[Musique] lugar [Musique] Ça va ? Vous êtes bien installé ? Tout le monde a éteint ses téléphones portables ouçon c'est voilà c'est la guerre une guerre longue terrible sanglante une guerre qui voit s'opposer deux parties. D'un côté la Grèce avec ses rois ses bateaux sa puissante armée et de l'autre côté la ville de trois deux choses. Il faut savoir que la Grèce antique n'est pas du tout le petit pays en faillite que l'on connaît aujourd'hui. Non, à l'époque le pays est beaucoup plus étendu, beaucoup plus vaste, presque comme un continent. La deuxième chose, c'est que la ville de 3 était située à l'époque en Asie mineure. On la placerait aujourd'hui entre l'Albanie et la Turquie. Exactement. Donc la guerre dure depuis environ 10 ans. Des deux côtés, on compte les morts par centaines. La Grèce n'arrive pas à venir à bout de trois qui est pourtant plus petite en nombre mais qui est très bien protégée. Un combat va être décisif et va opposer Achil qui est un guerrier grec. C'est le même dont on parle encore aujourd'hui dans l'expression le talon d'Achile et de l'autre côté le combattant estroyen et s'appelle Hector. Donc ces deux valeurs guerriers qui représentent respectivement les camps grecs étroyens vont s'affronter dans un face-face épique. à l'issue duquel Achil tue Hector. Plus tard dans le conflit, une flèche plantée dans le désormais célèbre talon d'Achile va le faire passer de la vie à la mort. En mourant, Hector laisse derrière lui sa femme qui s'appelle Andromac et leur tout jeune fils qui a un nom un peu barbare et qui s'appelle Astiana. Je vois qu'il y a des connaisseurs. Andromac est donc veuve mais elle est surtout troyenne. Astianax. Astianax est donc tren et orphelin. Quant à Achil en mourant il laisse derrière lui un fils qui s'appelle Ach a donc un fils qui s'appelle Pyus. Alors, c'est par l'épisode du cheval de 3 que certains d'entre vous connaissent peut-être. Oui. Que s'achève la guerre. Alors, le cheval de 3. Le cheval de 3, c'est une russe des Grecs pour faire tomber 3. Mais oui, parce que comme trois est une forteresse, les Grecs vont devoir inventer une ruse pour pouvoir y pénétrer. Les Grecs font semblant de perdre la guerre. En partant, ils abandonnent derrière eux un immense cheval de bois. Les troyens trouvent ce cheval et pensant que les Grecs ont capitulé, ils l'introduisent dans la ville en guise de trophée de guerre. Oui oui oui oui. Sans se douter qu'à l'intérieur sont cachés des dizaines de guerriers grecs prêts à bondir. À la nuit tombée, quand toute la cité est endormie, les Grecs sortent du cheval et vont ouvrir les portes de la ville à l'armée grecque qui attendaient à l'extérieur en embuscade. Les Grecs envahissent la ville. Et là c'est le grand massacre. prent surprise la ville à feu il tue les hommes il les sur les enfants détent tous ah [Applaudissements] Pardon ? 3 et rasé de la carte. Tous les hommes troyens sont morts pendant la guerre. Reste les femmes troyennes qui elles sont envoyées chez les vainqueurs grecs comme des trophées. C'est le cas d'Andromac. femme d'Hector mort tuée par Hi Hi Andromac est envoyé avec son jeune fils Astianax chez Pyus en épire car après la guerre Pus est devenu roi des pires l'épir à l'époque la Grèce est divisée en plusieurs royaumes de différentes envergur l'épir est un de ces royaumes situés au nord-ouest et gouverné par Pyus au même moment une jeune prince grec qui s'appelle Hermion fait le voyage de Spart, un autre royaume de Grèce situé plus au sud jusqu'en Épire pour épouser Pus à qui elle est promise. C'est un peu un mariage arrangé par leurs parents. Oui. Donc tout ce beau monde se retrouve en épire une année passe et c'est là que commence notre histoire. On découvre un nouveau personnage, Horest. Hest un ambassadeur grec envoyé par ses concitoyens en épire pour réclamer la tête d'Astianax. Car aux yeux des Grecs, Astianax représente un danger. C'est le dernier des troisens et il pourrait vouloir un jour se rebeller et venger son père Hector et son pays 3. Faut savoir Castianax a à peine 3 ans. Oui, mais c'est un danger potentiel parce qu'il est troyen. À peine arrivé en épire, AEST retrouve son ami Pilade qu'il n'a pas vu depuis 6 mois. Oui, puisque je retrouve un ami si fidèle, ma fortune va prendre une face nouvelle. Et déjà son courou semble s'être adouci depuis qu'elle a pris soin de nous rejoindre ici. Qui lui dit qu'un rivard jamais vu si funeste présenterait d'abord Pilade aux yeux d'Orest qu'après plus de 6 mois que je t'avais perdu à la cour de Pyus tu me serais rendu. J'en rends grâce au ciel qui m'arrêtant sans cesse semblait m'avoir fermé le chemin de la Grèce depuis ce jour fatal que la fureur des eaux presque aux yeux de l'épire écartane au vaisseaux. Combien dans cet exil ai-je soupè d'alarme ? Combien à vos malheurs ai-je donn de larmes craignant toujours pour vous quelques nouveaux dangers que ma triste amitié ne pouvait partager ? Mais je vous vois seigneur et si j'ose le dire un destin plus heureux vous conduit en épire. Hélas, qui peut savoir le destin qui m'amène ? L'amour me fait ici chercher une inhumaine et qui sait ce qu'il doit ordonner de mon sort. Et si je viens chercher ou la vie ou la mort ? Quoi ? Votre âme à l'amour en esclave à servi se repose sur lui du soin de votre vie. Par quel charme oubliant tant de tourment souffert pouvez-vous consentir à rentrer dans ses fers ? Pensez-vous qu'Emmon aspart inexorable vous prépare en épire un sort plus favorable ? Honteux d'avoir poussé tant de vœux superfluiez. Enfin, vous ne m'en parliez plus. Vous me trompiez, seigneur ? Je me trompais moi-même. Ami, n'incable point un malheureux qui t'aime. T'ai-je jamais caché mon cœur et mes désirs ? Tu vis naître ma flamme et mes premiers soupirs. Enfin, et c'est là qu'on apprend qu'est est en fait très amoureux d'Hermion depuis son enfance. Hermion, elle ne l'a jamais aimé. Aest raconte comment il a cherché à oublier son amour en fuyant, mais surtout comment son amour l'a rattrapé. Durant son exil, il découvre que tous les Grecs sont ligués contre Pyus parce que Pyus protège Astianax, le fils d'Andromac. Pourquoi ? Exactement parce que Pyus serait en fait tombé amoureux d'Andromac. Au reste décide donc de se faire élireir ambassadeur pour réclamer la tête d'Astianax. Mais sa véritable intention, vous l'aurez compris, c'est de reconquérir Hermion. Écoutez, action. J'aime. Je viens chercher Hermion en ses lieux. L'affléchir, l'enlever ou mourir à ses yeux. Coupez. Oui, parce que justement en dehors de ce contexte politique, il y a aussi un contexte amoureux. Oui, parce que vous savez quand les gens se rencontrent, il se passe souvent autre chose. Des relations nous, des passions naissent, ils ne peuvent pas rester indifférents les uns aux autres. Et c'est le cas ici puisque Pyus qui est censé épouser Hermion est en fait tomber amoureux d'Andromac sa captil Andromac elle n'a queor qui est mort de son côté Hermion n'aime que Pyus et Hest vu dieu que pour Hermion on en arrive donc à ce schéma Hermion qui aime qui aime qui aime qui est mort. Bon, c'est pas grave. Ce type d'engrenage amoureux a de tout temps fait l'objet de grandes œuvres littéraires. Oui, peut-être que vous en connaissez. Allez-y. Je sais pas. Oui, allez-y. Non. Bon ben je sais pas. Prenez par exemple les sœurs bronté Jean Léo de relevant ou même dans le théâtre contemporain avec la moette de Tov Carmen de Mérim bisa on a même fait un opéra. L'amour est un oiseau rebelle que nul ne peut t'apprivoiser et c'est bien avant qu'on l'appelle. s'il lui convient de rafuser. Merci. Merci. Dans autant on emporte le vent, Scarlett aara passe tout le roman et croyez-moi, il est long à courir après un titre dont on se rend compte à la fin c'est un vrai loser. Tandis que Red Butler, l'homme qu'il aime vraiment et ben il s'en va à la fin en claquant la