dès que Mister Jones se serait éclipsé et sage l'ancien était si profondément vénéré que chacun était prêt à prendre sur son sommeil pour savoir ce qu'il avait à dire lui-même avait déjà appris place à l'une des extrémités de la grange sur une sorte d'estrade ça a été strade était son lit de paille éclairé par une lanterne suspendue à une poutre il avait 12 ans et avec l'âge avait pris de l'embonpoint mais il en a imposé encore et en lui trouvait en air raisonnable bienveillant même malgré ses canines intactes bientôt les autres animaux se présentèrent et ils se mirent à l'aise chacun suivant les lois de son espèce ce fut d'abord le chien filou et les deux chiens qui se nommaient fleur et constance et ensuite les cochons qui se vautrir sur la paille face à l'estrade les poules allèrent se percher sur des appuis de fenêtres et des pigeons sur les chevrons du toit vache et moutons se placèrent derrière les cochons et là se prirent à ruminer puis deux chevaux de traits à la barre et douce firent leur entrée ils avancèrent à petit pas précautionneux posant avec délicatesse leur noble sabots sur la paille de peur qu'une petite bête ou l'autre si fut tapis douce était une superbe matrone entre deux âges qui depuis la naissance de son quatrième poulain n'avait plus retrouvé la silhouette de son jeune temps quant à Malabar une énorme bête forte comme n'importe quel de chevaux une longue raie blanche lui tombait jusqu'au nasaux ce qui lui donnait un air un peu bêta et de fait Malabar n'était pas génial néanmoins chacun le respectait parce qu'on pouvait compter sur lui et qu'il abattait est une besogne fantastique verte encore Edmée la chèvre blanche et Benjamin l'âne Benjamin était le plus vieil animal de la ferme et le plus acariâtre peut expansif quand il s'exprimait c'était en général par boutade Sinik il déclarait par exemple que Dieu lui avait bien donné une queue pour chasser les mouches mais qu'il aurait beaucoup préféré n'avoir ni que ni mouche de tous les animaux de la ferme il était le seul à ne jamais rire quand on lui demandait pourquoi il disait qu'il n'y a pas de quoi rire pourtant sans vouloir en convenir il était l'ami dévoué de Malabar c'est de là passer d'habitude le dimanche ensemble dans le petit enclos derrière le verger et sans un mot brouter de compagnie à peine les deux chevaux s'était-il étendu sur la paille qu'une couvée de canetons ayant perdu leur mère firent irruption dans la grange et tous il piaillait de leur petite voix et s'égayer et ça il a en quête du bon endroit où personne ne leur marcherait dessus douce leur fit un rempart de sa grande jambe il s'est blottir et s'endormir bientôt à la dernière minute une autre jument répondant au nom de lubie la jolie Folette blanche que le mystère Jones a-t-elle à son cabriolet ce glissa à l'intérieur de la grange en majonnant un sucre elle se place sur le devant et fit des mines avec sa crinière blanche enrubannée de rouge enfin ce fut la chatte à sa façon habituelle elle jeta sur l'assemblée un regard circulaire gagnant la bonne place chaude pour finir elle secoue là entre 12 et malabars sur quoi elles ronronna de contentement et du discours de Sage l'ancien entendit pas un traître mot tous les animaux étaient maintenant au rendez-vous sauf Moïse un corbeau apprivoisé qui sommeillait sur un perchoir près de la porte de derrière et les voyantes à l'aise et bien attentifs ça je l'ancien se racla la gorge puis commence à en ces termes camarade vous avez déjà entendu parler du rêve étrange qui m'est venu la nuit dernière mais j'y reviendrai tout à l'heure j'ai d'abord quelque chose d'autre à vous dire je ne compte pas camarade passez encore de longs mois parmi vous mais avant de mourir je voudrais m'acquitter d'un devoir car je désire vous faire profiter de la sagesse qui m'a été donné d'acquérir au cours de ma longue existence j'ai eu dans le calme de la porcherie tout loisirs de méditer je crois être en mesure de l'affirmer j'ai sur la nature de la vie de ce monde autant de lumière que tout autre animal c'est de quoi je désire vous parler quel est donc camarade la nature de notre existence regardons les choses en face nous avons une vie de labeur une vie de misère une vie trop brève une fois au monde il nous est tout juste donné de quoi survivre et ce d'entre nous qui ont la force voulue sont astres au travail jusqu'à ce qu'ils rendent l'âme et dans l'instant que nous cessons d'être utile voici qu'on nous égorge avec une cruauté un qualifiable passez notre première année sur cette terre il n'y a pas un seul animal qui entrevoit ce que signifie des mots comme loisirs ou bonheur et quand le malheur la cable ou la servitude pas un animal qui soit libre telle est la simple vérité et doit-il en être toute une immense ainsi par un décret de la nature notre pays est-il donc si pauvre qui ne puisse procurer à ce qu'il habite une vie digne et descente non camarade mille fois non fertile et le sol de l'Angleterre et propice son climat il est possible de nourrir dans l'abondance un nombre d'animaux bien plus considérable que ceux qui vivent ici cette ferme à elle seule pourra pourvoir aux besoins d'une douzaine de chevaux d'une vingtaine de vaches de centaines de moutons tous vivants dans l'aisance une vie honorable le hic c'est que nous avons le plus grand mal à imaginer chose pareille mais puisque telle est la triste réalité pourquoi en sommes-nous toujours à végéter dans un état pitoyable parce que tout le produit de notre travail ou presque et voler par les humains camarades là se trouve la réponse à nos problèmes tout tient en un mot l'homme car l’homme et notre seul véritable ennemi qu'on le supprime et voici extirper la racine du mal plus attribuée sans relâche plus demeure la fin l'homme est la seule créature qui consomme sans produire il ne donne pas de lait ils ne pompe pas d'eux il est trop débile pour pousser la charrue bien trop lent pour attraper un lapin pourtant le voici le suzerain de tous les animaux il distribue les tâches entre eux mais ne leur donne en retour que la maigre pitance qui les maintient en vie puis il garde pour lui le surplus qui l'amour le sol nous qui le féconde notre fumier et pourtant pas un parmi nous qui n'est que sa peau pour tout bien vous les vaches là devant moi combien de centaines d'hectolitres de lait avez-vous pas produit l'année dernière et qu'est-il advenu de ce lait qui vous aurait permis d'élever vos petits de leur donner force et vigueur de chaque goutte l'ennemi ces délectée et rassasié et vous les poules combien d’œufs n'avez-vous pas pondu cette année-ci et combien de saiseux avez-vous couvé tous les autres ont été vendus au marché pour enrichir Jones et ses gens et toi d'où sont les quatre poulins que tu as porté qui aurait été la consolation de tes vieux jours chacun d'eux fut vendu à l'âge d'un an et plus jamais tu ne les reverras en échange de T4 maternités et du travail aux champs que Taton donné de strictoration de foin plus un box dans les tables et même nos vies misérables s'éteignent avant le terme quant à moi je n'ai pas de hargne étant de ceux qui ont eu de la chance me voici dans ma 13e année j'ai eu plus de 400 enfants telle est la vie normale chez les cochons mais à la fin aucun animal n'échappe au couteau un femme vous autres jeunes porcelets Assilah et qui m'écoutait dans les 12 mois chacun de vous sur le point d'être exécuté hurlera d'atroces souffrances et à cette horreur et à cette fin nous sommes tous astres vache et cochons moutons et poule et personne n'est exempté les chevaux eux-mêmes et les chiens n'ont pas un sort plus enviable toi Malabar le jour où tes muscles fameux n'auront plus leur force ni leur emploi Johns devendra à l'équarrisseur et les carisseurs te tranchera la gorge il fera bouillir terrestre à petit feu et il en nourrira la meute de ses chiens quand au chien eux-mêmes une fois édenté et hors d'âge John se leur passe une grosse pierre au cou et les noix dans les temps le plus proche camarades est-ce que ce n'est pas clair comme de l'eau de roche tous les mots de notre vie sont dus à l'homme notre tyran débarrassons-nous de l'homme et notre sera le produit de notre travail c'est presque du jour au lendemain que nous pourrions devenir libre et riche à cette fin que faut-il et bien travailler de jour et de nuit corps et âme à renversé la race des hommes c'est là mon message camarade soulevons-nous quand aura lieu le soulèvement cela je l'ignore dans une semaine peut-être ou dans un siècle mais aussi vrai que sous moi je sens de la paille tout ou tard justice sera faite ne perdez pas de vue l'objectif camarade dans le temps compter qui vous reste à vivre mais avant tout faites part de mes convictions à ceux qui viendront après vous afin que les générations à venir mènent la lutte jusqu'à la victoire finale et souvenez-vous-en-camarade votre résolution ne doit jamais se relâcher nul argument ne vous fera prendre des vessies pour des lanternes ne prêtez pas l'oreille à ce selon qui l'homme et les animaux ont des intérêts communs à croire vraiment que de la prospérité de l'un des pensées des autres ce ne sont que des mensonges l'homme ne connaît pas d'autres intérêts que les siens que donc prévalent entre les animaux au fil de la lutte l'unité parfaite et la camaraderie sans faille tous les hommes sont des ennemis les animaux entre eux sont tous camarades à ce moment là ce fut un vacarme terrifiant alors que ça je l'ancien terminé sa péroraison révolutionnaire on vit quatre rats à imposant à l'improviste surgit de leurs trous et se tenant assis à l'écoute les chiens les ayant aperçu ces rats ne durent le salut qu'à une prompte de retraite vers leur tanière alors ça je l'ancien levain Auguste pour réclamer le silence camarades dit-il il y a une question à trancher devons-nous regarder les créatures sauvages telles que rats et lièvre comme des alliés ou comme des ennemis je vous propose d'en décider que les présences se prononcent sur la motion suivante les rats sont-ils nos camarades de recherche ont vota et il y a une écrasante majorité il fut décidé que les rats seraient regardés en camarade quatre voix seulement furent d'un avis contraire les trois chiens et la chatte où on le découvrit plus tard celle-ci avait voté pour et contre ça je l'ancien reprise j'ai peu à ajouter je m'en tiendrai à redire que vous avez à montrer en toute circonstances votre hostilité envers l'homme et ses façons de faire tout deux pattes est un ennemi tout quatre pattes ou tout volatile est un ami ne perdez pas de vue non plus que la lutèle même ne doit pas nous changer à la ressemblance de l'ennemi même après l'avoir vaincu gardons-nous de ses vis jamais animal n'habitera une maison ne dormira dans un lit ne portera de vêtements ne touchera à l'alcool ou au tabac ni à l'argent ni ne fera négoce toutes les mères de l'homme sont de mauvaisesmeurs mais surtout jamais un animal n'en tyrannisera un autre quand tous son frère peu importe le fort le faible l'esprit profond ou simplet nul l'animal jamais ne tuera un autre animal tous les animaux sont égaux maintenant camarades je vais vous dire mon rêve de la nuit dernière je ne m'attarderai pas à le décrire vraiment la terre m'est apparue telle qu'une fois délivrée de l'homme et cela m'a fait me re souvenir d'une chose enfouie au fin fond de la mémoire il y a belurette j'étais encore cochon de lait ma mère et les autres truies chantaient souvent une chanson dont elle ne savait que l'air et les trois premiers mots or dans mon rêve de la nuit dernière cette chanson m'est revenue avec toutes les paroles des paroles j'en suis sûr que jadis ont dû chanter les animaux avant qu'elle se perde dans la nuit des temps mais maintenant en camarades je vais la chanter pour vous je suis d'un âge avancé certes et ma voix hérooke mais quand vous aurez saisillères vous vous y retrouverez mieux que moi le titre c'est bête d'Angleterre ça je l'ancien se racle à la gorge et se mit à chanter sa voix a été rock ainsi qu'il l'avait dit mais il se tira bien d'affaires l'air tenait d'amour toujours et de la cucaracha et on en peut dire qu'il était plein de feu et dans le train voici les paroles de la chanson bête d'Angleterre et d'Irlande animaux de tous les pays prêté l'oreille à l'espérance un âge d'or vous est promis l'homme tirant exproprier nos champs connaîtront l'abandon de nous seuls et seront foulés le jour vient de la délivrance plus d'anneaux qui pendent au nez plus de harnais sur nos échines les fouets cruels sont retombés et feront et morts sont en ruines des fortunes mieux qu'en nos rêves d'or et de blé et de foin ou d'art de trèfles de poids et de raves seront à nous de ce jour-là oh comme Brie tous nos champs comme et plus purs l'eau d'ici plus doux aussi souffle le vent du jour que l'on est affranchir vache chevaux oiseaux bien que l'on meurt avant le temps ce jour-là préparez le donc tout être libre absolument bête d'Angleterre et d'Irlande animaux de tous les pays prêté l'oreille à l'espérance un âge d'or vous est promis d'avoir chanté un champ pareil et suscite à chez les animaux l'émotion la fièvre et la frénésie ça je l'ancien n'avait pas entonné le dernier couplet que tous s’étaient mis à l'unisson même les plus bouchées des animaux avaient attrapé l'air et jusqu'à des bribes de parole les plus délurés et tels que cochons et chiens a pris le tout par cœur en quelques minutes et après quelques répétitions improvisées la ferme entière retentit d'accent martiaux qui étaient boglement de vaches aboiement des chiens Belmond des moutons hennissement des chevaux quoi quoi des canards bête d'Angleterre animaux de tous les pays c'est ce qu'il chantait en cœur à leurs différentes façons et d'un tel enthousiasme qu'il s'y reprise 5 fois de suite et d'un bout à l'autre si rien n'était venu arrêter leur élan il se serait exercer toute la nuit malheureusement Mister Jones est réveillé par le tapage sauta en bas de son lit et persuadé qu'un renard avait fait éruption dans la cour il se saisit de la carabine qu'il gardait toujours dans un coin de la chambre à coucher et dans les ténèbres déchargea une solide volée de plomb celle-ci se Loga dans le mur de la grange de sorte que la réunion des animaux prit faim dans la confusion chacun regagna son habitat en grande hâte les quatre pattes leur lit de paille les volatiles leur perchoir d'après toutes les créatures de la ferme sombrées dans le sommeil trois nuits plus tard sage l'ancien éteignait paisiblement dans son sommeil son corps fut enterré en bas du verger on était au début de mars pendant les trois mois qui suivirent ce fut une intense activité clandestine le discours de sa je l'ancien avait été veillé chez les esprits les plus ouverts des perspectives d'une nouveauté bouleversante les animaux ne savaient pas quand auraient lieu le soulèvement annoncé par le Prophète et il n'avait pas lieu de croire que ce serait de leur vivant mais il voyait bien leurs devoirs d'en jeter les bases la double tâche d'instruire et d'organiser et chute bien normalement au cochon quand générale on regardait comme l'espèce la plus intelligente et entre les cochons les plus éminents étaient boule de neige et Napoléon deux jeunes verra que mystères John c'est levait pour en tirer bon prix Napoléon était un grand et imposant Berkshire le sol de la ferme avare de parole il avait la réputation de savoir ce qu'il voulait boule de neige plus vif d'esprit plus délié et plus inventif passé pour avoir moins de caractère tous les autres cochons de la ferme étaient à l'engrais que plus connu d'entre eux brille babil ingoret bien en chair et de petites tailles forcer l'attention par sa voix perdante et son œil malin on remarquait aussi ses joues rebondis et la grande vivacité de ces mouvements Brive enfin était un causeur éblouissant qui dans les débats épineux sautiller sur place et battez l'air de la queue cet art exerçait son plein effet au cours de discussion on s'accordait à dire que brille habile pourrait bien vous faire prendre des vessies pour des lanternes à partir des enseignements de Sage l'ancien tout trois Napoléon boule de neige et Brive habile avait élaboré un système philosophique sans faille qu'ils appelaient l'animalisme plusieurs nuits chaque semaine une fois mister john s'endormit il tenait des réunions secrètes dans la grange afin d'exposer aux autres les principes de l'analyse dans les débuts il se heurter à une apathie à une bêtise des plus grasses certains animaux invoquaient le devoir d'être fidèle à Mr Jones qui lisait être leur maître ou bien il faisait des remarques simplistes disant par exemple c'est Mister Jones qui nous nourrit sans lui nous dépéririons ou bien pourquoi s'en faire pour ce qui arrivera quand nous n'y serons plus ou bien encore si le soulèvement doit se produire de toute façon qu'on s'en mêle ou pas c'est tout un de sorte que les cochons avaient le plus grand mal à leur montrer que ces façons de voir étaient contraires à l'esprit de l'animalisme les questions les plus stupides étaient encore celles de lubie la jument blanche elle commença par demander à boule de neige après le soulèvement est-ce qu'il y aura toujours du sucre non lui répondit boule de neige dans ton sang réplique dans cette ferme nous n'avons pas les moyens de fabriquer du sucre de toute façon le sucre est du superflu tu auras tout le foin et tout l'avoine que tu voudras et est-ce que j'aurai la permission de porter des rubans dans ma crinière camarades répondit boule de neige ces rubans qui te tiennent tant à cœur sont l'emblème de ton esclavage tu ne peux pas te mettre en tête que la liberté a plus de prix que ces colis fichés bien convaincu les cochons eurent encore plus de mal à réfuter les mensonges que le porter par Moïse le corbeau apprivoisé qui était le chouchou de Mr Jones Moïse a un rapporteur et même un véritable espion avait la langue bien pendue elle en croire il existait un pays mystérieux dit montagne de sucre candy où tous les animaux vivaient après la mort d'après Moïse la montagne de sucre grandit se trouvait au ciel un peu au-delà des nuages c'était tous les jours dimanche dans ce séjour le trèfle lui poussait à longueur d'année le sucre en morceaux à bondé haut et des champs les animaux haïssaient Moïse à cause de sesornettes et parce qu'il n'avait pas être aimé comme eux mais malgré tout certains se prirent à croire à l'existence de cette montagne de sucre candy et les cochons eurent beaucoup de mal à les en dissuader ceci avait pour plus fidèle disciple les deux chevaux de traits Malabar et douces tous deux éprouvés grandes difficultés à se faire une opinion par eux-mêmes mais une fois les cochons devenus leur maître à penser ils assimilèrent tout l'enseignement et le transmirent aux autres animaux avec des arguments d'une honnête simplicité et il ne manquait pas une seule des réunions clandestine de la grange et là entraîner les autres à chanter bête d'Angleterre sur cette hymne les réunions prenaient toujours faim or il advint que le soulèvement s'accomplit bien plus tôt et bien plus facilement que personne ne s'y attendait au long des années Mister Jones quoique dur avec les animaux c'était montré à la hauteur de sa tâche mais depuis quelques temps il était entré dans une période Funès il avait perdu cœur à l'ouvrage après un procès où il avait laissé des plumes et c'était mis à boire plus que de raison il passait des journées entières dans le fauteuil de la cuisine à lire le journal un verre de bière à portée de la main dans lequel de temps à autre il trempait pour Moïse des miettes de pain d'oiseaux ces ouvriers agricoles étaient des fils ou et des fainéants les champs étaient envahis par les mauvaises herbes les hairs restaient à l'abandon les toits des bâtiments menacés ruines les animaux eux-mêmes n'avaient plus leur suffisance de nourriture vers le mois de juin et bientôt la fenaison la veille de la Saint-Jean qui tombe est un samedi Mister June se rendit à Wellington là il se Soula si bien à la taverne du Lion Rouge qu'il ne rentrera chez lui que le lendemain dimanche en fin de matinée ces ouvriers avaient très les vaches de bonheur puis s'en était allés tirer les lapins sans souci de donner aux animaux leur nourriture à son retour Mister Jones sur le canapé de la salle à manger et s'endormit un hebdomadaire à sensation sur le visage et quand vient le soir les bêtes n'avaient toujours rien eu à manger à la fin elle ne pure et tenir plus longtemps alors l'une des vaches enfonce à ses cornes dans la porte de la resserre et bientôt toutes les bêtes se mirent à fourrager dans les huches et dans les boîtes d'or dure à ce moment John se réveilla l'instant d'après et se précipita dans la remise avec ses quatre ouvriers chacun le fouet à la main et tout de suite une volée de coups s'abattit de tout côté c'était plus que n'en pouvait souffrir des affamés d'un commun accord et censé être concerté les mœurs la fin se jetèrent sur leur bourreaux et voici les 5 hommes en but ruades et coup de corps changez en souffre-douleur une situation inextricable car de leur vie leur maître n'avait vu les animaux se conduire pareillement ce qui avait coutume de les maltraiter de les rosés à qui mieux voilà qu'ils avaient peur devant le soulèvement les hommes perdirent la tête et bientôt renonçant en au combat prirent leurs jambes à leur coup en pleine