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Devenir un adulte émotionnellement mûr

Bonsoir et bienvenue à Église, le centre du confort de votre chez-vous. Ce soir, on a un programme intéressant. On va prendre un temps dans la louange et on se retrouve tout de suite après où je vais amener un enseignement avec comme thème Grandir pour devenir un adulte mûr émotionnellement Alors, on se retrouve tout de suite après. Est-ce qu'il y a des gens qui savent danser, enseigner ? Préparez pas de danse pour Jésus ce matin ! il est beau mon dieu est bon mon dieu est bon est-ce que tu peux le dire avec foi ce matin avec conviction ce matin mon dieu est bon il est bon encore une fois on y va Il est bon, il est bon pour moi C'est comme ça qu'on dort dans la présence de Dieu ce matin Bouge un peu pour Jésus ce matin Il guérit les malades, il ressuscite les morts Il est vivant pour toujours, il ne change pas Oh Dieu va s'aider L'Élire à meurtre, l'Élire à meurtre Encore une fois, on y va, il guérit Il guérit les malades, il ressuscite les morts Il est vivant pour toujours, il s'appelle Jésus Des miracles, des miracles Je chanterai de tout cœur Les merveilles de mon papa Yahvé Il m'a ôté des ténèbres Il m'a délivré de tout Mais chez moi je chanterai Est-ce qu'il y a des gens qui peuvent chanter ? Il m'a hantée, car il m'a hantée, encore une fois, au moins je chanterai de toutes les merveilleuses de mon papa, car il m'a hantée, il m'a hantée, on y va, oh je suis dans la joie, Quelle joie immense, est-ce que tu peux nous faire des cris de joie pour Jésus ? Car Yahweh, encore au moins je suis dans la joie Quelle joie immense, je suis dans l'émotion, dans l'émotion Car Yahweh Ce matin, plus de conviction Car il mérite toutes nos louanges et nos adorations Jésus 1 000 mètres, 1 000 mètres, 1 000 mètres Que mille tombent à gauche, tombent à droite Moi et ma famille, moi et ma famille on sera Que mille tombent à gauche, tombent à droite Musique Alors on se lance avec ce thème de grandir pour devenir un adulte mûr émotionnellement. Alors vous savez qu'on a, tout au long de ce mois, on a commencé une série sur la maturité émotionnelle ou comment devenir des chrétiens émotionnellement matures. Très intéressant, c'est la session numéro 5, donc vous pouvez reprendre en ligne sur YouTube ou sur Facebook à Église Le Centre. Vous pouvez reprendre tous les enseignements et je vous invite à les reprendre du début afin que vous puissiez comprendre d'où on vient et où on s'en va avec ce thème. Parce que aimer de la bonne manière, ce n'est pas toujours facile, mais ça devrait être un de nos buts en tant que chrétien ou pour notre vie chrétienne. Et c'est plus facile d'en rêver que de le pratiquer. Parce qu'on a un problème avec l'immaturité émotionnelle. Et ce problème est le suivant, c'est que la plupart des croyants vont connaître leur Bible, vont connaître des versets par cœur, vont même connaître les dix commandements, définir les principes, les clés de la vie chrétienne. Ils croient de tout leur cœur qu'ils devraient les vivre, mais ils ne savent pas comment ils sont, comme on dirait un bon Québécois, « pognés en dedans » , où ils sont coincés, coincés. Et on reçoit... beaucoup d'enseignement académique dans nos différentes écoles, on développe plein de capacités afin d'être compétent dans notre carrière, mais on ne développe pas les compétences nécessaires pour grandir et devenir un adulte émotionnellement mûr qui aime de la bonne manière. Et une part essentielle pour grandir dans ce domaine est de découvrir et appliquer les principes bibliques suivants. Donc on va les voir et après on va donner des clés pratiques comment les appliquer et comment grandir dans notre vie émotionnelle. Alors ces pratiques ou bien ces principes sont les suivants. On va apprendre à comment être prompt à écouter et lent à parler. Parce que vous et moi, enfin pour la plupart, on a deux oreilles et une bouche. Donc on devrait écouter deux fois plus qu'on devrait parler. Le deuxième, ce serait comment être en colère et ne pas pécher. Pas toujours évident. On peut être en colère, on reconnaît qu'on est en colère, mais qu'est-ce qu'on fait avec cette colère ? Comment est-ce qu'on le gère ? Comment est-ce qu'on l'amène au Seigneur ? Comment est-ce qu'on parle à la personne qui nous a mis en colère ? Il y a aussi comment garder mon cœur par-dessus tout. Puisqu'on sait que c'est de lui que viennent quoi ? Les sources de la vie. Il y a aussi comment dire la vérité avec amour, qui est un principe qui n'est pas facile à mettre en pratique. Comment être un véritable artisan de paix, et cela s'apprend. On va voir aussi comment faire un deuil littéral, relationnel, de nos carrières, de nos rêves. On a tous des deuils à faire. Ça peut être littéral, on perd quelqu'un, mais on peut aussi perdre sa carrière tout d'un coup. On peut aussi perdre son conjoint, on peut perdre un rêve qu'on avait. Tout ça, c'est des deuils. Comment est-ce que je gère mon deuil ? Comment ne pas porter de faux témoignages contre mon prochain ? Ça, c'est un gros morceau et on va en parler tout à l'heure. On va voir aussi comment me débarrasser de toute amertume, rage et envie. Tout ça, c'est des choses qui nous bouleversent émotionnellement. Alors, il est très difficile de faire ces changements. Mais si nous voulons aimer comme Christ et être différents du monde qui nous entoure, ceci est nécessaire. Alors il y a des étapes de croissance émotionnelle et on voit Jésus qui était notre exemple. Il a compris que ce n'était pas suffisant d'enseigner le peuple. Il a choisi douze disciples et pendant trois ans il s'est investi en eux. Il a démontré comment mettre en pratique ses enseignements. Voyez, il avait les foules, il prêchait à des foules, les disciples entendaient, c'était