porte. Ouais. Mais de tels exemples, on en rencontre aussi dans la littérature de merde. Oui. Paris match, gala. Oui. Oups. Closeur public. Figaro madame, Figaro monsieur le Figaro, Figaro chien, Figaro bébé, Marie-Claire, Marie-Fance, Marie-Christine, Sylvie, Jeune Viève, Josianne, jeune et jolie, belle et vicieuse, frigide et moche. Frigide et morte, femme actuelle, femme dépassée, femme décédée, tu es-tu tata ? Biba baba bubu bobo. Je sais pas si vous rencontre aussi des exemples dans sa vie personnelle parce que moi par exemple j'étais en fait j'étais marié avec une enf j'étais marié avec une femme pendant 4 ans, on s'était rencontré assez jeun d'ailleurs d'ailleurs habit pas loin de Versailles avir des enfants une maison et en fait un jour j'ai appris que cette femme j'aimais vraiment coucou elle avait une maison ça arrive avec mon meilleur ami meilleur ami forcément et ça a été très compliqué pour moi parce que j'ai j'ai vraiment été oublié j'ai dû déménager prendre un appartement euh j'ai adopté des animaux qui sont morts à leur tour et ça a été très compliqué parce Du coup, j'ai passé jours à l'hôpital et je me suis rendu compte que je pouvais pas vivre sans cette femme que j'aimais vraiment à la folie. Donc un jour, je suis allé la voir, je allé la voir en fait. [Musique] On comprend rien. Du coup euh j'ai pris un couteau sur la table et je lui ai dit vas-y comme ça vas-y vas-y frappe frappe. Ou si tu le crois indigne de mes coups si ta haine m'envie à supplicit tout si d'un centreville ta main serait trempée à défaut de ton bras prête-moi ton épée. Donne. Aïe non mais vous vous croyez où ? Non mais vos histoires personnelles n'intéressent personne. En plus vous dites des verses de fè alors qu'on essaie de raconter l'histoire d'Androma. On est mal barré là. Ça va ? Oui oui. Il faut faire un effort. On est à Versailles là. Vous faitz mal. Alors vous voulez un comprimaire avec ver non. Vous vous souvenez Heste. Oui bien sûr. Allez-y. Au reste aime pyus. Au reste aime Papyus. A reste aime Hermion qui aime Pyus qui aime Pyus Hermion. Heste Hermion nous met lisez parce que sinon on va pas y arriver. Ah oui, vous l'avez marqué en plus. Ouais. Aest aime Hermion qui aime Pus bien qui aime Andromac qui aime Hector qui est mort. Non mais ne l'aidez pas sinon on va pas y arriver. Vous pouvez reprendre s'il vous plaît ? Oui bien sûr. Oui oui seul. A reste Mermion qui a Pyus qui aime Andromac qui aime qui est mort. Ah mais on a l'impression que ça vous emmerde là. Non mais je sais pas un peu plus punchy. Allez-y quoi. Rassurez les gens. Au reste Hermion qui aime Pyus qui aime Androma, qui aime Hector qui est mort. Merci. Et puis on va le dire tous ensemble. On y va. Heste aime Heron qui aime Vus qui aime Andromac qui aime Hector qui est mort. Merci [Musique] Mesdames et messieurs, nous sommes en Épire au palais de Pyus. Pus est dans ses appartements, gouverne le pays et parfois il s'entretient avec son confident Phonix. Andromac est elle aussi dans ses appartements. Elle n'a qu'une activité par jour. Aller rendre visite à son fils Astians, tenu à l'écart par Pyus, puis retourner dans ses appartements et se lamenter auprès de sa confidante Sfilm. Attend que Pusne enfin à l'épouser. Parfois Pyus vient pour lui annoncer le mariage. Oui, mais il change d'avis, il repart. Oui, mais il revient pour lui annoncer le mariage. Mais il change d'avis, il repart. Oui, mais il revient pour lui annoncer le mariage. Oui, mais il change d'avis repart. Confie son impatience à sa confidence Cléo. [Musique] Est-ce que tout va bien ? Acte 1, scène 2, rencontre au sommet entre et py rus. Alors, on pourrait comparer cette scène à un débat politique. Alors, on va le faire. Imaginez que vous êtes de deux partis politiques opposés et que vous devez débattre aujourd'hui sur des questions très importantes. Oui. Alors vous là à partir de madame du côté de Pyus donc on va imaginer quelque chose d'évident. On va imaginer que vous êtes de droite. Oui, je sais. Pour certains c'est pas facile à imaginer. Pour d'autres, ça allait beaucoup plus apparemment, mais maintenant aujourd'hui vous êtes de droite. Et donc, quant à vous, dans le camp d'Orest, vous êtes de droite également, mais un peu moins. On va se dire que c'est une droite molle. La séance est ouverte. À l'ordre du jour, le sort du jeune Astianax. Et qui sait ? ce qu'un jour ce fils peut entreprendre. Peut-être dans nos ports, nous le verrons descendre tel qu'on a vu son père embraser nos vaisseaux et la flamme à la main les suivre sur les eaux. Osaiis-je, Seigneur, dire ce que je pense ? vous-même de vos soins craignez la récompense et que dans votre sein ce serpent élevé ne vous punisse un jour de l'avoir conservé. Enfin, de tous les Grecs, satisfaites l'envie, assurez leur vengeance, assurez votre vie. Perdez un ennemi d'autant plus dangereux qu'il cessera sur vous à combattre contre eux. La Grèce en ma faveur est trop inquiétée. Le soin plus important, je l'ai crué, Seigneur. Et sur le nom de son ambassadeur, j'avais dans ces projets conçus plus de grandeur. Mais à qui prétend-ton que je le sacrifie ? La Grèce a-t-elle encore quelques droits sur sa vie ? Et seul de tous les Grecs, ne m'-il pas permis d'ordonner d'un captif que le sort m'a soumis ? Oui, seigneur. Et lorsqu'au pied des murs fumant de trois, les vainqueurs tout sanglant partagèrent leur froid, le sort dont les arrêts furent alors suivis fit tomber en mes mains Andromac et son fils. On crainque avec Hector 3 un jour ne renaisse. Son fils peut me ravir le jour que je lui laisse ? Non, seigneur, tant de prudence entraîne trop de soin. Je ne sais point prévoir les malheurs de si loin. Ah, si du fils d'Hector, la perte était jurée, pourquoi d'un an entier l'avons-nous différé ? Seigneur que les Grecs cherchent quelque autre proie qu'ils poursuivent ailleurs ce qui reste de trois. De mes inimitiés, le cours est achevé l'épire sauvera ce que tr a sauvé. Ainsi la graisse en vous trouve un enfant rebelle. Et je n'ai donc vaincu que pour dépendre d'elle. Après cela, Seigneur, je ne vous retiens plus et vous pourrez au Grecs annoncer mon refus. Alors, qu'est-ce qu'on a compris ? Ah, c'est un problème. Quelqu'un d'autre ? En fait le reste il veut récupérer Astianax mais merci au monsieur devant veut récupérer Astianax mais Pyus ne veut pas. Je voudrais qu'on applaudisse ce [Applaudissements] monsieur. Pus refuse de livrer Astianax à D'un point de vue politique, cette décision de Pyus le met en conflit avec les Grecs qui réclame la tête d'Astianax. Oui, mais d'un point de vue personnel, cette décision l'arrange parce qu'en protégeant Astianax, Pyus va pouvoir prétendre à l'amour d'Andromac. Cette décision de Pyus satisfait aussi au reste puisque si Pyus parvient à épouser Andromac, il renverra Hermion, ce qui laissera le champ libre au reste pour conquérir Hermion. [Musique] Si je devais parler d'Andromac, je dirais que c'est une survivante. Une survivante que le sort n'a pas épargné. Survivante d'une guerre terrible durant laquelle elle a vu mourir son époux, périr son père. Tous ses frères se faireent massacrer et sa ville natale tr détruite par les Grecs. Depuis la fin de la guerre, Andromac est captive. Captive en épire, captive d'un homme pyus. Celui-là même qui avait massacré tous ses frères. celui-là même pour qui tout va bien puisqu'il est devenu roi des pires. Oui, enfin pardon mais tout va bien, tout va bien. Tout tout va pas si bien. Il est quand même tombé amoureux de celle qu'il retient captive Andromac. C'est juste dans tous les cas, il reste à Andromac un fils. Astianax, il a à peine 3 ans et il est tenu à l'écart de sa mère. Elle ne peut le voir qu'une fois par jour. Je sais pas si vous vous Attendez, attendez, attendez. Ça c'est parce que Pyus est tiraillé par son amour pour Andromac et les Grecs qui réclam la tête