L'homme le plus riche du monde est français et vous le connaissez tous. Il s'appelle... Bernard Arnault.
C'est peut-être le plus grand homme d'affaires que la France ait connu. Sa fortune s'élève à plus de 200 milliards de dollars, ce qui fait de lui l'homme le plus riche du monde devant Jeff Bezos ou Elon Musk. Alors est-ce qu'il doit cette fortune à sa famille, à sa ruse, à ses talents d'homme d'affaires, à ses montages financiers, à son exil fiscal ? Laissez-moi vous compter l'histoire de Bernard Arnault. Bernard Arnault né en 1949 à Roubaix dans une famille aisée.
Il y reçoit une éducation bourgeoise. Sa mère Marie-Joseph Savinelle est la fille du fondateur d'une PME de province dans les travaux publics. Cette PME, Ferré Savinelle, emploie plus de 1000 personnes.
Elle se mariera avec un ingénieur de l'entreprise, Jean Arnaud, à qui son père confiera la direction de Ferré Savinelle. Enfant, Bernard était déjà passionné par cette entreprise familiale. Je me rappelle que quand j'étais enfant, je vivais dans une maison à côté d'une entreprise dirigée par mon grand-père et que j'avais grand plaisir à aller me promener avec lui sur les différents chantiers qu'il construisait.
Son autre passion, c'est la musique et plus particulièrement le piano. Mais Bernard n'a pas le talent nécessaire pour devenir pianiste professionnel. Il décide alors de tenter le concours de l'école polytechnique.
le rate une première fois à cause d'un bras cassé et finira par l'avoir lors du deuxième essai. Il tiendra sa revanche lorsqu'il sortira major de sa promo en 1971. Dès la fin de ses études, Bernard Arnault rejoint son père dans l'entreprise familiale en tant qu'ingénieur. Il a alors seulement 22 ans.
Quatre années plus tard, son père lui demande de prendre la tête de l'entreprise à sa place. Bernard a alors seulement 26 ans. En 1978, dès l'année suivante, il convainc son père de vendre les activités de BTP de Ferré Savinelle et de reconvertir l'entreprise dans la promotion immobilière. Son père, se rendant compte du génie de son fils, accepte immédiatement. La nouvelle version de Férinel se spécialise dans les appartements de tourisme à la mer ou à la montagne.
Chéri, qu'est-ce que tu fais ? Je fais le tour du propriétaire ! Peu de temps après, Férinel devient le promoteur numéro 1 dans son domaine en France.
Un tour de force. L'entreprise sera rachetée en 1995 et existe... sous un autre nom que vous connaissez peut-être, Nexity.
Malgré le succès de son entreprise, un événement inattendu va bouleverser les plans de Bernard. En 1981, c'est le coup de massue, Mitterrand est élu président de la République. Son programme, marqué à gauche et socialiste, fait fuir Bernard vers les Etats-Unis.
Il débarque à New York et décide d'ouvrir son premier bureau dans le Rockefeller Center au 45ème étage. Il y fonde Ferrinel Inc., la version américaine. de sa société et commence à construire son réseau. Il va notamment côtoyer un jeune promoteur aux dents longues et à la chevelure folle, j'ai nommé Donald Trump. Ils resteront amis et lorsque Donald Trump deviendra président, il invitera Bernard à la Maison Blanche à un dîner auquel assistera d'ailleurs aussi M.
Macron. Le problème, c'est que Bernard Arnault... découvre le marché de l'immobilier américain.
Il investit massivement dans un programme, mais finira par se rendre compte que ce dernier se situe à côté d'une centrale nucléaire, ce qui aura évidemment des effets très négatifs sur sa rentabilité. Malgré ses déboires, cette expatriation lui permet de se rendre compte du rayonnement de la culture française au-delà de nos frontières. Une anecdote que Bernard aime raconter, c'est qu'en arrivant à l'aéroport Kennedy, il saute dans un taxi et il demande au chauffeur si ce dernier connaît le nom.
du président de la République. Il dit non, je ne connais pas le président français, mais je connais Christian Dior. En 1984, Bernard décide de rentrer en France.