des inspirations, des bons enseignements, mais il a vu qu'il fallait qu'ils se reproduisent en eux pour qu'ils puissent être complètement transformés, pour qu'ils puissent faire la même chose eux-mêmes et faire d'autres disciples. Alors, il leur a montré comment mettre ces enseignements en pratique, il les leur a fait pratiquer, puis après il les a supervisés et ensuite il les a laissés faire. Vous voyez, c'est toutes des étapes. Il a partagé son... savoir-faire et son savoir-être surtout. Parce que dans le savoir, il y a trois choses. Déjà, il y a le savoir, la connaissance. Après, il y a le savoir-faire, mais il y a aussi le savoir-être. Et on a dit dans cette série où on... parle de les émotions il faut apprendre à savoir être beaucoup de nous on a fait fait fait fait pendant des années et on ne sait plus être juste être dans la présence de dieu être qui il nous a demain appelé à être qui nous demande d'être Alors Jésus a partagé son savoir faire, son savoir être, parce qu'il savait que l'inspiration ne suffisait pas. Donc il est tellement important d'incorporer à nos formations spirituelles les compétences pratiques. dont nous avons besoin pour passer de l'enfance émotionnelle à l'âge adulte émotionnel. Parce que c'est facile de grandir physiquement. On peut aller se coucher, puis tu dors ton 10 heures la nuit ou 8 à 10 heures la nuit, puis l'enfant, il va continuer à grandir, même en dormant. On peut avoir 55 ans. Mais on est encore un enfant émotionnellement, ou on est encore un ado sur le plan émotionnel. Ça ne veut pas dire que tu as 24 ans de vie chrétienne, que ta santé émotionnelle est à son plein potentiel et que tu es capable de gérer tes émotions. Là, on va voir les différentes étapes. Vous allez voir, c'est très intéressant. Il y a cinq étapes de croissance émotionnelle. Et je vais donner un petit peu des, on dirait des descriptifs pour chaque étape et vous allez peut-être vous retrouver dire, Ah ben tu vois, là je me trouve comme un enfant émotionnel. Ah ben sur celui-là, c'est plus l'adulte. Ah ben par rapport à ça, là c'est plus l'adolescent. Puis on va voir qu'on a tous un cheminement à faire, tous des choses à ajuster. Alors pour caractériser un nourrisson émotionnel, voici ce qu'ils font, comment ils réagissent. Alors le nourrisson émotionnel, il cherche à se... que les autres prennent soin de lui. Donc, il est tout le temps en train de chercher de l'attention, il faut que les gens s'occupent de lui. Ils ont de grandes difficultés à entrer dans le monde des autres, difficultés à s'identifier, à s'intéresser à ce que les autres font. Les nourrissons émotionnels, ils sont conduits par leurs besoins de gratification instantanée. Ça veut dire qu'ils ont peu de maîtrise de soi et très impatients. Ils n'ont pas appris à devoir attendre leur tour, à être patients, à penser que l'autre a peut-être aussi des besoins plus grands qu'eux-mêmes. Les nourrissons émotionnels, ils vont aussi utiliser les autres comme des objets pour combler leurs besoins. Ça veut dire que c'est peut-être des gens qui vont ambitionner sur les autres parce qu'ils ont besoin qu'on s'occupe d'eux, comme on disait plus haut. Ensuite, si on devient enfant émotionnel, alors eux sont heureux et contents tant qu'ils reçoivent ce qu'ils veulent. Sinon, ils réagissent très mal. C'est des gens, lorsqu'on leur dit non, ils vont réagir très mal. Ils vont se débarrasser rapidement du stress, des déceptions et des épreuves. Ils vont, en anglais, on dit dismiss ou ils vont dire non, non, c'est pas grave, il faut rester Restons positifs, ça va aller. Au lieu de se pencher sur ce qui ne va pas, comprendre, soigner, voir comment est-ce qu'on peut ajuster, on passe rapidement à autre chose. Ils vont interpréter les désagréments comme des offenses personnelles. Donc, s'ils rentrent dans des conflits, ils vont le prendre personnel. Au lieu que ce soit juste un conflit de deux choses qui se sont mal passées, ils vont le prendre personnel. Les enfants émotionnels sont aussi très facilement blessés. Pasteur Mathieu en parle. On parlait dans la dernière session, il disait est-ce qu'on devient immunisé à la blessure. Plus on mature, plus ça va être difficile pour les gens de nous blesser parce qu'on est tellement aimé de Dieu. On connaît notre position, on sait qu'il nous aime, que même si quelqu'un nous blesse, il ne devait pas avoir une bonne journée. Il n'a pas vraiment pensé ça. On trouve une raison pour excuser afin de ne pas être blessé. Donc là, on parle encore des enfants. Ils vont aussi se plaindre et se mettre en retrait, manipuler, se venger ou devenir sarcastique quand cela ne se passe pas comme ils le veulent. Ils ont aussi de la grande difficulté à discuter calmement de leurs besoins et désirs de façon mûre et aimante. Juste expliquer leurs besoins sans plus. Ensuite, on s'en va à la troisième étape. Vous êtes toujours avec moi. Les adolescents émotionnels. Alors, eux, ils ont tendance à être souvent sur la défensive. Ils se sentent menacés par la critique et ils en ont peur. C'est des gens à qui on ne peut pas faire de rétroaction parce qu'ils vont le prendre personnel. Ils font le compte de tout ce qu'ils donnent pour pouvoir demander plus tard la faveur en retour. C'est des adolescents qui gèrent mal les conflits. Ils vont les étouffer, tiennent les autres responsables, triangulent, c'est-à-dire qu'ils amènent quelqu'un d'autre ou alors ils... Ils sortent d'une autre situation qu'à pas rapport, juste pour avoir raison. Ils boudent ou ils ignorent complètement le problème. Ils sont aussi très préoccupés par eux-mêmes et ont de grandes difficultés à écouter les souffrances, les déceptions ou le besoin des autres. Et ils sont souvent dans la critique et le jugement. Et là, on s'en va à la cinquième étape. Et