déroute il filait par le chemin de terre qui mène à la route les animaux triant à leur trousse de la fenêtre de la chambre MI6 Jones voyant ce qu'il en était je t'appréciemment quelques affaires dans son sac et se faufila hors de la ferme ni vu ni connu Moïse bondit de son perchoir bâti des ailes et la suivi en croisant à plein gosier entre temps toujours pour chassant les cinq hommes et les voyants fuir sur la route les animaux avec claqué derrière eux la clôture au sein de barreaux ainsi et presque avant qu'il s'en soit rendu compte le soulèvement s'était accompli John expulsé la ferme du manoir était à eux quelques minutes durant ils eurent peine à croire à leur bonne fortune leur première réaction fut de se lancer au galop tout autour de la propriété comme pour s'assurer qu'aucun humain ne s'est caché plus ensuite le cortège repartit grand train vers les dépendances de la ferme pour effacer les derniers vestiges d'un régime ai les animaux enfoncèrent la porte de la sellerie qui se trouvait à l'extrémité des écuries puis précipitèrent dans le puits mort naziaire et laisse et ces couteaux meurtriers donc Jones et ses acolytes c'était servi pour chatrer cochon et annuler Rennes licou hier muselière humiliante furent jetés au tas d'ordures qui brûlaient dans la cour ainsi des fouets et voyant les fouets flambées les animaux joyeusement se prirent à gambader boule de neige livrait aussi aux flammes ses rubans dont on parle la crinière et la queue des chevaux les jours de marché les rubans déclaratent-ils sont assimilés aux habits et ceci montre la marque de l'homme tous les animaux doivent aller nu en tendance et parole Malabar s'en fut chercher le petit Gallura de paille qu'il portait les thés pour se protéger des mouches et le flanka au feu avec le reste bientôt les animaux eurent détruit tout ce qui pouvaient leur rappeler Mr Jones alors Napoléon les ramena à la resserre et distribua chacun double Picotin de blé plus de biscuits par chien et ensuite les animaux chantèrent bêtes d’angleterre du commencement à la fin cette fois de suite après quoi c'est en bien installé pour la nuit il dormir comme jamais encore mais il se réveillèrent à l'aube comme d'habitude et se ressourvenance soudain de leur gloire nouvelle c'est au galop que tous courus repâturage puis il filait vers le monticule d'où l'on a vu sur presque toute la ferme une fois au sommet il découvre leur domaine dans la claire lumière du matin oui il était bien à eux désormais tout ce qu'ils avaient sous les yeux leur appartenait à cette pensée ils exultaient ils bondissait et caracoler il se roulait dans la rosée et brouter l'herbe douce de l'été et à coups de sabots ils arrachaient des modes de terre pour mieux renifler l'humus bien odorant puis il firent l'inspection de la ferme et muet d'admiration embrassèrent tout du regard les labours les foins le verger les tend le Bokoto c'était comme si de tout le domaine il n'avait rien vu encore et même alors il pouvait à peine croire que tout cela était leur propriété alors il regagnèrent un fil indienne les bâtiments de la ferme et devant le seuil de la maison firent alten silence oh certes elle aussi leur appartenait intimidé ils avaient peur d'y pénétrer un instant plus tard cependant Napoléon et boule de neige forcèrent la porte de l'épaule et les animaux les suivis un par un à pas précautionneux par peur de déranger et maintenant ils vont de pièces en pièces sur la pointe des pieds c'est à peine si les eaux chuchotaient et ils sont pris de stupeurs devant un luxe incroyable lit matelassé de plumes miroir divan en crainte cheval moquette de Bruxelles estampes de la reine Victoria au-dessus de la cheminée quand il redescendir l'escalier Lubine n'était plus là revenant sur leur pas les autres s'aperçurent qu'elle était restée dans la grande chambre à coucher elle s'était emparée d'un morceau de ruban bleu sur la coiffeuse du Mr Jones et s'admirer dans la glace en le tenant contre son épaule et tout le temps avec des pauses ridicules les autres la rabouèrent vertement et se retiraient il décrochait des jambons qui pendaient dans la cuisine afin de les enterrer et d'un bon coup de sabot Malabar creva le baril de bière de l'office autrement tout fut laissé un thème une motion fut même votée à l'unanimité selon laquelle l'habitation serait transformée en musée les animaux tombèrent d'accord que jamais aucun d'entre eux ne s'y installerait il prirent le petit-déjeuner puis boule de neige et Napoléon les réunir en séance plénière camarades 10 boules de neige il est 6h30 et nous avons une longue journée devant nous nous allons faire les foins sans plus attendre mais il y a une question dont nous avons à décider tout d'abord les cochons révélèrent qu'ils avaient appris à lire et à écrire au cours des trois derniers mois dans un vieil abécédaire des enfants jaunes ceci l'avait jeté sur un tas d'ordures et c'est là que les cochons l'avaient récupéré ensuite Napoléon demandait à qu'on lui amène des pots de peinture blanche et noire et il entraîna les animaux jusqu'à la clôture au sein de barreaux là boule de neige car c'était lui le plus doué pour écrire fixa un pinceau à sa patte et passa sur le barreau supérieur une couche de peinture qui recouvrit les mots ferme du manoir puis à la place il calligraphia ferme des animaux car dorénavant telle serait le nom de l'exploitation agricole cette opération terminée tout le monde regagna les dépendances Napoléon et boule de neige firent alors venir une échelle contrera contre le mur de la grange ils expliquèrent qu'au terme de leurs trois mois d'études les cochons étaient parvenus et réduire les principes de l'animalisme à cette commandements le moment était venu d'inscrire les 7 commandements sur le mur il constituerait la loi imprescriptible de la vie de tous sur le territoire de la ferme des animaux non sans quelques mâles vu que pour un cochon se tenir en équilibre sur une échelle n'est pas commode boule de neige l'escalada les barreaux et semi prix babil quelques degrés plus bas lui tendait le pot de peinture et c'est de la sorte que furent promulguée les 7 commandements en gros caractères blancs sur le mur goudronné on pouvait les lire à 30 mètres de là voici leur énoncé 1 tout de pâte est un ennemi 2 tout 4 pattes ou tout volatile un ami 3 nul animal ne portera de vêtements 4 nul animal ne dormira dans un lit 5 nul animal ne boira d'alcool 6 nul l'animal ne tuera un autre animal 7 tous les animaux sont égaux c’était tout à fait bien calligraphié si ce n'est que volatile était devenues volent-ils et aussi à esprit formé à l'envers boule de neige donne la lecture des sept commandes à l'usage des animaux qui n'avaient pas appris à lire et tous donnèrent leur sentiment d'un signe de tête et les esprits les plus éveillés commencèrent aussitôt à apprendre les sept commandements par cœur et maintenant camarades au foin s'écria boule de neige il y va de notre honneur d'engranger la récolte plus vite que ne le ferait John c'est ses acolytes mais à cet instant les trois vaches qui avaient paru mal à l'aise depuis un certain temps gémir de façon lamentable il y avait 24 heures qu'elle n'avait pas été traite leur pis était sur le point d'éclater après brève réflexion les cochons firent venir des sceaux et se mirent à la besogne et sentirèrent assez bien car les pieds des cochons convenait à cette tâche bientôt furent rempli 5 sauts de lait crémeux et mousseux que mains animaux leur nid avec l'intérêt le plus vif l'un d'entre eux dit qu'est-ce qu'on va faire avec tout ce lait et l'une des poules quelquefois John s'en ajouter à la pâtée Napoléon se planta devant les sceaux et s'écria ne vous en faites pas pour le lait camarades on va s'en occuper la récolte c'est ce qui est conte boule de neige va vous montrer le chemin moi je serai sur place dans quelques minutes en avant camarade le foin vous attend aussi les animaux gagnèrent les champs et ils commencèrent la fenaison mais quant au soir il s'en retournèrent ils s'aperçurent que les lait n'était plus là comme il trimère et prirent de la peine pour entrer le foin mais leurs efforts furent récompensés car la récolte fut plus abondante encore qu'il ne l'aurait cru à certains moments la besogne était tout à fait pénible les instruments agraires avaient été inventés pour les hommes et non pour les animaux et ceci en subissait les conséquences ainsi aucun animal ne pouvait se servir du moindre outil qui l'obligea à se tenir debout sur ses pattes de derrière néanmoins les cochons étaient si malins qu'il trouvait le moyen de contourner chaque difficulté quant aux chevaux ils connaissaient chaque pouce du terrain et si entendait ta fauchée et à rateler mieux que Jones et ses jambes leur vie durant le cochon à vrai dire ne travaillait pas il distribuait le travail et veillait à sa bonne exécution avec leurs connaissances supérieures il était naturel qu'ils prennent le commandement Malabar est douce cette lait tout seul au râteau ou à la faucheuse ni mort ni reine n’était plus nécessaire bien entendu et ils arpentaient le chant en long et en large un cochon à leur trousse celui-ci s'écria et chaque animal jusqu'au plus modeste besonnier à faner et ramasser le foin même les canards et les poules s'en relâchent à lait et venez sous le soleil portant dans leur bec des filaments minuscules et ainsi la fenaison fut achevée deux jours plus tôt qu'autant de john's qui plus est ce fut la plus belle récolte de foin que la ferme est jamais connue et nulle gaspillage car poule et canard animaux à l'oeil prompte avec l'année jusqu'au plus petit brun et pas un animal n'avait dérobé ne fût-ce qu'une bouchée tout l'été le travail progressa avec une régularité d'horloge les animaux étaient heureux d'un bonheur qui passaient leur espérance tout aliment leur était plus délectable d'être le fruit de leur effort car désormais c'était là leur propre manger produit par eux et pour eux et non plus l'homo n'accordait à contrecœur d'un maître parcimonieux une fois délivré de l'engince humaine des bons à rien des parasites chacun de reçu en partage une ration plus copieuse et quoi qu'encore peu expérimenter ils eurent aussi des loisirs accrus il leur fallu faire face à bien des difficultés c'est ainsi que plus tard dans l'année et le temps venu de la moisson il dure dépiguer le blé à la mode d'autres fois et faute d'une batteuse à la ferme chasser la glume en soufflant dessus mais l'esprit de ressources des cochons ainsi que la prodigieuse musculature de Malabar les tirer toujours d'embarras Malabar faisait l'admiration de tous déjà connu à l'époque de Jones pour son cœur à l'ouvrage pour l'or il besounit comme trois même certains jours tout le travail de la ferme semblait reposer sur sa puissance en Coluche du matin à la tombée de la nuit il poussait il tirait et était toujours présent au plus dur du travail il avait passé accord avec l'un des jeunes coqs pour qu'on le réveille une demi-heure avant tous les autres et devançant l'horaire et le plan de la journée de son propre chef il se portait volontaire aux tâches d'urgence à tout problème et à tout revert il opposait sa conviction je vais travailler plus dur ce fut là ça devise toutefois chacun est vrai suivant ses capacités ainsi les poules et les canards et récupérer 10 boissons de blé un recueillant les grains disséminés sahela et personne qui chaparda ou qui se plaignent des rations les prises de bec Bizzbee humeurs ombrageuses jadis monnaie courante n’était plus de mise personne ne tirait au flanc enfin presque personne lubie avons le n'était pas bien matineuse et se montrer encline à quitter le travail de bonheur sous prétexte qu'un caillou lui agacé le sabot la conduite de la chatte était un peu singulière aussi ne tarda pas à s'apercevoir qu'elle était introuvable quand l'ouvrage requérait sa présence elle disparaissait des heures d'affilée pour reparaître au repas ou le soir après le travail fait comme si de rien n'était mais elle se trouvait des excuses si excellentes et ronronnée de façon si affectueuse que ces bonnes intentions n'étaient pas mises en doute quant à Benjamin le vieillard depuis la Révolution il était demeurer le même il s'agitait de sa besogne de la même manière lente et têtue sans jamais renâcler mais sans elle inutile non plus sur le soulèvement même et ses conséquences il se gardait de toute opinion quand on lui demandait s'il ne trouvait pas son sort meilleur depuis l'éviction de Jones ils s'en tenait à dire les ânes ont la vie dure aucun de vous n'a jamais vu mourir un âne et de cette réponse si on devait se satisfaire le dimanche jour férié ou prenait le petit déjeuner une heure plus tard que d'habitude puis c'était une cérémonie renouvelée sans faute chaque semaine d'abord on hissait les couleurs boule de neige s'était procuré à la sellerie un vieux tapis de table de couleur verte qui avait appartenu à Miss Jones et sur lequel il avait peint en blanc une corne et un sabot ainsi donc dans le jardin de la ferme tous les dimanches matin le pavillon était hissé aux mains le verre du drapeau expliquait boule de neige représente les verres pâturages d'Angleterre la corne et le sabot la future République laquelle serait proclamée au renversement définitif de la race humaine après le salut au drapeau les animaux gagnés ensemble Lagrange là se tenait une assemblée qui était l'assemblée générale mais qu'on appelait l'assemblée on y établissait le plan de travail de la semaine et on y débattait et adopté différentes résolutions celle-ci les cochons les proposaient toujours car si les autres animaux savaient comment on vote aucune proposition nouvelle ne leur venait à l'esprit ainsi le plus clair des débats était l'affaire de boule de neige et Napoléon il est toutefois remarquer qu'il n'était jamais d'accord quelques fut la vie de l'un on savait que l'autre il ferait pièce même une fois décidé et personne ne pouvait s'élever contre la chose elle-même d'aménager en maison de repos le petit enclos attenant en verger un débat orageux s'en suivi quel est pour chaque catégorie d'animaux la légitime de la retraite l'assemblée prenait toujours fin aux attentes de bêtes d'Angleterre et l'après midi était consacrée aux loisirs les cochons avaient fait de la sellerie leur quartier général là le soir ils étudiaient les arts et métiers les techniques du maréchal-ferrant ou celle du menuisier par exemple à l'aide de livres ramenés de la ferme boule de neige c'est préoccuper aussi de répartir les animaux en commission et sur ce terrain il était un fatigable il est constitua pour les poules la Commission des ponts pour les vaches la Ligue des queues de vaches propres pour les réfractaires la commission de rééducation des camarades vivantes en liberté dans la nature avec pour but d'apprivoiser les rases et les lapins et pour les moutons le mouvement de la laine immaculée et encore d'autres instruments de profilaxie sociale outre les classes de lecture et d'écriture dans l'ensemble ces projets connurent l'échec c'est ainsi que la tentative d'apprivoiser les animaux sauvages avorta presque tout de suite car il ne changeèrent pas de conduite et limite à profit toute vérité généreuse à leur égard la chatte fit de bonheur partie de la commission de rééducation et pendant quelques jours il montra de la résolution même une fois on l'a vu assise sur le toit par le mentant avec des moineaux hors d'atteinte tous les animaux sont désormais camarades aussi tout moineau pouvait se percher sur elle même sur ses griffes mais les moineaux gardaient leurs distances les cours de lecture et d'écriture toutefois eurent un vif succès à l'automne il n'y avait plus d'illettrés autant dire les cochons eux savaient déjà lire et écrire à la perfection les chiens à prirent à lire à peu près couramment mais il ne s'intéressait qu'au 7 commandements et de mai la chèvre sentirait mieux que le soir il lui arrivait de faire aux autres la lecture de fragments de journaux découvert aux ordures Benjamin Lanne pouvait lire aussi bien que n'importe quel cochon mais jamais une exercice aidant que je sache disait-il il n'y a rien qui vaille la peine d'être lu douce appris toutes ces lettres mais la science des mots lui échappait Malabar n'allait pas au-delà de la lettre D de son grand sabot il traçait dans la poussière les lettres A B C D puis il les fixé des yeux et les oreilles rabattues et de temps à autre repoussant la mèche qui lui barrait le front il faisait grand effort pour se rappeler quelle lettre venait après mais sans jamais y parvenir bel et bien à différentes reprises il retint EFGH mais du moment qu'il savait c'est d'être là et il avait oublié les précédentes à la fin il décida d'en rester aux quatre premières lettres et les écrivait une ou deux fois dans la journée pour se rafraîchir la mémoire lubie refusa d'apprendre l'alphabet hormis les 5 lettres de son nom elle les tracée forte à droitement avec des brindilles puis les agrémenter d'une fleur ou deux et avec admiration en faisait le tour aucun des autres animaux de la ferme ne plus aller au-delà de la lettre A on s'aperçut aussi que les plus bornés tels que moutons ou poule et canard était incapable d'apprendre par cœur les sept commandements après il mûre réflexion boule de neige signifie que les 7 commandements pouvaient après tout se ramener à une maxime unique à savoir quatre pattes oui de pâtes non en cela dit-il réside le principe fondamental de l'animaliste quiconque en aurait tout à fait saisi la signification serait à l'abri des influences humaines tout d'abord les oiseaux se rebiffèrent se disant que aussi sont des deux pattes mais boule de neige leur prouva leur erreur disant les ailes de l'oiseau camarades étant des organes de propulsion non de manipulation doivent être regardées comme des pâtes ça va de soi et c'est la main qui fait la marque distinctive de l'homme la main qui manipule la main de malignité les oiseaux restèrent quoi devant les mots compliqués de boules de neige mais ils approuvèrent sa conclusion et tous les moindres animaux de la ferme se mirent à apprendre par cœur la nouvelle Maxime quatre pattes oui de pâtes non que l'on inscrivit sur le mur du fond de la grange au-dessus des 7 commandements et en plus gros caractère une fois qu'il l'assure sans se tromper les moutons s'en est pris et c'est souvent que couché dans les champs il belette en cœur quatre pattes oui deux pattes non et ainsi des heures durant sans se lasser jamais Napoléon ne portait aucun intérêt aux commissions de boules de neige selon lui l'éducation des jeunes était plus importante que tout ce qu'on pouvait faire pour les animaux déjà d'âge mûr or sur ces centres fêtes les deux chèques constant ces fleurs mirba peu après la fenaison donne un essence à 9 chiots vigoureux dès après le sevrage Napoléon un leva les chiots à leur mère disant qu'il pourvoiraient personnellement à leur éducation il les remisa dans un grenier où l'on accéder que par une échelle de la sellerie et les IC séquestra si bien que bientôt tous les autres animaux oublièrent jusqu'à leur existence le mystère de la disparition du lait fut bientôt élucidé c'est que chaque jour le lait était mélangé à la pâtée des cochons c'était le temps où les premières pommes ont commencé à mûrir et bientôt elles jonché l'herbe du verger les animaux s'attendaient au partage équitable qui leur semblait aller de soi un jour néanmoins ordre fut donné de ramasser les pommes pour les apporter à la sellerie aux bénéfice des ports on entendit bien murmuré certains animaux mais ce fut en vain tous les cochons étaient sur ce point entièrement d'accord y compris Napoléon et boule de neige et brille habile fut chargé des explications nécessaires vous n'allez tout le même pas croire camarades que nous les cochons agissons par égoïsme que nous nous attribuons des privilèges en fait beaucoup d'entre nous détestent le lait et les pommes c'est mon propre cas si nous nous les approprions c'est dans le souci de notre santé le lait et les pommes ainsi camarades que la science le démontre renferme des substances indispensables au régime alimentaire du cochon nous sommes nos autres des travailleurs intellectuels la direction et l'organisation de cette ferme repose entièrement sur nous deux jours et de nuit nous veillons à votre bien et c'est pour votre bien que nous buvons ce lait et mangeons ces pommes savez-vous ce qu'il adviendrait si nous les cochons devions faillir à notre devoir John reviendrait oui jaune assurément camarade s'exclama brille babyl sur un ton presque suppliant et il se balançait de côté et d'autres fouettant l'air de sa queue assurément il n'y en a pas un seul parmi vous qui désire le retour de Jones s'il était en effet quelque chose dans tous les animaux ne voulaient à aucun prix c'était bien le retour de John quand on leur présentait les choses sous ce jour il n'avait rien à redire l'importance de maintenir les cochons en bonne forme s'imposer donc à l'évidence aussi futile admise en plus de discussions que le lait et les pommes tombées dans l'herbe ainsi que celles la plus grande partie à mûrir encore serait prérogative des cochons à la fin de l'été la nouvelle des événements avait gagné la moitié du pays chaque jour Napoléon et boule de neige des péchés des volets de pigeons voyageurs avec pour mission de se mêler aux autres animaux des fermes