Mes chers camarades, bien le bonjour, et bienvenue dans cette deuxième partie consacrée à la Révolution française. Si vous avez pas vu la première, je vous mets le lien en description ! Encore une fois, je précise ici que l'objectif, c’est d’être très synthétique, pour vous donner une vision rapide, globale du sujet, et je vous donnerai en fin de vidéo d’autres vidéos très complètes et très intéressantes sur le sujet, si vous voulez en savoir plus ! Dans cet épisode, donc on va parle de la guerre, des massacres, du sang, de la peur… Bref, de la Terreur, mais aussi de l'éducation pour tous, de l'abolition de l'esclavage, des trois couleurs de la France… Bref de la République ! Pour tâcher au mieux de comprendre ce qui s’est passé entre septembre 1792 et novembre 1799, quand Bonaparte prend le pouvoir, je vais donc vous proposer de remettre les choses à plat. Mais, je préviens, et vous vous en doutez, il y a plein de débats autour de ces sujets, ce qui est d’ailleurs assez sain. Le 21 septembre 1792, pour la première fois dans l’histoire de France, l'État est devenu une République. À partir de ce moment là, on adopte un nouveau calendrier, le calendrier révolutionnaire. Tous les actes officiels sont datés de l’An I de la République française. Ce qui est dément, c’est qu’il suffit de quelques semaines pour que, dans toute la France, ça soit adopté : par les notaires, par les juges, par les commerçants pour leurs contrats, etc. Donc non seulement la République est proclamée par la toute jeune Convention, mais en plus, elle est reconnue, ou au moins acceptée, par une très large partie de la population. Beaucoup des conventionnels (les députés à la Convention) sont républicains, convaincus que la monarchie constitutionnelle, ça n’a pas marché. Pourtant, certains auraient bien tenté le coup, y compris parmi ceux qu’on considère comme les plus radicaux : Robespierre ou Marat, par exemple, n’étaient pas contre le principe de la monarchie constitutionnelle. Mais entre le suffrage censitaire, la fuite à Varennes, la déclaration de guerre, la crise économique et sociale, et l’abus du « droit de véto », Louis XVI s’est totalement discrédité à leurs yeux, et a discrédité aussi le principe même de la monarchie. Beaucoup de ceux qu’on appelle les « Montagnards » sont les députés les plus radicaux. Ils pensent, par exemple, que la subsistance de chaque individu est un droit fondamental, comme la liberté et l’égalité. Et ces Montagnards sont donc des déçus de 1789. Ils sont à peu près 200 députés. En revanche, beaucoup des 150 députés qu’on appelle les « Girondins », considérés souvent comme des modérés, étaient républicains avant 1789 : admiratifs des jeunes États-Unis, appréciant l’idée d’une république où les élites seules gouverneraient pour le bien de tous, libéraux… Ils se sont pourtant ralliés à la monarchie constitutionnelle et ont participé, pour certains, aux derniers gouvernements de Louis XVI : c’est le cas de leur principal orateur, Brissot. Comme toujours, les lignes qui séparent les différents groupes politiques sont pas nettes du tout, du tout. Entre Montagnards et Girondins, il y a 400 députés du « Marais » qui votent soit pour les uns, soit pour les autres. Et tout ce monde-là s’est donc retrouvé sur l’idée que bah désormais, on était en République. Et une bonne partie de la population a dit « Ah, bon ? D’accord, ok, bon. ». On rappelle quand même que la France n’avait JAMAIS été une république, et que tout le monde, jusqu’en 1789, était plus ou moins convaincu que Louis XVI, c'était un roi de droit divin. Officiellement, on distingue donc deux grandes périodes : celle de la Convention, jusqu’en septembre 1795, et celle du Directoire, qui est le régime qu’a mis au point la Convention, donc en gros, c’est elle qui a fait le boulot. Ce Directoire s’étend jusqu’au coup d’état de Napoléon Bonaparte, en novembre 1799. Mais ça, c’est le nom