ça, c'est le but de tous. Là, on devrait être adultes émotionnels. C'est à ça qu'on doit tendre. On a tous du cheminement à faire. Pour certains, vous partez de plus loin que d'autres, mais c'est à ça qu'on veut tendre. Adultes émotionnels, voici les caractéristiques. Alors, ils sont capables de demander ce dont ils ont besoin, ce qu'ils veulent, ce qu'ils préfèrent, clairement, directement et honnêtement. Ils ne vont pas par quatre chemins. Ils disent non. Écoute, j'avais déjà donné cet exemple, on ne pourra pas venir au souper, ça ne va pas avec notre horaire, mais on vous rejoint pour le dessert. Puis, ça s'arrête là. Ils ne vont pas poser la question Oh, qu'est-ce qu'ils vont penser ? Je les ai rejetés, je les aime pas, je devrais être là. Non ! Ils ont un empêchement, ils seront là pour le dessert. Puis, ça s'arrête là. Ils reconnaissent, gèrent et assument la responsabilité de leur propre pensée et sentiment. Ça veut dire qu'ils sont bien avec eux-mêmes, bien avec leur Dieu, bien avec les autres, et ils assument complètement ce qu'ils ressentent et les décisions qu'ils prennent. Ils peuvent aussi, quand ils sont sous pression, s'en tenir à leur propre croyance et valeur sans devenir des adversaires. Donc, en cas de conflit, ils ne perdent pas la relation. Vous voyez, quand on est dans une discussion et qu'on n'a pas les mêmes valeurs. Prenons par exemple la politique. On peut se sentir attaqué si quelqu'un n'a pas les mêmes vues politiques que nous. Et tout de suite, on devient dans le noir et blanc, puis c'est mon adversaire. Oh, mais s'il pense comme ça, c'est ainsi, c'est un ça. Puis, on aurait tendance à avoir besoin de le critiquer et de ne plus lui parler ou de casser la relation ou de la diminuer parce qu'il y a juste une différence politique. Mais non, c'est ton frère, c'est ta sœur, il a le droit d'avoir ses points de vue. Ce n'est pas parce qu'il ne pense pas comme toi qu'il perd de sa valeur. Et toi, tu n'as pas besoin de le critiquer pour obtenir ta valeur et être sûr de toi. Donc, ça, c'est les gens qui sont... émotionnellement matures peuvent respecter les autres sans devoir les changer. Ça c'est loin, c'est tout un travail émotionnel à faire aussi, respecter les autres sans devoir les changer. Il y a des gens qui ont des valeurs un peu différentes de nous, des façons différentes de faire, on peut ne pas être d'accord, donc nous on va mettre nos limites. On va dire écoute pour moi ça ce sera pas possible ou écoute chez nous je peux pas faire ça chez nous. Chez toi tu fais ce que tu veux mais chez nous on fera pas ça. Parce que c'est chez moi. Mais je ne vais pas essayer de changer comment lui fait chez lui. Mais chez moi, c'est comme ça. Comprenez cette maturité sans condamnation, sans se sentir mal. C'est tes valeurs, ton chez toi, puis tu fais juste mettre... Les limites. Les gens matures émotionnellement donnent aux gens la possibilité de faire des erreurs et de ne pas être parfait. Alors ça là, c'est un petit truc si vous voulez avoir la paix. Lorsque quelqu'un fait quelque chose qui pourrait vous blesser, trouvez-lui une excuse. Trouvez-lui, dites Ah, mais il devait être fatigué. Elle ne m'a pas salué ce matin. Non, non, elle ne t'a pas vu. Voyez la différence ? En pensant du bien de quelqu'un, elle dirait Elle ne m'a certainement pas vu. On passe à autre chose. Si on reste dans l'enfant émotionnel qui est blessé, Ah ben, elle ne m'a pas vu. Ah ben, c'est certainement qu'elle n'aime pas comme je suis habillée ou je lui ai fait quelque chose. Voyez où on s'en va là ? Mais en fait, l'amour ne soupçonne pas le mal. Alors, on ne soupçonne pas le mal. Elle ne t'a juste pas vu. Elle t'a occupé à autre chose. On continue avec nos adultes qui sont émotionnellement mûrs. Ils évaluent leurs propres limites, forces et faiblesses. et sont capables d'en discuter librement avec les autres. Ce ne sont pas des êtres parfaits. Ils savent que s'il y a quelque chose qu'on leur demande qui est trop, ils vont dire non. S'ils disent oui, c'est qu'ils s'engagent à fond. Ils ne vont jamais dire un oui, mais qu'au fond d'eux, ils ne sont pas à l'aise d'y aller, ils sont épuisés, mais ils y vont quand même. Ça, ce n'est pas de l'authenticité. Si vous êtes fatigué, que vous n'arrivez pas à prendre soin de votre femme, vos enfants et tout ce que vous avez à faire à la maison, puis que vous dites oui, Pour des engagements extérieurs, vous vous mentez à vous-même et sur le long terme, on se brûle émotionnellement, physiquement, puis toute votre vie spirituelle peut en prendre aussi un coup parce que vous n'avez pas réussi à mettre des limites saines. Donc, on se réorganise et quand on dit oui, c'est parce qu'on veut vraiment le faire de tout notre cœur. Ça s'appelle l'authenticité. On continue avec nos adultes émotionnellement sains. Ils sont profondément en phase avec leur propre monde émotionnel, sont capables d'entrer dans le sentiment, les besoins et soucis des autres sans se perdre eux-mêmes. Et ça, c'est un point très fort pour les gens qui disent oui à tout, les gens qui répondent aux besoins de tout le monde, les gens qui se sentent valorisés quand ils aident les autres à tel point qu'ils s'oublient eux-mêmes. Et s'ils ne sont pas en train de faire quelque chose pour quelqu'un d'autre, ils ne se sentent pas importants. pas qui ils sont et ça c'est malsain donc il faut que tu puisses t'arrêter puis te trouver toi-même vraiment c'est quoi mon appel sentir l'amour de Dieu aussi qui t'aime à un point que même si tu faisais rien il t'aime pareil tu es quelqu'un tu es précieuse même si tu faisais rien et pour certains c'est très difficile qui n'ont pas appris à mettre des limites autour d'eux pas laisser les autres rentrer dans leurs limites ça c'est très difficile Dernier point de