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L'ascension et la chute de Wirecard

Internet ! A quel moment vous avez compris qu'Internet prendrait une place si grande dans notre vie ? Facebook, Wikipedia, iPhone. Ceux qui ont cru en Internet avant tout le monde, et plus globalement dans à peu près n'importe quelle innovation, ont bien souvent été à l'origine d'empires. Bill Gates, Steve Jobs, Elon Musk, et il suffit de voir les ventes de leurs biographies pour comprendre à quel point les gens adorent les success stories.

Sauf qu'aujourd'hui, ce n'est pas l'une d'entre elles. Internet, c'est le témoin privilégié de l'histoire du XXIe siècle, sur lequel on peut tout faire, ou presque, communiquer, lire, regarder, interagir, travailler, payer, payer. Avec un peu de recul, c'est certainement ça qui a le plus révolutionné notre quotidien. Payer partout, tout le temps, n'importe comment, avec n'importe quoi.

Et ça ? Une entreprise l'a compris, et bien avant tout le monde. Cette entreprise, c'est Wirecard, et elle l'a compris en 99, alors que la plupart des forfaits internet étaient encore limités à 20 heures par mois.

Cette vision, cet avantage, ce pas en avance va permettre à l'entreprise spécialisée dans les technologies et les services financiers de devenir, en moins de 20 ans, Nikon, l'une des 30 entreprises les plus puissantes d'Allemagne, dépassant les 2 milliards de chiffre d'affaires. Mais ne vous y méprenez pas, l'histoire de Wirecard cache, tout comme les comptes de sa société, un destin bien plus funeste. Fraude, corruption et espionnage, anatomie d'une chute. Programmé.

Je vous ai dit que l'histoire débutait en 99, mais elle va plutôt réellement démarrer en 97. Tout va commencer par un verre de vin. Assis dans ce canapé, Peter Herold réfléchit à l'idée du siècle. Ça va vous paraître impensable aujourd'hui, mais à l'époque, Internet était un luxe que peu de personnes pouvaient se permettre d'avoir chez soi.

Les paiements sur Internet étaient rares, le premier ayant eu lieu à la toute fin des années 80. Malgré tout, quelques rares transactions s'effectuaient avec un problème majeur, la sécurité. Son idée originelle ? Implémenter un mécanisme de confiance qui assurait aux vendeurs le paiement et à l'acheteur de recevoir son bien.

Boum, Wirecard est né. Une tierce partie, une autorité centrale permettant... d'assurer la sécurité de paiement entre deux parties. Le traitement de paiement en ligne en 97, Peter était très en avance, même sur Elon Musk et Paypal, son principal concurrent qui ne sera créé qu'un an plus tard en 98. L'entreprise va grossir rapidement pour atteindre en 2000 un peu plus de 60 employés. Parmi eux, un jeune autrichien va rejoindre les rangs, Jan Marsalek.

Sans diplôme, il avait tout de même fondé en 99, à l'âge de seulement 19 ans, un logiciel de e-commerce. Ce qui nous permettra de gagner la confiance de Peter. et de rejoindre l'équipe technique. Sauf que, fin 2001, une énième bulle spéculative va éclater. La bulle internet, entraînée par l'euphorie de l'essor des nouvelles technologies, a comme toujours été source de spéculation et de surévaluation.

Et il faut revenir jusqu'ici pour comprendre le pilier fondateur de Wirecard. A l'époque, alors que le marché venait de voir plus de 150 milliards de dollars, dollars se volatiliser comme ça bon nombre d'entreprises face à la pression des analystes des investisseurs surévaluer artificiellement leurs comptes ça a l'air si facile Pourquoi pas nous ? Mais la crise frappe fort, à tel point que Wirecard est à deux doigts de fermer ses portes et Peter Herold, le fondateur, doit lâcher les rênes de son bébé. Et c'est à ce moment-là qu'un homme providentiel va venir sauver l'entreprise. Cet homme, c'est Marcus Brown.