voisines il leur faisait le récit du soulèvement leur apprenait l'air de bête d'Angleterre pendant la plus grande partie de ce temps Mr Jones se tenait à Wellington assis à la buvette du Lion Rouge se plaignant à qui voulait l'entendre de la monstrueuse injustice dont il avait été victime quand l'avait expropriée une bande d'animaux devrait prendre à rien les autres fermiers compatissant en principe lui furent tout d'abord de médiocres secours au fond de même il se demandait s'il ne pourrait pas tirer profit de la mésaventure de John par chance les propriétaires des deux fermes maintenant à la sienne était en mauvais termes et toujours à ce chamailler l'une d'elles Foxwood était une vaste exploitation mal tenue et vieux jeu pâturage chétif et à l'abandon alliés envahissant quant aux propriétaires un mystère Pilkington gentleman farmer qui donnait la plus grande partie de son temps à la chasse ou à la pêche suivant la saison l'autre ferme pinshield plus petite mais mieux entre tenue appartenait à Mr Frederick homme décidé et retord toujours en procès et connu pour sa dureté en affaires les deux propriétaires se détestaient au point qui leur était de malaisé de s'entendre fusent dans leur intérêt commun il n'en n'était pas moins épouvanté l'un comme l'autre par le soulèvement des animaux et très soucieux d'empêcher leur propre animaux d'en apprendre trop à ce sujet tout d'abord ils affectèrent de rire à l'idée de faire me gérer par les animaux eux-mêmes quelque chose d'aussi extravagant on enverra la fin en une quinzaine disait-il il firent courir le bruit qu'à la ferme du manoir que pour rien au monde il n'aurait appelé la ferme des animaux les bêtes ne cessaient de s'entre battre et bientôt se rétaculer à la famille mais du temps passa et les animaux à l'évidence ne mourraient pas de faim alors Frédéric et Bill ginton durent changer de refrain cette exploitation n'était que scandale et atrocité les animaux se livraient au cannibalisme se torturer entre eux et avec des fers à cheval chauffés à blanc et ils avaient mis en commun les femelles voilà où cela mène disait Frédéric et Pennington de se révolter contre les lois de la nature malgré tout on ajoute à jamais vraiment foi à ces récits une rumeur gagnait même vague floue et Captieux d'une ferme magnifique dans les humains avaient été éjectés et où les animaux se gouvernaient eux-mêmes et au fil des mois une vague d'insubordination des faire là dans les campagnes des taureaux jusque la docile était pris de fureur noir les moutons à battaient les haies pour mieux dévorer le trèfle les vaches ruées renversant les sceaux les chevaux se dérobaient devant l'obstacle que le butant les cavaliers mais surtout l'air est jusqu'aux paroles de bête d’angleterre gagner partout du terrain l'hymne révolutionnaire s'était répandue avec une rapidité stupéfiante les humains ne dominaient plus leur fureur tout en prétendant qu’il le trouvait ridicule sans plus il leur échappait disait-il que même des animaux puissent s'abaisser et adosser ville bêtises tout animal surpris à chanter bête d’angleterre se voyait sur le champ donné la bastonnade et pourtant l'hymne ne gagnait toujours du terrain irrésistible les maires de le sifflet dans les pigeons le roucoulaient dans les ormes il se mêlait au tapage du maréchal ferrant comme à la mélodie des cloches et les humains à son écoute en leur fort intérieur tremblaient comme à l'annonce d'une prophétie funeste au début d'octobre une fois le blé coupé mis en meule et en partie battus un vol de pigeon vint tourbillonner dans les airs puis dans la plus grande agitation se posa dans la cour de la ferme des animaux Jones et tous ses ouvriers accompagnés d'une demi-douzaine d'hommes de mains de Foxwood et de pinshield avait franchi la clôture aux cinq barreaux et gagner la maison par le chemin de terre tous étaient armés de gourdins sauf Jones qui allait en tête fusil en main sans nul doute ils entendaient reprendre possession des lieux à cela on s'était attendu de longues dates et toute précaution était prise boule de neige avait étudié les campagnes de Jules César dans un vieux bouquin découvert dans le corps du logis et il dirigeaient les opérations défensives promptement il donne à ses ordres et en peu de temps chacun fut à son poste comme les humains vont atteindre les dépendances boule de neige lance sa première attaque les pigeons en nombre de 35 survolent le bataillon ennemi à modeste allure et lâche leur fiente sur le crâne des assaillants l'ennemi surpris doit bientôt faire face aux oies l'embuscade derrière la haie qui débouche et charge du bec elle s’en prennent au lait encore ne sont cela qu'est-ce qu'un mouche et menu diversion bientôt d'ailleurs les humains repoussent les oies grand coup de gourdin mais alors boule de neige lance sa seconde attaque en personne il conduit ses troupes à l'assaut soit et de més et la chèvre blanche et tous les moutons et tous se ruent sur les hommes donnant du boutoir et de la corne les harcelants de toutes parts cependant un rôle particulier est dévolue à l'âne Benjamin qui tourne sur lui-même et de ses petits sabots des coches ruades après ruade mais une nouvelle fois les hommes prennent le dessus grâce à leur gourdin et à leurs chaussures ferrées à ce moment boule de neige pousse un gris aigu signal de la retraite et tous les animaux de tournée casaques de fuir par la grande porte et de gagner la cour les hommes poussent des clameurs de Triomphe et croyant l'ennemi en déroute il se précipite ça et là à ces trousses c'est ce qu'avait escompté boule de neige dès que les hommes se furent bien avancé dans la cour à ce moment surgissent de l'arrière les trois chevaux les trois vaches et le gros des cochons jusque là demeurer en embuscade dans l'étable les humains prient à revers voient leurs retraites coupées boule de neige donne le signal de la charge lui-même fonçant droit sur Jones celui-ci prévenant l'attaque lève son arme et tire les plombs se logent dans l'échine de boules de neige et l'encanglante et un mouton est abattu mort sans se relâcher boule de neige se jette de tout son poids 120 kg dans les jambes du propriétaire exproprié qui lâche son fusil et va bouler sur un tas de fumier mais le plus horrifiant c'est encore Malabar cabri sur ses pattes de derrière et frappant du fer de ses lourds sabots avec une vigueur des talons le premier coup arrivé sur le crâne expédie un palefrenier de Foxwood dans la boue inerte voyons cela plusieurs hommes lâchent leurs gourdin et tentent de fuir c'est la panique chez l'ennemi tous les animaux le prennent en chasse le trac autour de la cour la salle de sabot et de corne culbutant piétinant les hommes et pas un animal qui a sa façon ne tienne ta revanche et même la chatte s'y met bondissant du toit tout attraction les épaules d'un Vacher elle lui a enfoncé les griffes dans le cou ce qui lui a racheté hurlements mais à un moment sachant la voile libre les hommes filent hors de la cour puis s'enfuient sur la route trop heureux d'en être quitte à bon coin ainsi à 5 minutes de l'invasion et par le chemin même qu'ils avaient pris ils battent en retraite ignorentineusement un troupeau à les chasses leur mordant les jarrets et sifflant des huées plus d'hommes sur les lieux sauf un le palefrenier gisant la face contre terre revenue dans la cour Malabar effleurait le corps à petit coup de sabot s'efforçant de le retourner sur le dos le garçon ne bougeait plus il est mort dit Malabar tout triste ce n'était pas mon intention de le tuer j'avais oublié les faire de mes sabots mais qui voudra croire que je ne l'ai pas fait exprès pas de sentimentalité camarades s'écrit à boule de neige dont les blessures saignaient toujours la guerre c'est la guerre l'homme n'est à prendre en considération que changer en cadavre je ne veux assassiner personne même pas un homme répété à la barre en pleurs oui donc être admet s'écria quelqu'un de fait et de mes était invisible les animaux étaient dans tous leurs états avaient-elles été molestée plus ou moins grièvement ou peut-être même les hommes l'avaient-ils emmené prisonnière mais à la fin on la retrouva dans son box elle s'est cachée la tête enfouie dans le foin en tendant une détonation elle avait pris la fuite plus tard quand les animaux revint dans la cour ce fut pour s'apercevoir que le garçon d'écurie ayant repris connaissance avait des camps de nouveau rassembler les animaux étaient au comble de l'émotion et as-tu-t-elle chacun raconter ses prouesses au combat à l'improviste et sur le champ la victoire fut célébrée on hissa les couleurs on chanta bête d’angleterre plusieurs fois de suite enfin le mouton qui avait donné sa vie et à cause fut l'objet de funérailles solennelle sur sa tombe on planta une aubépine au bord de la fosse boule de neige prononça une brève allocution les animaux déclaratent-ils doivent se tenir prêts à mourir pour leur propre ferme à l'unanimité une décoration militaire sucrée celle du héros animal première classe et elle fut conférées séances tenante à boules de neige et à Malabar il s'agissait d'une médaille en cuivre en fait on l'avait trouvé dans la sellerie car autrefois elle avait servi de parure au collier des chevaux apporter les dimanches et jours fériés une autre décoration celle de héros animal deuxième classe fut à titre posthume décerné au mouton longtemps on discuta du nom à donner au combat pour enfin retenir celui de bataille de l'étable vu que de ce point l'attaque victorieuse avait débouché on ramassa dans la boule fusil de Mr Jones or on savait qu'il y avait des cartouches à la ferme aussi fut-il décidé de dresser le fusil au pied du mât tout comme une pièce d'artillerie et deux fois lent de tirer une salle le 12 octobre en souvenir de la bataille de l'étable et à la Saint-Jean d’été jour commémoratif du soulèvement l'hiver durait et de plus en plus lubie faisait des siennes chaque matin elle était en retard au travail dedans pour excuses qu'elle ne s'était pas réveillé et se plaignant de douleur singulières en dépit d'un appétit robuste au moindre prétexte elle quittait sa tâche et filait à l'abreuvoir pour s'immirer comme une saute mais d'autres rumeurs plus alarmantes circulaient sur son compte un jour comme elle s'avançait dans la cour légère et trop en menu minodent de la queue et mâchonnant du foin douce l'a pris à part j'ai à te parler tout à fait sérieusement ce matin je t'ai vu regarder par-dessus la haie qui sépare de Fox food la ferme des animaux l'un des hommes Mr Peel Kington se tenait de l'autre côté et j'étais loin de là j'en conviens mais j'en suis à peu près certaine j'ai vu qu'il te causait et te caressait le museau qu'est-ce que ça veut dire ces façons lubies lubie se prit à piafer et à caracoller et elle dit pas du tout je lui causais pas il m'a pas caressé c'est des mensonges regarde au moins bien en face donne-moi ta parole d'honneur qu'il ne te caressait pas le museau des mensonges répéta lubie mais elle ne puisse soutenir le regard de douce et l'instant d'après fit volte-face et fila au galop dans les champs soudain d'où fut une idée sans s'en ouvrir aux autres elle se rendit au box de lubie et à coups de sabots retournent à la paille sous la litière elle avait dissimulé une petite provision de morceaux de sucre ainsi qu'abondance de rubans de différentes couleurs trois jours plus tard lubie avait disparu et trois semaines durant on ne suit rien de ces pérégrinations puis les pigeons rapportèrent l'avoir vu de l'autre côté de Wellington dans les brancards d'une charrette anglaise peinte en rouge et noir à l'arrêt devant une taverne un gros homme au teint Rubicon portant guêtres et culotte de cheval et ayant tout l'air d'un gabaritier lui caressait le museau et lui donner des sucres sa robe était tondue de frais et elle portait une mèche en rubanée des carlates elle avait l'air bien contente à ce que dire les pigeons par la suite il y a jamais les animaux ignorèrent tout de ses faits et gestes en janvier ce fut vraiment la mauvaise saison le froid vous glacer les sangs le sol était dur comme du fer le travail au champ hors de question de nombreuses réunions se tenaient dans la grande et les cochons étaient occupés à établir le plan de la saison prochaine on en était venu à admettre que les cochons étant manifestement les plus intelligents des animaux décideraient à l'avenir de toutes questions touchantes à la politique de la ferme sous réserve de ratification à la majorité des voix cette méthode aurait été assez bien fait la faire sans les discussions entre boules de neige et Napoléon mais tout sujet prétendent à contestation les opposés l'un pour posait-il un ensemencement d'orge sur une plus grande superficie l'autre un mon câblement plaidé pour Lavoine ou si l'un estimé est-elle champ juste ce qui convient aux choux l'autre rétorqué betterave chacun d'eux avait ses partisans d'où la violence des débats lors des assemblées boules de neige l'emportait souvent grâce à des discours brillants mais entre temps Napoléon était le plus apte à rallier le soutien des uns et des autres c'est auprès des moutons qui ne réussissaient le mieux récemment ceci s'était pris à Beller avec grande intérêt et le slogan en révolutionnaire quatre pattes oui deux pattes non à tout propos et hors de propos et souvent ils interrompaient les débats de cette façon on remarqua à leur penchant à entonner leur refrain au moment cruciaux des discours de boules de neige celui-ci avait été étudié de près de vieux numéros d'un hebdomadaire consacré au Thermage et à l'élevage qu'il avait déniché dans le corps du bâtiment principal et il débordait de projets innovation et perfectionnement c'est en érudit qu'il parlait et en village traînage des champs ou même scories mécanique il avait élaboré un schéma compliqué désormais les animaux déposeraient leurs fientes à même les champs en un point différent chaque jour afin d'épargner le transport Napoléon ne soumis aucun projet sans tenant à dire que les plans de boules de neige tomberaient en quenouille il paraissait attendre son heure cependant aucune de leurs controverse n'atteignies en apreté celle du moulin à vent dominant la ferme un bondicule se dressait dans un grand pâturage proche des dépendances après avoir reconnu les lieux boule de neige affirma y voir l'emplacement idéal d'un moulin à vent celui-ci grâce à une génératrice alimenterait la ferme en électricité ainsi éclairerait-on écurie étable et porcherie et les chaufferons en hiver le moulin a actionnerait encore un HP une machine à couper la betterave une scie circulaire et il permettrait la traite mécanique les animaux n'avaient jamais entendu parler de rien de pareil car cette ferme vieillotte n'était pourvue que de l'outillage le plus primitif aussi écoutait-il avec stupeur boule de neige évoquant toutes ces machines mirifiques qui feraient l'ouvrage à leur place tandis qu'il péterait à loisirs ou se cultiverait l'esprit par la lecture et la conversation en quelques semaines boule de neige mis définitivement au point ses plans la plupart des détails techniques étaient empruntés à trois livres ayant appartenu et à Mr Jones un manuel du bricoleur un autre du maçon un cours d'électricité pour débutant il avait établi son cabinet de travail dans une couveuse artificielle aménagée en attente le parc élite de l'endroit est en propice à qui veut dresser des plans il s'enfermait là des heures durant une pierre posée sur les livres pour les tenir au vert un morceau de craie fixé à la pâte allant et venant traçant des lignes et de temps à autre poussant de petits grognements enthousiaste les plans se compliquèrent au point de bientôt naître qu'un amas de manivelles et pignons couvrant plus de la moitié du parquet les autres animaux absolument dépassés étaient transportés d'admiration une fois par jour au moins tous venaient voir ce qu'il y était en train de dessiner et même les poules et canards qui prenaient grand soin de contourner les lignes tracées à la craie seul Napoléon se tenait à l'écart dès qu'il en avait été question il s'était déclaré hostile au moulin à vent un jour néanmoins il se présenta à l'improviste pour examiner les plans de sa démarche lourde il arpent à la pièce braquant un regard attentif sur chaque détail et il renifla de dédain une fois ou deux un instant il s'arrêta à lorgner le travail du coin de l'oeil et soudain il leva la patte et un continent complica le tout ensuite une sortie sans dire mots toute la ferme était profondément divisée sur la question du moulin à vent boules de neige ne n'y est pas que la construction en serait malaisée il faudrait extraire la pierre de la carrière pour en bâtir les murs puis fabriquer les ailes ensuite il faudrait encore se procurer les dynamos et les câbles comment il se taisait là-dessus pourtant il ne cessait d'affirmer que le tout serait achevé en un an dans la suite il déclara que l'économie en main d'oeuvre permettrait aux animaux de ne plus travailler que trois jours par semaine Napoléon quant à lui argué que l'heure était à l'accroissement de la production alimentaire perdez votre temps disait-il à construire un moulin avant et tout le monde crèvera de faim les animaux se constituèrent en faction rivales avec chacun son mot d'ordre pour l'une votez pour boule de neige et la semaine de trois jours pour l'autre votez pour Napoléon et la mangeoire pleine seul Benjamin ne s'enrolla sous aucune bannière il se refusait à croire à l'abondance de nourriture comme à l'extension des loisirs moulin avant ou pas disait-il la vie continuera pareil mal par conséquent outre les controverses sur le moulin avant se posait le problème de la défense de la ferme on se rendait pleinement compte que les humains bien qu'ils eusent été défaits à la bataille de l'étable pourrait bien revenir à la sceaux avec plus de détermination cette fois pour rétablir Mr Jones à la tête du pour établir Mister Jones à la tête du domaine ils y auraient été incités rendant plus récalcitrant que jamais les animaux déferment comme à l'accoutumée boule de neige et Napoléon s'opposaient suivant Napoléon les animaux de la ferme devaient se procurer des armes et s'entraîner à s'en servir suivant boule de neige il devait dépêcher vers les terres voisines à nombreux de pigeons toujours accrus afin de former la révolte chez les animaux des autres exploitations le premier est soutenu que faute d'être à même de se défendre les animaux de la ferme couraient au désastre le second que des soulèvements enchaînent auraient pour effet de détourner l'ennemi de toute tentative de reconquête les animaux écoutaient Napoléon puis boule de neige mais il ne savait pas à qui donner raison de fait et elles étaient toujours de la vie de qui parler le dernier le jour 20 ou les plans de boules de neige furent achevés à l'assemblée tenue le dimanche suivant la question fut mise au voir fallait-il ou non commencer la construction du moulin à vent une fois les animaux réunis dans la grange boule de neige se leva et quoi qu'interrompu de temps à autre par les belmans des moutons exposa les raisons qui plaidaient en faveur du moulin à vent puis Napoléon se leva son tour le moulin à vent déclara-t-il avec beaucoup de calme est une insanité il déconseillait à tout le monde de voter le projet et ayant tranché il se racine ayant pas parlé 30 secondes et semblant ne guère se soucier de l'effet produit sur quoi boule de neige Bondy ayant fait terre les moutons qui s'étaient repris à Belley il se Lancea dans un plaidoyer d'une grande patience en faveur du moulin à vent jusque là l'opinion flottait partagée en deux mais bientôt les animaux furent transportés par l'éloquence de boules de neige qui en termes flamboyant brossa un tableau du futur à la ferme des animaux plus de travail sordides plus déchine ployer sous le fardeau et l'imagination est dans boule de neige loin désormais des haches papier et découpes betterave loi hautement l'électricité celle-ci proclamait-il actionnera batteuse et charrue Hertz et moissonneuse lieuses en outre elle permettra d'installer dans les étapes la lumière le chauffage le courante chaude et froide quand il sera si nul doute ne subsister sur l'issue du vote à ce moment toutefois Napoléon se leva jeta sur boule de neige un regard oblique et singulier et poussa un gémissement dans l'aigu que personne ne lui avait encore entendu poussé sur quoi ce sont dehors des aboiements affreux et bien tout se rue à l'intérieur de la grange 9 molosse portant des colliers incrustés de cuivre il se jette sur boule de neige qui de justesse échappe à leur crocs un stand d'après il avait passé la porte les chiens c'est trousse alors trop abasourdi et épouvanté pour élever la voix les animaux se précèdent en couille vers la sortie pour voir la poursuite boule de neige détalée par le grand pâturage qui mène à la route il courait comme seul un cochon peut courir les chiens sur ses talons mais tout à coup voici qu'il glisse et l'on croit que les chiens sont sur lui alors il se redresse et file d'un train encore plus vite les chiens regagnent du terrain et l'un d'eux tout creux dehors et sur le point de lui mordre la queue quand de justesse puis dans un élan suprême boule de neige se faufile par un trou dans la haie et ont de le revit plus en silence terrifié les animaux regagner à la Grange bientôt les chiens revenaient