ces adultes émotionnellement mûrs, ils sont capables de résoudre les conflits avec maturité et de négocier des solutions qui prennent en compte les perspectives des autres. C'est-à-dire qu'on est capable de se mettre dans la peau de quelqu'un d'autre et puis de trouver des solutions qui vont nous convenir aux deux parties, sans avoir besoin de briser la relation, sans avoir besoin de tenir rancune, mais on trouve des solutions à nos conflits. Alors on sait que aimer véritablement, c'est l'essence même de la vraie spiritualité. Alors maintenant, découvrons comment grandir émotionnellement pour passer d'un bébé à un enfant, à un ado, puis à un adulte. Et Dieu nous invite à pratiquer sa présence au quotidien. Ça, on en a déjà parlé, l'importance d'avoir des temps de qualité seul avec Dieu. Et en même temps, il nous invite dans nos relations quotidiennes. à faire l'expérience de la présence des autres tout en étant conscient de sa présence à lui. Et ça là, c'est pas facile parce qu'on aurait tendance à compartimenter. On aurait tendance à dire Ah ben j'aime autant de culte personnel, dérangez-moi pas, je suis dans ma chambre, hyper spirituelle, je suis bien à la présence de Dieu, j'aime autant de lecture, autant d'écoute, autant de confession. Et là on sort et puis c'est comme si on ferme la porte. Puis on ferme la porte à sentir la présence de Dieu autour de nous. Puis là, on a nos enfants qui arrivent, qui sont remplis de la présence de Dieu ou que Dieu les a créés à son image. Puis on les traite, on est stressé, alors on les traite comme, je ne sais pas moi, comme le chien, on donne des ordres, puis tout ça. Wow, wow, wow, tu étais à deux minutes conscient de la présence de Dieu. Et là, Dieu, il est aussi dans tes enfants. Mais là, on dirait qu'on ferme la porte et on compartement... On le mentalise, je pense que c'est ça si je l'ai bien dit. On le met dans un compartiment au lieu de l'intégrer à notre vie. tous les jours. C'est rigolo parce que Jésus lui avait une vie de prière profonde et contemplative, donc où il était juste dans la présence de son Père, mais il avait aussi une présence contemplative avec les gens. Et ça c'est quelque chose que je n'ai pas souvent entendu enseigner, c'est que Jésus faisait ça avec chaque personne qu'il rencontrait. Il avait une capacité d'écouter, de prêter attention aux autres, d'être ému de compassion. Et nous pouvons voir Dieu se révéler à travers les autres en étant attentifs. Vous voyez, quand on parle de ne pas faire de compartiment, c'est de le temps que tu prends seul avec Dieu, tu restes dans cette atmosphère lorsque tu vas être en présence des autres. Et c'est pratiquer la présence de Dieu à travers la présence des autres. C'est-à-dire que tu vois Dieu à travers eux, si tu sais qu'ils ont été créés à son image, tu as un certain respect aussi. Parce qu'on voit que les chefs religieux, eux, ils n'ont jamais fait ce lien. Ils étaient diligents, zélés, ils avaient mémorisé le Pentateu, qui priait peut-être cinq fois par jour, donnait leur dîme, faisait l'aumône aux pauvres, mais se réjouissaient rarement pour les autres. Ils ne reliaient pas le fait d'aimer Dieu, demander un engagement à grandir dans leur capacité à aimer les autres. Donc on les voyait critiquer Jésus sans cesse. Ils l'ont traité de glouton, de buveur, d'ami des collecteurs de taxes. Et on le voit dans Matthieu 11, 19, vous pouvez prendre avec moi à la maison. Ça dit, Le Fils de l'homme est venu mangeant et buvant, et ils disent, c'est un mangeur et un buveur, un ami des publicains et des gens de mauvaise vie. Mais la sagesse a été justifiée par ses œuvres. Jésus, littéralement, il se refusait de séparer la pratique de la présence de Dieu. Avec la pratique de la présence des gens. Il a même dit tout ça en résumant dans la Bible. Il a résumé toute la Bible dans Matthieu 22, versets 37 à 40. On va le prendre ensemble. Vous allez voir, c'est intéressant. Ça dit Et tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta pensée. C'est là le commandement le plus grand et le plus important. Ça veut dire, prends du temps dans sa présence, aime-le, sois attentif. Puis on continue. Et il y en a un second qui lui est semblable. Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Tout ce qui concerne la loi et les prophètes est contenu dans ces deux commandements. Donc vous voyez que pratiquer la présence de Dieu, pratiquer la présence des autres, être attentif à l'autre, ça va ensemble. Parce qu'on a vraiment un problème, c'est qu'on ne peut pas arrêter de vivre et de ressentir notre univers. On est fait d'émotions, on entend, on voit. tous nos sens sont aux aguets, on est fait pour ressentir ce que l'autre est en train de vivre, pour voir que quelqu'un souffre. Ce serait bien plus simple que mes proches laissent tomber ce qu'ils sont et deviennent ce que je veux qu'ils soient. Ce serait plus facile si tout le monde pensait comme moi, faisait comme moi, avait les mêmes intérêts. Ce serait plus simple. On aimerait que nos proches pensent, ressentent et agissent dans le monde de la même façon qu'on le fait. On préfère l'illusion de la similitude que la réalité de la différence les uns par rapport aux autres. Et ça, c'est très fort. Au moment où tu acceptes que les autres sont différents, ont différentes cultures, différentes façons de faire, tu n'as pas besoin de critiquer leur culture pour affermir la tienne. Juste, regarde, les choses sont différentes. En 1923, il y a un théologien juif qui s'appelait Martin Buber, qui a écrit un livre brillant intitulé Ich und Du. Vous verrez, ça c'est avec l'accent allemand. Il décrit une bonne relation saine entre le je et le tu Je reconnais que je suis fait à l'image de Dieu et que toute autre personne sur la surface de la terre l'est aussi. Donc chaque