L'expatriation n'a pas été un grand succès, mais il y a appris deux choses, le business à la dure et la puissance des marques françaises. Dès son retour, Bernard se remet aux affaires. Fini l'immobilier, il veut aller dans l'industrie. Il y a notamment un dossier qui va attirer son attention.
C'est celui du groupe Boussac. Ce groupe qui appartenait à l'État, détenait des ateliers de textile et des grandes marques comme Conforama, Le bon marché et surtout un fleuron du monde du prêt-à-porter de luxe, la fameuse marque Christian Dior. Malgré les aides de l'État, le groupe Boussac est déficitaire et il n'arrive pas à redresser la barre.
L'État décide d'arrêter de remettre au pot et cherche des investisseurs pour relancer l'entreprise et essayer de minimiser l'impact social. N'oubliez pas, à l'époque, c'est Mitterrand qui est au pouvoir. Ce serait donc très mal vu qu'une entreprise détenue par l'État licencie des employés. Bernard Arnault est intéressé par le dossier et déjà relativement riche.
Sa fortune s'élève alors à l'équivalent de 25 millions d'euros. C'est bien moins que la somme demandée par l'État. Bernard Arnault décide alors de s'associer à des banques et des partenaires pour réunir les financements nécessaires. Mais Bernard n'est pas le seul sur le dossier.
Face à lui, il y a des acheteurs comme Bernard Tapie, qu'on ne présente plus, et aussi Alain Chevalier, le patron de Moët & Nessie. Si, on reparlera de lui, ici quelques minutes. Pour sortir du lot, il décide de faire une proposition audacieuse, conserver 12 des 15 000 emplois chez Boussac.
L'État est convaincu et décide de céder l'entreprise à Bernard Arnault. Le problème, c'est que Bernard Arnault ne dispose pas des fonds nécessaires. La fortune familiale, je vous l'ai dit, s'élève à 25 millions d'euros, à peu près 100 millions de francs, ne suffit pas à couvrir le coût d'achat. En parallèle, et dans l'ombre...
Bernard emprunte des montants considérables au Crédit Lyonnais pour racheter des parts de Boussac et devenir l'actionnaire majoritaire. L'un des banquiers proche de l'accord signé avec Boussac racontera par la suite Bernard Arnault est un prédateur, pas un créateur Une fois aux commandes du groupe, Bernard fait table rase. Il licencie 9000 salariés, c'est beaucoup plus que ce qu'il avait prévu et déclaré face à l'État.
Il empoche également 500 millions de dollars en vendant des marques comme Conforama. et renforce ainsi sa position cash. Son style de pur capitaliste fait couler beaucoup d'encre dans une France socialiste et commencera à forger sa légende d'homme impitoyable.
C'est la naissance du loup en cachemire. Bernard conserve uniquement deux marques, Dior et Le Bon Marché, et parvient à sortir Boussac de la faillite. Les affaires vont bien, très bien même, et deux ans après ce fameux rachat, le cours de l'action a déjà été multiplié par trois.
Il se retrouve à la tête d'une entreprise valant 8 milliards de francs en ayant investi. 40 millions de francs de sa poche. Avec ce rachat, Bernard Arnault met la main sur Dior Couture, mais lui manque encore une partie des bijoux, la section parfum de Dior. Cette dernière a été vendue à Louis Vuitton il y a quelques années et Bernard compte bien remettre la main dessus. Un désaccord entre les dirigeants du groupe LVMH va lui donner l'opportunité parfaite de rentrer dans la danse.
Et pour comprendre les déboires de LVMH, il faut revenir un siècle en arrière et regarder l'histoire de Louis Vuitton. La marque de maroquinerie légendaire Louis Vuitton a été fondée en 1854, s'était développée rapidement, mais connaissait depuis quelques années des fortes difficultés. Afin de remonter la pente, les héritiers ont décidé de nommer un PDG, Henri Racamier, le mari d'une des petites filles de Monsieur Louis Vuitton.
Henri Racamier est un bon gestionnaire, il réussit à redresser la marque, notamment en mettant en place des stratégies qui sont encore utilisées aujourd'hui par la majorité des groupes de luxe. C'est lui, qui en premier a compris l'intérêt d'aller sur les marchés asiatiques. Il a également compris en premier qu'il fallait contrôler les distributions en vendant uniquement dans ses propres boutiques et qu'il fallait faire des campagnes de pubs iconiques.
