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Réviser un commentaire de texte

Bonjour à toutes et à tous ! Bonjour, Mme ! Nous sommes à quelques jours du bac français, je suis professeure de français, et je vais donc vous proposer une vidéo sur le commentaire. Je vais diviser cette vidéo en trois temps. Comment on révise un commentaire de texte sur un texte qui n'est pas au programme ?

Comment... On réfléchit à ce commentaire et ensuite comment on rédige ce commentaire de texte qui n'est pas au programme. Tout d'abord, premier point, et c'est le point le plus difficile, comment on révise un commentaire de texte sur un texte qu'on ne connaît pas et on ne sait absolument pas ce qui va tomber. On peut se dire, le roman est tombé l'an dernier, donc ce sera plutôt de la poésie, du théâtre ou de la littérature d'idées.

Et en même temps, une fois qu'on a dit ça, ça n'aide pas beaucoup parce que finalement, on ne va pas réviser toute la poésie, tout le théâtre. Est-ce qu'on va apprendre des biographies d'auteurs ? ou des grandes fiches sur les mouvements littéraires, dont apprendre des biographies d'auteurs ou des fiches sur les mouvements littéraires au kilomètre, vous n'allez pas réciter, vous n'allez pas ficher ainsi.

Par contre, cependant, d'où vous avez des textes en commentaire linéaire pour l'oral, que vous connaissez... extrêmement bien, et bien faites d'une pierre deux coups. Révisez l'oral en faisant des plans de commentaires composés sur vos textes que vous révisez pour l'oral et donc vous révisez l'écrit et l'oral en même temps.

Donc dont ? Essayez de deviner ce qui va tomber, on n'en sait rien. D'où réviser vos textes pour l'oral en classant toutes les remarques que vous faites sur le texte dans un plan. Pourquoi ?

Et bien on le verra dans la deuxième partie de la vidéo parce que comment on rédige, c'est à dire comment faire un plan en deux voire voire trois parties dans le commentaire, c'est difficile. Et donc, vous faites bien, d'une pierre deux coups, vous révisez l'oral en apprenant à faire des plans. Deuxième point, on peut s'entraîner à faire des problématiques.

Parce qu'il y a des bonnes et des mauvaises problématiques. Alors, c'est un drôle de mot, problématique. En fait, une problématique, c'est juste une question qu'on aurait envie de se poser sur un texte.

Et donc, là, je vous donne un conseil, revoyez les problématiques de vos textes étudiés pour l'oral. Et on va prendre un exemple aujourd'hui. On fera notre exemple sur Arthur Rimbaud, puisque c'est un poète qui sera...

sera au programme l'an prochain. Donc une problématique, comment est-ce qu'elle est bonne, comment est-ce qu'elle n'est pas bonne ? la problématique psychologisante, c'est-à-dire qui prend un personnage, qui l'allonge sur un canapé et qui lui fait une séance de psychanalyse.

Est-ce que Madame de La Fayette a inventé un personnage vraiment très triste ? Est-ce que la princesse de Clèves devrait tromper son mari ? Ça, c'est une question qui n'a pas vraiment de sens parce que la princesse de Clèves n'existe pas vraiment et parce qu'il n'y a pas vraiment d'études littéraires.

Pas non plus de problématiques descriptives du type type qu'est-ce que fait le personnage dans ce passage ? On n'a pas besoin de vous pour le savoir, puisque le passage, on l'a sous les yeux. D'où une problématique littéraire.

Qu'est-ce que ça veut dire, une problématique littéraire ? Ça veut dire que je regarde le texte et que je me demande comment il fonctionne. Pourquoi ce texte me fait peur ?

Et pourquoi j'aime ça aussi, avoir peur ? Pourquoi ce texte me fait-il rire ? Pourquoi ce texte me dérange ? Donc une problématique, c'est une problématique qui réfléchit à l'effet du texte sur vous.

Qu'est-ce qu'on révise d'autre encore pour réviser un commentaire sur un texte ? D'où penser à avoir des réflexes sur les genres. Si le théâtre est le genre qui donne votre commentaire, il va falloir parler de spectateur, de mise en scène, de décors, d'accessoires. Même si c'est un texte de théâtre que vous n'avez jamais vu. C'est à dire vous posez la question de l'effet du texte sur un spectateur.

Si le texte est poétique, cela veut dire que c'est un texte qui emprunte un petit peu à la musique ou en tout cas qui fait des ponts entre la littérature et la musique. qui a des effets de rythme et de sonorité. Si vous commentez un poème et que vous ne parlez jamais, jamais de rythme, de syllabe, de sonorité, de rime, là aussi il y a un problème. Parole de l'air !