Un autrichien, longiligne, rasé de près avec la parfaite allure du PDG moderne, prêt à révolutionner l'industrie financière allemande. En plus de l'image, l'expérience suit. Il débarque d'un des 4 plus gros cabinets d'audit de la planète, KPMG. Il arrive en 2002, réinjecte de l'argent dans Wirecard, structure la société et décide d'axer le développement de l'entreprise sur les transactions liées aux jeux d'argent en ligne et l'industrie pornographique.

Et là, à défaut d'être éthique, c'est extrêmement rentable. Il fera du jeune Yann Marsalek son élève. Et le destin de ces deux hommes va se retrouver lié à tout jamais. A partir de là, l'ascension va être phénoménale.

En l'espace de 3 ans, l'entreprise va Explosé ! Le système de sécurité de paiement mis en place par Wirecard ne se limitera plus aux 7 péchés capitaux. 2005, l'entreprise se retrouve cotée à la bourse de Francfort.

Sauf que déjà là, la firme va réussir à contourner le processus classique d'introduction en bourse. Normalement, pour entrer en bourse, une entreprise doit faire une IPO, c'est-à-dire introduire sur le marché un certain nombre de ses actions, avec un prix initial, avant que le marché fasse son travail. Pourtant, Wirecard va s'éviter tout ça.

Pour se retrouver coté, elle va racheter Infogénie, une entreprise déjà en bourse, et en récupérer sa cotation. Cette manipulation parfaitement légale va surtout permettre à la future licorne d'échapper dès ses débuts aux examens approfondis de ses comptes par les régulateurs du marché. A quoi bon vérifier les comptes d'une entreprise qui génère autant d'argent ? Et que diable des soupçons d'irrégularité qui pesaient sur l'entreprise depuis 2004 ? Wirecard explose et ce n'est que le début.

Et le plus si jeune Marsalek y était. Au début, et il a bien grandi, devenant en 2006 le directeur opérationnel de Wirecard. Il devient alors le bras droit de Marcus Brand et va alors s'atteler à développer l'entreprise sur l'ensemble du continent asiatique.

La même année, l'entreprise allemande obtient une licence bancaire complète, ce qui va lui permettre, encore un peu plus, d'accroître son développement. En 2008, face à une nouvelle attaque concernant de potentielles fraudes, l'entreprise n'ira en bloc, mais pas que. Elle va engager l'un des plus grands cabinets d'audit de la planète.

Ernst & Young, pour examiner les comptes de la Néo-Banque. EY les validera et deviendra l'auditeur attitré de la firme allemande pendant les 10 années qui suivront. Circuler, y'a rien à voir. Avec la validation de ces comptes par l'un des cabinets d'audit les plus respectés de la planète et le soutien inconditionnel des autorités de régulation allemandes, rien ne peut venir entraver le succès de Wirecard. Et les chiffres donnent le tournis.

L'entreprise va connaître entre 2004 et 2018 une croissance moyenne de... 30% par an avec des profits multipliés par 70 sur la période ce qui permettra à l'entreprise d'atteindre un chiffre d'affaires de 2 milliards en 2019 et une valorisation boursière à plus de 22 milliards d'euros. Vous avez des clients partout dans le monde.

Le pape européen. 17, 28 milliards d'euros. C'est un peu comme une histoire inouïe. Ça y est, Wirecard, yeah, ils sont au sommet. Ils viennent même de déloger Commerzbank, la deuxième plus grosse banque allemande dans l'indice taxe, l'équivalent de notre CAC 40 en septembre 2018. Wirecard est partout, déployant des filiales dans le monde entier, 55 au total à travers 4 continents.

La vedette de la tech est au sommet, sponsoring, internet, presse, finance, c'est LA fierté allemande. A tel point que même Angela Merkel, la chancelière allemande de l'époque, fera la publicité lors d'un voyage en Chine en 2019. Sauf que derrière ce succès public se cache une réalité bien plus sombre, une fraude généralisée. organisé qui dure depuis des années et que la presse a tenté, à de maintes reprises, de révéler. En 2016, les premières rumeurs sérieuses étaient déjà apparues, grâce à un analyste britannique, Matthew Earle, surnommé le destroyer noir par la City de Londres. Matthew Earle, c'est un short-seller, c'est-à-dire qu'il parie sur la baisse de la valeur de l'entreprise en bourse.