d'Astianax. La vérité c'est que Pyus retient Astianax un enfant de 3 ans comme un objet de chantage. Mais c'est la seule façon qu'il a trouvé de lui prouver son amour. Ah c'est la seule façon qu'il a trouvé de lui prouver son amour. Bah oui, séquestrer un enfant de 3 ans, c'est la seule façon qu'il a trouvé de lui prouver son amour. La seule et unique raison de vivre d'Andromac, le fruit de ses entrailles, son fils, sa bataille. Il l'aime. Pyus vient d'annoncer à Andromac que cet enfant de 3 ans va être sacrifié. Le seul moyen qu'il voit pour conquérir Androm, c'est de protéger Astianax. Astianax menacé par les Grecs. Me cherchez-vous, madame ? Un espoir si charmant me serait-il permis ? Je passais jusqu'aux lieuses au longard de mon fils. Puisque fois le jour vous souffrez que je vois le seul bien qui me reste et d'ctor et de trois. J'allais, Seigneur, pleurer un moment avec lui. Je ne l'ai point encore embrassé d'aujourd'hui. Ah madame, les Grecs, si j'en crois leurs alarmes, vous donneront bientôt d'autres sujets de larme. Et quelle est cette peur dont leur cœur est frappé, seigneur ? Quelques troyen vous est-il échappé ? Leur haine pour Hector n'est pas encore éteinte. Il redoutent son fils digne objet de leur crainte. Un enfant malheureux qui ne sait pas encore que Pyus est son maître et qu'il est fils d'Hector. Tel qu'il est. Tous les Grecs demandent qu'il périssent. Le fils d'Agamon vient sans supplice. Et vous prononcerez un arrêt si cruel. Est-ce mon intérêt qu'il le rend criminel ? Hélas. On ne craint point qu'il venge un jour son père. On craint. qu'il n'essuya les larmes de sa mère. Il m'aurait tenu lieu d'un père et d'un époux. Mais il me faut tout perdre et toujours par vos coups. Madame, mes refuses ont prévenu vos larmes. Tous les Grecs m'ont déjà menacé de leurs armes. Mais du en replaçant les eaux, demandez votre fils avec 1000 le vaisseaux. Je ne balance point, je vole à son secours. Je défendrai sa vie au dépend de mes jours. Mais parmi ces périls où je cours pour vous plaire, me refuserez-vous un regard moins sévère ? Haï de tous les Grecs, pressés de tout côtés ? Me faudra-t-il combattre encore vos cruautés ? Je vous offre mon bras. Puis j'espérais encore que vous accepterez un cœur qui vous adore en combattant pour vous. Me sera-t-il permis de ne vous point compter parmi mes ennemis ? Seigneur, que faites-vous ? Et que diraisse ? Faut-il qu'un grand cœur montre tant de faiblesse ? Voulez-vous qu'un dessin si beau, si [Musique] généreux passe pour le transport d'un esprit amoureux captive, toujours triste, à [Musique] moi-même. Pouvez-vous souhaiter qu' droma que vous aime quel charme pour vous des yeux infortunés qu'à des pleurs éternelles vous avez [Musique] condamné. Madame, dites-moi seulement que j'espère. Je vous rends votre fils et je lui ser de père. Je l'instruirai moi-même à venger les troyens. J'irai punir les Grecs de vos maux et des miens. Animés d'un regard, je puis tout entreprendre. Votre hion encore peut sortir de sa cendre. Je puis en moins de temps que les Grecs l'ont pris, dans ces murs relevés, couronner votre [Musique] fils. Seigneur, tant de grandeur ne nous touche plus guerre. Je lui promettais tant qu'a vécu son père. Non, vous n'espérez plus de nous revoir encore. Sacré mur que n'a pu conserver mon [Musique] Hector à de moindres faveurs des malheureux prétendent. Seigneur, c'est un exil que mes pleurs vous demandent. Souffrez que loin des Grecs et même loin de vous. J' caché mon fils et pleurer mon épouse. Et bien madame, et bien il faut vous obéir, il faut vous oublier ou plutôt vous haïr. Oui, mes vœux ont trop loin poussé leur violence pour ne plus s'arrêter que dans l'indifférence. Son Jés, il faut désormais que mon cœur, s'il l'aime avec transport, haïse avec fureur. Je n'épargnerai rien dans ma juste colère. Le fils me répondra des mépris de la mère. La Grèce le demande et je ne prétends pas mettre toujours ma gloire à sauver des ingrates. Hélas, il mourra donc. Il n'a pour sa défense que les pleurs de sa mère et que son innocence. Et peut-être après tout, en l'état où je suis, sa mort avancera la fin de mes ennuis. Je prolongeais pour lui ma vie et ma misère. Mais enfin, sur ses pas, j'irai revoir son père. Ainsi, Seigneur, tout trois par vos soins réunis. Nous vous allez madame, allez voir votre fils. Peut-être en le voyant votre amour plus timide. ne prendra pas toujours sa colère pour guide. Pour savoir nos destin, j'irai vous retrouver madame en l'embrassant song à le sauver. [Musique] [Musique] Acte 2, entrée d'Hermion. Alors, comment décrire le personnage d'Hermion ? Hermion, c'est avant tout la fille d'Hélène. Vous savez la Belle-Hélène, certains d'entre vous connaissent la Belle-Hélène, celle pour qui la guerre de 3 a été déclenché parce que c'était la femme la plus belle du monde. Et être la fille de la femme la plus belle du monde, je sais pas si vous vous rendez compte, mais c'est pas un titre facile à porter. Mais Hermion s'en sort bien et même très bien puisqu'elle est promise à un roi et pas n'importe quel roi. On l'a vu Pyus, un grand roi, un stratège, un homme puissant, un homme qui a défit trois, un homme musclé, luisant, beau, avec un corps de rêve qui va faire d'elle une reine et dont elle va porter les enfants. Bref, Hermion aurait tout pour être heureuse. Mais elle est pas heureuse. Non, parce que franchement, tu vois depuis qu'elle a débarqué dans ce trou perdu. Butotte. Oui, c'est ça. Butotte, on est pire. Bah, c'est pas Las Vegas, elle s'ennuie. Elle est là dans cette petite studette de 1200 m² donné par Philus. Pourtant, tu vois, elle aimerait bien faire comme tout le monde, sortir, faire un tour dans Versailles, aller rencontrer des Versaillés, des Versaillise, se promener autour du bassin Neptune, visiter le château. Mais il y a personne pour l'emmener. Elle est vraiment toute seule. Pourtant, tu vois, si elle était reine, elle ferait de grandes choses. Par exemple, elle créerait une journée internationale pour la femme. C'est bien ça, non ? Elle aime beaucoup les femmes, enfin pas toutes. Et le statut de la femme sur l'antiquité, ça craint du boudin. Alors, elle a pas d'autre choix que de rester là toute seule toute la journée. Elle a l'impression d'être comme Scarlette Oara, dans autant on emporte le vent avec sa bonne de couleur qui nous chante des chansons qu'elle comprend pas. Madele [Musique] Madele moi pas tombé Madele Madiller. Tout ça à cause de Pyus qui la prend qui la jette depuis 6 mois comme une vieille serpillère. C'est pas très agréable. Et l'autre là au reste qui a toujours pas compris qu'elle l'aimait pas. Je ne t'aime pas, ne me poursuis donc pas. Et qu'est-ce que ça vue a pour vous de funeste ? Madame, n'est-ce pas toujours le même au reste dont vous avez 100 fois souhaité le retour et dont vous regrettiez la constance et l'amour ? C'est cet amour payé de trop d'ingratitude qui me rent en ces lieux sa présence si rude ? Quelle honte pour moi, quel triomphe pour lui de voir mon infortune égaler son ennui. Et cela dira-t-il cette fière Hermillonne ? Elle me dédaignait, un autre l'abandonne. L'ingrate qui mettait son cœur assis au prix apprend donc à son tour à souffrir des mépris. Ah ! Dieu a dissipé ses indignes alarmes. Il a trop bien senti le pouvoir de vos charmes. Vous croyez qu'un amant vient de vous insulter ? Il vous rapporte un cœur qu'il n'a pu vous ôter. pas comprendre bouler il est bou il est b il est mon vieux [ __ ] mon vieux allons qu'il vienne enfin madame le voici. Tu ne croyais pas que les fich pr ici ? Et ben moi non plus pas compagnie. Ne croirais-je, Seigneur, qu'un reste de tendresse vous fasse ici chercher une triste princesse ? Ne dois-je imputer qu'à votre seul devoir, l'heureux empressement qui vous porte à me voir ? Tel est de mon amour l'aveuglement funeste madame, vous le