et toujours pas accéléré tout d'abord personne ne soupçonna douce et créatures pouvaient bien venir mais ont fut vite fixé car c'était là les 9 chiots que Napoléon avait ravi à leur mère et élevé en secret pas encore tout à fait adulte déjà c'était des bêtes énormes avec l'air féroce des loups ces molosses se tenaient au côté de Napoléon et l'on remarqua qu'il frétillait de la queue à son intention comme ils avaient l'habitude de faire avec Jones Napoléon suivi de ses molosses escalader maintenant l'air surélevé du plancher d'où sage l'ancien naguère avait prononcé son discours il annonça que dorénavant il ne se tiendrait plus d'Assemblée du dimanche matin elle ne servait à rien déclarative pure perte de temps à l'avenir toute question relative à la gestion de la ferme serait tranchée par un comité de cochon sous sa propre président le comité se réunirait en séance privée après quoi les décisions seraient communiquées aux autres animaux on continuerait de se rassembler le dimanche matin pour le salut au drapeau chanté bête d'Angleterre et recevoir les consignes de la semaine mais les débats publics étaient abolis encore sous le choc de l'expulsion de boules de neige en tendance et décisions les animaux furent consternés plusieurs d'entre eux auraient protesté si des raisons probantes leur étaient venues à l'esprit même Malabar était désemparé à sa façon confuse les oreilles rabattues et sa mèche lui fouettant le visage il essayait bien de rassembler ses pensées mais rien ne lui venait toutefois il se produit des remous dans le clan même des cochons chez ceux d'esprit délié au premier rang 4 jeunes gaurai pierres leur processus et dressé sur leur pack de derrière incontinent il se donnèrent la parole soudain menaçant et sinistre les chiens assis autour de Napoléon se prirent à grogner et les porcelets se tuent et se rassir et les porcelets se tuent et se rassir puis ce fut le Belmont formidable du cœur des moutons quatre pattes oui deux pâtes non qui se prolongea presque un quart d'heure ruinant toute chance de discussion par la suite brille babil fut chargé d'expliquer aux animaux les dispositions nouvelles camarades disent-ils je suis sûr que chaque animal apprécie à sa juste valeur le sacrifice consenti par le camarade Napoléon à qui va incomber une tâche supplémentaire n'allez pas imaginer camarade que gouverner est une partie de plaisir au contraire c'est une lourde une écrasante responsabilité de l'égalité de tous les animaux nul n'est plus fermement convaincu que le camarade Napoléon il ne serait que trop heureux de s'en remettre à vous de toute décision mais il pourrait vous arriver de prendre des décisions erronées et où cela mènerait-il alors supposons qu'après avoir écouté les billes faisés du moulin à vent vous ayez pris le parti de suivre boule de neige qui nous le savons aujourd'hui n'était pas plus qu'un criminel il s'est conduit en brave à la bataille de l'étable dit quelqu'un la bravoure ne suffit pas repris brille babiles la loyauté et l'obéissance passent avant et pour la bataille de l'État le temps viendra je le crois où l'on s'apercevra que le rôle de boule de neige a été très exagéré de la discipline camarade une discipline de fer tel est aujourd'hui le mot d'ordre un seul faux pas et nos ennemis nous prennent à la gorge à coup sûr camarades vous ne désirez pas le retour de Jones une fois de plus l'argument était sans réplique les animaux certes ne voulaient pas du retour de Jones si les débats du dimanche matin étaient susceptibles de le ramener alors qu'on y met un terme Malabar qui maintenant pouvait méditer à loisir exprima le sentiment général si c'est le camarade Napoléon qui l'a dit ce doit être vrai et de ce moment en plus de sa devise propre je vais travailler plus dur il prie pour Maxime Napoléon ne se trompe jamais le temps sera adoucissait et on avait commencé les labours de printemps l'appentille ou boule de neige avait dressé ses plans du Moulin avait été condamnés quand au plan même on se disait que le parquet n'en gardait pas de trace et chaque dimanche matin à 10h les animaux se réunissaient dans la grange pour recevoir les instructions hebdomadaires on avait déterré du verger le crâne de sagent l'ancien désormais dépouillé de toute chair afin de l'exposer sur une souche au pied du mât à côté du fusil après le salut au drapeau et avant d'entrer dans la grange les animaux étaient requis de défiler devant le crâne en signe de vénération une fois dans la grange désormais il ne s'asseyait plus comme dans le passé tous ensemble Napoléon prenait place sur le devant de l'estrade en compagnie de Brie et de mini mus un autre cochon fort doué lui pour composer chanson et poèmes les 9 molosses se tenaient autour d'eux en demi cercle et le reste des cochons s'asseyait derrière eux les autres animaux leur faisant face Napoléon donnait lecture des consignes de la semaine sur un ton bourru et militaire on entonnait bête d’angleterre une seule fois et c'était la dispersion le troisième dimanche après l'expulsion de boules de neige les animaux furent bien étonnés d'entendre de la bouche de Napoléon qu'on allait construire le moulin après tout Napoléon ne donna aucune raison à l'appui de se retournement se contentant d'avertir les animaux qu'ils auraient à travailler très dur et peut-être serait-il même nécessaire de réduire les rations en tout état de cause le plan avait été minutieusement préparé dans les moindres détails un comité de cochon constitué à cet effet lui avait consacré les trois dernières semaines jointes à différentes autres améliorations la construction du moulin devrait prendre deux ans ce soir là brille babil pris ta part les autres animaux leur expliquant que Napoléon n'avait jamais été vraiment hostile au moulin tout au contraire il avait préconisé le tout premier et pour les plans dessinés par boules de neige sur le plancher de l'ancienne couveuse ils avaient été dérobés dans les papiers de Napoléon bel et bien le moulin à vent était temps propre l'oeuvre de Napoléon pourquoi donc sans quitte alors quelqu'un Napoléon s'est-il élevé aussi violemment contre la construction de ce moulin à ce point brille babines prisonnière le plus matois disant combien c'était astucieux de Napoléon d'avoir paru au style au moulin un simple artifice pour se défaire de boule de neige un individu pernicieux d'influence funeste celui-ci est vincer le projet pourrait se matérialiser sans entrave puisqu'il ne s'en mêlerait plus cela dit babyl c'est ce qu'on appelle la tactique à plusieurs reprises soutient et battant l'air de sa queue et ce pas de rire il déclara de la tactique camarade de la tactique ce mot laissé les animaux perplexes mais ils acceptèrent les explications sans plus insister tant bribes s'exprimer de façon persuasive est en grogner menaçant les trois molosses qui se trouvaient être de sa compagnie toute l'année les animaux primaires comme des esclaves mais leur travail les rendait heureux il ne rechignaient ni à la peine ni au sacrifices sachant bien que de tout le mal qu'il se donnait eux-mêmes recueilleraient les fruits ou à défaut leur descendance et non une bande d'humains tirant les marrons du feu tout le printemps et pendant l'été ce fut la semaine de 60 heures et en août Napoléon puisse avoir qu'ils auraient à travailler aussi les après-midi du dimanche ce surcroît d'effort leur était demandé à titre tout à fait volontaire étant bien entendu que tout animal qui se récuserait aurait ses ration réduite de moitié même ainsi certaines tâches durent être abandonnées la moisson fut un peu moins belle que l'année précédente et deux champs qui lui fallut en semencer de racines au début de l'été furent laissés en jachère faute d'avoir pu achever les labours en temps voulu on pouvait s'attendre à un rude d'hiver le moulin à vent présentait des difficultés inattendues il y avait bien une carrière sur le territoire de la ferme ainsi qu'abondance de sable et de ciment dans une des remises les matériaux étaient donc à pieds d'oeuvre mais les animaux butèrent tout d'abord sur le problème de la pierre à morcelée en fragments utilisable comment s'y prendre pas autrement semble-t-il qu'à l'aide de levier et de pique voilà qu'il est dépassé aucun d'eux ne pouvant se tenir longtemps debout sur ses pattes de derrière il s'écoula plusieurs semaines en effort vint avant que quelqu'un ait l'idée juste d'utiliser la loi de la pesanteur d'énormes blocs bien trop gros pour être employé tel quel reposait sur le lit de la carrière les animaux les entouraient de cordes puis tous ensemble vache je vous moutons et chacun de ceux qui pouvait tenir une corde et même les cochons prêtaient pas de fortes au moment cruciaux se prirent taillissent et ses blocs de pierre avec une lenteur désespérante jusqu'au sommet de la carrière de la basculer par dessus bord il se fracassait en morceaux au contact du sol une fois ces pierres brisées le transport en était relativement aisé les chevaux les Charriers par tombereau les moutons les traînaient un moellon à la fois et demi la chèvre et Benjamin Lanne en était aussi attelé à une vieille patache et payant de leur personne sur la fin de l'été on disposait d'asser de pierres pour que la construction commence les cochons supervisaient lent et pénible court de ses travaux c'est souvent qu'il fallait tout un jour d'efforts harassant pour tirer un seul bloc de pierre jusqu'au fait de la carrière et même parfois il ne se brisait pas au sol les animaux ne seraient pas parvenus à bout de leur tâches sans Malabar dont la force semblait égalée celle additionnée de tous les autres quand le bloc de pierre se mettait à glisser et que les animaux emportaient dans sa chute sur le flanc de la colline hurlait la mort c'était lui toujours qu'il arrêtait d'attendre arc-bouté de tout son corps et chacun était saisi d'admiration le voyant a ané et pousse à pousse gagner du terrain tout a le temps ces flancs immenses couverts de sueur la pointe des sabots tenant dru au sol 12 parfois lui disait de ne pas sereinter pareillement mais lui ne voulait rien entendre c'est de mots d'ordre je vais travailler plus dur et Napoléon ne se trompe jamais lui semblait être une réponse suffisante à tous les problèmes il s'était arrangé avec le jeune coq pour que celui-ci le réveil trois quarts d'heure à l'avance au lieu d'une demi-heure de plus à ces moments perdus mais il n'en avait plus guère il se rendait à la carrière pour y ramasser une charité de pirates qui tirait tout seul jusqu'à l'emplacement du moulin malgré la rigueur du travail les animaux neurent pas à bâtir de tous les thés s'il n'était pas mieux nourri qu'autant de Jones en tout cas il ne l'était pas moins l'avantage de subvenir à leur seul besoin un dépôts d'amende ceux extravagants de 5 êtres humains étaient si considérable que pour le perdre il lui fallut accumuler beaucoup d'échecs de bien des manières la méthode animale était la plus efficace et elle économisée du travail le cerclage par exemple pouvait se faire avec une minutie impossible chez les humains et les animaux s'interdisant désormais de chaparder il était superflu de séparés par des clôtures les pâturages des labours de sorte qu'il n'y avait plus lieu d'entretenir et barrière malgré tout comme les thés avancait différentes choses commencent à faire des faux sans qu'on s'y fut attendu l'huile de paraffine clou ficelle biscuit pour les chiens faire du maréchal ferrant tout produit qui ne pouvait pas être fabriqué à la ferme plus tard on aurait besoin encore de graines et d'engrais artificielles sans compter différents outils et la machinerie du moulin comment se procurer le nécessaire c'est ce dont personne n'avait la moindre idée un dimanche matin que les animaux étaient rassemblés pour recevoir leurs instructions Napoléon a annonça qu'il avait arrêté une ligne politique nouvelle dorénavant la ferme des animaux entretiendrait des relations commerciales avec les fermes du voisinage non pas bien entendu pour faire du négoce mais simplement pour se procurer certaines fournitures d'urgence nécessité ce qu'exigeait la construction du moulin devait dit-il primé sur tout autre considération aussi était-il pour parler pour vendre une meule de foin et une partie de la récolte de blé plus tard en cas de besoin d'argent il faudrait vendre des œufs on peut les écouler au marché de Wellington les poules déclaraent Napoléon devait se réjouir d'un sacrifice qui serait leur quote-part à l'édification du moulin à vent une fois encore les animaux éprouvèrent une vague inquiétude ne jamais entrer en rapport avec les humains ne jamais faire de commerce de jamais faire usage d'argent n'était-ce pas là certaines des résolutions prises à l'Assemblée triomphale qui avait suivi l'expulsion de Johns tous les animaux se rappelaient les avoir adoptés ou du moins ils croyait en avoir gardé le souvenir les quatre jeunes gorets qui avaient protesté qu'en Napoléon avait supprimé les assemblées et le verte humidement la voix mais pour être promptement réduit au silence et comme foudroyés par les grognements des chiens puis comme d'habitude les moutons lancèrent l'ancienne quatre pattes oui deux pattes non et la gêne passagère en fut dissipée finalement Napoléon dressa la patte pour réclamer le silence et si savoir que toute disposition était déjà prises il n'y aurait pas lieu pour les animaux d'entrée en relation avec les humains ce qui manifestement serait on ne peut plus malvenus de ce fardeau il se chargerait lui-même un certain mystère winter avoué à Wellington avait accepté de servir d'intermédiaire entre la ferme des animaux et le monde extérieur et chaque lundi matin il viendrait prendre les directives Napoléon termina son discours de façon coutumière s'écriant vive la ferme des animaux et après avoir entonné bête d'Angleterre on rompit les rangs ensuite brisbabil fit le tour de la ferme afin d'apaiser les esprits il assura aux animaux que la résolution condamnant le commerce et l'usage de l'argent n'avait jamais été passé ou même proposé c'était là pour imagination ou alors une légende née des mensonges de boules de neige et comme un léger doute subsister dans quelques esprits Brive habile en personne astucieuse leur demanda êtes-vous tout à fait sûr qu'amarades que vous n'avez pas rêvé pouvez-vous faire état d'un document d'un texte consigné sur un registre ou l'autre et comme assurément d'exister aucun écrit consigné les animaux furent convaincus de leur erreur comme convenu Mister winter se rendait chaque lundi à la ferme c'était un petit homme allait retord et qui portait des favoris un avoué dont l'étude ne traitait que de piètre affaires cependant il était bien assez finaux pour avoir compris avant tout autre que l'affaire des animaux aurait besoin d'un courtier et les commissions ne seraient pas négligeables les animaux observaient ces allées et venus avec une sorte d'effroi et il évitait autant que possible néanmoins voir Napoléon un quatre pattes donner des ordres à ceux de pattes et réveiller à leur orgueil et les réconcilias en partie avec les dispositions nouvelles leur relation avec la race humaine n’était plus tout à fait les mêmes que par le passé les humains ne haïssaient pas moins la ferme des animaux de l'avoir prendre un certain essor à la vérité il l'a laissé plus que jamais chacun d'eux avait tenu pour article de foi que la ferme ferait faillite à plus ou moins brève échéance et quand au moulin avant il était voué à l'échec dans leur taverne il se prouvaient les uns aux autres chez ma à l'appui que fatalement il s'écroulerait ou qu'à défaut il ne fonctionnerait jamais et pourtant ils en étaient venus à leur corps défendant un certain respect pour l'aptitude de ces animaux à gérer leurs propres affaires ainsi des inutiles maintenant la ferme des animaux sous son nom sans plus feindre de croire qu'elle fut la ferme du manoir et de même avait-il renoncé à défendre la cause de John celui-ci ayant perdu tout espoir de rentrer dans ses biens ça en était allé vivre ailleurs sauf par le truchement de wimper il n'avait pas été établi de relations entre la ferme des animaux et le monde étranger mais un bruit circulait avec insistance Napoléon aurait été sur le point de passer un marché avec soit Mister Pilkington de Foxwood soit Mister Frédéric de pinksfield mais en aucun cas ainsi qu'on enfile la remarque avec l'un et l'autre en même temps vers ce temps-là les cochons emménagèrent dans la maison d'habitation dont elle fuir leur quartier une fois encore les animaux crurent se ressentir qu'une résolution contre ces pratiques avait été votées dans les premiers jours mais une fois encore brille babyle par 20 à les convaincre qu'il en était rien et les d'absolu nécessité explicative que les cochons têtes pensantes de la ferme est à leur disposition un lieu paisible au travail il est également plus conforme à la dignité du chef car depuis peu il lui était venu de conférer la dignité de chef à Napoléon de vivre dans une maison que dans une porcherie certains animaux furent troublés d'apprendre non seulement que les cochons prenaient leur repas à la cuisine et avaient fait du salon leur salle de jeux mais aussi qu'il dormait dans des lits comme de coutume Malabar en prison parti Napoléon ne se trompe jamais mais douce croyants se rappeler une interdiction express à ce sujet se rendit au fond de Lagrange et tenta de déchiffrer les 7 commandements inscrits n'étant a même que des plaies les lettres une à une elle s'en a l'acquérir et demi dit-elle les mois donc le quatrième commandement n'est-il pas question de ne jamais dormir dans un lit et de met et peler malaisément les lettres enfin se dit aucun animal ne dormira dans un lit avec des draps chose curieuse douce ne se rappelait pas qui luttent des questions de draps dans le quatrième commandement mais puisque c'est d'être inscrit sur le mur il fallait se rendre à l'évidence sur quoi Brive habile vente à passer par là avec deux ou trois chiens et il fut à même d'expliquer l'affaire sous son vrai jour vous avez donc entendu dire camarades que nous les cochons dormons maintenant dans les lits de la maison et pourquoi pas vous n'allez tout de même pas croire à l'existence d'un règlement qui proscrivent les lits alice n'est jamais qu'un lieu où dormir le tas de paille d'une écurie qu'est-ce que c'est à bien comprendre si nous un lit l'interdiction porte sur les draps lesquels sont inventions humaines or nous avons enlevé les draps d'Élis et nous dormons entre des couvertures ce sont là des lits où l'on est très bien mais pas outre mesure je vous en donne mon billet camarade avec ce travail de tête qui désormais nous incombe vous ne voudriez pas nous ôter le sommeil réparateur un camarade vous ne voudriez pas que nous soyons exténués au point de ne plus faire face à la tâche sans nul doute aucun de vous ne désire le retour de Jones les animaux le rassurèrent sur ce point et ainsi fut clos le chapitre des lits et nul contestation non plus lorsque quelques jours plus tard et du fut annoncé qu'à l'avenir les cochons se lèverait une heure plus tard que les autres l'automne venu au terme d'une saison de travail éprouvante les animaux étaient fourbus mais contents après la vente d'une partie du foin et du blé les provisions pour l'hiver n'étaient pas fort abondantes mais le moulin contrebalancé toute déconvenue il était maintenant presque à demi bâti après la moisson un temps sec sous un ciel dégagé fit que les animaux trimèrent plus durs que jamais car se disait-il il valait bien la peine de charroyer tout le jour des quartiers de Pierre si ce faisant on exaucé d'un pied les murs du moulin Malabar a les mêmes au travail tout seul certaines nuits une heure ou deux sous le clair de lune de septembre et à leurs heures perdues les animaux faisaient le tour du moulin en construction à n'en plus finir en admiration devant la force et l'aplomb des murs et s'admirant eux-mêmes d'avoir dressé un ouvrage imposant tel que celui-là seul le vieux Benjamin se refusait à l'enthousiasme sans toutefois rien dire que de répéter ces remarques sibyllines sur la longévité de son espèce ce fut novembre et les vents déchaînés du Sud-Ouest il fallut arrêter les travaux car avec le temps humide on ne pouvait plus malaxer le ciment une nuit enfin la tempête souffla si fort que les bâtiments de la ferme vaciller sur leurs assises et plusieurs tuiles du toit de Lagrange furent emportés les poules endormis sur sa terre quelques temps d'effroi toutes dans un même rêve croyez entendre la lointaine décharge d'un fusil au matin les animaux une fois dehors s'aperçurent que le mât avait été abattu et un homme au bas du verger arraché au sol comme un simple radis ils en étaient là de leur découverte qu'un cri désespéré leur échappa c'est qu'ils avaient sous les yeux quelque chose d'insoutenable le moulin en ruine d'un commun accord il se ruert sur le lieu du désastre Napoléon danse n'était pas l'habitude de hâter le pas courait devant et oui gisais là le fruit de tant de lutte ses murs rasés jusqu'au fondation et ses pierres éparpillées que si péniblement ils avaient cassé charrier stupéfié les animaux jetés un regard deuil sur ses épices en silence Napoléon arpenter le terrain de long en large reniflant de temps à autre la queue crispée battant de droite et de gauche ce qui chez lui était l'indice d'une grande