des périodes côté strictement institutionnel. Et encore : entre septembre 1793 et juillet 1794, la Convention a organisé un « gouvernement révolutionnaire », qui a été revendiqué comme une exception… Officiel donc, mais d’exception. Côté mémoire/tradition, on a d’autres noms de période : la « Terreur » d’abord, ou la « République bourgeoise » après juillet 1794. En réalité, les choses elles sont pas aussi tranchées que ça : on le voit, il y a débat à la fois sur les noms et sur les dates. En fait, la Première République a officiellement duré jusqu’en décembre 1804 avec le sacre de Napoléon et le début de l’Empire. Vous ne le savez peut être pas, mais les historiens continuent de débattre pour savoir quand la Terreur a commencé. Est ce que c’est dès septembre 1792 ? En mars 1793 avec la création du Comité de Salut Public ? En septembre 1793 avec les Lois des suspects ? Et bah on sait pas vraiment ! Et alors quand est-ce qu'elle s'est terminée ? En juillet 1794, avec la mort de Robespierre ? Ou en septembre 1795, avec le début du Directoire ? Pour bien comprendre pourquoi ces questions, elles sont si compliquées, et bah déjà il faut comprendre que dans leur immense majorité, ceux qui ont fait la prétendue « République bourgeoise », et bah c'est aussi eux qui ont participé à la « Terreur »… Donc c'est assez dur d’opposer les méchants et les gentils. Comme toujours, en fait ! Donc en septembre 1792, le programme de la jeune Convention est un peu chargé : elle doit 1) faire une constitution ; 2) répondre aux revendications des sans-culottes et des volontaires (en plus, ils sont à Paris, armés, et c’est quand même eux qui ont renversé le roi !) ; 3) s’occuper de Louis XVI ; 4) combattre la contre-révolution, de plus en plus active ; et 5) gagner la guerre, plutôt mal engagée malgré la victoire de Valmy. Parmi les députés, il y a bien sûr des petits nouveaux comme Saint-Just, qui est élu à 25 ans. La plupart cependant a siégé soit à la Constituante (comme le Montagnard Robespierre), soit à la Législative (comme le Girondin Brissot) : c’est donc une assemblée expérimentée, avec en particulier beaucoup de juristes cultivés et souvent pleins de bonnes intentions. On va le voir, le programme a globalement été réalisé, mais le coût a été terrible. Pour former cette Première République, côté constitution, c’est allé assez vite et efficacement, mais en deux temps. Dès le mois de juin 1793, une première constitution a été adoptée, avec suffrage universel, système parlementaire, éducation gratuite et obligatoire, interdiction de l’esclavage, libertés individuelles, et protections sociales. Un référendum confirme cette constitution en juillet. Mais comme la situation militaire est dramatique, à l’intérieur et à l’extérieur de la France, eh bien la Convention décide de différer l’application de cette constitution, et va confirmer un « gouvernement révolutionnaire » entre juillet et octobre 1793. Ce gouvernement révolutionnaire repose sur la Convention (le pouvoir législatif), qui désigne un gouvernement de douze députés, le Comité de Salut Public (Le pouvoir exécutif) qui est renouvelé chaque mois ; le pouvoir exécutif est assisté par d’autres comités eux aussi constitués d’élus comme le Comité de Sûreté Générale, le Comité d’Instruction Publique, ou le Comité des Subsistances. Et on envoie dans les départements et aux armées des députés, les « Représentants en Mission » pour contrôler l’application des lois. On instaure aussi, pour montrer que les temps ont vraiment changé, un nouveau calendrier en septembre 1793. Eh ouais, carrément. Daté de « L’an I de la Liberté », à compter du 21 septembre 1792. Il dure jusqu’en 1806 ! On tente même d’imposer une nouvelle religion, celle de l’Être Suprême, avec des fêtes magnifiques et des cultes rendus aux « Martyrs de la Révolution », dont le plus célèbre aujourd’hui est Marat. Mais la Constitution de 1793 n’a