personne mérite le respect, la dignité et la valeur. On ne les déshumanise pas et on n'en fait pas des objets. Donc on affirme en fait qu'elles ont une existence unique et séparée, même si elle est différente de moi. Je donne des exemples d'une relation qui n'est pas dans le je-tu mais qui serait dans le je-puis-cela Le cela c'est comme un objet. Vous voyez, si on a une relation, le je-cela Je rentre au bureau, je donne des ordres à ma secrétaire sans dire bonjour. Là, je suis complètement dans le fer. J'utilise les gens, let's go il faut que ça bouge. Des fois, ça peut m'arriver d'être dans ma tête, puis de planifier des choses, mais je n'ai pas pris conscience. de la présence de Dieu qui est avec moi et qui est aussi dans les personnes qui sont autour de moi. Je peux déplacer les gens sur l'organigramme comme des objets. Ah mais non, on prend tel et tel, puis on le met là, puis lui viendra à telle heure, sans prendre en considération. Cette personne, son horaire, sa vie, l'impact que ça va avoir. On peut aussi dire Je me sens menacée et rejetée quand quelqu'un n'est pas en accord avec mes idées politiques. On peut aussi dire J'aide mes voisins et je les écoute en espérant qu'ils me rendront la pareille. Ils ne le font pas, alors je vais vers quelqu'un d'autre. Vous voyez, là on utilisait les gens pour notre propre chose, puis on marquait des points. Ah ben quand je lui demanderai quelque chose, il y a meilleur temps de me le donner. Mais en tant que chrétien, on sert son voisin sans attente. Si on garde la relation dans le je et cela on finit par être frustré quand les gens ne sont pas d'accord avec moi. Si tu n'es pas d'accord avec moi, donc tu as tort. Noir ou blanc. Mais si on reconnaît le caractère unique et séparé de chaque personne sur Terre, c'est absolument central. pour notre maturité émotionnelle. Puis vous allez être beaucoup plus heureux. Parce que si vous voulez que tout le monde pense comme vous, pfiou, c'est lourd, c'est lourd. Nous exigeons facilement que les autres voient le monde tel que nous le voyons et notre façon est toujours bonne. Notre culture est la meilleure, notre façon de faire est la meilleure. Mais non ! Il y a des façons d'élever les enfants qui sont différentes. Et si quelque chose d'autre marchait mieux ? Et si il y avait une recette ? de spaghettis bolognaise qui était meilleure que la tienne. Oh ben non, la mienne, elle vient d'Italie. Mais non, peut-être qu'il existe autre chose. Soyons ouverts, il existe autre chose. Lorsque nous pratiquons cette approche de respect du je et du tu cela nous conduit à un autre aspect de la maturité émotionnelle, la capacité de résoudre les conflits. Et oui, les conflits, ce n'est pas évident. L'exemple de Christ nous place sur des chemins ou on désire vivre dans la vérité et non dans le faux semblant. Cela même signifie qu'un conflit pourrait en résulter. Donc même s'il y a un conflit qui s'en vient, je reste dans le vrai. Vous vous souvenez, dans un des enseignements, on a parlé du vrai moi ou du faux moi. Est-ce qu'on ose être vrai sachant que ça peut déclencher un conflit ? Ce n'est pas facile. Mais la plupart des chrétiens rencontrent des difficultés avec les conflits, et il y a deux raisons pour ça. La première raison, C'est que la fausse croyance, on va essayer d'avoir une fausse croyance que maintenir la paix, et la seconde c'est le manque de formation et d'outils. Donc, premièrement, c'est une fausse croyance qu'il faut maintenir la paix à tout prix. Deuxièmement, on peut avoir un manque de formation et d'outils. On va aller voir un petit peu plus en détail. Numéro 1, fausse croyance. Matthieu 5, 9 nous dit, Heureux ceux qui répandent autour de la paix, car Dieu les reconnaîtra pour ses fils. Pour la plupart des gens, on pense qu'on doit être des pacificateurs et ouvriers de paix qui s'assurent que personne ne reste fâché. Mais ça là, maintenir la paix à tout prix, en ignorant les questions difficiles et les problèmes, en gardant les choses stables et sereines, ça là, c'est très difficile à garder. Et puis, ça peut aller pour un temps, puis tout d'un coup ça pète. Et ça prend des proportions beaucoup plus grandes que si les choses avaient été réglées à mesure. Quand nous évitons les conflits et apaisons les gens, nous sommes de faux ouvriers de paix, carrément. Je vous donne un exemple. Valentin est contrarié car sa femme rentre toujours tard à la maison, après le travail. Mais il ne dit rien. Il ne dit rien, mais il fait la tête et il boude. Vous voyez l'ambiance. Elle, elle rentre le soir, lui, il tire la gueule. Il n'est pas content, il boude. Juste au lieu de dire, écoute, chérie, je ne sais pas ce que tu fais au travail, comment est-ce que je peux t'aider, y a-t-il un moyen que tu rentres ? plutôt qu'on ait du temps ensemble de qualité. Parce que le problème à Valentin, ce n'est pas que sa femme était trop tard au travail, c'est que lui ne voyait pas sa femme et qu'il n'avait pas son temps de qualité. Donc, si elle est mature émotionnellement, elle va dire Ah, mon chéri, je suis désolée, je ne savais pas réaliser à quel point tu t'ennuyais de moi, qu'on avait besoin du temps de qualité, mais mon travail c'est de telle heure à telle heure, mais je te promets que je vais prendre du temps pour qu'on ait ce temps de qualité. Vous voyez le conflit ? Réglez ! Ou alors, elle aurait pu dire Eh bien, écoute, T'as choisi une maison bien trop grande, il faut que je travaille tard. Eh bien, c'est comme ça. Lui, il est malheureux dans son coin, il va continuer à bouder. Puis elle, elle va continuer à faire ce qu'elle faisait, mais sachant que lui est fâché. Donc, il y a deux façons de régler le conflit. Même si elle ne change pas l'heure à laquelle elle rentre parce qu'elle ne pouvait pas changer l'heure, elle