savez. Et le destin d'horest est devenir sans cesse adorer vos attraits et de jurer toujours qu'il n'y viendra jamais. Je sais que vos regards vont rouvrir mes blessures, que tous mes pas vers vous sont autant de parjure, je le sais, j'en rougis. Mais j'atteste les dieux témoins de la fureur de mes derniers adieux que j'ai couru partout où ma perte certaine dégageait mes serments et finissait ma peine. Enfin, je viens à vous et je me vois réduit à chercher dans vos yeux une mort qui me fesoir m'attend leur indifférence. Ils n'ont qu'à m'interdire un reste d'espérance. Ils n'ont pour avancer cette mort où je cours qu'à me dire une fois ce qu'ils m'ont dit toujours. Voilà, depuis un an, le seul soin qui m'anime, madame, c'est à vous de prendre une victime que les sites auraient dérobé à beaucoup si j'en avais trouvé. Quittez seigneur quittez ce funeste langage à des soins plus pressant. La Grèce vous engage. Que parlez-vous du site et de mes crués songer à tous ces rois que vous représentez ? Faut-il que d'un transport leur vengeance dépendent ? Estce le sang d'oreste enfin qu'on vous demande ? Dégagez-vous des soins dont vous êtes chargé. Les refus de Pyus m'ont assez dégagé madame. Il me renvoie et quelque puissance lui fait du fils d'Hector embrasser la puissance. La fidèle ainsi donc tout prête à le quitter. Sur mon propre destin, je viens vous consulter. Déjà même, je crois entendre la réponse qu'en secret contre moi votre haine prononce. Et quoi ? Toujours injuste dans vos triste discours de mon inimitié vous plaindrez-vous toujours ? Pensez-vous avoir seul éprouvé des alarmes que les pire jamais n'ai vu couler mes larmes ? Enfin, qui vous a dit que malgré mon devoir, je n'ai pas quelquefois souhaité de vous voir ? Souhaitez de me voir ? Ah Divine princesse, est-ce à moi que ce discours s'adresse ? Ouvrez vos yeux, songez qu'on reste devant vous. On reste si longtemps l'objet de leur courou. Oui, c'est vous dont l'ardeur naissante avec leurs charmes leur a pris le premier le pouvoir de leurs armes. Vous que m vertus me forcer d'estimer. Vous que j'ai plein enfin je voudrais aimer. Je vous entends. Tel est mon partage funeste. Le cœur est pour Pyus et les vœux pour Horest. Ah ne souhaitez pas le destin de Pyus. Je voyais rétro. Vous m'en aimeriez plus à que vous me verriez d'un regard. Vous me voulez aimer et je ne puis vous plaire. Vous seul pour Pyus disputez aujourd'hui ? Peut-être malgré vous, sans doute malgré lui, car enfin il vous est son âme ailleurs étrise n'a plus Qui vous l'a dit, Seigneur, qu'il me méprise ? Ses regards, ces discours vous l'ont-ils donc appris. Jugez-vous que ma vue inspire des mépris, qu'elle allume en cœur des feux si peu durables. Peut-être d'autres yeux me sont plus favorables. Poursuivez. Il est beau de m'insulter ainsi. Cruel. C'est don moi qui vous méprise ici. Vos yeux n'ont pas assez éprouvé ma constance. Je suis donc un témoin de leur peu de puissance. Je les ai mux. Avouez-le madame, l'amour n'est pas un feu qu'on renferme en une âme. Tout nous trahit. La voix, le silence, les yeux et les feux mal couverts mais on éclate Dieu. Seigneur, je Seigneur jeigneur seigneur [Musique] Je le vois bien. Votre âme prévenu répond sur mes discours le venin qui la tue toujours dans mes raisons. Cherche quelques détours et crois que moi la haine est un effort d'amour. Donc m'expliquer ? Vous agirez ensuite vous savez qu'en ces lieux mon devoir m'a conduite mon devoir m'y retient et je n'en puis partir que Pyus ou mon père ne m'en fasse sortir de la part de mon père. Allez lui faire entendre que l'ennemi des Grecs ne peut être son gendre. du troyen ou de moi, fait-le décider qu'il songe qui des deux il veut rendre ou garder. Enfin, qu'il me renvoie ou bien qu'il vous le livre. Adieu. S'il y concent, je suis prête à vous suivre. [Musique] Oui oui, vous me suivrez n'en doutez nullement. Oui, je vous réponds déjà de son consentement. [Musique] Je ne crains pas enfin que Pyus la retienne. Il n'a devant ses yeux que sa chair troyelle. Tout autre objet le blesse peut-être [Musique] aujourd'hui. Il n'attend qu'un prétexte à l'éloigner de lui. Nous n'avons qu'à parler sans effet. Quelle joie t'enlever à l'église [Musique] fa quelle joie dans le verra. [Musique] [Applaudissements] Oui. [Musique] Ah ! [Musique] [Musique] [Applaudissements] Je vous cherchez, seigneur. Un peu de violence m'a fait de vos raisons combattre la puissance. Je l'avoue et depuis que je vous ai quitté, j'en ai connu la force et senti l'équité. J'ai songé comme vous qu'à la Grèce à mon père, à moi-même en mot, je devenais contraire que je relevais trois et rendez- parfait tout ce qu'a fait Achil et tout ce que j'ai fait. Je ne condamne plus un courou légitime et l'on vous va seigneur livrez votre victime. Seigneur, car ce conseil prudent et rigoureux, c'est acheter la paix du sang d'un malheureux. Oui, mais je veux seigneur l'assurer davantage d'une éternelle paix. Hermione et le gage. Je l'épouse. Il semblait qu'un spectacle si dou n'attendit en ces lieux qu'un témoin tel que vous. Là donc allez, dites-lui que demain j'attends avec la paix son cœur de votre main. Ah ! [Musique] [Musique] Dieu modérez donc, Seigneur, cette fureur extrême. Je ne vous connais plus, vous n'êtes plus vous-même. Souffrez ! Non, tes conseils ne sont plus de saison. Pilade, je suis là d'écouter la raison. C'est traîné trop longtemps ma vie et mon supplice. Il faut que je l'enlève ou bien que je périsse. C'est trop tout seul. Je suis là plaine. Je prétends qu'à son tour l'illum me cr et que ses yeux cruels à pleurer et condamné me rendre tous les noms que je leur ai donné. Que veux-tu ? S'il faut ne te rien déser innocence enfin commence à me [Musique] peser. Je ne sais tout temps quelle injuste puissance laisse le crime en paix et poursuit l'innocence. Tu es quelque part sur moi que je tourne les yeux. Je ne vois que malheur qui condamne les dieux méritant leur courou. Justifions leur haine et que le fruit du crime emprève de la pelle. [Musique] [Musique] [Musique] Donc la princesse, ne m'avais-tu pas dit qu'elle était en ces lieux ? Tu dois le pouvoir de monsieur. Que dit-elle, Félix ? Hélas, tu m'abandonnes. Allons, marchons sur les pas d'Hermio il a promis. Mon fils ! Non non, j'ai beau pleurer. Sa mort est résolu sur nous au moins tourner la vue ? Quel orgueil ! Je ne fais que l'irritère encore. Sortons. Allons au grec livrer le fils d'Hector. Ah ! Seigneur, arrêtez ! Que prétendez-vous faire ? Si vous livrez le fils, livrez leur don la mère. Vos serments m'ont tantôt juré tant d'amitié. Dieu ne pourrais-je au moins toucher votre pitié ? Sans espoir de pardon m'avez-vous condamné ? Phenniix vous le dira. Ma parole est donnée. Vous qui braviez pour moi tant de péril d'hivers. J'étais aveugle. Alors mes yeux se sont ouverts. Sa grâce à vos désirs pouvait être accordée. Vous ne l'avez pas seulement demandé. Sans effet. Seigneur, vous entendiez assez des soupirs qui craignaient de se voir repousser ? Pardonnez à l'éclat d'une illustre fortune ce reste de fierté qui craint d'être import. Vous ne l'ignorez pas Androma que sans vous n'aurez jamais d'un maître embrassé les genoux. Non non, vous me haussez et dans le fond de l'âme, vous craignez de devoir quelque chose à ma flamme. Ce fils même, ce fils l'objet de tant de soins, si je l'avais sauvé, vous l'en aimeriez moins. La haine, le mépris contre moi, tous ensemble. Vous me haïsez plus que tous les Grecs ensemble. Jouissez à loisir d'un si noble courou. Allons, allons rejoindre mon époux. Que veux-tu que je lui dise encore ? Hauteur de tous mes mots, crois-tu qu'il les ignore ? Seigneur, voyez l'état où vous me réduisez. J'ai vu mon père mort et nos murs embrasés. J'ai vu trancher les jours de ma famille entière et mon époux sanglant traîné sur la poussière. Son fils, seul avec moi, réservé