jamais été appliquée : après l’exécution de Robespierre et des principaux dirigeants Montagnards en juillet 1794, la Convention en refait une, avec un suffrage beaucoup plus limité, des libertés plus contrôlées, une constitution plus libérale sur le plan économique, aussi, qui entre en application en septembre 1795 ; comme en Angleterre ou aux États-Unis, le pouvoir législatif est réparti entre deux assemblées : les Anciens et les Cinq cents ; c'est elles qui désignent les cinq membres du Directoire, qui ont le pouvoir exécutif et sont régulièrement renouvelées. Le Directoire a longtemps eu mauvaise réputation, et pourtant, ce régime a encadré les victoires des armées françaises et a mis en place de solides institutions. Ça, c’est pour le premier point, la constitution, il en reste 4, les gars on pas chômé ! Second point donc pour la Convention : la réponse à apporter aux sans-culottes ! Ces derniers sont, en 1792, particulièrement puissants à Paris, mais aussi dans une très large partie du territoire ; à la Convention, ils ont des représentants illustres : Danton, Robespierre, Marat. Aucun des trois d’ailleurs n’est un « sans-culotte », issu des couches populaires ou du monde de l’artisanat. Les sans-culottes ont également une présence active à la municipalité de Paris, et contrôlent la garde nationale. Le club des jacobins a des sociétés affiliées dans toute la France. Et plusieurs dizaines de journaux comme le "Père Duchesne" de Hébert relaient des revendications populaires. Jusqu’en juillet 1794, ils sont souvent écoutés par le pouvoir politique : le maximum des prix par exemple, adopté en septembre 1793, doit permettre de lutter contre l’inflation ; le droit à la subsistance leur est reconnu par la Constitution de 1793. On insiste de toutes les façons possibles sur l’Egalité, avec le tutoiement citoyen qui devient obligatoire. Mais encore plus qu'écoutés, ils sont redoutés, parce qu'ils participent par exemple de façon très active à la surveillance publique. D'ailleurs il existe des « Comités de surveillance » qui sont chargés de contrôler l’opinion : on adore toujours dénoncer ses voisins ! Conséquence étrange, leurs dirigeants les plus célèbres sont eux-mêmes régulièrement exécutés, depuis les « Enragés » dont Hébert en mars 1794, jusqu’aux « Égaux » dont Babeuf en mai 1797. Après juillet 1794, leur puissance est très fortement et brutalement réduite : la presse, les clubs sont dissous. En mai 1795, une dernière tentative de manifestation des sans-culottes avec envahissement de la Convention échoue : les manifestants ont décapité un député, Féraud. Ils montrent sa tête au président de la Convention, Boissy d’Anglas, un vieux routier qui ne se laisse pas impressionner. Imposant aux manifestants le silence et le respect, il s’incline devant la tête de son collègue martyrisé – avant de faire évacuer la salle. Une « Terreur blanche » a même lieu, faisant plusieurs milliers de morts à l’été 1795 : la période n’est pas précisément à la rigolade, comme on le voit. Ainsi, la Convention puis le Directoire sont parvenus à répondre aux revendications des sans-culottes, d’abord par des concessions, puis par une répression efficace qui, pour une génération, a éteint leur capacité d’agir directement sur le pouvoir politique. Troisième chantier, celui du roi déchu. Louis XVI s’est fait capturer, maintenant bah… qu'est-ce qu'on fait de lui ? Lui intenter un procès pour trahisons multiples, ça c'est une volonté nette, presque philosophique, des députés montagnards et des Jacobins ; chez les Girondins, c’est quand même beaucoup plus nuancé tout simplement parce que beaucoup ont travaillé avec le roi comme ministres, conseillers, etc. Mais en nettoyant les Tuileries, on a une armoire secrète qui est découverte. Et là, patatras, elle est pleine de documents qui prouvent que Louis XVI et ses cousins, qui règnent en Europe, ont des plans qui collent