peut trouver des accommodations pour que son besoin à lui, il soit répondu. Vous voyez la différence quand on est ouvert et attentif à l'autre ? Deuxième exemple. Pam n'est pas d'accord avec ses collègues qui calomnie son patron pendant le repas, mais elle a peur de dire quoi que ce soit. Elle s'associe à eux pour ne pas plomber l'atmosphère. Mais là, c'est une fausse ouvrière de paix aussi, parce qu'en dedans d'elle, Elle est mal à l'aise. Au lieu de dire, ok, écoutez, tout le monde n'est pas parfait, puis je propose que s'il y a des gens qui ont des plaintes, on va directement les porter au patron, puis comme ça on va pouvoir faire un vrai changement. Voyez la différence ? Elle a osé être authentique et vrai avec elle. Un autre exemple qu'on rencontre quand même assez souvent, imaginez Yolande qui est fiancée, qui aimerait plus de temps pour repenser sa décision, mais craint que son fiancé et la famille ne se fâchent. Elle s'engage dans un mariage à contre-coeur. Mais ça, c'est dramatique. Parce que si c'était le bon, tant mieux. Mais si, dans son cœur, il y avait ce pincement et ce doute, puis que c'était justement le Saint-Esprit qui avait mis ça au-dedans d'elle, tant qu'elle était fiancée, c'était le moment de tirer la plogue, comme on dit, ou bien d'annuler les plans de mariage, ou de les repousser, ou prendre plus de temps. Je vous encourage à la maison, si vous avez des doutes par rapport à un engagement, des fiançailles. Étendez les fiançailles ! Prenez du temps, allez en counseling de couple, de préparation au mariage. Prenez votre temps, c'est un engagement qui est trop important. Parce que le chemin de la paix véritable ne verra jamais le jour en prétendant que ce qui est mal est bien. Et lorsqu'on est mature émotionnellement, on ose perturber la fausse paix. C'est pas facile, c'est pas facile d'être véritable. Le deuxième point. Pourquoi la plupart des chrétiens n'aiment pas avoir de conflit, c'est qu'il faut l'affronter, affronter le conflit. Conflit et troubles ont été au centre même de la mission de Jésus. Il a perturbé la fausse paix qui l'entourait dans la vie de ses disciples, des foules et des leaders religieux. Et puis même dans le temple aussi, il a vraiment perturbé la paix qu'il y avait. Et on voit que dans Matthieu 10, 34 à 36, ça nous dit Ne croyez pas en la paix, mais en la paix de Dieu. pas que je sois venu apporter la paix sur terre. Ça, c'est Jésus qui parle. Je ne suis pas venu apporter la paix, mais l'épée. Oui, je suis venu opposer le fils à son père, la fille à sa mère, la belle-fille à sa belle-mère. On aura pour ennemis les gens de sa propre famille. C'est violent. Quand je lisais ça, c'est violent comme verset. Et pourquoi ? Pourquoi est-ce qu'il a dit ça ? Parce qu'on ne peut pas mélanger la paix véritable du royaume de Christ avec des mensonges et des faux semblants. Ils doivent être mis à la lumière et remplacés par la vérité. Ça, c'est un signe de maturité. Et à la maison, j'espère que vous avez envie de grandir au niveau de votre maturité émotionnelle parce que les conflits non résolus dans les relations des chrétiens sont une des plus grandes tensions de leur vie. On ne veut tellement pas blesser, on ne veut tellement pas risquer des relations brisées qu'on laisse installer une fausse paix en espérant que ça va disparaître. Mais on va apprendre. tôt ou tard qu'on ne peut pas bâtir sur une fausse paix, on ne peut pas bâtir de vraies relations profondes. Alors, comment est-ce qu'on fait ? Il faut des compétences. Dis à ton voisin qui est assis dans le canapé avec toi, on va t'équiper. Il nous faut évoluer de la défensive, la réactivité et la peur, vers l'ouverture, l'empathie et la vulnérabilité. Donc, on va mettre en œuvre des nouvelles compétences et au début, ça va... être un petit peu inconfortable. Mais on va sortir hors de notre zone de confort. Et ça que je vous invite à faire au mois de juin, c'est sortir hors de votre zone de confort. Mais plus vous allez les pratiquer, plus vous allez voir que vous allez avoir un comportement mature et vous allez être libérés de vos cycles émotionnels immatures. Puis les gens autour de vous, ça va les aider aussi. Peut-être au début, ils vont réagir un peu, mais après, ça va les aider aussi. Alors voici les outils. On va aller dans le pratique. Qu'on utilise dans la préparation au mariage, dans les équipes d'encadrement, de l'éducation par exemple des enfants. On utilise ça aussi quand il y a des crises de couple dans le counselling. On va utiliser cela. Lorsque vous parlez, parlez en utilisant le je Je me sens comme si... Je me sens comme ça. On parle toujours je On ne va pas en accusation en disant tu ou vous mais toujours dans le je Deux, on est bref. en utilisant des phrases courtes et claires. On corrige l'autre personne si on pense qu'elle n'a pas bien compris quelque chose. Si on dit quelque chose et que l'autre personne le répète, mais que c'est à côté, à côté de la plaque, on dit Non, non, non, non, c'est pas ça que j'ai voulu dire. Et là, on se réexplique. On continue à parler jusqu'à ce qu'on se sent compris. Quand on n'a plus rien à dire, on dit C'est tout pour le moment. Et la personne qui écoute... Je vous avais dit que ce serait pratique. La personne qui écoute, s'il vous plaît, laissez votre programme, votre cellulaire, votre journal, votre spatule si vous êtes en train de cuisiner, de côté. Soyez calme et tranquille comme... Vous le seriez dans la présence de Dieu, parce qu'il y a quelque chose de fort qui se passe, quelqu'un est en train d'exprimer quelque chose qui vit, et il a besoin que vous l'écoutiez avec cette compassion. Laissez l'autre personne parler jusqu'au bout de sa pensée. Ensuite, vous pouvez reformuler précisément les mots de l'autre personne, ou paraphraser, ou bien