Pendant son règne, le chiffre d'affaires de Louis Vuitton est multiplié par 30, ce qui est remarquable. Et pour aller encore plus loin, la famille Louis Vuitton décide de s'associer à Mouette & Nessie. Cette fusion a du sens. Mouette & Nessie étant une maison de champagne de luxe, elle permet de créer un vrai champion dans le haut de gamme. Le problème, c'est que suite à cette fusion, le clan Louis Vuitton, représenté par Henri Racamier, et le clan Moët-Ténési, représenté par Alain Chevalier, encore lui, s'entendent mal. Henri Racamier va faire entrer le loup dans la bergerie en proposant à Bernard Arnault de l'aider à devenir actionnaire majoritaire de LVMH.
Sans le savoir, Henri Racamier vient de provoquer la chute de sa propre famille. En effet, tacticien hors pair, Bernard Arnault va jouer sur les deux tableaux, à la fois avec la famille Louis Vuitton, et la famille de Moët et Nessie pour les monter les uns contre les autres. Les deux actionnaires étaient persuadés que grâce à Bernard Arnault, ils réussiraient à récupérer le contrôle sur le groupe. Ils réussirent à convaincre les deux parties de lui céder des titres pour se construire à une position plus grosse. Afin de prendre le contrôle définitif sur la société, ils répètent le même schéma que pour Boussac et lancent une OPA hostile financée par le Crédit Lyonnais.
Cette OPA est dite hostile parce qu'elle est réalisée sans le consentement du conseil d'administration de LVMH. Bernard Arnault va commencer à arracher les titres d'actionnaires partout dans le monde et donc encore faire monter son pourcentage de détention. Grâce à cette opération éclair, Bernard Arnault monte très rapidement au capital et devient l'actionnaire majoritaire. Il est désormais le seul maître à bord, actionnaire majoritaire, président du groupe et directeur général.
Cette situation va pousser les héritiers Louis Vuitton vers la sortie. et encore asseoir son pouvoir. Nous sommes à la fin des années 80 et Bernard Arnault a atteint son objectif.
Il a pris le contrôle de Louis Vuitton et réuni sous un même toit Christian Dior couture et parfum. C'est le début de l'empire LVMH. Pour résumer, Bernard Arnault a racheté le groupe Boussac pour mettre la main sur Dior et c'est grâce à Dior qu'il a pu racheter LVMH.
A l'heure actuelle, la famille Arnault possède 97,5% de Dior. Dior, en contrepartie, possède 41,5% d'LVMH. La famille Arnault possède également 6,7% de LVMH directement.
Grâce à cela, il contrôle la gouvernance et possède plus de 60% des droits de vote du groupe LVMH. Dès son rachat dans les années 80, Bernard Arnault a une vision claire pour LVMH. Il veut en faire le plus grand groupe de luxe au monde. Sa stratégie, c'est de racheter des marques mythiques et de les faire grossir. Aujourd'hui, il possède plus de 70 marques dans des secteurs extrêmement variés.
Et ces marques, vous les connaissez tous. On peut notamment citer Céline, Guerlin... Kenzo, Berluti, et ça c'est Ce ne sont que les marques françaises.
Parmi les marques étrangères, il y a Marc Jacobs, Fendi, des maisons d'horlogerie comme Tag Heuer, Hublot ou encore Bulgari. L'horlogerie est un secteur clé pour LVMH. En 2020, il réalisera peut-être sa plus belle opération, en tout cas sa plus grosse, le rachat de Tiffany's pour 14,7 milliards de dollars.
Le groupe LVMH est hyper diversifié à travers des marques de vins, de spiritueux, de montres, de joailleries, d'hôtels et surtout de mode et de maroquinerie. Cette dernière partie représente 48% de ses ventes. A l'heure actuelle, LVMH continue sa stratégie d'acquisition et pourrait bientôt effectuer d'autres opérations de rachat.
