Dilemme d'Émilie dans Cinna de Corneille

Jun 3, 2025

Commentaire linéaire du monologue d'Émilie (Acte 1, Scène 1) - "Cinna" de Corneille

Introduction

  • Figures féminines dans les tragédies : dilemme entre le père et l'amant.
  • "Cinna" de Corneille (1641) : Dilemme d'Émilie.
  • Monologue d'exposition : présentation du dilemme tragique.

Volonté de vengeance

  • Personnification des désirs :
    • Désirs impatients et incontrôlables.
    • Vengeance sublimée, présentée comme "illustre".
    • Allitération en 'S', symbolique des pulsions : "impatient désir d'une illustre vengeance".
  • Antithèse :
    • "dont la mort de mon père a formé la naissance".
    • Naissance du sentiment d'honneur et vengeance, thèmes tragiques.
  • Champ lexical :
    • Souffrance : "ressentiment", "douleur".
    • Famille : "enfants impétueux de mon ressentiment".
    • Amour : "ma douleur séduite embrasse aveuglément".

Naissance du dilemme

  • Auguste et la vengeance :
    • Présence d'Auguste à son apogée, contraste avec la tristesse d'Émilie.
    • Opposition entre Auguste récompensé et le meurtre de son père.
  • Rappel des faits :
    • Meurtre du père par Auguste : "que par sa propre main mon père massacré".
    • Souvenir douloureux de la "sanglante image".
  • Émotions et contrôle :
    • Émilie s'abandonne à ses sentiments : "Je m'abandonne... à vos ardents transports".
    • Hyperbole : "pour une mort lui devoir 1000 morts".

Dilemme entre vengeance et amour

  • Intensité des sentiments :
    • Opposition : "J'aime encore plus Sina que je ne hais Auguste".
    • Refroidissement des désirs : "Je sens refroidir ce bouillant mouvement".
  • Responsabilité et courage :
    • "te demander du sang, c'est exposer le tien" : courage de Cinna, responsabilité d'Émilie.

Conclusion

  • Présentation des personnages et enjeux dès le monologue.
  • Dilemme entre honneur familial et amour pour Cinna.
  • Incapacité d'Émilie à ordonner l'assassinat d'Auguste malgré ses désirs de vengeance.
  • Comparaison avec le "Cid" : dilemme récurrent chez Corneille entre amour et honneur.