pas vraiment avec ceux des révolutionnaires. Du coup, le procès est absolument inévitable ! Ce procès est exceptionnel : ce sont les députés qui doivent voter la sanction. Il est légal : Louis XVI a le droit à des défenseurs, dont le remarquable Malesherbes. Entre le 10 et le 26 décembre 1792, Louis Capet, comme on l’appelle, plaide l’innocence, l'ignorance des faits… Et en quatre votes successifs, qui ont lieu en janvier, son destin est décidé. Le 21 janvier 1793, Louis est guillotiné place de la Révolution. L’Angleterre déclare ensuite la guerre à la France, mais la mort du roi n’est pas évoquée. Au total, il y a peu de réactions diplomatiques, mais comme la France est déjà en guerre contre presque toute l’Europe, eh bien ça ne change pas grand-chose. En revanche en France, l’opinion publique, elle est largement fracturée. L’exécution de Louis XVI, elle a accentué les divisions entre les révolutionnaires radicaux et les autres. Le quatrième chantier, justement, c’est celui-là ; celui de la lutte des révolutionnaires – et de la Convention, puis du Directoire – contre les contre-révolutionnaires. En plus des émigrés, en plus des prêtres « réfractaires », s’ajoutent à la liste ceux qui refusent d’être enrôlés dans l’armée, ceux qui sont simplement dénoncés comme suspects. Jusqu'à la mort de Robespierre en juillet 1794, les révolutionnaires ont été terribles : dans l’ouest, la guerre de Vendée a fait 180.000 victimes côté royaliste, et 120.000 du côté républicain ; 60.000 « suspects » ont été guillotinés sur décision du « tribunal révolutionnaire » ; des dizaines de milliers de nobles, de bourgeois, d’ecclésiastiques ont fui la France. Les «contre-révolutionnaires » sont des royalistes, (comme Marie-Antoinette, guillotinée en octobre 1793), mais le terme désigne aussi, à partir de juin 1793, les députés girondins chassés de la Convention et leurs partisans comme Condorcet ou Olympe de Gouges, et même des dirigeants sans-culottes trop radicaux, comme Hébert, ou pas assez radicaux, comme Danton ou Fabre d’Eglantine : tout ce monde là est guillotiné au printemps 1794. Entre mai et juillet 1794, à Paris, la « Terreur » est épouvantable ; parfois, on guillotine en une journée une cinquantaine de condamnés. L’apogée est atteint quand Robespierre lui-même et ses amis sont exécutés, le 28 juillet 1794 : là, plus d’une centaine de têtes tombent sous le couperet de la guillotine. Et ce qu’il faut bien comprendre, c’est que beaucoup de ceux qui ont fait guillotiner Robespierre avaient participé avec beaucoup de zèle à la Terreur, comme Fouché ou Tallien : ils ont préféré que sa tête tombe plutôt que la leur, ce qui peut se comprendre. Ajoutons à tout ça les dommages collatéraux, les exécutions sommaires, les règlements de compte qui se multiplient puisqu’on profite de l’incertitude des temps, évidemment. Après l’exécution de Robespierre, l’attitude face aux contre-révolutionnaires est beaucoup plus conciliante : beaucoup peuvent rentrer d’émigration ; les députés girondins qui ont échappé à la guillotine reviennent aux affaires ! En revanche, on l’a dit : une répression sévère s’abat sur les sans-culottes, sur les Jacobins exécutés par milliers. Il s’agit de « Terminer la Révolution », et donc de faire taire les révolutionnaires. Mais il s’agit aussi de préserver certains acquis comme l’égalité juridique, la liberté d’entreprendre et de commercer, ou encore une certaine liberté d’expression et de pensée. On n’oublie pas que tous ces gens ont vraiment fait la Révolution… La lutte contre la contre-révolution s’est donc peu à peu apaisée, par la victoire puisque les « Vendéens » sont vaincus au printemps 1795, par différentes concessions, et par le contrôle des colères populaires. Mais tout ça n’a été possible que par les victoires contre l’Europe toute entière. C’est le cinquième et dernier chantier : celui de la guerre, et c’était très, très mal