Il se murmure notamment que Richemont, le propriétaire de la maison Cartier, serait dans le viseur de Bernard Arnault. Malgré ses succès, tout ne réussit pas à Bernard Arnault. En 2001, il perd son match face à François Pinault dans ce que les médias appelleront la guerre du sac à main.
Au cœur de cette guerre se trouve Gucci. LVMH tente de l'acquérir. Gucci appelle alors à son secours.
François Pinault, ils émettront des nouvelles actions que Pinault rachètera, ce qui diluera la participation de Bernard Arnault et l'empêchera de prendre le contrôle. Estimant avoir été manipulé, il portera l'affaire devant la justice. Cela peut paraître culotté, surtout quand on connaît son passif et ses propres manœuvres pour prendre le contrôle. L'autre échec de Bernard Arnault, c'est le rachat avorté d'Herm ès.
En 2011, LVMH tente de prendre le contrôle de cette maison mythique en achetant des actions sur le marché. Du jour au lendemain, Bernard Arnault se retrouve avec 17% du capital. Les héritiers Hermès font front et décident d'affronter l'agresseur afin de garder le contrôle. Finalement, LVMH vendra ses parts en 2017 et abandonnera la partie. Mais Bernard Arnault ne fait pas que racheter des marques, il crée aussi des synergies entre les différentes maisons.
Ainsi, il arrive à maximiser le potentiel et la valeur de chacune de ses marques. Son obsession, c'est que l'attrait d'une marque soit toujours aussi fort dans 10 ans. Il a déclaré que c'était la clé de son succès. Extrêmement présent dans la gestion du groupe LVMH, il s'implique personnellement dans la décoration des boutiques, comme celle de Louis Vuitton située place Vendôme, qu'il décrit comme une maison exceptionnelle reflétant l'univers de la marque. D'ailleurs, si vous allez dans un magasin LVMH un samedi, vous y croiserez peut-être M.
Arnaud qui fait sa tournée afin de réarranger les présentoirs à sac et faire des suggestions aux vendeurs. C'est un perfectionniste et un énorme bosseur. Dans la veine d'Henri Racamier, il a énormément misé sur l'international, notamment la Chine et les Etats-Unis. Il est tellement convaincu par le marché qu'il y a notamment ouvert une usine Louis Vuitton que son ami Donald Trump est venu inaugurer. Cette stratégie a permis à LVMH de devenir le leader du luxe et la deuxième plus grosse société européenne derrière Nouveau Nordisque.
A l'heure où j'enregistre cette vidéo, LVMH vaut 385 milliards d'euros. Cette valorisation énorme s'explique notamment par le revenu colossal. que LVMH a réussi à générer en 2023, plus de 86 milliards d'euros.
La croissance météorique d'LVMH a permis à Bernard Arnault de se hisser au sommet du classement des hommes les plus riches du monde. Cet entrepreneur du luxe devance des entrepreneurs de la tech comme Bezos, Musk, Zuckerberg ou encore Gates et Ellison. Sa fortune est très liée à l'action LVMH, elle fluctue donc en fonction de la performance boursière de son entreprise. D'ailleurs, si vous êtes investisseur vous-même, votre patrimoine peut...
également énormément variés en fonction de la performance de vos investissements et ça peut vite devenir compliqué de suivre tout ça. C'est pour ça que j'ai créé Finari. Finari, c'est la première plateforme qui vous permet de centraliser votre patrimoine, suivre votre budget.
Concrètement, vous pouvez connecter tous vos comptes, compte bancaire, PEA, assurance vie, compte titre et avoir les performances de façon automatique. Grâce à nos analyses, vous allez pouvoir baisser vos frais, optimiser vos placements et atteindre vos objectifs plus rapidement. Vous pouvez aussi gérer votre budget, en catégorisant des transactions, en créant des objectifs et en vous débarrassant des dépenses inutiles.
Pour tester Finari, c'est gratuit et ça se passe juste ici. Pour revenir à LVMH, la société s'est énormément développée depuis les années 90. Son cours en bourse, lui, a explosé au cours des dix dernières années. Mais Bernard Arnault est un investisseur long terme. Il l'a dit lui-même lors d'une assemblée générale de LVMH.