Et si vous parlez de lignes au lieu de parler des vers, il y a un problème. Dont faire des grandes fiches sur les mouvements littéraires, sur les biographies des auteurs, d'où se remettre les mots-clés en fonction du genre. Roman, narrateur, auteur, personnage, récit, rythme du récit, peut-être même prolepse, anachronisme, les mots compliqués pour dire flashback et flashforward. Pour la poésie, vous allez avoir des vers, un poète, des rythmes, des sonorités, des allitérations, ou encore des assonances, un petit moyen technique pour retenir le sens d'allitération et d'assonance. Allitération termine par une consonne, donc ce sont des répétitions de sons de consonne, alors qu'assonance termine par une voyelle, donc ce sont des répétitions de sons de voyelle.

Alors deuxième partie, comment est-ce qu'on réfléchit ? à un commentaire qui cette fois-ci doit être organisé alors qu'à l'oral on vous dit de le faire au fil du texte. Evidemment vous allez vous demander comment faire des plans. Alors il y a des techniques de plans et on vous a dit qu'on allait du plus simple vers le plus compliqué.

Certains enseignants disent même le grand 1 c'est comment c'est fait, le grand 2 c'est de quoi ça parle et le grand 3 c'est pourquoi faire. C'est à dire en gros on va chercher le message caché, le message implicite du texte et vous allez vous poser cette grande question. C'est à tout ça là, tout ce que je suis en train de mettre dans mon commentaire quand il écrivait son texte. Parce que commenter, c'est pas dire ce qu'a voulu faire forcément l'auteur.

C'est pas la question. Vous passez votre temps à commenter des SMS ou des matchs de foot et vous ne vous demandez pas forcément si c'est... à ce qu'a voulu faire le joueur sur le terrain par exemple.

C'est-à-dire que quand on dit que c'est une belle frappe en pleine lucarne, vous ne vous demandez pas si avant de tirer sa frappe en pleine lucarne, il s'est dit je vais faire une frappe en pleine lucarne. Et pourtant vous la commentez, vous dites qu'elle était belle, qu'elle était en pleine lucarne, et vous dites même que c'est sans doute parce qu'il a orienté cette fois-ci son pied gauche dans cette position. C'est exactement pareil avec le texte, ne vous demandez pas si l'auteur l'a voulu ou pas, tout ce que vous faites, c'est de dire comment le texte fonctionne et quel effet il produit sur vous, que l'auteur y ait pensé ou pas.

Donc, dont se demander ce qu'a voulu faire l'auteur, d'où analyser ce que fait effectivement le texte sur vous, que cela ait été fait ou non consciemment par l'auteur. Dont suivre le fil du texte, ne pas organiser sa copie, d'où faire une, deux ou trois parties en allant du plus simple. Qu'est-ce que ce texte ?

On va prendre, pour exemple, Ma bohème d'Arthur Rimbaud, qui fait partie des poésies d'Arthur Rimbaud. Eh bien, mon grand teint va devoir commencer par le début et dire qu'il s'agit d'un poème. Et très rapidement, lorsque vous lisez le poème, Je m'en allais, les poings dans mes poches crevaient, Mon paletot aussi devenait idéal, J'allais sous le ciel, muse, et j'étais ton féal.

Vous pouvez dire quand même assez rapidement que c'est un poème qui décrit une marche. Eh bien ça, ça va être, si vous voulez, le titre de votre grand teint. C'est-à-dire, d'où n'hésite pas.

N'hésitez pas à dire les évidences. Parfois, il y a différents profils d'élèves. Il y a les élèves qui voient tout de suite les choses compliquées, qui sont attirés par les idées originales, et finalement, qui sont déjà dans le grand 3 du commentaire.

Il y a aussi les élèves, parfois, qui n'ont pas envie de dire des choses que tout le monde va dire. Eh bien, je suis désolée de vous le dire, mais dont faire un grand 3 à la place d'un grand 1, d'où faire un grand 1, qui dit les évidences, qui plante le décor avant grand 2 de dire ce texte que j'ai déjà écrit. qualifié dont j'ai dit que c'était un sonnet qui décrivait une marche et même qui décrivait une marche dans la pauvreté et même une marche sans complément de lieu j'allais j'allais où on ne sait pas une fois que toutes ces évidences sont données je vais pouvoir dans le grand de dire ah mais peut-être que c'est un poème qui se veut très provocateur il a un large trou dans sa culotte il a ses points dans ses poches crevées et non pas ses mains donc là aussi peut-être que ce point est une forme de provocation Donc je vais passer de mon grand 1 qui décrit les évidences, c'est le poème, d'un vagabond, d'une forme de pauvreté et en même temps d'un plaisir dans la nature.