pour les fermer. Que ne peut un fils ? Je respire, je serre, j'ai fait plus. Je me suis quelquefois consolé qu'ici, plutôt qu'ailleurs, le sort mut exilé. Queux dans son malheur, le fils de tant de roi, puisqu'il devait servir, fut tombé sous vos lois. J'ai cru que sa prison deviendrait son asile. Jadis Priams soumi fut respecté d'Achil. J'attendais de son fils encore plus de bonté. Pardonne cher Hector à ma crédulité. Je n'ai pu soupçonner ton ennemi d'un crime. Malgré lui-même enfin, je l'ai cru manianime. S'il était assez pour nous laisser du moins au tombeau, qu'à ta cendre ont élevé mes soins et que finissant là sa haine et nos misères, il ne séparailles si chèes. Madame demeur, on peut vous rendre encore ce fils que vous pleurez ? Oui, je sens un regret qu'en excitant vos larmes, je ne fais contre moi que vous donnez des armes. Je croyais apporter plus de haine en ces lieux. Mais madame, du moins, tournez vers moi les yeux. Voyez si mes regards sont d'un juge sévère, s'ils sont d'un ennemi qui cherche à vous déplaire. Pourquoi me forcez-vous vous-même à vous trahir au nom de votre fils ? Cessons de noir, à le sauver enf c'est moi qui vous conv. Faut-il que mes soupirs vous demandent sa vie ? Faut-il qu'en sa faveur j'embrasse vos genoux ? Pour la dernière fois, sauvez-le. Sauvez-vous. Je sais de quel serment je rom pour vous les chaînes. Combien je vais sur moi faire éclater de haine. Je renvoie Hermion et je mets sur son front au lieu de ma couronne un éternel affront. Je vous conduise au temple où son imen s'apprête. Je vous sens du bandeau préparé pour sa tête. Mais ce n'est plus, madame, une offre à dédaigner. Je vous le dis, il faut ou périr ou régner. Mon cœur désespéré d'un an d'ingratitude ne peut plus de son sort souffrir l'incertitude. Ses craindre, menacer et gémir trop longtemps. Je meurs si je vous perds et je meurs si j'attends. Son Jés, je vous laisse, je viendrai vous prendre pour vous mener au temple où ce fils doit m'attendre. Et là, vous me verrez soumise ou furieux. Vous couronnez madame ou le perdre à vos yeux. [Musique] [Musique] Je vous l'avais prédit. Au dépit de la Grèce de votre sort, encore vous seriez la maîtresse. Hélas, de quel effet tes discours sont suivis ? Il ne me restait plus qu'à condamner mon fils. Madame, à votre épouse, c'est être assez fidèle. Trop de vertus pourrait vous rendre criminel. Lui-même, il porterait votre âme à la douceur. Quoi ? Je lui donnerai Pyus pour successeur. Ainsi, il veut son fils. Que les Grecs vous ravissent. Pensez-vous qu'après tous ces mains nous en rougissent ? qu'il méprisa madame un roi victorieux qui vous fait remonter au rang de vos aïux qui fou le pied pour vous vos vainqueurs en colère qui ne se souvient plus qu'ash était son père qui démence ses exploits et les rend superflus dois-je les oublier s'il ne s'en souvient plusis-je oublier Hector privé de funérailles et traîné sans honneur autour de nos murales dois-je oublier son père à mes pieds renversés en sanglant entend l'hôtel qu'il tenait embrassé. Songe, songe ses fils, à cette nuit cruelle qui fut pour tout un peuple une nuit éternelle. Figure-toi Pyus, les yeux étincelants entrant dans la lueur de nos palais brûlants. Surtout mes frères morts se faisant un passage et de sang tout couvert et chauffant le carnage. Songe au cri des vainqueurs, songe au cris des mourants dans la flamme étouffée sous le fer expirant. Pein-toi dans ses horreurs et perdu. Voilà comme Pyus vint souffrir à ma vue. Voilà par quels exploits il su se couronner. Enfin, voilà l'époux que tu me veux donner. Non, je ne serai point complice de ces crimes. Qu'il nous prenne s'il veut pour dernière victime. Tous mes ressentiments lui seraient asservi. Et bien, allons devoir expirer votre fils. On attend plus que vous. Vous frémissez madame ? Ah, de quel souvenir viens-tu frapper mon âme ? Quoi ? ses files, j'irai voir expirer encore ce fils. Ma seule joie et l'image d'Hector, ce fils que de sa flamme il me laissa pour gage. Hélas, je m'en souviens le jour que son courage lui fit chercher Achil ou plutôt le trépa, il demanda son fils et le prit dans ses bras. Chè épouse, dit-il, en essuyant mes larmes, j'ignore quel succès le sort garde à mes armes. Je te laisse mon fils, pour gage de ma foi. S'il me perd, je prétends qu'il me retrouve en toi. Si d'un heureux imenmoire t cher, montre au fils à quel point tu chérissais le père. Et je puis voir répandre. un sang si précieux et je laisse avec lui périr tous ses aillus. Faut-il que mon cri me l'entraîne ? Si je te haie, est-il coupable de ma haine ? T'a-t-il de tous les siens reproché le trépas ? C'est-il plein à tes yeux ? démon qu'il ne sent pas. Mais cependant, mon fils, tu meurs si je n'arrête le faire que le cruel tient levé sur ta tête, je l'empuis détourner et je t'y vais offrir. Non, tu ne mourras point. Je ne le puis souffrir. Allons trouver Pyus maintenant chercifis, va le trouver pour moi. Que faut-il que je dise ? Dis-lui que de mon fils, l'amour est assez fort. Crois-tu que dans son cœur il est juré sa mort ? L'amour peut-il si loin pousser sa barbarie ? Madame, il va bientôt revenir en furie. Et bien va l'assurer. De quoi ? De votre foi ? Has pour la promettre, est-elle encore à moi ? Au cendre d'un époux, au troyen ? Oh mon père ! Oh mon fils, que tes jours coûte cher à ta mère. Allons. Où donc madame ? Mais que résolvez-vous ? Allons sur son tombeau. Consultez mon époux. [Musique] [Musique] [Musique] Ah, je n'en doute point. C'est votre époux madame. C'est Hector qui produit ce miracle en votre âme. Il veut que trois encore se puissent se relever avec cet heureux fils qu'il vous fait conserver. Pyus vous l'a promis. Vous venez de l'entendre. Il n'attendait qu'un mot pour vous le rendre. Mais tout s'apprête au temple et vous avez promis. Oui, je l'y trouverai. Mais allons voir mon fils. Madame qui vous presse. Il suffit que sa vue désormais à vos yeux ne soit plus défendue. Quel plaisir d'élever un enfant qu'on voit croître. non plus comme un esclave élevé pour ses maîtres, mais pour voir avec lui renaître tant de rois, ses fils. Allons le voir pour la dernière fois. Que dites-vous ? Oh Dieu ! Oh ma chère ses fils, ce n'est point avec toi que mon cœur se déguise. Ta foi dans mon malheur s'est montré à mes yeux, mais j'ai cru qu'à mon tour tu me connaissais mieux. Quoi donc ? As-tu pensé qu'Andromac infidèle put trahir un époux qui croit revivre en elle et que de temps de mort réveillant la douleur le soin de mon repos me fit troubler le leur et cela cette ardeur tant promise à sa cendre mais son fils périssait il l'a fallu défendre pyus en m'épousant sans déclare l'appuie il suffit je veux bien m'en reposer sur lui. Je sais quel est pyus violent mais sincères ses files. Il fera plus qu'il n'a promis de faire sur le courrou des grecs. Je m'en repose encore. Leur haine va donner un père au fils d'Hector. Je vais donc, puisqu'il faut que je me sacrifie, assurer Rapyus le reste de ma vie. Je vais en recevant sa foi sur les hôtels l'engager en mon fils par des nœuds immortels. Mais aussitôt ma main à moi seul funeste d'une infidèle vie abrégera le reste et sauvant ma vertu rendra ce que je dois à Pyus, à mon fils, à mon époux, à moi. Voilà de mon amour l'innocence stratagène. Voilà ce qu'un époux m'a commandé lui-même. J'irai seul rejoindre Hector et mes aïux. Suffis, c'est à toi de me fermer les yeux. Ne prétendez pas que je puisse survivre. Non non, je te défends fil de me suivre. Je confie à tes soins mon unique trésor. Si tu vivais pour moi, vis pour le fils d'ector de l'espoir des troyens. Seul dépositaire songe à combien de croix tu deviens nécessaire. Veille auprès de Pyus. Fais-lui garder sa foi. S'il le faut, je consens qu'on lui parle de moi. Fais-lui valoir l'imenne où je me suis rangé. Dis-lui qu'avant ma mort, je lui fus engagé, que