activité de tête soudain il fit halte et il fallait croire qu'il avait arrêté son parti camarades dit-il savez-vous qui est le fautif l'ennemi qui s'est présenté à la nuit et à renversé notre moulin à vent ces boules de neige Roger Napoléon oui en gélatine ces boules de neige par pur malignité pour contrarier nos plans et se venger de son ignominieuse expulsion lui le traître à la faveur des ténèbres il s'est faufiler jusqu'ici et à ruiner d'un coup un an bientôt de notre labeur camarades de ce moment je décrète la condamnation à mort de boules de neige sera héros animal de deuxième classe et recevra un demi boisseau de pommes qui conclut conduira sur les bancs de la justice un boisson anti à qui le capturera vivant que même boule de neige j'ai pu se rendre capable de pareil vilni voilà une découverte qui suscita chez les animaux une indignation extrême ce fut un tel tollé qu'un continent chacun réfléchit au moyen de se saisir de boules de neige si jamais il devait se présenter sur les lieux presque aussitôt on découvrit sur l'herbe à petite distance de la butte des empreintes de cochon on ne pouvait les suivre que sur quelques mètres mais elles avaient l'air de conduire à une brèche dans la haie Napoléon ayant reniflé de manière significative déclara qu'il s'agissait bien de boules de neige d'après lui il avait dû venir de la ferme de Foxwood et ayant fini de renifler plus d'atternoiement camarades s'écrit à Napoléon le travail nous attend ce matin même nous allons nous remettre à bâtir le moulin et nous ne détaillerons pas de tout l'hiver qui pleure ou qu'il vendent nous ferons savoir à cette abonignable traître qu'on ne fait pas si facilement table rase de notre œuvre souvenez-vous-en camarades nos plans ne doivent être modifiés en rien ils seront terminés aujourd'hui en avant camarade vive le moulin avant vive la ferme des animaux un rude d'hiver après les orages la neige et la neige fondue puis ce fut le gel qui ne céda que courant février vaille les animaux poursuivit la construction du moulin se rendant bien compte que le monde étranger les observait et que les humains ont vieux se réjouiraient comme d'un triomphe c'est le moulin n'était pas achevé dans les délais les mêmes humains affectaient par pure malveillance de ne pas croire à la fourberie de boule de neige le moulin se serait effondré tout seul à les en croire à cause de ces murs fragiles les animaux savaient eux que tels n'étaient pas le cas encore connu décidé de les rebâtir sur trois pieds d'épaisseur au lieu de 18 pouces comme précédemment il leur fallait maintenant à mener à pied d'oeuvre une bien plus grande quantité de pierre longtemps la neige à monselé sur la carrière retardat les travaux puis ce fut un temps sec et il joue là et les animaux se remirent à la tâche mais elle leur était pénible et il n'y a porté plus qu'à moindre enthousiasme ils avaient froid tout le temps la plupart du temps ils avaient faim aussi seul Malabar est douze garder cœur à l'ouvrage les animaux entendaient les exhortations excellentes de bribes sur les joies du service et la dignité du labeur mais trouver plus de stimulants dans la puissance de Malabar comme dans sa devise inattaquable je vais travailler plus dur en janvier la nourriture vintamer le blé fut réduit à la portion congrue et il fut annoncé que par compensation une ration supplémentaire de pommes de terre serait distribuées or on s'aperçu que la plus grande partie des pommes de terre avait gelé n'ayant pas été assez bien protégé sous la paille elles étaient molles et décolorées peu comestibles bel et bien plusieurs jours d'affiler les animaux se nourrir de betteraves rougères et de paille il semblait menacer de Morland il était d'importance capitale de cacher ses faits au monde extérieur en mardi par les fondrement du moulin les humains accablés la ferme des animaux sous de nouveaux mensonges une fois encore les bêtes mouraient de faim et les maladies faisaient des ravages elle se battaient entre elles tuaient les petits se comporter en vrai cannibale si la situation alimentaire venait à être connue les conséquences seraient funestes et c'est ce dont Napoléon se rendait clairement compte aussi décida-t-il de recourir un Mr wimper pour que prévalent le sentiment contraire les animaux n'avaient à peu près jamais l'occasion de rencontrer Mr wimper lors de ses visites hebdomadaires désormais certains d'entre eux bien choisis surtout des moutons hurlent l'ordre de se récrier comme par hasard quand il était à portée de rails sur leur ration plus abondantes de plus Napoléon donna ordre de remplir de sable presque à bord les coffres à peu près vides de la recette qu'on recouvrise ensuite du restant de graines et de farine sur un prétexte plausible on mena Mister wimper à la recherche et l'ont fait en sorte qu'ils jettent au passage un coup d’œil sur les coffres il tomba dans le panneau et rapporta partout qu'à la ferme des animaux il n'y avait pas de Lisette pourtant à fin janvier il devint évident qu'il serait indispensable de s'approvisionner en grain quelque part à cette époque Napoléon se montrait rarement en public il passait son temps à la maison ou sur chaque porte veillez des chiens à Lamine féroce quand il quittait sa retraite c'était dans le respect de l'étiquette et sous escorte car simolosse l'entourait et grogner c'est quelqu'un la approchait de trop près souvent il ne se montrait même pas le dimanche matin mais faisait connaître ses instructions par l'un des autres cochons brille babyl en général un dimanche matin brille habile déclara que les poules qui venaient de se remettre à pondre devrait donner leurs œufs Napoléon avait conclu par l'intermédiaire de wimper un contrat portant sur 400 œufs par semaine en contrepartie on se procurerait la farine et le grain jusqu'à l'été et le retour à une vie moins pénible en tendance qu'il en était les poules et le vert des protestations scandalisés elles avaient été prévenues que ce sacrifice pourrait s'avérer nécessaire mais n'avait pas cru qu'on en viendrait là elle déclarait qu'il s'agissait de leur couver le printemps et que leur prendre leurs oeufs étaient criminels pour la première fois depuis l'expulsion de Jones il y eut une sorte de révolte sous la conduite de trois poulets noires de Minorque les poules tentèrent résolument de faire échec aux vœux de Napoléon leur mode de résistance consistait à se juger sur les chevrons du comble d'où les œufs pondus s'écrasent au sol bon 5 jours puis elle capitulaire et regagnèrent leur pondoir 9 d'entre elles entre-temps était morte on les entra dans le verger et il fut entendu qu'elles étaient mortes de coxydiose Winter n'est pas vend de la faire et les œufs furent livrés en temps voulu la camionnette d'un épicier venait les enlever chaque semaine de tout ce temps on avait revu boule de neige mais on disait que sans doute il devait se cacher dans l'une ou l'autre des deux fermes voisines soit Fox food soit pinshield Napoléon était alors en termes un peu meilleur avec les faut dire que depuis une dizaine d'années il y avait dans la cour sur l'emplacement d'une ancienne et très une pile de madrier c'était du beau bois sec que wimper avait conseillé à Napoléon devant de leur côté Mister ping Hington et Mister Frederick désiré l'acquérir or Napoléon hésité entre les deux sans jamais se décider on remarqua que chaque fois qu'il penchait pour Mister Frédéric boule de neige était soupçonnée de se cacher à Foxwood au lieu que signe Napoléon incliné pour Mister pinkington alors boule de neige s'était réfugié à pingfield et soudain au début du printemps une nouvelle alarme boule de neige hantée la ferme à la nuit les mois des animaux fût-elle qu'il faillir en perdre le sommeil selon la rumeur boule de neige s'introduisait à la faveur des ténèbres pour commettre sans mes faits c'est lui qui volait le blé renverser les sauts casser les œufs piétiner les semis écorcer des arbres fruitiers ont pris l'habitude de lui imputer tout forfait Tout contre-temps si une fenêtre était brisée un égout obstrué la faute lui en était toujours attribuée et quand on perdit la clé de la resserre dans la ferme entière se fut un même cri boule de neige lavait jetée dans le puits et chose bizarre c'est ce que les animaux croyaient toujours après qu'on y retrouve la clé sous un sac de farine unanime les vaches affirmaient que boule de neige pénétrait dans les tables par surprise pour les traire dans leur sommeil les rats qui s'étivèrent là avaient fait des leurs passées pour être de connivence avec lui les activités de boule de neige doivent être soumises à une investigation implacable des critères Napoléon escorté de ses chiens il inspecta les bâtiments avec grande minutie les autres animaux le suivant à distance de respect souvent il faisait halte pour flairer le sol déclarant qu'il pouvait déceler à l'odeur les empreintes de boules de neige pas un coin de la grange et de l'étable du poulailler et du potager qu'il ne renifla à croire qu'il suivait le traître à la trace du Grouin il flairait la terre avec insistance puis d'une voie terrible s'écria boule de neige il est venu ici mon odorat me le dit au nom de boules de neige les chiens poussaient des aboiements à fendre le cœur et montrer les crocs les animaux étaient pétrifiés des froids c'était comme si boule de neige présence un palpable toujours à rodé les menacées de sans danger un soir brille babile les filles venir tous le visage anxieux est très saillant sur place il leur dit qu'il avait des nouvelles graves à leur faire savoir camarades ces créatives en sautillant nerveusement boule de neige c'est vendu à Frédéric le propriétaire de pin's field qui complète en ce moment de nous attaquer et d'usurper notre ferme ces boules de neige qui doit le guider le moment venu de l'offensive mais il y a pire encore nous avions cru la révolte de boules de neige causées par la vanité et l'ambition mais nous avions tort camarades savez-vous qu'elle était sa raison véritable du premier jour boule de neige était de mèches avec Jones il n'a cessé d'être son agent secret nous en tenant la preuve de documents abandonnés par lui et que nous venons tout juste de découvrir à mon sens camarade voilà qui explique bien des choses n'avons-nous pas vu de nos yeux comme ils tenta sans succès heureusement de nous entraîner dans la défaite et l'anéantissement lors de la bataille de l'étable les animaux étaient stupéfiés pareil c'est les ratés comparé à la destruction du moulin vraiment c'était le comble il leur fallut plusieurs minutes pour s'y faire il se rappelait tous ou du moins un croyez se rappeler boule de neige changeant à leur tête à la bataille de l'étable les ralliants sans cesse et leur redonnant cœur au ventre alors même que les bombes de John subit écorché les chiens dès la mort il voyait mal comment il aurait pu être en même temps du côté de Jones même balabar qui ne se posait guère de questions demeurer je ne crois pas à ça à la bataille de l'étable boule de neige s'est conduit en bras et ça je l'ai vu de mes propres yeux et juste après le combat est-ce qu'on ne l'a pas nommé héros animal première classe c'est là que nous avons fait fausse route camarades repris brille babil car en réalité il essayait de nous conduire à notre perte c'est ce que nous savons maintenant grâce à ces documents secrets il a été blessé quand même qui balabar tous nous l'avons vu qui courait en perdant son sang cela aussi faisait partie de la machine à Sion ces cris abri babyl le coup de fusil de Jones n'a fait que les rafler si vous saviez lire je vous en donnerai la preuve écrite de sa main le complot prévoyait qu'au moment critique boule de neige donnerait le signal du soft qui peut abandonnant le terrain à l'ennemi et il a failli réussir bel et bien camarade il aurait réussi n'était votre chef héroïque le camarade Napoléon enfin est-ce que vous l'auriez oublié au moment même où John c'est ces hommes pénétrait dans la cour boule de neige tournait casaque entraînant nombreux namibo après lui et au moment où se répandait la panique alors même que tout semblait perdu le camarade Napoléon s'est lancé en avant au cri de mort à l'humanité mort dans John somolé de cela sûrement vous vous rappelez camarades d'hybrides en frétillant en tendant le récit de cette scène haute en couleur les animaux avaient l'impression de se rappeler à tout le mois il se souvenait qu'au moment critique boule de neige avait décalé mais Malabar toujours un peu mal à l'aise finit par dire je ne crois pas que boule de neige était un traître au commencement ce qu'il a fait depuis ses taux de notre histoire mais je crois qu'à la bataille de l'étable il a agi en vrai camarade brille babyl dans ton ferme et pesant ces mots dit alors notre chef le camarade Napoléon a déclaré catégoriquement catégoriquement camarades que boules de neige était l'agent de Jones depuis le début oui et même bien avant que nous ayons envisagé le soulèvement oh c'est autre chose dans ce cas-là qu'on s'est d'un Malabar si c'est le camarade Napoléon qui le dit se doit être vrai à la bonne heure camarade s'écria brille babil non sans avoir jeté toutefois de ces petits yeux pétillants un regard mauvais sur Malabar sur le point de s'en aller il se retourna et ajouta d'un ton solennel j'en avertis chacun de vous il va falloir ouvrir l'oeil et le bon car nous avons des raisons de penser que certains agents secrets de boules de neige se cachent parmi nous à l'heure actuelle 4 jours plus tard en fin d'après-midi Napoléon donna ordre à tous les animaux de se rassembler dans la cour quand il furent tous réunis et il sortit de la maison de la ferme portant deux décorations car récemment il s'était attribué les médailles de héros animal première classe et deuxième classe il était entouré de ses neuf molosses qui grondaient les animaux en avait froid dans le dos et chacun se tenait à pied en silence comme en attente de quelques événement terrible Napoléon jeta sur l'assistance un regard dur puis émis un cri sur aigu immédiatement les chiens bondirent en avant saisissant 4 cochons par l'oreille et les traitant glapissants et terrorisés au pied de Napoléon les oreilles des cochons saignaient et quelques instants les molosses ivrent de sang parurs saisi d'une rage des menthe à la stupeur de tous trois d'entre eux se jetèrent sur Malabar prévenant leur attaque le cheval frappa l'un d'eux en plein bon et de son sabot le clou à au sol le chien hurle les miséricorde cependant ces deux congénères la queue entre les jambes avait filé bon train Malabar interroger Napoléon des yeux devait-il en finir avec le chien ou lui laisser la vie sauve Napoléon ont paru prendre une expression autre et d'un tomber bref il lui commanda de laisser aller le chien sur quoi Malabar le va son sabot le chien d'État là meurtrit et hurlant de douleur aussitôt le tumulte s'apaisa les quatre cochons restaient sidérés et tremblants et on lisait sur leur tri le sentiment d'une faute Napoléon les invita à confesser leurs crimes c'était là les cochons qui avaient protesté qu'en Napoléon avait aboli l'assemblée du dimanche sans autre forme de procès et les avouèrent oui ils avaient entretenu des relations secrètes avec boule de neige depuis son expulsion oui ils avaient collaboré avec lui à l'effondrement du moulin à vent et oui ils avaient été de connivence pour livrer la ferme des animaux à Mister Frederick ils firent encore état de confidences du traître depuis des années il était bien l'agent secret de Jones leur confession achevée les chiens sur le champ les égorgents alors d'une voix terrifiante Napoléon demanda si nul autre animal n'avait à faire des aveux les trois poulets qui avaient mené la sédition dans l'affaire des œufs s'avançait disant que boule de neige leur était apparu en rêve il les avait incité à désobéir aux ordres de Napoléon et aussi furent massacrés puis une loi se présenta elle avait dérobé 6 épines blé à la moisson de l'année précédente et les avait mangé de nuit un mouton avait lui uriné dans l'abreuvoir sur les instances de boule de neige et deux autres moutons avouèrent le meurtre d'un vieux Bélier et particulièrement dévoué à Napoléon alors qu'il avait un rhume de cerveau il l'avait pris en chasse autour d'un feu de bois tous furent sur le champ et de cette façon aveuse et exécution se poursuivit à la fin ce fut au pied de Napoléon un amant seulement de cadavre et l'air était lourd d'une odeur de sang inconnue depuis le bannissement de John quand on est fini le reste des animaux cochons et chiens exceptés s'éloigna en full furtive il frissonnait d’horreur et n'aurait pas pu dire ce qu'il est bouleversé le plus la trahison de ceux ayant partie lié avec boule de neige ou la cruauté du châtiment dans les anciens jours de pareil scènes de carnage avait bien eu lieu mais il leur paraissait à tous que c'était pire maintenant qu'elle se produisait entre eux depuis que June ce n'était plus dans les lieux pas un animal qui en ont tué un autre fut un simple rat ayant gagné le monticule ou admis achevé s'est levé le moulin d'un commun accord les animaux se couchèrent blottis côte à côte pour se faire chaud il y avait là douce et de mai et Benjamin les vaches et les moutons et tout un troupeau mêlé d'Oise et de poules tout le monde somme toute excepté la chatte qui s'était éclipsée avant même l'ordre de rassemblement seul Malabar était demeuré debout ne tenant pas en place en se battant les flancs de sa longue queue noire en poussant de temps à autre un hennissement étonné à la fin il dit ça me dépasse je n'aurais jamais cru à des choses pareilles dans notre ferme il doit y avoir de notre faute la seule solution à mon avis c'est de travailler plus dur à partir d'aujourd'hui je vais me lever encore une heure plus tôt que d'habitude et de son trop pesant il fit la vers la carrière une fois là il ramassa coup sur coup de charité de Pierre qu'avant de se retirer pour la nuit il traîna jusqu'au moulin les animaux se blotissaient autour de douce et il se taisait du mamelon où il se tenait couché s'ouvrait une ample vue sur la campagne la plus grande partie de la ferme des animaux a été sous leurs yeux le pâturage tout en longueur jusqu'à la route le champ de foin le bocqueteau l'abreuvoir les labours le blé vert poussé de rue et les toits rouges des dépendances doux des filaments de fumée tourbillonnaire la transparence d'un soir de printemps l'herbe et les haies chargés de bourgeons se doré au rayon oblique du soleil jamais l'affaire et les éprouvaient une sorte d'étonnement à se rappeler qu'elle était à eux que chaque pouce leur appartenait ne leur avait pas réussi enviable suivant du regard le versant du coteau les yeux de douce semblaient de larmes Utelle était à même d'exprimer ses pensées alors elle aurait dit mais ce n'est pas là ce que nous avions entrevue quand des années plus tôt nous avions en tête de renverser l'espèce humaine ces scènes d'épouvantes et ces massacres ce n'était pas ce que nous avions appelé de nos vœux la nuit où ça je l'ancien avait exalté en nous l'idée du soulèvement elle-même se fut-elle fait une image du futur ça aurait été celle d'une société d'animaux libérés de la fin et du fouet ils auraient été tous égaux chacun aurait travaillé suivant ses capacités le fort protégeant le faible comme elle avait protégé de sa patte la couvée de caneton cette nuit où sage l'ancien avait prononcé son discours au lieu de quoi elle n'aurait su dire comment s'était arrivé des temps sont venus ou personnes n'osent parler franc ou partout grogne des chiens féroces où l'on assiste des exécutions de camarades dévorés à pleines dents après avoir avoué des crimes affreux il ne lui venait pas la moindre idée de révolte ou des désobéissance même alors elle savait les animaux bien mieux pourvus que du temps de Jones et aussi qu'avant tout il fallait prévenir le retour des humains quoi qu'il arrive elle serait fidèle travaillerait ferme exécuterait les ordres accepterait la main mise de Napoléon quand même ce n'était pas pour en arriver là quel est tous les autres avaient espéré et pris de la peine pas pour cela qu'ils avaient bâti le moulin et braver les balles de john's telles étaient ses pensées même si les mots ne lui venaient pas à la fin elle se mit à chanter bête d'Angleterre se disant qu'elle exprimerait ainsi ce que ses propres paroles n'auraient pas su dire alors les autres animaux assis autour d'elle reprirent ton cœur le chant révolutionnaire trois fois de suite mélodieusement mais avec une lenteur funèbre comme il n'avait jamais fait encore à peine avait-il fini de chanter pour la troisième fois que brille babil escorté de deux molosses s'approcha de l'air de qui a des choses importantes à faire sa voix il annonça que désormais en vertu d'un décret spécial du camarades Napoléon chanté bête d'Angleterre était interdit les animaux en furent tout décontenancé pourquoi s'exclama et demi il n'y a plus lieu camarade d'hybrides habiles dans ton cassant bête d'Angleterre c'était le chant du soulèvement mais le soulèvement a réussi l'exécution des traîtres cet après-midi l'amener à son terme au dehors comme mot dedans l'ennemi est vaincu dans bête d'Angleterre était exprimé nos aspirations à la société meilleure des temps à venir or cette société est maintenant instaurée il est clair que ce champ n'a plus aucune raison d'être