Et son enquête de plus de 100 pages sur la firme allemande est le premier clou dans le cercueil de Wirecard. Blanchiment d'argent, évasion fiscale, fraude, le rapport est sans équivoque, prédisant la chute programmée inéluctable de l'entreprise allemande. Dans un premier temps, ce rapport va faire chuter le cours de l'action de Wirecard, perdant plus de 20% de sa valeur de l'époque. On pourrait croire que c'était le début de la fin. L'épreuve semblait intangible, irréfutable, et pourtant, ce n'était que le début.

Publiquement, la réponse de l'entreprise allemande est cinglante. Le groupe ne craint pas de perdre le moindre de ses clients. Mais en privé, c'est encore pire. Il faut le faire taire, coûte que coûte.

D'abord, la pression. L'entreprise dispose de moyens à la hauteur d'une petite nation. Et l'analyste se retrouve traqué, espionné, ciblé par l'entreprise qui pèse plus de 4 milliards de dollars en bourse à ce moment-là. Comme les moyens d'une petite nation ne suffisent pas à masquer l'indéfendable, l'administration allemande va aussi se mettre sur le coup. La baffine ?

Le régulateur du marché allemand va se rendre complice de Wirecard. Plutôt que d'enquêter sur l'entreprise allemande sur la base du rapport de plus de 100 pages à leur disposition, c'est Matthew Earl et son entreprise qui vont se retrouver ciblés par une plainte. Muselé, décrédibilisé, l'analyse de Matthew Earl est balayée du revers de la main et la marche en avant de Wirecard repartira de plus belle en seulement quelques semaines. Je ne regarde pas les adversaires. A tel point qu'alors que l'enquête du Destroyer Noir envoyer l'entreprise à la banqueroute, celle-ci doublera son chiffre d'affaires entre 2016 et 2018. Wirecard, c'était la success story, la réponse au titan de la Silicon Valley.

Il est hors de question que celle-ci puisse s'effondrer. My name is Dan McCrum, I'm a member of the investigations team at the Financial Times. C'est le Financial Times qui rajoutera le deuxième clou dans le cercueil de Wirecard, et le troisième, et presque tous ceux qui vont suivre. En janvier 2019, il publiait le premier d'une série de trois articles concernant des soupçons de fausse comptabilité et que la filiale Asie-Pacifique de Wirecard avait créé et antidaté de faux contrats dans le but d'artificiellement gonfler le profit de l'entreprise. Ça y est, cette fois-ci, c'est vraiment la fin.

L'heure a sonné pour l'entreprise allemande. Toujours pas. Malgré les révélations de l'éventualité d'une fraude en Asie, l'État allemand et la Baffin, son autorité de régulation, vont une nouvelle fois se ranger du côté des fraudeurs. D'abord, elle va interdire le short-selling, c'est-à-dire de parier à la baisse sur les actions Wirecard en février 2020. L'État-providence, n'est-ce pas ? Mais surtout, l'autorité de régulation a lancé une enquête sur Dan McCrum, le journaliste du Financial Times, à l'origine de l'article.

Wirecard va réfuter les allégations et suivra la baffine en portant plainte contre le Financial Times pour rapport non éthique et manipulation de marché. Le schéma ne vous rappelle rien ? C'est bien main dans la main avec la justice allemande que l'entreprise réussit à chaque fois à sortir indemne, voire enhardie à chacune de ses accusations. Mais pas cette fois. En octobre 2019, face au troisième article du Financial Times remettant en cause le business model tout entier de Wirecard, l'entreprise est obligée d'agir.

Et alors, dans l'espoir de freiner sa chute et de rassurer ses investisseurs, l'entreprise allemande engagera KPMG. l'ancienne entreprise de Marcus Brown pour conduire un audit soi-disant indépendant. En mars 2020, Wirecard va annoncer que KPMG n'a pas trouvé d'anomalie dans sa comptabilité. Tout serait donc faux ? Une vendetta, de la jalousie, un complot, une tentative de déstabilisation orchestrée par le Financial Times, l'un des quotidiens économiques les plus influents de la planète ?