ses ressentiments doivent être effacés. Quand lui laissant, mon [Musique] fils, Célestime Rassé, fais connaître à mon fils les héros de sa race. Autant que tu pourras, conduis-le sur leur trace. Dis-lui par quels exploits leur noms ont éclaté. Plutôt ce qu'ils ont fait que ce qu'ils ont été. Parle-lui tous les jours des vertus de son père et quelquefois aussi parle-lui de sa mère. Mais qu'il ne songe plus ses fils à nous venger. Nous lui laissons un maître, il le doit ménager. Qu'il ait de ses aïux un souvenir modeste. Il est du sctor, mais il en est le reste. Et pour ce reste enfin, j'ai moi-même en jour sacrifié mon sang, ma haine et mon amour. Hélas, ne me suis point si ton cœur en alarme prévoit qu'il ne pourra commander à tes larmes. On vient cache tes pleurs, ses files et souviens-toi que le sort d'Andromate est commise à ta foi. C'est Hermillon. Allons, fuyons sa violence. [Musique] [Musique] Non, je ne puis assez admirer ce silence. Vous vous taisez madame et ce cruel mépris n'a pas de moins de trouble agité vos esprits. Vous soutenez en paix une attaque. Vous qu'on voyez fréir au seulement d'entre marque. Vous qui sans désespoir ne pouviez endurer que virus d'un regard l'a voulu honorer. Il l'épouse, il lui donne avec son diadème la foi que vous venez de recevoir vous-même. Et votre bouche encore muette attendant lui n'a pas daigné s'ouvrir pour se plaindre de lui. Que je crains madame un calme aussi funeste et qu'il vaudrait bien mieux. Fais-tu venir au Il vient il vient et vous pouvez juger que bientôt à vos pieds il allait se ranger. Prêt à servir toujours sans espoir de salaire. Vos yeux ne sont que trop assurés de lui plaire. [Musique] Président madame, est-il vrai qu'une Voi au reste en vous cherchant obéissent à vos lois. Ne m'a point flatté d'une fausse espérance ? Avez-vous en effet souhaiter ma présence ? Croirais-je que vos yeux à la fin des armées veulent ? Je veux savoir, Seigneur, si vous m'aimez si je vous aime. Oh Dieu, mes serments, mes parjures, ma fuite, mon retour, mes respects, mes injures, mon désespoir. Mes yeux de pleur toujours noyer. Quel témoin croirez-vous si vous ne les croyez ? Vengez-moi, je crois tout. Et bien allons madame, mettons encore à coup toute la graisse en flamme prenons en signalant mon bras et votre nom, vous la place d'Hélène et moi d'Agamen de trois en ce pays réveillons les misères et qu'on parle de nous ainsi que de nos pères partons. Je suis tout prêt. Non seigneur demeurons. Je ne veux pas si loin porter de tels affrons. Quoi ? Mes ennemis couronnant l'insolence, j'irais attendre ailleurs une lente vengeance et je me remettrais au destin des combats qui peut-être à la fin ne me vengeraient pas. Je veux qu'à mon départ toute l'épire pleure. Mais si vous me vengez, vengez-moi dans une heure. Tous vos retardements sont pour moi des refus. Courez au temple. Il faut imoler qui ? Pyus. Pyus madame ? Et quoi ? Votre haine et chancelle ? Ah, courez et craignez que je ne vous rappelle. N'alléguez point des droits que je vais oublier. Et ce n'est pas à vous à le justifier. Moi, je l'excuserai. À vos bontés, madame, on gravait trop avant ces crimes dans mon âme. Vengeons-nous, j'y consens mais par d'autres chemins soyons ses ennemis et non ses assassins. Faisons de sa ruine une juste conquête. Quoi ? Pour réponse au Grecs, porterai-je sa tête ? Et né, je pris sur moi le soin de tout l'état que pour m'en aquité par un assassinat. Souffrez au nom des dieux que la Grèce s'explique et qu'il meurt chargé de la haine publique. Souvenez-vous qu'il règne et qu'un front couronné. Ne vous suffitil pas que je l'ai condamné ? Ne vous suffitil pas que ma gloire offensée demande une victime à moi seul adressée le prix d'un tyran opprimé que je le hais. Enfin, Seigneur, que je l'aimais. Je ne m'en cache point. La gram avait su plaire, soit qu'il ordonna mon amour ou mon père, n'importe. Mais enfin, réglez-vous là-dessus. Malgré mes vœux, Seigneur, honteusement déçu, malgré la juste horreur que son crime me donne, tant qu'il vivra, craignez que je ne lui pardonne. Douter jusqu'à sa mort d'un courous incertain. S'il ne meurt aujourd'hui, je puis l'aimer demain. Bien, il faut le perdre. et prévenir sa grâce. Il faut cependant, que faut-il que je fasse ? Comment puis-je si tôt servir votre courou ? Quel chemin jusqu'à lui peut conduire mes coups ? À peine suis-je encore arrivé en épire ? Vous voulez par mes mains renverser un empire ? Vous voulez qu'un roi meure ? Et pour son châtiment, vous ne donnez qu'un jour, qu'une heure, qu'un moment. Aux yeux de tout son peuple, il faut que je l'opprime. Laissez-moi vers l'hôtel conduire ma victime. Je ne m'en défends plus et je ne veux qu'aller reconnaître la place où je dois l'immoler. Cette nuit, je vous serre. Cette nuit, je l'attaque. Et cependant, ce jour, il épouse dromac. Dans le temple déjà le trône est élevé ma honte est confirmée son crime m'a chevé enfin qu'attendez-vous ? Il vous offre sa tête sans garde sans défense il marche à cette fête autour du fils d'ctor. Il est fait tous ranger. Il s'abandonne au bras qu'il me voudra venger. Voulez-vous malgré lui prendre soin de sa vie ? Armez avec vos Grecs tous ceux qui m'ont suivi. Soulever vos amis. Tous les miens sont à vous. Il me trahit, vous trompe et méprise tous. Conduisez ou suivez une fureur si belle. Revenez tout couvert du sang de l'infidèle. Allez, en cet état, soyez sûr de mon cœur. Mais madame songe, est trop seigneur. Pas de raisonnement au fond sur ma colère. J'ai voulu vous donner les moyens de me plaire, rendre au reste content. Mais enfin, je vois bien qu'elle est toujours se plaindre et ne méritez rien. Partez, allez ailleurs, montez votre constance et me laissez ici le soin de ma vengeance. De mes lâches bonté, mon courage est confus. Et ces trompes en un jour essuyé de refus. Je m'en vais seul au temple où leur imen s'apprête. Vous n'osez aller mériter ma conquête. Là de mon ennemi, je saurai m'approcher. Je percerai le cœur que je n'ai pu toucher et mes sanglantes mains sur moi-même tourné. Aussitôt malgré lui, joindront nos destinées. Et tout un gras qu'il est, il me sera plus doux de mourir avec lui que de vivre avec vous. Non, je vous priverai de ce plaisir funeste. Il ne mourra que de la main d'oreste. Vos ennemis par moi, vous vous êtes immolé et vous reconnaîtrez mes soins si vous voulez. Allez, de votre sort, laissez-moi la conduite et que tous vos vaisseaux soient prêts pour notre [Musique] fuite. Vous vous perdez madame et vous devez songer. Que je me perde ou non, je songe à me venger. Je ne sais même encore quoi qu'il m'est pu promettre sur d'autres que sur moi si je dois me remettre. Pyus n'est pas coupable à ses yeux comme au mien et je tiendrai mes coups bien plus sûrs que les siens. Ah quel plaisir de venger moi-même mon injure, de retirer mon bras atteint du sang du parjure et pour rendre sa peine et mes plaisirs plus grands de cacher ma rivale à ses regards mourants. Ah si du moins au reste en punissant son crime lui laissait le regret de mourir ma victime. Va le trouver. Dis-lui qu'on apprenne à la gron l'imole à ma haine et non pas à l'état. Cher Cléon, courece est perdue. S'il ignorant mourant que c'est moi qui le tue, je vous obéirai. Mais qu'est-ce que je vois ? Oh Dieu, qu'il aurait cru madame le roi. Cours après et dis-lui maon qu'il n'entreprenne rien sans revoir Hermion. [Musique] Vous ne m'attendiez pas et je vois bien que mon abord ici trouble votre entretien. Je ne viens point armé d'un indigne artifice, d'un voile d'éclité couvrir mon injustice. Il suffit que mon cœur me condamne tout bas et je soutiendrai mal ce que je ne crois pas. J'épous une trenne. Oui madame. Et j'avoue que je vous ai promis la foi que je lui vous un autre vous dirait que dans les champs troyens nos deux pères sans nous formèrent ses liens et que sans