tout effrayer qu'il fut certains animaux auraient peut-être bien protesté si à cet instant les moutons n’avaient pas entonné leur bellement habituel quatre pattes oui deux pattes non et le Bel Air plusieurs minutes durant et mir fin à la discussion aussi n'entendit-on plus bête d'Angleterre à la place mini-mus le poète composa de nouveaux couplets dont voici le commencement ferme des animaux ferme des animaux jamais de fête ne te viendront des mots et c'est là ce qu'on chante chaque dimanche matin après le salut au drapeau mais les animaux trouvaient que ces paroles et cette musique ne valait pas mettre d'Angleterre quelques jours plus tard quand ce fut apaisé la terreur causée par les exécutions certains animaux se rappelèrent ou du moins inclure se rappeler ce conjoignait le sixième commandement nul l'animal ne tuera un autre animal et bien que chacun se garda dans rien dire à porter d'oreille des cochons ou des chiens on trouvait que les exécutions s'accordaient mal avec cette énoncé douce demanda à Benjamin de lui lire le sixième commandement et quand Benjamin comme d'habitude si fut refusé disant qu'il ne se mêlait pas de ses affaires là elle se retourna vers redmets et demi ça disait nul animal ne tuera un autre animal sans raison valable ces trois derniers mots les animaux pour une raison ou l'autre ne se les rappelaient pas mais il vire bien que le sixième commandement n'avait pas été violé il y avait clairement de bonnes raisons de tuer les traîtres qui s'étaient légué avec boule de neige tout le long de cette année-là il travaillait encore plus dur que l'année précédente achevez le moulin en temps voulu avec des murs deux fois plus épais qu'auparavant tout en menant de père les travaux coutumiers c'était un labeur écrasant certains jours les animaux avaient l'impression de trimer plus longtemps qu'à l'époque de Jones sans en être mieux nourri le dimanche matin brille habile tenant d'un long ruban de papier dans sa petite patte leur lisez des colonnes de chiffres il en résultait une augmentation marquée dans chaque catégorie de produits ne voyaient pas de raison de ne pas prêter foi à ces statistiques d'autant moins de raison qu'il ne se rappelait plus bien de ce qu'il en avait été avant le soulèvement malgré tout il y avait des moments où au moins de chiffres et plus à manger leur serait mieux allé tous les ordres leur étaient maintenant transmis par Brie babyl ou l'un des autres cochons c'est tout juste si chaque quinzaine Napoléon se montrait en public mais alors le cérémonial était renforcé à ses chiens s'ajoutaient un jeune coq noir et fille roux qui précédait le chef faisait office de trompette et avant qu'il ne prie la parole poussait un cocorico ardent on disait que Napoléon avait un statut propre jusque dans la maison où il avait ses appartements privés servi par deux chiens il prenait ses repas seuls dans le service de porcelaine de Derby frappé d'une couronne autrefois exposée dans l'argentier du salon enfin il fut entendu qu'une salve de carabine serait tirée pour commémorer sa naissance tout de même que les deux autres jours anniversaire Napoléon n'était plus jamais désigné par un seul patronyme toujours on se référer à lui en langage de protocole notre chef le camarade Napoléon de plus les cochons se plaisaient à lui attribuer des titres tels que père de tous les animaux terreur du genre humain protecteur de la bergerie amis des canetons ainsi de suite dans ces discours brille babil exaltait la sagesse de Napoléon et sa bonté de coeur son indicible amour des animaux de tous les pays même et en particulier celui qu'il portait aux infortunés et des autres fermes encore dans l'ignorance et l'esclavage c'était devenu l'habitude de rendre honneur à Napoléon de tout accomplissement heureux et hasard propice aussi entendez ton fréquemment une poule déclarée à une autre commère poule sous la conduite éclairée du camarade Napoléon notre chef en 6 jours j'ai pondu 5 oeufs ou encore c'était deux vaches à l'abreuvoir c'est excrément grâce au rendu aux lumières du camarade Napoléon car c'est tout à un goût excellent le sentiment général fut bien exprimé dans un poème de minimus dit camarades Napoléon tuteur de l'orphelin fontaine de bonheur calme esprit souverain seigneur de la pâtée et le feu de ton regard se penche créateur soleil dans notre ciel source de réflexion au camarades Napoléon au grand dispensateur de tout ce que l'on aime au divin Créateur pourvoyeur du petit et maître enthousard oui chaque bête même chaque bête tu dois foin sec et ventre bon aux camarades Napoléon même un petit cochon pas plus qu'enfant de lait dans sa contemplation il lui faudra savoir que sous ton étendard chaque bête se tait et que son premier cri dira ton horizon aux camarades Napoléon Napoléon donna son approbation au poèmes qu'il fit inscrire sur le mur de la grange en face des 7 commandements en frontispice son effigie de profil fut peinte par Brie babil à la peinture blanche entre temps Napoléon était par le truchement de wimper entrée en négociation compliquée avec Frédéric et Pilkington le bois de charpente n'était toujours pas vendu Frédéric le plus désireux de s'en rendre acquéreur n'offrait pas un prix raisonnable simultanément la rumeur se répandue de nouveau d'une offensive de Frédéric et de ses hommes contre la ferme des animaux il jette les bas le moulin dont l'édification avait soulevé chez lui une jalousie effrénée on savait que boule de neige rodait toujours à la ferme de pinshield au cœur de l'été les animaux en grand témoin appris que trois poules avaient spontanément avoué leur participation à un complot de boules de neige en vue d'assassiner Napoléon elle furent exécutées sans délai et de nouvelles précautions surprises pour la sécurité du chef la nuit quatre chiens montèrent la garde autour de son lit un à chaque coin et un petit goret du nom de œil rose fut confié la charge de goûter sa nourriture de peur d'un empoisonnement vers ce temps-là il fut annoncé que Napoléon avait pris la décision de vendre le bois à Mister pinggington il était aussi sur le point de passer accord avec la ferme de Foxwood en vue d'échanges réguliers les relations entre Napoléon et Pilkington quoiquement menée par wimper en était devenu presque cordial les animaux se méfient depuis Clinton en tant qu'humain mais le préféré franchement à Frédéric qu'à la fois il redoutait et haïssait l'été s'avançant et la construction du moulin touchant à sa fin les bruits se firent de plus en plus insistants d'une attaque perfide déclenchée d'un moment à l'autre je Frédéric disait-on se proposait de lancer contre la ferme des animaux une vingtaine d'individus armés de fusils déjà il avait soudoyé les hommes de l'oie et la police de façon qu'une fois en position des titres de propriété ceci ne soient plus remis en cause qui plus est des histoires épouvantables circulaient sur le traitement cruel infligé à des animaux par ce Frédéric il avait fouetté un lieu cheval jusqu'à ce que morcen suive laisser vache mourir de faim avait jeté un de ses chiens dans la chaudière se divertissaient le soir à des combats de coq les combattants avaient des éclats de l'âme de rasoir fixés aux ergots des animaux ne faisait qu'un tour il leur arriva de clamer leur désir d'être autorisé à marcher sur pinchfield pour enchasser les humains et délivrer les animaux mais brille habile leur conseiller a d’éviter toute action téméraires et de s'en remettre à la stratégie du camarade Napoléon malgré tout une acranimosité contre Frédéric persister un dimanche matin Napoléon se rendit dans la grange pour expliquer qu'il n'avait à aucun moment envisagé de lui vendre le chargement de bois il y allait de sa dignité explicative de ne jamais entretenir de relation avec des gredins pareil les pigeons toujours chargé de répandre à l'extérieur les nouvelles du soulèvement ressurent l'interdiction de toucher terre en un point quelconque de Foxwood et leur fut ordonné de substituer au mot d'ordre initial mort à l'humanité celui de mort à Frédéric vers la fin de l'été une nouvelle machination de boules de neige fut démasquée les mauvaises herbes avaient envahi les blés et l'on s'aperçut que lors d'une de ces incursions nocturnes boule de neige avait semé livré dans le bon grain un jarre dans le secret du complot qu'on fait ça sa faute à bride habile puis aussitôt se suicida en avalant des baies de belladone les animaux apprisent encore qu'à boule de neige au rebours de ce que nombre d'entre eux avaient cru jusque là n'avait jamais été conféré la distinction de héros animal première classe c'était là pure légende propagée par boules de neige lui-même quelques temps de la bataille de l'étable loin qu'il ait été décoré il avait été blâmé pour sa couardise au combat cette nouvelle là comme d'autres avant-elle laissa les animaux abasourdi mais bientôt Aubry babiles su les convaincre que leur mémoire était en défaut à l'automne au prix d'un effort harassant et qui tenait du prodige car presque quand même temps il avait fallu rentrer la moisson le moulin inventé si il manquait les moyens mécaniques de son fonctionnement de wimper négocier l'achat le corps de l'édifice existait au défi de tous les obstacles malgré le manque d'expérience et les moyens primitifs à leur disposition et la malchance et la perfidie de boules de neige l'ouvrage était debout aujourd'hui épuisé mais fier les animaux faisaient à n'en plus finir le tour de leur chef-d'œuvre encore plus beau à leurs yeux que la première fois de plus les murs étaient deux fois plus épais et rien désormais rien ne pourrait plus anéantir le moulin qu'une charge d'explosif en repensant à la peine qu'ils avaient prises aux périodes de découragement surmonter et à la vie tellement différente qui serait la leur quand les ailes tourneraient et les dynamos fonctionneraient à la pensée de toutes ces choses leur lassitude céda et il se mirent à cabriolet autour de leur œuvre poussant des cris de triomphe Napoléon lui-même accompagné de ses chiens et de son jeune coq se rendit sur les lieux en personne félicita les animaux de leur réussite et fit connaître que le moulin se renommé moulin Napoléon deux jours plus tard les animaux furent convoqués à Lagrange en séance extraordinaire il restait à bouche bée quand Napoléon annonça qu'il avait vendu le chargement de bois à friedrique dès le lendemain celui-ci se présenterait avec ses camions pour prendre livraison de la marchandise ainsi pendant la période de son amitié prétendue avec pilgington Napoléon avait entretenu avec Frédéric les relations secrètes qui menaient à cet accord toutes les relations avec Foxwood avait été rompues et des messages injurieux adressés à pinkington les pigeons avaient pour consignes d'éviter la ferme de pinksfield et de retourner le mot d'ordre mort à Frédéric qui devenait mort à Pilkington en même temps Napoléon assura les animaux que les menaces d'une attaque imminente contre la ferme des animaux était sans fondement aucun quant au compte sur la cruauté de Frédéric envers ses bêtes c'était très exagéré de telles fables devaient trouver leur origine dans la malfaisance de boules de neige et de ses agents et pour boule de neige lui-même il y avait maintenant tout lieu de croire qu'il ne s'était pas réfugié à la ferme de pitchfield en vérité il n'y était jamais allé depuis des années il vivait à Foxwood dans l'opulence disait-on à la solde de pinkington les cochons sont B1 d'admiration devant tant de fines astuces chez Napoléon feignant d'être l'ami de pinkington il avait contraint Frédéric à renchérir de 12 livres sur son offre initiale et ce qui faisait de Napoléon un cerveau d'exception c'était des prix babiles qu'ils ne faisait confiance à personne pas même à Frédéric celui-ci avait voulu payer le bois au moyen d'un chèque soit pas plus à ce qu'il semblait qu'une promesse d’argent écrite sur un bout de papier OR Napoléon des deux était le plus malin il avait été exigé un versement en biais de 5 livres à lui remettre avant l'enlèvement de la marchandise Frédéric avait déjà payé et le montant de la somme se trouvait suffire à l'achat de la machinerie du moulin Frédéric avait promptement pris livraison du bois et l'opération achevée une autre réunion fut tenue dans la grange où les animaux purent examinés de près les billets de banque pourtant ces deux décorations Napoléon sur l'estrade reposée sur un lit de paille souriante aux anges l'argent à côté de lui soigneusement empilés sur un plateau de porcelaine de Chine provenant de la cuisine les animaux défilèrent avec lenteur dans croyant pas leurs yeux et Malabar du museau renifla les billets et sous son souffle on les vitres trois jours plus tard ce fut un ours Varic sans nom wimper les trélie vide remonta le sentier sur sa bicyclette s'en débarrassa précipitamment dans la cour puis couru droite à la maison l'instant d'après on perçu venu des appartements de Napoléon décrit de rage mal étouffé la nouvelle de ce qui s'était passé se répandit comme une traînée de poudre les billets de banque étaient faux Friedrich avait acquis le bois sans bourse délier Napoléon rassembla les animaux sur le champ et d'une voix terrible prononça à la condamnation à mort une fois Frédéric entre nos pattes dit-il nous le ferons bouillir à petit feu et du même coup il les avertit qu'après cet acte de trahison le pire était à redouter à tout instant Frédéric et ces gens pourraient bien lancer la taxe si longtemps attendue des sentinelles furent disposés sur toutes les voies d'accès à la ferme 4 pigeons furent dépêchés vers Foxwood porteur d'un message de conciliation car on espérait et rétablir des relations de bons voisinage l'attaque eu lieu dès le lendemain matin les animaux prenaient leur premier repas quand les guetteurs firent irruption annonçant que Frédéric et ses partisans avaient déjà franchi la clôture au sein de barreaux crânement les animaux se portèrent à leur rencontre mais cette fois la victoire ne fut pas aussi facile qu'à la bataille de l'étable les hommes une quinzaine étaient armée de 6 fusils et quand les animaux furent à 50 mètres ils ouvrirent le feu les défenseurs ne pouvant faire face aux explosions épouvantables et aux cuisantes brûlures des plombs reculèrent malgré les efforts de Napoléon et de Malabar pour les rameuter un certain nombre d'entre eux étaient blessés déjà alors les animaux se replièrent sur les dépendances de la ferme et puis en l'ennemi par les fentes et fissures des portes tout le Grand herbage moulin compris était tombé aux mains des assaillants à ce moment même Napoléon avait l'air désemparé sans un mot il faisait les 100 pas nerveux la queue riddie il avait pour la ferme de Foxwood des regards nostalgiques ah si Pilkington et les siens venaient leur prêter main forte il pourrait encore l'emporter or à cet instant les quatre pigeons envoyés en mission la veille revintrent l'un d'eux avec un billet griffonné au crayon par Pilkington disant ça vous apprendra cependant Frédéric et ces gens avaient fait halte auprès du moulin un murmure de consternation parcouru les animaux qui les regardaient faire car deux hommes avaient brandi une masse et une barre servant de levier il s'apprêtait à faire sauter le moulin il n'ont aucune chance ces cris à Napoléon nos murs sont bien trop épais en une semaine ni parviendrait pas courage camarade mais Benjamin a regardé faire les deux hommes avec une attention soutenue avec la masse et la barre il perçaient un trou à la base du moulin lentement comme si la scène lui tamisée Benjamin au chat de son long museau je m'en doutais dit-il vous ne voyez pas ce qu'ils font encore un instant et ils vont enfoncer leur explosif dans l'ouverture les animaux attendaient terrifiés et comment aurait-il plus aventuré à découvert mais bientôt on vit les hommes s'égayer de tout côté puis un grondement assourdissant les pigeons là-haut tourbillonnaient tous les autres animaux Napoléon exceptés se tenaient à terre la tête cachée quand il se relevèrent un énorme nuage de fumée noire plané sur le lieu où le moulin s'était élevé lentement la brise d'ici pas la nuée le Moulin avait cessé d'être voyant cela les animaux reprennent courage la peur et le désespoir éprouvaient quelques instants plus tôt cède devant leur rage contre tant de viléni une immense clameur de vengeance s'élève et sans attendre les ordres il se jette en masse droit sur l'ennemi et c'est comme si leur sont de rien les plombs qui druent comme grêle s'abattent à l'entoure c'est une lutte âpre et sauvage les hommes lâchant salvent sur salve puis quand les animaux les serres de près les harcelants de leur gourdin et de leur lourdes bottes une vache trois moutons et deux oies périssent et presque tous sont blessés Napoléon lui-même qui de l’arrière dirige les opérations voit sa queue lacérée par un plomb mais les hommes non plus ne sentirent pas indemne à coup de sabot Malabar fracasse trois têtes un autre assaillant est éventré par une vache un autre encore le pantalon mi Amal par les chiennes constance et fleurs et quand Napoléon lâche les neuf molosses de sa garde le rayon enjoint de tourné l'ennemi sous couvert de la haie les hommes les apercevant sur leur flanc et entendant leurs aboiements féroces son prix de panique il se voit en danger d'être encerclé Frédéric crie à ses hommes de détaler pendant qu'il en est encore temps et dans l'instant voilà les lâches qui prennent le large c'est un sauf qui peut un sauve ta peau alors les animaux prennent les hommes en chasse il les traque jusqu'au bas du champ et là les voyants se faufilent à travers la haie et les oblige encore quelques ruuades vainqueur mais à bout de force et couvert de sang c'est clopin clopant qu'il regagne la ferme voyant l'herbe joncher de leur camarade mort certains d'entre eux quelques instants il se recueillir affliger devant le lieu où cet été levé le moulin oh il n'y avait plus de Moulins et les derniers vestiges de leur ouvrage étaient presque effacés même les fondations étaient en partie détruites et pour le reconstruire cette fois il ne pourrait plus se servir des pierres fracassées au sol car elles aussi avaient disparu la violence de la déflagration les avait projeté à des centaines de mètres et c'était comme si le moulin n'avait jamais été comme il s'approchait de la ferme brille habile qui n'expliquablement on n'avait pas vu au combat 20 au devant de sautillant et très moussant de la queue l'air ravi et les animaux perçus venus des dépendances retentissant et solennel un coup de feu qu'est-ce que c'est ce coup de fusil ni Malabar c'est pour célébrer la victoire s'exclama brille babyl quelle victoire demande à balabar ces genoux étaient en sang il avait perdu un fer et écorché son sabot une dizaine de plombs était logé dans sa chambre de derrière quelle victoire camarade reprit brille babyl n'avons-nous pas chasser l'ennemi de notre sol le sol sacré de la ferme des animaux mais ils ont détruit le moulin et deux ans nous y avions travaillé et alors nous en bâtirons un autre et nous empathirons 6 si cela nous chaude camarade tu n'estime pas nos prouesses à leur Rhône l'ennemi fou les taupiers notre soi-même et voici que grâce à toi rendu à notre camarade Napoléon à ses qualités de chef nous en avons reconquis jusqu'au dernier pouce alors nous avons repris ce que nous avions déjà des malabars c'est bien là notre victoire aurait pris bribes ils entèrent tout clopinant dans la cour la pâte de Malabar lui cuisait douloureusement là où les plombs s'étaient fichés sous la peau il entrevoyait qu'elle lourd labeur exigerait la reconstruction du moulin à partir des fondations et déjà à la pensée de cette tâche en esprit il se revigorait mais pour la première fois il lui vint qu'il avait maintenant 11 ans d'âge et que peut-être ses muscles n'avaient pas la même force que dans le temps lorsque les animaux virent flotter le drapeau vert et entendirent qu'on tirait le fusil de nouveau cette fois en tout et quand enfin Napoléon on les félicita de leur courage alors ils leur sembla qu'ils avaient après tout remporté une grande victoire au bête massacré au combat en fille définirailles solennelle malabaret douce ça te l'air au chariot qui est un lieu de corbillard et Napoléon en personne conduisit le cortège et deux grands jours furent consacrés aux célébrations ce fur champ et discours et encore d'autres salves de fusil et par faveur spéciale chaque animal reçu une pomme en outre les volatiles eurent à deux onces de plaies et les chiens à 3 biscuits il fut proclamé que la bataille porterait le nom de batailles du moulin à vent et l'on a pris que Napoléon avait pour la circonstance créer une décoration nouvelle l'ordre de la bannière verte qu'il s'était conféré à lui-même et au coeur de ses réjouissances fut oublier la regrettable à faire des billets de banque à quelques jours de là les cochons tombèrent par hasard sur une caisse de whisky oublié dans les caves personne n'y avait prêté attention en prenant possession des locaux cette même nuit on entendit venu de la maison des chansons braillées à tue-tête et auxquelles se mêlaient à la surprise générale les accents de bêtes d'Angleterre sur les 9h et demi on reconnu distinctement Napoléon le chef coiffé d'un vieux melon ayant appartenu à Jones qui surgissait par la porte de l'Office galopée à travers la cour puis s'engouffrer de