utiliser ses propres mots. On paraphrase, ou on utilise ses propres mots pour montrer qu'on a bien compris. Exemple. Ah, donc tu veux me dire que ça te dérange qu'on parte si tôt, tu préférais qu'on décale notre horaire. Voilà, vous voyez, on fait juste paraphraser ou répéter, on s'assure qu'on a bien compris. Quand il semble que l'autre est terminé de demander, y a-t-il encore quelque chose ? Et puis on peut poser la dernière question qui est très valorisante. De tout ce que tu m'as dit, quelle est la chose la plus importante que tu veux que je me souvienne ? Souvent les gens vont venir. Si vous avez un cœur à cœur avec quelqu'un, ils vont venir tout déballer. Puis là, il y a beaucoup de choses. Alors là, on règle la mesure, on discute ensemble et tout. Donc, on peut poser la question Quelle est la chose la plus importante que tu veux que je me souvienne ? Je vous dis, l'autre personne va être tellement valorisée de se sentir entendue et écoutée qu'elle va pouvoir s'ouvrir. C'est ça qu'on fait quand on veut garantir une bonne écoute active. Un autre point qu'on peut faire, un autre outil, c'est d'arrêter de lire dans les pensées. Exode 20, le verset 16, nous dit Tu ne porteras pas de faux témoignages contre ton prochain. Alors, c'est important de vérifier nos suppositions, parce qu'il faut arrêter de lire dans les pensées. Ça, c'est un outil très simple et puissant. On peut vérifier si ce que nous ressentons est réel. On a juste à demander à la personne Dis-moi, penses-tu que… On peut juste lui demander. ce qu'on pense qu'elle pense. Parce que des fois, ce qu'on vit, on peut être fatigué, on peut avoir vécu beaucoup de stress, on va projeter sur quelqu'un ce qu'il pense, alors que ce n'était pas du tout la réalité. Chaque fois qu'on fait une supposition, sans confirmation au sujet de quelqu'un qui m'a blessé ou déçu, je pense quelque chose de faux au sujet de cette personne. C'est une mauvaise représentation de la réalité. Parfois même, on va se construire un bateau, on va être... parti en croisière avec des suppositions cachées. Et là, là, on a exclu Dieu de notre processus par rapport à cette situation parce que Dieu n'existe pas en dehors de la réalité et de la vérité. Si on s'est bâti un bateau puis qu'on est parti en croisière, vous êtes parti tout seul en croisière. C'est ça le problème. Puis tout seul en croisière, c'est long puis c'est plate. Il y a beaucoup, beaucoup de relations qui sont détruites en créant de la confusion et des suppositions. Alors, vérifions nos suppositions en posant la question, on pose la question simplement. Dis-moi, je pense que… Puis voilà, vous posez votre question, c'est tout. L'autre point pour pouvoir avoir une bonne santé émotionnelle, mature, c'est clarifier les attentes. Les attentes, c'est que si nos attentes sont ici, et puis que la personne avec qui on vit nous amène un résultat ici, Plus il y a une différence entre nos attentes et le résultat, plus on est déçu. Alors, les attentes non satisfaites font des dégâts partout, dans les familles, les mariages, les équipes sportives. Et je vais vous donner des exemples de fausses attentes, par exemple. Tu peux entendre, par exemple, un cousin qui te dit Mais bien sûr que tu viens à cette rencontre familiale, nous sommes importants pour toi, n'est-ce pas ? Mais toi, tu as déjà le week-end overbooké. Là, il te lance ça. Ah, tu te dis condamnation, manipulation tu te dis alors si je n'y vais pas, ça veut dire que je dis ou je démontre que je ne suis pas important pour lui, tu réorganises tes plans Mais non, tu veux juste dire écoute, pour nous, ça ne fonctionnera pas ce week-end, mais ça me ferait plaisir dans deux week-ends de passer te voir ou toi, tu viens me voir Vous voyez, on ne se laisse pas manipuler, les attentes sont claires. Ou on peut entendre mon fils qui est adulte devrait savoir que j'ai besoin qu'il vienne me réparer des choses, je ne devrais pas lui demander Mais ce que tu ne sais pas, c'est que ton fils adulte, il a peut-être une fiancée, il est peut-être occupé au travail, c'est un homme, il ne se rend pas compte des besoins peut-être des gens autour de lui. Si tu ne lui demandes pas, il ne peut pas forcément le savoir. Et toi, tu mets les attentes ici, lui, il livre ici. La différence entre les deux, c'est une grosse déception. On peut entendre aussi je suis seule à m'occuper de mes parents âgés, mes frères et soeurs attendent que je fasse tout Est-ce que tu leur as demandé de l'aide ? Ou est-ce que tu dis... Il y a juste moi qui prends soin de papa. Est-ce que tu leur as demandé de l'aide ? Est-ce que tu as fait une réunion de famille ? Est-ce que vous êtes assis ? Vous avez fait un horaire ? Vous avez regardé les disponibilités de chacun ? Ou est-ce que juste toi, tu dis que tu t'en occupes tout seul ? frustré dans ton coin. Voyez la différence ? On peut dire si elle se souciait de moi vraiment, elle m'appellerait. Puis là on attend de se faire appeler. Mais peut-être que tu peux juste envoyer un petit texte en disant et coucou, je voulais juste savoir comment ça va puis elle te dirait ah ben oui, toi comment ça va et là tu peux lui dire écoute, ça va vraiment pas ah non, qu'est-ce qui se passe ? Tu expliques ce qui se passe, tu dis que tu as besoin d'aide, ton amie elle va être là, mais elle ne peut pas lire dans tes pensées. Je sais qu'on est une église très prophétique et souvent on reçoit des choses, mais on reçoit pas tout. So, envoie-lui un texte si t'as besoin d'aide. Nous attendons des autres qui sachent ce que nous voulons avant même que nous le disions. Puis des fois les attentes, elles peuvent être inconscientes jusqu'à ce que quelqu'un nous déçoive, parce qu'on avait mis une attente, on n'a même pas réalisé que c'était nos attentes. Elles peuvent être irréalistes. En