consulter ni mon choix ni le vôtre. Nous fumes sans amour, engagés l'un à l'autre. Mais c'est assez pour moi que je me sois soumis. Par mes ambassadeurs, mon cœur vous fut promis, loin de les révoquer, je voulus y souscrire. Je vous vise avec eux arriver en épire. Et quoi que d'un autre œil, l'éclat victorieux e déjà prévenu le pouvoir de vos yeux, je ne m'arrêtais point à cette ardeur nouvelle. Je voulais m'obstiner à vous être fidèle. Je vous reçus en rène et jusque à ce jour, j'ai cru que mes serments me tiendraient lieu d'amour. Mais cet amour l'emporte et par un coup funeste dromain que marche un cœur qu'elle le déteste. L'un par l'autre entraîné, nous courons à l'hôtel. Nous jurer malgré nous un amour immortel. Après cela, madame éclaté contre un traître qu'il est avec douleur et qui pourtant veut l'être. Pour moi, loin de contraindre un si juste courou, il me soulagera peut-être autant que vous. Donnez-moi tous les noms destinés au parjur. Je crains votre silence et non pas vos injures. Et mon cœur soulevant 1000 secrets témoins m'en dirautant plus que vous m'en direz moi. Seigneur dans cet aveu débouillé d'artifice, j'aime avoir que du moins vous vous rendiez justice et que voulant bien rompre un nœud si solennel, vous vous abandonniez au crime en criminel. Est-il juste après tout qu'un conquérant s'abaisse cela servi de loi de garder sa promesse ? Non, la perfilie a de quoi vous tenter et vous ne me cherchez que pour vous inventer quoi. Sans que ni serment ni devoir vous retiennent rechercher une grecque amant d'une troyenne, me quitter, me reprendre et retourner encore de la fille d'Hélène à la veuve d'Hector. Couronner tour à tour l'esclave et la princesse. Immoler trois au Grecs, au fils d'Hector, la Grèce. Tout cela part d'un cœur toujours maître de soi, d'un héros. qui n'est point esclave de sa foi. Vous veniez de mon front observer la paleur pour aller dans ses bras rire de ma douleur pleurant après son char. Vous voulez qu'on me voit ? Mais Seigneur, en un jour ce serait trop de joie. Et sans chercher ailleurs des titres empruntés, mais vous suffit-il pas de ce que vous avez ? du vieux père d'Hctor, la valeur abattue au pied de sa famille expirante à sa vue, tandis que dans son sein, votre bras enfoncés cherche un reste de sang que l'âge avait glacé dans des ruisseaux de sang tr ardentes plongées de votre propre main polyxène égorgée aux yeux de tous les Grecs indignés contre vous. Que peut-on refuser à ces généreux coups ? Madame, je sais trop à quels excès de rage la vengeance d'Hélèine emporta mon courage. Je puis me plaindre à vous du sang que j'ai versé. Mais enfin, je consens d'oublier le passé. Je rends grâce au ciel que votre indifférence de mes heureux soupirs m'apprenne l'innocence. Mon cœur, je le vois bien, trop pronte à se gêner, devait mieux vous connaître et mieux s'examiner. Mais remord vous fais une injure mortelle. Il faut se croire aimer pour se croire infidèle. Vous ne prétendiez point m'arrêter dans vos fers. Je crains de vous trahir. Peut-être je vous serre. Nos cœurs n'étaient point faits dépendant l'un de l'autre. Je suivais mon devoir et vous cédiez au vôtre. Rien ne vous engageit à m'aimer. En effet, je ne t'ai point t'aimer cruel. Qu'est-je donc fait ? J'ai dédaigné pour toi les vœux de tous nos princes. Je t'ai cherché moi-même au fond de tes provinces. J'y suis encore. Malgré tes infidélités et malgré tous mes grecs compteux de mes bontés. Je leur ai commandé de cacher mon injure. J'attendais en secret le retour d'un parjure. J'ai cru que tout tard à ton devoir rendu, tu me rapporterais un cœur qui m'était dû. Je t'aimais inconstant. Qu'aurais-je fait fidèle ? Et même en ce moment où ta bouche cruelle vient si tranquillement m'annoncer le trépas. Un gras. Je doute encore si je ne t'aime pas. Mais Seigneur, s'il le faut, si le ciel en colère réserve à d'autres yeux la gloire de vous plaire, achevez votre imine, j'y consens. Mais du moins, ne forcez pas mes yeux d'en être les témoins. Pour la dernière fois, je vous parle peut-être. Diséz-le d'un jour. Demain, vous serez maître. Vous ne répondez point. Père Fid, je le vois. Tu comptes les moments que tu perds avec moi. Ton cœur impatient de revoir ta tryenne ne souffre qu'un regret qu'un autre l'entretienne. Tu lui parles du cœur, tu la cherches des yeux. Je ne te retiens plus. Sauve-toi de ces lieux. Va lui jurer la foi que tu m'avais juré. Va profaner les dieux. La majesté sacrée ses dieux. C'estes juste Dieu n'auront pas oublié que les mêmes serments avec moi tont liés. Porte au pied des hôtels ce cœur qui m'abandonne. Va, cours. Mais crains encore d'y trouver Hermon. Où suis-je ? Qui je fais ? Que dois-je faire encore ? Quel transport me saisit ? Quel chagrin me dévore ? Rente et sans dessin, je cours dans ce palais. Ne puis-je savoir si j'aime ou si je le cruel de quel œil il m'a congédié sans douleur sans remord étudié les jeu se troubler et me plaindre un moment en je tirer un seul gémissement muette à mes soupirs tranquilles à mes alarmes, semblait-il seulement qu'il parte à mes larmes et je le plains encore et pour comble d'ennuie mon cœur mon lâche cœur s'intéresse pour lui. Non, ne rêve point l'arrêt de mon courou qu'il périsse. Aussi bien il ne vit plus pour nous. qu'il meure puisqu'enfin il a dû le prévoir et puisqu'il m'a forcé enfin à le vouloir à le vouloir. Et quoi ? C'est dont moi qui l'ordonne. Sa mort sera l'effet de l'amour d'Hermien. Ce prince dont mon cœur se faisait autrefois avec tant de plaisir redire les exploits à qui même en secret je m'étais destiné avant qu'on e conclu ce fatal iméné. Je n'ai donc traversé tant de mer tant d'état que pour venir si loin préparer son trépa assassiner le perdre devant qu'il expire. Oh que je fais Cléon ! Et que viens-tu me dire ? Que fait Pyus ? Il est au comble de ses vœux le plus fier des mortels et le plus amoureux. Je l'ai vu vers le temple où son humaine s'apprête mener en conquérant sa nouvelle conquête et d'un œil où brillait sa joie et son espoir s'enivrer en marchant du plaisir de la voir. Andromac au travers de 1000 cris de joie porte jusqu'aux hôtels le souvenir de trois. Incapable toujours d'aimer et de haï sans joie et sans murmure, elle semble obéir et la grand jusqu'au bout, il a poussé l'outrage. Mais as-tu bien Cléon observé son visage ? Goûte-t-il des plaisirs tranquilles et parfaits ? N'a-il point détourné ses yeux vers le palais ? Mais dis-moi, ne t'es pas présenté à sa vue ? La gratte, il rougit lorsqu'il t'a reconnu. Son trouble, avou-il son infidélité ail jusqu'à la fin soutenu sa fierté. Madame, il ne voit rien. Son salut et sa gloire semblent être avec vous. Sorti de sa mémoire sans songer qu'il le suit. Ennemise au sujet, il poursuit seulement ses amoureux projets. Autour des fils d'ctor. Il arrangé sa garde et croit que c'est lui seul que les périt regarde. Voilà dans ces transports le seul soin qui lui reste. Le père filide, il mourra. Mais que tu as dit au reste ? Heste avec ses grecs dans le temple est entré. Bien à me venger n'est-il pas préparé ? Je ne sais. Tu ne sais quoi donc ? Au reste encore. Au reste me trahit. Au reste vous adore. Mais de 1000 remords son esprit combattu croit tantôt son amour et tantôt sa vertue. Il respecte Empirus le neuve du diadè. Il respecte Empirus Achie et Épigrus même il craint la Grèce. Il craint l'univers au courou mais il se craint-il soi-même plus que tout. Il voudrait dans vainqueur vous apporter sa tête. Le seul nom d'assassin l'épouvante et l'arrête. Enfin, il est entré sans savoir dans son cœur s'il en devait sortir coupable ou spectateur. Non non, il les verra triompher sans obstacle. Il se gardera bien de troubler ce spectacle. Je sais de quel remord son courage est atteint. Le lâche craint la mort et c'est tout ce qu'il craint. Oh ! Sans qu'elle employa une seule prière, ma