nouveau à l'intérieur le lendemain un lourd silence pesa sur la ferme des animaux et pas un cochon qui donne un signe de vie en aller sur les 9 heures quand brille babyl fit son apparition l'air incertain et l'allure des jetés l'oeil terre la queue pendant des flasque enfin faisant pitié il doit être gravement malade se disait-on mais bientôt il rassembla les animaux pour leur faire part d'une nouvelle épouvantable le camarade Napoléon se mourait ce ne fut que lamentation on couvrit de pailles le seuil des portes et les animaux aller sur la pointe des pattes les larmes aux yeux il se demandait les uns les autres ce qu'il savait faire c'est le chef leur était enlevé une rumeur se répandit boule de neige avait réussi à glisser du poison dans sa nourriture à 11h brille babile revint avec d'autres nouvelles Napoléon avait arrêté son ultime décision ici-bas punissant de mort tout un chacun prit à ingurgiter de l'alcool dans la soirée il apparu que Napoléon avait repris du poil de la bête et le lendemain matin brille babil rapporta qu'il était hors de danger au soir de ce jour-là il se remit au travail et le jour suivant on a pris qu'il avait donné l'instruction à wimper de se procurer à Wellington des opuscule expliquant comment se distille et fabrique la bière une semaine plus tard il ordonnait de labourer le petit enclos à tenant au verger primitivement réservé aux animaux devenus inaptes de travail on en donna pour raison le mauvais état du pâturage et le besoin de lancement C à neuf mais on le suit bientôt c'était de l'orge que Napoléon désirait t'y planter vers ce temps-là sur 21 incidents bizarres dont le sens s'échappa a presque tout le monde un fracas affreux dans la cour vers les minuit les animaux se ruèrent dehors ou c'était le clair de lune au pied du mur de la grange là où était inscrit les 7 commandements ils virent une échelle brisée en deux et à côté brille babil étendue sur le ventre paraissant avoir perdu connaissance autour de lui c'était éparpillé une lanterne une brosse et un pour renversé de peinture blanche tout aussitôt les chiens firent cercle autour de la victime et dès qu'elle fut à même de marcher sous escorte la ramenèrent au logis aucun des autres animaux n'avait la moindre idée de ce que cela pouvait vouloir dire sauf le vieux Benjamin qui d'un air entendu au chalet museau quoi qui décidait à se taire quelques jours plus tard la chèvre Edmée en train de déchiffrer les sept commandements s'aperçut qu'il en était encore un autre que les animaux avaient compris de travers ils avaient toujours cru que le cinquième commandement énoncé aucun animal ne boira d'alcool or deux mots leur avaient échappé de fait le commandement disait aucun animal ne boira d'alcool à l'excès le sabot fondu de Malabar fut long à guérir la reconstruction du Moulin avait commencé dès la fin des fêtes de la victoire Malabar refusa de prendre un seul jour de repos et il se faisait un point d'honneur de ne pas montrer qu'il souffrait le soir il l'avouait à douce en confidence que son sabot lui faisait mal et douce lui posait des cataplasmes de plantes qu'elle préparait dans les mâchonnes Benjamin se joignait à elle pour l'exhorter à prendre moins de peine elle lui disait les bronches d'un cheval ne sont pas éternelles même à la barre ne voulait rien entendre il n'avait plus disait-il qu'une seule vraie ambition voir la construction du moulin bien avancé avant qu'il n'atteigne l'âge de la retraite dans les premiers temps quand avait été annoncé les lois de la ferme des animaux l'âge de la retraite avait été arrêté à 12 ans pour les chevaux et les cochons 14 pour les vaches 7 pour les moutons 5 pour les poules et les oies on s'était mis d'accord sur une estimation libérale du montant des pensions pourtant aucun animal n'avait encore bénéficié de ses avantages même maintenant le sujet était de plus en plus souvent débattu depuis que le clos attenant au verger avait été réservé à la culture de l'orge le bruit courait qu'une parcelle du Grand herbage serait clôturée et convertit en pâturage pour les animaux à la retraite pour un cheval on évaluait la pension à 5 livres de grains et en hiver 15 livres de foin plus au jour fériés une carotte ou une pomme peut être le 12e anniversaire de Malabar tombait l'été de l'année suivante mais en attendant la vie était dure l'hiver fut aussi rigoureux que le précédent et les portions encore plus réduites sauf pour les cochons et les chiens une trop stricte égalité des rations expliquée brides de l'animaliste de toute façon il n'avait pas de mal à prouver aux autres animaux que en dépit des apparences il n'y avait pas à pénurie de forage pour le moment il était apparu nécessaire de procéder à un réajustement des rations Brive habile parlait toujours d'un réajustement jamais d'une réduction mais l'amélioration a été manifeste à qui se rappelait le temps de Jones d'une voie pointue et d'un débit rapide brille habile accumulait les chiffres lesquels prouvés par le détail une consommation accrue en avoine foin et navet une réduction du temps de travail un progrès en longévité une mortalité infantile en régression en outre l'eau était plus pur la paille plus douce au sommeil on était moins dévorés par les puces et tous l'en croyait sur parole à la vérité Jones avec tout ce qu'il avait représenté ne leur rappelait plus grand chose il savait bien la rudesse de leur vie à présent et que souvent ils avaient faim et souvent froid et qu'en dehors des heures de sommeil le plus souvent ils étaient attribués mais sans doute ça avait été pire dans les anciens temps ils étaient contents de le croire en outre ils étaient esclaves alors même maintenant ils étaient libres ce qui changeait tout ainsi que brille babil ne manquait jamais de le souligner il y avait bien plus de bouche à nourrir désormais à l'automne les quatre fruits avaient mis bas presque quand même temps d'où à elle toutes 31 nouveaux-nés comme c'était des porcelets pis et que Napoléon était le mal en chef on pouvait sans trop de peine établir leurs parenté il fut annoncé que plus tard une fois Abrick zebois de charpente à pied d'oeuvre on construirait une école dans le potager pour le moment Napoléon avait pris sur lui-même d'enseigner les jeunes gorilles dans la cuisine et il s'amusait et prenait de l'exercice dans le jardin en tenant à la maison on les détournait de se mêler au jeu des autres animaux vers ce temps-là fut posé en principe que tout animal trouvant un cochon sur son chemin aurait à lui céder le pas de plus tous les cochons quelquefus leur rangs jouiraient du privilège d'être vu le dimanche un ruban vert à la queue l'année à la ferme avait été assez bonne mais on était encore à court d'argent il fallait se procurer les briques le sable et la chaux pour l'école et pour acquérir la machinerie du moulin on devrait de nouveau économiser et il y avait l'huile des lampes et les bougies pour la maison le sucre pour la table de Napoléon qu'il avait été interdit aux autres cochons en disant que ça en Grèce et en outre les réapprovisionnements aux ordinaires outils de fer ferraille et biscuits de chien on vendit une part de la récolte de pommes de terre et un peu de foin et pour les œufs le contrat de vente fut porté à 600 par semaine de la sorte c'est à peine si les poules couvertes assez de petits pour maintenir au complet leur effectif une première fois réduite en décembre les rations le furent encore en février et pour épargner l'huile l'usage des lanternes à l'étable et à l'écurie fut prohibée mais les cochons avaient encore la vie belle apparemment prenant même de l'embonpoint un après-midi de fin février un riche et appétissant relent tel que jamais les animaux n'en avaient eu mais de pareil flotta dans la cour il filtré de la petite brasserie située derrière la cuisine que une jaune savait laissée à l'abandon quelqu'un avança l’opinion qu'on faisait bouillir de l'orge les animaux reniflaient l'air à videment et il se demandait si peut-être ils auraient un bruit chaud pour leur souper mais il n'y ait pas de bruit chaud et le dimanche suivant on s'y connaître que dorénavant tout l'orge serait réservé aux cochon le champ derrière le verger en avait été semé déjà et la nouvelle transpira bientôt tout cochon toucherait sa ration quotidienne de bière une pinte pour le commun d'entre eux et pour Napoléon x servi dans la soupière de porcelaine de Derby marquée d'une couronne s'il fallait souffrir bien des épreuves en un été en partie dédommagés car on vivait bien plus dignement qu'autrefois et il y avait plus de champs plus de discours plus de défilés Napoléon avait ordonné une manifestation spontanée hebdomadaire avec pour objet de célébrer les luttes et triomphes de la ferme des animaux alors convenu tout ce quitter le travail et marché au pack cadencé autour du domaine une deux une deux et en formation militaire les cochons allaient devant puis c'était dans l'ordre les chevaux les vaches les moutons enfin la menu volaille les chiens se tenaient en cercle tout en tête du cortège avancé le petit coq noir a EU2 Malabar est douce portée haut une bannière verte frappée de la corne et du sabot avec cet inscription vive le camarade Napoléon après quoi a été récité des poèmes en l'honneur de Napoléon puis brille babil prononçait un discours nourri des dernières nouvelles faisant état d'une production accrue en bien de consommation et de temps en temps on tiré un coup de fusil assez manifestations spontanées les moutons prenaient pas avec une ferveur inégalée quelques animal venait-il à se plaindre comme il arrivait à des audacieux loin des cochons et des chiens que tout cela a été perte de temps et qu'il faisait le pied de grue dans le froid les moutons chaque fois leur imposé silence de leur bellement formidable en tenant le mot d'ordre quatre pattes oui deux pattes non mais à tout prendre les animaux trouvaient plaisir à ces célébrations ils étaient confortés dans l'idée d'être leur propre maître après tout et ainsi devrait à leur propre bien ainsi grâce aux chants et défilé et aussi frés babyl et au fusil qui tonne et au cocorico du coquelet et au drapeau au vent il pouvait oublier un temps qu'ils avaient eu le ventre creux en avril la ferme des animaux fut proclamé République et l'ont dû élire un Président il n'y a eu qu'un candidat Napoléon qui fut unean plébiscité ce même jour on a pris que la collusion de boules de neige avec Jones était étayé sur des preuves nouvelles lors de la bataille de l'étable boule de neige ne s'en était pas tenu comme les animaux l'avaient cru d'abord à tenté de les conduire à leur perte au moyen d'un stratagème non boule de neige avait ouvertement combattu dans les rangs de Jones de fait c'était lui qui avait pris la tête des forces humaines et il était monté à l'assaut au cri de vivre l'humanité et ses blessures à l'échine que quelques animaux se rappelaient lui avoir vu elle lui avait été infligée des dents de Napoléon au cœur de l'été le corbeau Moïse refit soudain apparition après des années d'absence et c'était toujours le même oiseau n'en fichons pas une et chantant les louanges de la montagne du sucre candy tout comme autant du bon vieux temps il se perchaient sur une souche et battait les ailes qu'il avait noir et des heures durant il palabré à la cantonade là haut camarades affirmait-il dans ton solennel en pointant vers le ciel son bec imposant de l'autre côté du nuage sombre là se trouve la montagne de sucre candy c'est l'heureuse contré ou pauvres animaux que nous sommes nous nous reposerons à jamais de nos peines il allait jusqu'à prétendre si être posé un jour qu'il avait volé très très haut et là il avait vu à l'en croire un gâteau tout on fait de bonnes graines comme les animaux n'en mangent pas beaucoup en ce bas monde et des morceaux de sucre qui poussent à même les haies et jusqu'au champs de trèfle éternel bien des animaux l'en croyait nos vies présentes se disaient-ils sont voués à la peine et à la fin qu'un monde meilleur doit exister quelque part cela n'est-il pas équitable et juste mais ce qu'il n'était pas facile d'expliquer c'était l'attitude des cochons à l'égard de Moïse ils étaient une anime à proclamer leur mépris pour la montagne de sucre candy et toute faible de cette farine et pourtant il le laissait fainéanter à la ferme et même lui allouer un BOC de bière quotidien son sabot guéri Malabar travailla plus dur que jamais à la vérité cette année-là tous les animaux peinèrent comme des esclaves outre le contraignant entre un train de la ferme il y avait la construction du nouveau moulin et celle de l'école des jeunes gorets commencé en mars quelquefois leur long labeur avec cette nourriture insuffisante les épuisait mais Malabar lui ne faiblissait jamais il n'avait plus ses forces d'autrefois mais rien dans ses faits et gestes ne le trahissaient seul son apparence avait un peu changé sa robe était moins nuisante ses reins semblait se creuser va se requinquer avec l'herbe du printemps disaient les autres mais ce fut le printemps est Malabar ne reprit pas de poids parfois sur la pente qui conduit en haut de la carrière à le voir bander ses muscles sous le fait d'un énorme bloc de pierre on aurait dit que rien ne le retenait debout que la volonté à ce moment-là on lisait sur ses lèvres sa devise je travaillerai plus dur mais la voix lui manquait une fois encore douce et Benjamin lui dire de faire attention à sa santé mais lui n'en faisait toujours qu'à sa tête son douzième anniversaire était proche et bien advienne que pourra pourvu qu'avant de prendre sa retraite il est rassemblé un tas de pierres bien conséquent tard un soir d'été tout d'un coup une rumeur fit le tour de la ferme quelque chose était arrivé à Malabar il était allé tout seul pour traîner jusqu'au moulin encore une charité de pierre et bel et bien la rumeur disait vrai quelques minutes ne s'était pas écoulées que des pigeons se précipitaient avec la nouvelle malabarit tombé il est couché sur le flanc et ne peut plus se relever près de la moitié des animaux courir au mamelons ou se dresser le moulin malabariser là étendue entre les brancards de la charrette les flancs gluants de sueurs tirant sur l'encolure et le regard vitreux incapable même de redresser la tête un mince filet de sang lui était venu à la bouche douce se mitent à genoux à côté de lui Malabar s'écria-t-elle comment te sens-tu les bronches balbutia Malabar ça ne fait rien je crois que vous serez en mesure de finir le moulin sans moi il y a un tas de pierres bien conséquent je n'avais plus qu'à moi de travail devant moi de toute façon et pour tout te dire j'avais hâte de prendre ma retraite et comme Benjamin se fait vieux peut-être que lui aussi il le laisseront prendre ses retraites pour me tenir compagnie il faut qu'on t'aide tout de suite les douces vite que quelqu'un prévienne Brie babil sans plus attendre les animaux regagnèrent la ferme au grand galop pour porter la nouvelle abri babiles douce resta seul sur place avec Benjamin qui sans un mot s'étendent à côté de Malabar et de sa longue queue semi a chasser les mouches qui l'embêtaient un quart d'heure plus tard à peu près brille babiles se présenta plein de sollicitudes il déclara que le camarade Napoléon avait appris avec la plus profonde affliction le malheur survenu à l'un des plus fidèles serviteurs de la ferme et que déjà il prenait ses dispositions pour le faire soigner à l'hôpital de Wellington à ces mots les animaux ne se sentir pas trop rassurés à part lubie et boule de neige jusque là aucun animal n'avait quitté l'affaire et l'idée de remettre leur camarades malades entre les mains des hommes ne leur disait rien du tout néanmoins de Wellington s'occuperait de Malabar bien mieux qu'on ne l'aurait pu à la ferme et à peu près une demi-heure plus tard une fois Malabar plus ou moins remis et de gouttes en bien que mal on le ramena Colin clopant à l'écurie ou douce et Benjamin lui avait préparé un bon lit de paille les deux jours suivants à la barre ne quitta pas son box les cochons lui avaient fait remettre une grande fiole de remède rose bonbon découverte dans une armoire de la salle de bain douce lui administré cette médecine deux fois par jour après les repas le soir elle se couchait à côté de lui et pendant que Benjamin ont chassé les mouches lui faisait la conversation Malabar déclarait n'être pas fâché de ce qui était arrivé une fois qu'il aurait récupéré il se donnerait encore trois ans à vivre et se faisait une fête de couler des jours paisibles dans un coin de l'herbage pour la première fois il aurait des loisirs et pourrait se cultiver l'esprit il avait l'intention disait-il de passer le reste de sa vie à apprendre les 21 autres lettres de l'alphabet cependant benjamin est douce ne pouvait retrouver Malabar qu'après les heures de travail et ce fut au milieu de la journée que le fourgon vint le prendre les animaux a été à sarcler des navets sous la garde d'un cochon quand il furent stupéfait de voir Benjamin a couru au galop des dépendances et brillant à tue-tête il ne l'avait jamais connu dans un état pareil de fait il ne l'avait même jamais vu prendre le galop vite vite qui est-il venez tout de suite ils emmènent Malabar sans attendre les ordres du cochon les animaux plantèrent là le travail et se Attert de regagner les bâtiments et à n'ont pas douter il y avait dans la cour tiré par deux chevaux et conduits par un homme à la mine chafouine un melon rabattu sur le front un immense fourgon fermé sur le côté du fourgon on pouvait lire des lettres en caractères imposant et le box de Malabar était vide les animaux se pressèrent autour du fourgon criant ton coeur revoir Malabar au revoir au revoir bande d'idiot se mitabrère Benjamin il piafait et trépigner de ses petits sabots bande d'idiot est-ce que vous ne voyez pas comme c'est écrit sur le côté du fourgon les animaux seurent et même ce fut un profond silence et de mes s'était mise à épeler les lettres mais Benjamin allait cartable brusquement et dans un mutisme des autres lus Alfred Simmons et caresseur et fabricant de matières adhésives Wellington négociant en peau et engrais animal fournitures de chenil êtes-vous maintenant ils emmènent Malabar pour la battre un cri d'horreur s'éleva poussé par tous dans l'instant l'homme fouettait ses chevaux et abondraux le fourgon qui est à la cour les animaux s'élancèrent après lui criant de toutes leurs forces d'où c'était faux filés en tête le fourgon commença à apprendre de la vitesse et la jument s'efforçant de pousser sur ses jambes trop fortes tout juste avant cette au petit galop mais là-bas Christelle Malabar Malabar Malabar et à ce moment précis comme s'il lui fut parvenu le vacarme du dehors Malabar à l'arrière du fourgon montra le MUF et la raie blanche qui lui descendait jusqu'au nasaux Malabar lui cria douce d'une voix de catastrophe Malabar sauf toi sauf toi vite il te mène à la mort tous les animaux reprisent son cri sauf toi Malabar sauve-toi mais déjà la voiture les gagner de vitesse il n'était pas sûr que malabarit entendu l'appel de douce bientôt son visage ses façades de la lucarne mais ensuite on l'entendit en bourriner et trépigné à l'intérieur du fourgon de tous ces sabots un fracas terrifiant il essayait à Grande rue à de défoncer le fourgon le temps avait été ou de quelques coups de sabot il aurait pu pulvériser cette voiture mais hélas sa force laver t'abandonnée et bientôt le fracas de ses sabots tambourinant s'atténua puis c'est tennis au désespoir les animaux se prirent à conjurer les deux chevaux qui tiraient le fourgon qu'il s'arrête donc camarades camarades criaient les animaux ne menaient pas votre propre frère à la mort mais c'était des bruits bien trop pignards pour se rendre compte de ce qui était en jeu ses chevaux là se contentèrent de rabattre les oreilles et forcèrent le train les traits de Malabar ne réapparurent plus à la lucarne trop tard quelqu'un eu l'idée de filer devant et de refermer la clôture au sing barreaux le fourgon la franchissait déjà et bientôt des Vala la route et disparus on ne revit jamais plus à la barre trois jours plus tard il fut annoncé qu'il était mort à l'hôpital de Wellington en dépit de tous les soins qu'on puisse donner à un cheval ces bribes qui annonçaient la nouvelle il était là dit-il lors des derniers moments le spectacle le plus émouvant que j'ai jamais vu déclarative de la pâte s'essuyant une larmes j'étais à son chevet tout à la fin et comme il était trop faible pour parler il m'a confié à l'oreille son unique chagrin qui était de rendre l'âme avant d'avoir vu le moulin achevé en avant camarade disait-il dans son dernier souffle en avant au nom du soulèvement vive la ferme des animaux vive le camarade Napoléon Napoléon ne se trompe jamais tel furent ces dernières paroles camarades puis tout attrack brille babile changea des études il garda le silence quelques instants et ses petits yeux méfiants allaient de l'un à l'autre enfin il reprit la parole il avait du vent dit-il d'une rumeur ridicule et perfide qui avait couru lors du transfert de Malabar à l'hôpital sur le fourgon qui a emporté leur camarades certains animaux avaient remarqué le mot équarrisseur et bel et bien en avait conclu quand on l'a menait chez l'abatteur de chevaux vraiment c'était à ne pas croire qu'il y ait des animaux aussi bêtes sans nul doute ses créatives indignés