Non. Le 30 avril, le coup prétend. KPMG, et ce malgré la connivence évidente entre Marcus Brand et son ancien employeur, l'auditeur annonce ne pas être en mesure de rendre de conclusion concernant les comptes de l'alicorne allemand. Un silence en guise d'aveu.

A la mi-juin 2020, la chute va s'accélérer. D'abord, le 18 juin, Ernst & Young refusera mystérieusement de certifier les comptes de Wirecard. Leur auditeur attitré depuis plus de 10 ans s'enlevant tourner et tourne le dos à l'affirme allemande, déclarant que plus de 1,9 milliard d'euros manque à l'appel dans le bilan du groupe.

C'est un trou de 2 milliards d'euros dans ces comptes, rien que ça. Et il ne faudra pas longtemps pour que tout le monde suive. L'effondrement sera aussi spectaculaire que rapide. Et même si l'entreprise, par le biais de son PDG Marcus Brand, le Steve Jobs autrichien, tenteront de... Jouer la carte de la fraude externe, c'est trop tard.

Tout le monde a compris. Il démissionnera le 19 juin 2020 et sera arrêté seulement 4 jours plus tard. Mais il sera libéré aussitôt contre le versement d'une caution de 5 millions d'euros. A peine sorti, il vendra illico quasiment l'intégralité de ses parts pour environ 155 millions d'euros. Alors que les actions de l'entreprise valaient encore quelque chose.

un optimiste pathologique. Peu importe le sort des quelques 5500 employés de l'entreprise, pourvu que le parachute doré soit suffisant pour sa retraite. C'est fini pour Wirecard. Rideau. En trois jours, l'action ne vaut presque plus rien.

Le succès de la licorne allemande était, comme cet animal, Fictif. Le 25 juin 2020, soit seulement une semaine après la non-validation des comptes par Ernst & Young, l'entreprise dépose le bilan. Une première pour une entreprise cotée en bourse en Allemagne.

Au cours de l'été, l'entreprise sera démantelée par un administrateur judiciaire réellement indépendant. Et quelle ne fut pas la surprise générale lorsqu'il rendra son analyse de la comptabilité du groupe. Un actif de 428 milliards d'euros et des dettes de plus de 3,2 milliards.

Tout n'était qu'un tissu de mensonge. Une entreprise cotée au DAX, comment était-ce possible ? Comment ont-ils fait pour mentir, frauder, tricher, gonfler artificiellement leurs comptes sans jamais se faire peur ? Pincé, c'est certainement là que Yann Marsalek, le protégé de Marcus Brown, est rentré en jeu.

Yann Marsalek, c'est l'énigme, le morceau manquant, la pièce maîtresse du puzzle Wirecard. Qui était cet homme ? Ce fameux bras droit en charge du développement du commerce en Asie.

Pourquoi ? Parce que c'était bel et bien là-bas que la fraude s'opérait. Comment ?

Et c'est là que ça devient encore plus déroutant. Officiellement, pour opérer dans certains pays d'Asie et de Moyen-Orient où ils ne disposaient pas d'autorisation nécessaire, Wirecard avait recours à des tiers-parties. Des entreprises qui agissaient pour le compte de Wirecard en tant que validateur de paiement.

En échange des affaires apportées par Wirecard, les entreprises versaient des commissions à l'entreprise allemande sur des comptes séquestres. C'est-à-dire que les sommes étaient bloquées jusqu'à la fin de la validation de l'économie. lac de vente.

Dans les comptes de l'entreprise en 2001, ces comptes séquestres étaient bizarrement évalués à, je vous le donne en mille, bingo, 1,9 milliard d'euros. La réalité, ces entreprises étaient des sociétés écran, toutes dirigées par des ex-employés de Wirecard, dans l'unique but de pouvoir générer des lignes comptables falsifiées. que cette entreprise n'était probablement jamais profitable.