parti ! Jusqu’à Valmy, les armées françaises avaient collectionné les défaites. Et en 1793, ça continue à pas être vraiment génial : il y a de nombreuses défaites en Vendée au point que des gouvernements vendéens ont existé ! Il y en a aussi dans les Flandres et à l’été 1793, la France est littéralement exsangue. Pourtant, à partir de l’automne 1793, la tendance va s’inverser : Les Vendéens sont vaincus à Cholet, les coalisés sont repoussés, et les « soldats de l’An II » envahissent l’actuelle Belgique, les territoires germaniques ou encore l’Italie, avec le jeune Napoléon Bonaparte qui remporte de nombreuses victoires… Les coalisés sont contraints de signer la paix de Campo Formio en octobre 1797 : la République française, toute seule, a vaincu la quasi-totalité de l’Europe. Mais comment ? Eh bien d’abord, les Français sont très, très nombreux. 28 millions au début de la Révolution, contre un peu plus de 10 millions d’Anglais par exemple. Ensuite et surtout, l’armée est radicalement transformée à partir de 1793. Après les volontaires, les conscrits (les engagés de force, donc) sont mélangés aux soldats de métier pour apprendre plus vite à se battre ; les officiers sont élus par leurs troupes : une génération de brillants militaires, élus par des soldats révolutionnaires, va alors émerger avec Bonaparte, bien sûr ; mais il y a aussi Hoche, Marceau, Joubert, Kléber, etc. Leur talent s’exprime grâce à des moyens techniques renouvelés : on utilise même des ballons captifs pour observer de haut les mouvements des ennemis ; l’artillerie, les fusils sont améliorés. Et dans certaines régions, les populations accueillent plutôt bien, au départ, les soldats qu’on voit comme les ambassadeurs de la Liberté : c’est le cas à Milan, par exemple. Bref, à la fin de 1797, toute l’Europe est contrainte de reconnaître que la République française a triomphé, et que l’Ancien Régime est bel et bien mort, même si deux frères de Louis XVI sont encore vivants. Si on récapitule, entre 1792 et 1799, la France a été traumatisée par d’incessantes violences, ça c’est incontestable : la Terreur et la guerre ont saigné à blanc le pays. Elle a aussi connu des transformations décisives : de nouvelles institutions, de nouvelles libertés, de nouvelles logiques économiques… D’immenses espérances ont été portées, concrétisées par l’abolition de l’esclavage. En novembre 1799, le coup d’État de Napoléon Bonaparte a, pour l’essentiel, préservé ces acquis ; et durant tout le XIXe siècle, les révolutionnaires ont entretenu la mythologie de l’espoir révolutionnaire. Musique Et voilà, merci à tous d’avoir suivi ce deuxième épisode qui vient clôturer cette synthèse de la Révolution française ! Alors encore une fois, c’est une période très complexe, et donc il y a pu avoir quelques raccourcis qu’on a pris par ci-par là dans un soucis de compréhension. Si vous voulez en savoir plus, eh bien sachez que l’on a fait plusieurs vidéos qui peuvent venir compléter celle-ci, notamment la vidéo sur la guerre de Vendée, et celle sur Robespierre, que je vous mets en description. Je vous mets également un entretien de 2h que j’ai pu faire avec Jean-Clément Martin, qui est un des plus grands historiens de la Révolution française, ça se passe sur la seconde chaîne Nota Bonus ! Et puis vous pouvez aussi aller voir les chaînes de deux camarades youtubeurs, à savoir Histony et celle de Laurent Turcot, “L’histoire nous le dira”. Ils ont fait tous les deux des épisodes sur la Révolution française, et ils sont vachement bien, et ils durent quand même un peu plus longtemps que les miens ! Voilà sur ce, j’aimerais remercier Olivier Coquard, historien et professeur au lycée Henri IV, qui a notamment bossé sur Marat, et qui a sorti quelques bouquins bien sympathiques sur la Révolution française. C'est lui qui a préparé cet épisode. On se retrouve très bientôt sur Nota Bene pour de nouvelles vidéos, salut !