la queue frémissante et sautillant de gauche à droite sans le nul doute les animaux connaissent assez leur chef bien-aimés le camarade Napoléon pour ne pas croire à des fables pareilles l'explication était la plus simple le fourgon avait bien appartenu et un équarrisseur mais celui-ci l'avait vendu à un vétérinaire et ce vétérinaire n'avait pas encore effacé l'ancienne raison sociale sous une nouvelle couche de peinture c'est ce qui avait pu induire en erreur les animaux éprouvèrent un profond soulagement à ses paroles et Cambri babyl leur eu donné d'autres explications magnifiques sur les derniers moments de Malabar les soins admirables dont il avait été entourés les remèdes hors de prix payés par Napoléon sans qu'il se fut soucier du coup alors leur dernier doute sur levé et le chagrin qu'ils éprouvaient de la mort de leur camarades fut adouci à la pensée qu'au moins et il était mort heureux le dimanche suivant Napoléon en personne apparu à l'assemblée du matin et il prononça une brève allocution pour célébrer la mémoire du regretté camarade il n'avait pas été possible dit-il de ramener ses restes afin de les inhumer à la ferme mais il avait commandé une couronne imposante qu'on ferait avec les lauriers du jardin et qui seraient déposés sur sa tombe les cochons comptaient organisés sous quelques jours un banquier commémoratif en l'honneur du défunt Napoléon termina son horizon funèbre en rappelant les deux maximes préférés de Malabar je vais travailler plus dur et le camarade Napoléon ne se trompe jamais Maxime ajoute-t-il que tout animal gagnerait à faire sienne au jour fixé du banquier une camionnette d'épicier vint de Wellington livré à la maison une grande caisse à claire-voie cette nuit là c'est le va à un grand tintamarre de chansons suivi vu on dit d'une querelle violente qui sur les 11 heures pris fin dans un fracas de verre brisé personne dans la maison d'habitation ne donna signe de vie avant le lendemain matin et le bruit couru collés on ne savait où ni comment l'argent d'une autre caisse de whisky les années passées l'allée retour des saisons emportait la vie brève des animaux et le temps vin ou les jours d'avant le soulèvement ne leur dirent plus rien seul la jument douce le vieil homme attrabile l'air Benjamin le corbeau apprivoisé Moïse et certains cochons se souvenaient encore la chèvre est de mais était morte les chiens fleurs constance et filous étaient morts Jones lui-même était mort alcoolique pensionnaire d'une maison de santé dans une autre partie du pays boule de neige était tombée dans l'oubli Malabar aussi était tombé dans l'oubli sauf pour quelques-uns de ceux qui l'avaient connu d'où c'était maintenant une vieille jument pensée aux membres perclus et aux yeux chassieux elle avait dépassé de deux ans la limite d'âge des travailleurs mais en fait jamais un animal n'avait profité de la retraite depuis belle lurette on ne parlait plus de réserver un coin de paquage aux animaux sur le retour Napoléon était un cochon d'âge avancé et pesé 150 kilos et brille babil si bouffi de graisse que c'est à peine s'il pouvait en trouver les yeux seul le vieux Benjamin a été resté le même à part le MUF un peu grisonnant et depuis la mort de Malabar un caractère plus que jamais revêt chez taciturne désormais les animaux étaient bien plus nombreux quoique sans s'être multipliés autant qu'on l'avait craint dans les premiers jours beaucoup étaient nés pour qui le soulèvement n'était qu'une tradition sans éclat du bouche à oreille d'autres avaient été achetés qui jamais n'en avait tout y parlait avant leur arrivée sur les lieux en plus de 12 il y avait maintenant trois chevaux à la ferme des animaux bien pris et bien campés aimant le travail est bon compagnon mais tout à fait borné de l'alphabet aucun d'eux ne plus retenir plus que les deux premières lettres ils admettaient tout ce qu'on leur disait du soulèvement et des principes de l'animalisme surtout qu'en douce les en entretenait car il lui portait un respect quasi filial mais il est douteux qu'ils y est entendu grand chose la ferme était plus prospère maintenant et mieux tenu elle s'était agrandi de deux champs achetés à Mr peelington Le Moulin avait été construit à la fin des fins on se servait d'une batteuse et d'un monte-charge pour le foin et il y avait de nouveaux bâtiments wimper s'était procuré une charrette anglaise le moulin toutefois n'avait pas été employé à produire du courant électrique il servait à moudre le blé et rapporter de fameux bénéfices les animaux s'affairaient à ériger un autre moulin qui une fois achevé serait équipé de dynamo disait tant mais de toutes les belles choses dont boule de neige avait fait rêver les animaux la semaine de trois jours les installations électriques le courante chaude et froides on ne parlait plus Napoléon avait dénoncé ses idées comme contraire à l'esprit de l'animalisme le bonheur le plus vrai déclarait-il réside dans le travail opiniâtre et l'existence frugale on nous dit qu'en quelques façons la ferme s'était enrichie sans rendre les animaux plus riches hormis assurément les cochons et les chiens c'était peut-être en partie parce qu'il y avait tellement de cochons et tellement de chiens on ne pouvait pas dire qu'il ne travaillait pas travaillant à leur manière ainsi que brille babil l’expliquait sans relâche c'est une tâche écrasante que celle d'organisateurs et de contrôleurs et une tâche qui de par sa nature dépasse l'entendement commun Brive habile faisait état des efforts considérables des cochons penchés sur des besognes et mystérieuses il parlait dossier rapport minutes mémoranda de grandes feuilles de papier étaient couvertes d'une écriture serrée et dès qu'un si couverte jeté au feu cela disait encore abribabil était d'une importance capitale pour la bonne gestion du domaine malgré tout cochon et chien ne produisaient pas de nourriture par leur travail et ils étaient en grand nombre et pourvu de bon appétit quant aux autres autant qu'ils le pouvait savoir leur vie était comme elle avait toujours été ils avaient le plus souvent faim dormait sur la paille buvait l'eau de l'abreuvoir labourer les champs il souffrait du froid l'hiver et l'été des mouches parfois les plus âgées fouillaient dans le flou des souvenirs essayant de savoir si au premier jour après le soulèvement juste après l'expropriation de Jones la vie avait été meilleure au pire cas présent il ne se rappelait plus il n'y avait rien à quoi comparer leur vie actuelle rien à quoi il puisse s'en remettre que les colonnes de chiffres de Brie babyl lesquelles invariablement prouvaient que tout toujours allait de mieux en mieux les animaux trouvaient leurs problèmes insolubles de toute manière ils avaient peu de temps pour de tels méditations désormais seul le vieux Benjamin affirmé se rappelait sa longue vie dans le menu détails et ainsi savoir que les choses n'avaient jamais été ni ne pourrait jamais être bien meilleur ou bien pire la fin les épreuves et les déboires tel était à l'encroître la loi inéluctable de la vie et pourtant les animaux ne renonçaient jamais à l'espérance mieux il ne cesser fut son instant de tenir à honneur et de regarder comme un privilège leur appartenance à la ferme des animaux la seule du comté et même de toute l'Angleterre à être exploité par les animaux pas un d'entre eux même parmi les plus jeunes ou bien ceux venus de ferme distante de 5 à 10 lieux qui toujours ne s'en émerveillant et quand ils entendaient la détonation du fusil et voyez le drapeau vert flotté aux mains leur cœur battait plus fort ils étaient saisis d'un orgueil qui ne mourait pas et sans cesse la conversation revenait sur les jours héroïques d'autrefois l'expropriation de Jones la loi des 7 commandements les grandes batailles et l'envahisseur taillée en pièces à aucun des anciens rêves il n'avait renoncé il croyait encore à la bonne nouvelle annoncée par ça je l'ancien la République des animaux alors dansait-il les vers pâturage d'Angleterre ne seraient plus foulées par les humains le jour viendrait pas tout de suite pas de leur vivant peut-être n'importe le jour venait même l'air de bête d'Angleterre était peut-être freudonnée ici et là en secret de toute façon il était bien connu que chaque animal de la ferme le savait même si nul ne se fut en hardi à le chanter tout haut leur vie pouvait être pénible et sans doute tous leurs espoirs n'avaient pas été comblés mais il se savait différent de tous les autres animaux s'ils avaient faim ce n'était pas de nourrir des humains tyranniques s'il travaillait dur au moins c'était à leur compte plus parmi eux de deux pattes et aucune créature ne donnait à aucune autre le nom de maître tous les animaux étaient égaux une fois au début de l'été brille baby leur donna aux moutons de le suivre il les mena à l'autre extrémité de la ferme jusqu'à un lopin de terre en friche envahi par de jeunes bouleaux là il passèrent tout le jour à brouter les feuilles sous la surveillance de brisbabil au soir venu celui-ci regagna la maison d'habitation disant aux moutons de rester sur place pour profiter du temps chaud il arriva qu'il demeurait sur place la semaine entière et tout ce temps les autres animaux point ne les vire brille babyl passait la plus grande partie du jour dans leur compagnie il leur apprenait-il un chant nouveau dont le secret devait être gardé les moutons étaient tout juste de retour que dans la douceur du soir alors que les animaux regagnaient les dépendances le travail fini retentit dans la cour un hennissement d'épouvante les animaux tout surpris firent alte c'était la voix de douce elle est nie une seconde fois et tous les animaux se ruèrent dans la cour au grand galop alors il vire ce que d'où savait vu un cochon qui marchait sur ses pattes de derrière et oui c'était Brie babil un peu gauchement et peu à coutumé à supporter sa forte corpulence dans cette position mais tout de même en parfait équilibre brille babil déambulants à pas compter traverser la cour un peu plus tard une longue file de cochon sortie de la maison et tous avancés sur leur pattes de derrière certains sentiraient mieux que d'autres et un ou deux un peu chancelant ce serait bien trouvé d'une canne mais tous réussir à faire le tour de la cour sans encombre à la fin ce furent les aboiements formidables des chiens et l'art dans cocorico du petit coq noir et l'envie de s'avancer Napoléon lui-même tout redresser majestueux je tends de droite et de gauche des regards hautains les chiens gambadans autour de sa personne il tenait un fouet dans sa patte ce fut un silence de mort abasourdi et terrifié les animaux se serrer les uns contre les autres suivant des yeux le long cortège de cochons avec lenteur défilant autour de la cour c'était comme le monde à l'envers puis le premier choc une fois émoussé au mépris de tout de leur frayeurs des chiens et des habitudes acquises au long des ans de ne jamais se plaindre ni critiquer quoi qu'il advienne ils auraient protesté sans doute aurait élevé la parole mais alors comme répondant à un signal tous les moutons en cœur se prirent tabeller de toutes leurs forces quatre pattes bon deux pâtes mieux quatre pattes bon de pâtes mieux il belère ainsi cinq bonnes minutes durant et quand il se tuent aux autres échappata l'occasion de protester car le cortège des cochons avait regagné la résidence Benjamin sentit des nasaux contre son épaule comme d'un animal en peine qui aurait voulu lui parler c'était douce ces vieux yeux avaient l'air plus perdu que jamais sans un mot elle tira Benjamin par la crinière doucement et l'entraîna jusqu'au fond de Lagrange où les 7 commandements étaient inscrits une minute ou deux il fixèrent le mur goudronné aux lettres blanches douce finit par dire ma vue baisse même autant de ma jeunesse je n'aurais pas pu lire comme c'est écrit mais on dirait que le mur n'est plus tout à fait le même Benjamin les 7 commandements sont-ils toujours comme autrefois Benjamin pour une fois qu'on s'entend à rompre avec ses principes lui ce qui était écrit sur le mur il n'y avait plus maintenant qu'un seul commandement il énoncé tous les animaux sont égaux mais certains sont plus égaux que d'autres après quoi le lendemain et ne parut pas étrange de voir les cochons superviser le travail de la ferme le fouet à la pâte il ne parut pas étrange d'apprendre qu'ils étaient procurés un poste de radio faisait installer le téléphone et c'était abonné à des journaux des hebdomadaires rigolos et un quotidien populaire il ne parut pas étrange de rencontrer Napoléon faire un tour de jardin la pipe à la bouche non plus que de voir les cochons endossés les vêtements de Mr Jones tiré de l'armoire Napoléon lui-même se montra en veston noir en culotte pour la chasse au rat et guêtres de cuir accompagné de cette truie favorite dans une robe de soi moée celle que Mrs Jones portaient les dimanches un après-midi de la semaine suivante plusieurs charrettes anglaises se présentèrent à la ferme une délégation de fermiers du voisinage avait été invité à visiter le domaine on leur fit d'inspecter toute l'exploitation et elle les trouva en tout admiratif mais le moulin fut ce qu'ils apprécièrent le plus les animaux désherbaient un champ de navet il travaillait avec empressement vous ont à peine levé la tête et ne sachant des cochons et des visiteurs lesquels redoutaient le plus ce soir là on entendit venu de la maison des couplets braillés des explosions de rire et au tumulte de ses voies entremêlées tout à coup les animaux furent saisis de curiosités que pouvait-il bien se passer là-bas maintenant que pour la première fois homme et animaux se rencontrer sur un pied d'égalité d'un commun accord il se glissèrent à pas feutrer vers le jardin ils font halte à la barrière un peu effrayés de leur propre dasses mais douce montrait le chemin puis sur la pointe des pattes avance vers la maison et ceux qui d'entre eux sont assez grands pour ça hasarde par la fenêtre de la salle à manger un coup d'oeil à l'intérieur et là autour de la longue table se tiennent une douzaine de fermiers et une demi-douzaine de cochons entre les plus éminents Napoléon lui-même préside il occupe la place d'honneur au bout de la table les cochons ont l'air assis tout à leur aise on avait joué aux cartes mais c'est fini maintenant à l'évidence un toast va être porté on fait circuler un grand péché de bière et chacun une nouvelle fois remplit sa chope personne n'a soupçonné les jaillissement des animaux qui de la fenêtre voient ces choses dans un moment dit-il il porterait un toast mais d'abord il croyait de son devoir de dire quelques mots c'était pour lui ainsi il a été convaincu que pour tous les présents une source de profonde satisfaction de savoir enfin révolu une longue période de méfiance et d'incompréhension un temps avait été non que lui-même ou aucun des convives et partager de tels sentiments un temps où les honorables propriétaires de la ferme des animaux avaient été regardés il se garderait de dire d'un œil hostile mais enfin avec une certaine appréhension par leurs voisins les hommes des incidents regrettables s'étaient produits des idées fausses avaient été monnaie courante on avait eu le sentiment qu'une ferme que c'était appropriée des cochons et qu'ils exploités étaient en quelque sorte une anomalie susceptible de troubler les relations de bon voisinage trop de fermiers avaient tenu pour vrai sans enquête préalable sérieuse que dans une telle ferme prévaudrait un esprit de dissolution et d'un discipline ils avaient appréhendé des conséquences fâcheuses sur leurs animaux ou peut-être même sur leurs humains salariés mais tout doute semblable était maintenant dissipée aujourd'hui lui et ses amis avaient visité la ferme des animaux en avait inspecté chaque pouce et qu'avait-il trouvé non seulement des méthodes de pointe mais encore un ordre et une discipline méritant d'être partout donné en exemple il croyait pouvoir avancer à bon droit que les animaux inférieurs de la ferme des animaux travaillaient plus dur et recevait moins de nourriture que tous autres animaux du comté en vérité lui et ses amis venaient de faire bien des constatations dont ils entendaient tirer profit sans délais dans leur propre exploitations il terminerait sa modeste locution dit-il en soulignant une fois encore les sentiments d'amitié réciproque qui existent et continueront d'exister entre la ferme des animaux et les fermes voisines entre cochons et hommes il n'y a pas et il n'y a pas de raison qu'il y ait un conflit d'intérêt quelconque les luttes et les vicissitudes sont identiques le problème de la main d'oeuvre n'est-il pas par tout le même à ce point il n'échappa à personne que Mr pinkington était sur le point d'adresser à la compagnie quelques pointes d'esprit méditer de longues mains mais pendant quelques instants il eutropendit de rire pour l'énoncer cette angle en presque et montrant un triple menton violacé il finit par dire si vous avez affaire aux animaux inférieurs nous c'est au class inférieur ce bon mot mis la table et en grande joie et de nouveau Mister pinkington congratula les cochons sur les basses rations la longue durée du travail et le refus de dorloter les animaux de la ferme et maintenant dit-il en conclusion qui lui soit permis d'inviter la compagnie à se lever et que chacun remplisse sa chope messieurs qu'on clique pinkington messieurs je porte un toast à la prospérité de la ferme des animaux on acclama on trépigna ce fut le débordement d'enthousiasme Napoléon comblé fait le tour de la table pour avant de vider sa chope trinquer avec Mr pinkington les vivaces debout signifiant qu'il avait aussi quelques mots à dire comme tous ces discours celui-ci fut prêt mais bien en situation lui aussi dit-il se réjouissait que la période d'incompréhension fut à son terme longtemps des rumeurs avaient couru lancée il y avait lieu de le croire par un ennemi venimeux selon lesquels ces idées et celles de ses collègues avaient quelque chose de subversif pour ne pas dire de révolutionnaire on leur avait imputé l'intention de fommenter la rébellion parmi les animaux des fermes avoisinantes rien de plus éloigné de la vérité le runique désir maintenant comme dans le passé était de vivre en paix avec leurs voisins et d'entretenir avec eux des relations d'affaires normales cette ferme qu'il avait l'honneur de gérer ajouta-t-il était une entreprise coopérative les titres de propriété qu'il avait dans sa procession appartenait à la communauté des cochons il ne croyait pas dit-il que rien subsista de la suspicion d'autrefois mais certaines modifications avaient été récemment introduites dans les anciennes habitudes de la ferme qui auraient pour effet de promouvoir une confiance encore accrue jusqu'ici les animaux avaient tu pour coutume à ses saute de s'adresser l'un à l'autre en s'appelant en camarade voilà qui allait être abolie une autre coutume singulière d'origine inconnue consistait à défiler chaque dimanche matin devant le crâne d'un vieux verrat cloué à un poteau du jardin cet usage se rétablit également et déjà le crâne avait été enterré enfin ces autres avaient peut-être remarqué le drapeau vert en haut du mât si c'était le cas alors ils avaient remarqué aussi que le sabot et l'accord dont il était frappé naguère ni figurait plus le drapeau dépouillé de cette emblème se révère unie désormais une adressait qu'une seule critique à l'excellent discours du bon voisinage de Mr pinkington qui s'était référé tout au long à la ferme des animaux il ne pouvait évidemment pas savoir puisque lui Napoléon en faisait la révélation en ce moment que cette raison sociale avait été refusée la ferme serait connue à l'avenir sous le nom de ferme du manoir son véritable nom d'origine sauf erreur de sa part messieurs concline Napoléon je vais porter le même toast que tout à l'heure mais autrement formulés que chacun remplisse sa chope à ras bord messieurs je bois à la prospérité de la ferme du manoir ce furent encore des acclamations chaleureuses et les chocs furent vidés avec en train mais alors que les animaux observaient la scène du dehors il leur parut que quelque chose de bizarre était en train de se passer pour quelle raison les traits des cochons n'étaient-ils plus tout à fait les mêmes les yeux fatigués de douce glissaient d'un visage à l'autre certains avaient un quintuple menton d'autres avaient le menton quadruple et d'autres triples mais qu'est-ce que c'était qui avait l'air de se dissoudre de s'effondrer de ce métamorphoser les applaudissements s'est têtus les convives prirent la partie de cartes interrompues et les animaux silencieux filèrent en catimini il n'avait pas fait 20 mètres qu'il furent cloués sur place des vociférations partaient de la maison il se Attert de revenir mettre le nez à la fenêtre et de fait une querelle violente était en cours ce n'était que crie quoi Séné sur la table regardez Gus et soupçonneux des négations furibondent la cause de Charivari semblait dû au fait que Napoléon et Mister pinkington avait abattu un as de pique en même temps 12 voies coléreuses criées et elles étaient toutes les mêmes il n'y avait plus maintenant à se faire de questions sur les très altérés des cochons dehors les yeux des animaux allaient du cochon à l'homme et de l'homme au cochon et de nouveau du cochon à l'homme mais déjà il était impossible de distinguer l'un de l'autre