Ça c'était l'effet Kiss, maintenant je vais vous donner l'effet Cool. Au fur et à mesure de l'enquête, il s'est avéré que Wirecard s'est fait siphonner ses comptes, seulement quelques mois avant son effondrement, alors même que l'entreprise se battait officiellement pour prouver son innocence. Comment ?

Une fraude ? Encore, mais avec un autre schéma cette fois-ci. De janvier à mars 2020, soit seulement 3 mois avant l'effondrement, Wirecard a fait sortir 870 millions d'euros de sa trésorerie, à justement ses sociétés écrans, sous forme de prêts non sécurisés. Toutes les investigations pointent au même endroit, vers un homme, Yann Marsalek, coupable désigné. C'était lui qui était en charge du développement de l'Asie.

C'était lui qui était en charge de l'acquisition des entreprises tiers-parties. C'était lui la clé de toute cette histoire. Sauf que, depuis le 18 juin 2020, l'ancien directeur des opérations s'est évaporé.

Il se serait enfui à bord d'un jet privé ayant décollé depuis l'Autriche. Et il demeure encore à ce jour, introuvable. L'une des dernières personnes à l'avoir vu, c'est Christophe Bauer, qui était le manager de la région asiatique.

Mais Christophe Bauer sera retrouvé mort à Manille. Encore à jour, il est recherché par Interpol, sur la liste rouge des fugitifs les plus recherchés du monde, et est soupçonné d'être protégé par la Russie. Depuis, le scandale se poursuit en Allemagne, et trois des dirigeants, dont... dont Marcus Brand ont été renvoyés en prison. Les investigations prouvant qu'il était bel et bien de mèche.

Et ce depuis au moins 2015. Les enquêteurs ayant réussi à prouver qu'il avait lui-même décidé de gonfler le bilan de la société en inventant des recettes. Mais ce n'est pas tout, l'ensemble du gouvernement allemand est mis en cause. Angela Merkel a été auditionnée par la commission d'enquête parlementaire sur le scandale Wirecard.

Le ministre de l'économie lui-même est en cause. courant que des enquêtes étaient en cours dès février 2019 contre la licorne allemande. Mais lui aussi, tout comme les autorités de régulation, n'a rien fait. Personne n'a rien fait. L'inaction face à un tel mensonge est stupéfiante.

Que ce soit de la part des politiques, de l'administration, mais aussi et surtout de la part des cabinets d'audit qui ont examiné les comptes de la société pendant plus de 20 ans. Encore à ce jour, le procès est en cours et devrait se terminer en 2024, alors que beaucoup de questions restent sans réponse. Qui sont les coupables ?

Marcus Brown ? Marc Salec ? Les cabinets d'audit qui ont couvert les traces de l'entreprise pendant des années, les autorités de régulation, ils ont tous détourné le regard.

Ils ont choisi délibérément de fermer les yeux, alors même que des enquêtes journalistiques avaient annoncé pendant des années la plus grosse fraude que l'industrie financière allemande n'ait jamais connue. Le rêve était certainement trop beau, trop grand. L'Allemagne tout entière s'est prise à rêver, à se voir concurrencer la Silicon Valley, retrouvée aveuglée face à l'évidence. L'effondrement de Wirecard était programmé.

C'est la fin de cette vidéo, j'espère qu'elle vous aura plu. Avant de vous laisser, je voulais vous remercier. On vient de dépasser les 10 000 abonnés sur la chaîne, c'est vraiment un énorme panier pour moi.

Donc pour marquer le coup, j'avais envie de commencer cette nouvelle étape avec vous. Du coup, la chaîne va changer de nom et c'est vous qui décidez. Rendez-vous dans l'onglet communauté pour voter, il y a sûrement un lien que je vais mettre juste ici ou là. Et c'est le nom qui aura le plus de votes au 31 décembre 2023 qui deviendra le nom de la chaîne. Je prépare d'ailleurs un...

Très gros sujet pour ce nouveau chapitre qui arrivera début 2024. Je vous souhaite de bonnes fêtes, une bonne année et d'ici là, portez-vous bien.