Il ne regarde pas tant que ça les fluctuations boursières de l'action. Il vise seulement le long terme. Bien qu'il soit évidemment souvent cité comme étant l'homme le plus riche du monde, Bernard Arnault n'aime pas cette étiquette. Il préférait qu'on le reconnaisse pour son travail et sa capacité à avoir créé des marques légendaires plutôt que pour sa réussite financière. Si vous investissez, vous le savez, la diversification, c'est la base d'une stratégie de patrimoine et Bernard Arnault l'a bien compris.
Il a notamment investi dans des startups comme Spotify, Netflix, Itoro ou Airbnb avec son fonds Aglai Ventures. C'est également un grand collectionneur d'art moderne et contemporain.... Il a notamment fait construire la fondation Louis Vuitton pour exposer sa propre collection. Il a investi également dans l'immobilier et possède notamment une île au Bahamas, un hôtel particulier dans le 7e arrondissement de Paris, une villa à Los Angeles ainsi que plusieurs domaines viticoles.
Comme tout bon milliardaire qui se respecte, il a aussi ses médias. comme Les Echos, Le Parisien, L'Opinion, La Géphie ou encore Challenge. Il est également convaincu par la crypto puisqu'il a recruté Vanessa Grellet, une ex du protocole AAV, pour gérer les investissements cryptos du fonds Agley.
Et enfin, il possède aussi un yacht exceptionnel nommé Symphony et estimé à plus de 130 millions d'euros. LVMH, c'est le travail d'une vie pour Bernard Arnault. Il est donc primordial pour lui que la transmission se fasse selon ses règles. Et c'est pour cela qu'il a pris les mesures nécessaires.
que son empire puisse prospérer et continuer à exister au sein de sa famille. Il a récemment fait voter les actionnaires LVMH pour relever l'âge minimum pour le président à 80 ans afin qu'il puisse garder le contrôle, mais il sait qu'un jour il devra passer le flambeau. Et ce flambeau, il veut le transmettre à l'un de ses cinq enfants, parmi lesquels on compte Delphine qui a épousé Xavier Niel, elle dirige aujourd'hui Christian Dior Couture, son fils Antoine quant à lui dirige Christian Dior SE, il a également trois fils issus d'un second mariage, Il y a notamment Alexandre, qui est le directeur exécutif de Tiffany's, Frédéric, qui dirige la maison Tagheuer, et enfin Jean, qui s'occupe des montres chez Louis Vuitton. Bernard Arnault était obsédé par l'idée de donner la meilleure éducation possible à ses propres enfants. Ils ont été scolarisés au lycée privé Saint-Louis de Gonzague.
Frédéric et Jean ont notamment pu y suivre les cours de français d'une certaine Brigitte Macron. Pour organiser la transmission de son patrimoine, la holding Agache, le cœur du réacteur, est en cours de restructuration. Cette holding va être partagée. entre ces cinq enfants. Afin de renforcer le contrôle familial de LVMH sur le très long terme, il est stipulé que les actions d'Agache seront inaliénables pendant une durée de 30 ans, sauf décision unanime du comité d'administration.
A la fin de cette période, seuls les descendants directs de Bernard Arnault, les entités entièrement détenues par ses propres descendants, pourront détenir des actions. De plus, tout transfert de titre d'Agache sera soumis à un droit de préemption prévu par le pacte d'associés relatif à Agache. Bernard Arnault l'a bien compris, Il ne laissera pas rentrer un autre loup dans sa propre bergerie.
Vous l'aurez compris, Bernard Arnault n'est pas parti de rien. Il était déjà relativement aisé, mais il a su faire fructifier son capital grâce à des opérations audacieuses et controversées, il faut bien le dire. Travailleur acharné et visionnaire hors pair, il a su créer un vrai champion mondial ici en France.
Aujourd'hui, LVMH, l'équivalent d'un ETF luxe, semble absolument inarrêtable. Certains verront en lui un loup, d'autres verront en lui un orfèvre. Voilà, j'espère que vous avez aimé cette vidéo.
On y a mis beaucoup de travail et de recherche. Donc si vous voulez en voir d'autres, pensez à vous abonner à la chaîne Finari. Et pour voir plus de contenu sur les finances personnelles, rendez-vous juste ici.