mère en sa faveur arma la Grèce entière, ses yeux pour leur querelle. En 10 ans de combat vit repérir 20 rois qu'il ne connaissait pas. Et moi, je ne prétends que la mort d'un par jour. et je charge un amant du soin de mon injure. Il peut me conquérir à ce prix sans danger. Je me livre moi-même et ne puis me venger. Alors, c'est à moi seul à me faire justice. Que de cré de douleur le temple retentissent. De leur imme fatal troublons l'événement. et qu'il ne soit un s'il se peut qu'un moment. Je ne choisirai point dans ce désordre extrême. Tout me sera pyus au reste lui-même. Je mourrai mais au moins maman mort me mangera. Je ne mourrai pas seul et quelqu'un me suivra. Madame s fait et vous êtes servi. Pyus rend à l'hôtel son infidèle [Musique] vie. Il est mort. Il expire et nos Gregs irrités ont lavé dans son sang ses infidélités. Je vous l'avais promis et quoi que mon courage se fit de ce complot, une funeste image, j'ai couru vers le temple où nos grecs dispersées se sont jusqu'à l'hôtel dans la foule glissée. US m'a reconnu mais sans changer de face il semblait que ma vue excita son audace que tous nos Grecs bravés dans leur ambassadeur du de son imaine relevit la splendeur enfin avec transport prenant son diadème sur le front d'Andromac il l'a posé lui-même. Je vous donne, a-t-il dit, ma couronne et ma foi en gromarque, régnez sur l'épir et sur moi. Je vous vois à votre fils une amitié et de père. J'en atteste les dieux, je le jure à sa mère. Pour tous mes ennemis, je déclare les siens et je le reconnais pour le roi des [Musique] troyens. À ces mots, qui du peuple attirait le suffrage ? Noss Grecs n'ont répondu que par un cri de rage. L'infidèle s'est vu partout dans vos loupé et je n'ai pu trouver de place pour frapper. Chacun se disputait la gloire de la battre. Je l'ai vu dans leurs mains quelques temps se débattre tout sanglant à leur coup vouloir se dérober. Mais enfin à l'hôtel, il est allé tomber. du peuple épouvanté. J'ai traversé la presse pour venir de ces lieux, enlever ma princesse et regagner le port où bientôt nos amis viendront couverts du sang que je vous ai promis. Il fait pardonnez à leur impatience. Ils ont je le vois bien trahi votre vengeance. Vous vouliez que ma main porta les premiers coups qu'il sentit en mourant qu'il expirait pour [Musique] vous. Mais c'est moi dont l'ardeur leur a servi d'exemple. Je les ai pour vous seul entraîner dans le temple madame et vous pouvez justement vous flatter d'une mort que leurs bras n'ont fait qu'exécuter. Vous seul avez poussé les coupe et n'a plus de qu'à toi ton lâche parcide. Va vers le chez tes grecs admirer ta fureur va. Je la désavoue et tu me fais heureux. Barbare qu'as-tu fait ? Mais quelle furie as-tu tranché le cours d'une si belle vie ? Avez-vous pu, cruel, l'imoler votre puissant que tout votre sang se souleva pour lui ? Mais parle de son sort, qui t'a rendu l'arbitre ? Pourquoi l'assassiner ? Qu'a-t-il fait ? À quel titre ? Qui te l'a dit ? Mon dieu ! Quoi ? Ne m'avez-vous pas vous-même ici tantôt ordonner son trépas. Fallait-il en croire une amente insensée ? Ne devais-tu pas lire au fond de ma pensée ? Et ne voyais-tu pas dans mes emportements que mon cœur démentait ma bouche à tout moment ? Quand je l'aurais voulu, fallait-il y souscrire ? As-tu pas du 100 fois de le faire redire ? Toi-même avoir le coup me venir consulter et revenir encore ou plutôt m'éviter que ne me laisser-tu le soin de ma vengeance qui t'amène en des lieux où l'on fuit ta [Musique] présence. Voilà de ton amour le détestable fruit. Tu l'apportais cruel le malheur qui te suit. C'est toi dont l'ambassade à tous les deux fatal l'affaiit pour son malheur penché vers Maribale. Nous ne verrions encore nous partager ses soins. Il m'aimerait peut-être et le fadrait et moi adieu. Tu peux partir, tu demeures en épire. Je renonce à la Grèce, à Spart, à son empire, à toute ma famille. C'est assez pour moi prêtre qu'elle ait produite un monstre comme toi. Que vois-je ? Est-ce Hermillon ? Et que viens-je d'entendre ? Pour qui coule le sang que je viens de répondre ? Je suis, si je l'en crois, un traître, un assassin. Est-ce qui meurt ? Et suis-je au reste ? Enfin, quoi ? J'étouffe en mon cœur la raison qui m'éclaire. J'assine à regret un roi que je révère. Je viole en un jour les droits des souverains, ceux des ambassadeurs et tous ceux des humains. Ceux même des hôtels où ma fureur la siège. Je deviens paricide, assassin, sacrilège. Pour qui ? Une ingratte à qui je le promets qui même s'il ne meur ne me verra jamais dont j'épouse la rage et quand je l'ai servi elle me redemande et son sang et sa vie elle l'aime. Et je suis un monstre furieux. Je la vois pour jamais s'éloigner de mes yeux. Et l'ingrat en fuyant me laisse pour salaire tous les noms a odilleux que j'ai pris pour lui plaire. Il faut partir, Seigneur. Sortons de ce palais ou bien résolvons-nous de n'en sortir jamais. Nos Grecs pour un moment défendent la porte. Tout le peuple assemblé nous poursuit à ma porte aux ordres d'Andromac. Ici tout est soumis. Il la traite dans règne et nous comme ennemi. Andromac elle-même s rebelle lirant tous les devoirs d'une veuve fidèle. Comment qu'on le venge ? Peut-être sur nous veut venger trois encore et son premier époux. Allons. N'attendons pas que nous environne. Et germol qui a encore le peuple tout arrêté. Voilà notre chemin. Sortons- en sur terête. Non. Non, c'est Hermion, ami que je veux suivre. À son dernier arrêt, je ne puis plus survivre. Partez, j'ai fait le crime et je vais l'explier. Le seigneur, il a faute oublié quoi ? Toujours l'instrument et l'objet de sa rage. Cherchez-vous chez les morts quelques nouvel ? Et par ce qu'elle meur, faut-il que vous mourriez ? Dieu contente. Et quoi ? Vous l'ignoriez ? En rentrant dans ces lieux, nous l'avons rencontré qui courait vers le temple inquiet et garée. Elle a trouvé pyus porté sur des soldats que son sang excitait à venger son trépas. À cet objet sans doute sa rage s'estmu mais du haut de la porte enfin nous l'avons vu. Un poignard à la main sur pyus se courbé lever les yeux au ciel se frapper et tomber. Grâce au Dieu. Mon malheur passe mon espérance. Oui, je te loue au ciel de ta persévérance appliqué sans relâche au soin de me punir. Au comble des douleurs, tu m'as fait parvenir. Ta haine a pris plaisir à former ma misère. J'ai né pour servir d'exemple à ta colère. pour être du malheur un modèle accompli. Et bien, je meurs content et mon sort est rempli. Où sont ces deux amants ? Pour couronner ma joie dans leur sang, dans le mien, il faut que je me noie l'un et l'autre en mourant. Je les veux regarder. Réunissons trois cœurs qui n'ont pu s'accorder. Mais quelle épais nuit tout à coup de quel côté sortir ? D'où vient que je frissonne ? Quelle horreur me saisit ? Entrevois. Dieu ! Quel ruisseau de sang coule autour de moi ? Ah, Seigneur ! Quoi ? Pyus, je te rencontre encore trouverai-je partout un rival que j'abore percé de temps de coup ? Comment t'es-tu sauvé ? Tiens, tiens. Voilà le coup que je t'ai réservé. Mais que vois-je ? À mes yeux, Hermilion l'embrasse, elle vient l'arracher au cou qui le menace. Dieu, quels affres regards elle jette sur moi. Quel démon, quel serpent traîne-t-elle après soi ? Et bien fille d'enfer, vos mains sont-elles prêtes ? Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur vos têtes ? À qui destinez-vous l'appareil qui vous suit ? Venez-vous m'enlever dans l'éternelle nuit ? Venez à vos fureurs au reste s'abandonne. Mais non, retirez-vous laissez faire et un grat mieux que vous saura vous me déchirer et je lui porte enfin mon cœur à perd le sentiment. Amis, le temps nous presse. Ménageons les moments que ce transport nous laisse. Sauvons-le. Nossai puissant s'il reprenait ici sa rage avec ses sens. [Musique] [Musique] [Musique] Bra. Oh. [Musique] [Applaudissements] [Musique]