pensant que les gens, de toute façon, ils sont disponibles, ils ont qu'à me donner du temps, ça c'est irréaliste. Elles peuvent être non formulées, c'est-à-dire on n'a rien dit, mais on se fâche quand les choses n'arrivent pas. Ou elles peuvent être non agréées. Ça veut dire qu'on peut penser avoir des attentes, on peut peut-être les avoir dites, mais l'autre il n'a jamais dit ok, je comprends ce que tu veux, il n'y a pas de problème Parce qu'on peut les dire, mais l'autre n'a peut-être pas bien compris, donc il n'a pas agréé à l'attente. Les attentes sont validées seulement quand elles ont été agréées mutuellement. L'attente, elle est consciente, elle est réaliste, elle est formulée et agréée. Sinon, c'est juste un espoir. Sinon, c'est une attente. On a juste mis une attente sur quelqu'un. On espère qu'ils vont répondre à un besoin qu'on a, mais on ne l'a jamais verbalisé. Et une bonne culture d'église émotionnellement sainte, c'est un cadeau pour le monde extérieur. Je vous dis là, si on commence à travailler sur nous en premier, ça va être un cadeau pour nos familles qui ne sont pas converties parce qu'on va pouvoir être une lumière, on va pouvoir être tellement bien émotionnellement qu'on va pouvoir les aider. N'oublions pas non plus que Jésus a formé une communauté avec un petit groupe de Galilée. Ils n'étaient pas mûrs spirituellement ni émotionnellement. On avait des disciples qui étaient dans un état. Par exemple, on avait Pierre. Lui, il avait la difficulté à tenir sa langue. On avait André, qui était calme, mais qui restait dans l'ombre. Jacques et Jean avaient comme surnom fils du tonnerre alors impulsif au maximum. Et agressif et tête brûlée, ambitieux et intolérant. Vous voyez qu'il y a dû avoir du travail dans ces hommes-là. On avait Philippe, lui c'était le sceptique et négatif. On avait Nathanaël, qui était partiel et dogmatique. Et on avait Matthieu, la personne la plus détestée de Capernaum. Thomas était mélancolique, a tendance dépressive. Et Simon, lui, il combattait, combattant de la liberté. Judas, il était voleur et solitaire. Mais ils possédaient tous une grande qualité. Ils étaient pleins de bonne volonté. Donc c'est tout ce que vous avez besoin ce soir. C'est de la bonne volonté. Donc moi, je vous encourage. Écoutez plus, parlez moins, mais... Parlez avec vérité, osez poser vos limites et bien verbaliser vos attentes. Établir des limites, c'est prendre ses responsabilités. S'il faut refuser l'influence des autres si elle s'affaire néfaste, c'est aussi faire comprendre aux autres qu'ils ne peuvent pas impunément dire ou faire des choses devant vous que vous ne pouvez pas accepter. Mettez vos limites ! S'il y a des gens avec qui vous sortez, qui font du n'importe quoi, Si vous ne vous sentez pas à l'aise, dites Écoute, moi je ne pourrais pas être là ou si vous devez quitter, vous devez quitter. Il y a des domaines dans nos vies qui n'appartiennent qu'à Dieu et personne d'autre ne devrait y avoir accès. Alors comprenez-vous ce que cela veut dire. Si vous êtes parent, vous savez aussi combien est important d'établir des limites avec vos enfants. S'il vous plaît, établissez des limites. Ils doivent clairement savoir jusqu'où va leur liberté et où commence votre autorité sur leur conduite. Sa parole pour vous aujourd'hui, c'est établissez vos limites et vivons une vie émotionnellement sainte Et j'aimerais finir par un passage dans 2 Corinthiens 5, 17, où Paul nous dit Si quelqu'un est en Christ, il est une nouvelle créature. Les choses anciennes sont passées, toutes choses sont devenues nouvelles. Et le terme passé c'est parer komai en grec, et qui veut dire être S'éloigner, dépasser, être avancé, c'est un processus. Vous voyez, c'est un processus. Ce n'est pas tout est passé, c'est fini, on tire, puis on avance. Les choses anciennes, notre vieille façon de faire est en train de passer. Il y a encore un processus, il y a encore du travail. travail à faire. C'est un processus faisant nous grâce. Il n'y a pas d'âge pour grandir émotionnellement. Il n'y a pas d'âge. On peut avoir 25 ans de vie chrétienne, comme je disais, puis avoir une santé émotionnelle de 3 ans, comme on peut avoir 5 ans de vie chrétienne, puis être très mature émotionnellement parce qu'on a avancé vite, on a appris des outils, on s'est laissé guider aussi par le Saint-Esprit. Donc je vous encourage, commencez ce cheminement, commencez à écouter plus que vous. Qu'est-ce que vous parlez ? Commencez à pratiquer la présence des autres quand vous êtes dans une pièce. En anglais, on dit read the room ou essayer de lire ce qui se passe dans la pièce, ressentir ce que Saint-Esprit met en vous pour les autres, ressentir qu'est-ce que les autres vivent, même si ce sont des chrétiens ou non-chrétiens, comment est-ce que je peux impacter les gens autour de moi. Et on va continuer la semaine prochaine. Avec Pasteur Mathieu, ça va être le dimanche le 16 à partir de 10h. Je vous invite à être là. On continue sur la santé émotionnelle et on souligne aussi la fête des Pères. Alors, je vous laisse avec ça. Soyez bénis. Et Seigneur, je te remercie pour chaque personne qui a écouté ce message. Je te remercie parce que tu travailles dans leur cœur, tu travailles aussi leur façon de pouvoir mettre des limites. pouvoir verbaliser leurs besoins. Je te remercie pour tous les couples qui nous regardent aussi, qui puissent mettre ça en pratique. Les familles qui nous regardent, même les célibataires qui nous regardent, toute personne qui regarde ce segment, Seigneur, je te demande d'aller les toucher. Tu puisses les équiper, qu'ils aient envie de vivre une santé émotionnellement sainte comme toi, tu nous l'as donné dans le nom de Jésus. Amen. Alors je vous laisse avec ça et on se retrouve dimanche 10h au Campus d'Ottawa.