Oh là là, que d'amour splendide j'ai rêvé ! Mes étoiles au ciel avaient un doux froufrou, une forme de douceur. Ça je vais tout dire dans le grand 1 parce que c'est évident.

Le grand 1 c'est le sens propre du texte et si on veut dire un mot compliqué on peut dire même le sens littéral, c'est un petit peu plus chic. Alors que le grand 2 va voir qu'il y a une Il me produit un autre effet ce texte. J'ai l'impression qu'il y a une forme de colère peut-être dans ce texte.

Il a les points dans ses poches crevées, sa culotte a un large trou. Et donc, je vais analyser, on va dire, quelque chose de plus implicite. Et alors, si j'ai la chance d'avoir un grand 3 en commentaire, très souvent, on peut se satisfaire de deux parties, bien entendu.

Mais si j'ai la chance d'arriver à avoir un grand 3, là, ça va avoir un sens bien plus général. C'est-à-dire, comme si c'était, par exemple... Un manifeste. C'est-à-dire qu'en fait, ce texte, il a une intention de revendiquer quelque chose.

Alors qu'est-ce que je peux revendiquer quand je suis un écrivain ? Je peux tout à fait revendiquer quelque chose de politique. C'est-à-dire, ce texte a une dimension politique, il lutte contre le sort des opprimés.

Si je commente par exemple un morceau des Misérables de Victor Hugo, il y a sans doute un sens politique qui va avoir sa place dans un grand droit. Mais cette revendication, elle peut être aussi littéraire. C'est sans doute le cas ici.

souvent on parle là d'un passage métapoétique, c'est-à-dire que le texte parle de la façon d'écrire des textes. Le texte dit voilà comment il faut écrire à présent. Et chez Rimbaud c'est souvent le cas.

Chez Rimbaud, généralement, il y a une intention de révolutionner la poésie. Et par exemple là, on peut voir dans le dernier vers, un pied près de mon cœur qu'il y a sans doute un sens poétique, parce que le pied en poésie c'est une syllabe. Et quand on regarde les deux derniers vers, comme délire je tirais les élastiques, de mes souliers blessés, un pied près de mon cœur, je peux me dire tiens s'il me dit qu'il joue avec les pieds, avec les syllabes, il est peut-être en train de le faire dans son poème.

Ce sont des alexandrins, je vais essayer de voir si je peux mettre ma césure 6-6. Comme des lireux, 5, je tirerai les élastes. ...élastique, 7. C'est un alexandrin.

Ça va pas du tout, ça, de mettre sa césure en 5-7. Et en même temps, il m'oblige à le faire parce qu'il a mis une virgule. Mettre la césure entre je et tirer ça va m'obliger à séparer le sujet du verbe. C'est intéressant, ça, parce qu'il nous dit qu'il tire sur des élastiques. Donc, premier sens pour la première partie, bien évidemment, c'est que ces souliers sont des souliers de vagabonds.

et qu'il est en train de refaire ses lacets et que ce pied près de son cœur, eh bien, c'est parce qu'il se rapproche de sa chaussure en refaisant ses lacets. Ça, je l'ai dit dans le grand 1. Mais dans le grand 3, où cette fois-ci, j'essaye de voir le sens caché poétiquement, je me dis que tiens, tirer sur des élastiques comme sur des lyres, qui est l'instrument de musique de la poésie, c'est peut-être d'avoir déplacé la césure. Et au lieu de l'avoir mis 6-6, d'avoir dit comme des lyres 5. Je tirais les élastiques 7 de mes souliers blessés.

Un pied près de mon cœur. Et là, cette fois-ci, le pied, ça n'est plus le sens que j'avais dit dans le grand 1. Mais dans le grand 3, je vais dire qu'il s'amuse à déplacer les pieds, c'est-à-dire les syllabes du poème. Et donc, je me dis, peut-être que je vais pouvoir relire le poème. Peut-être qu'il s'amuse à faire ça un petit peu partout.

Et je vois qu'il me dit, petit pousset rêveur, au vers 6, j'aigrenais dans ma course des rimes. Ah, donc il sème les rimes comme le petit pousset se met des cailloux. Donc, c'est bien ce qu'il est en train de faire.

Une petite révolution poétique. où les rythmes et les sonorités ne seront plus jamais à la même place que ce que faisait tout le monde avant. Ça a bien sa place dans un grand 3 de commentaires.

Et puis je peux me dire, tiens, 5-7, c'est bizarre, le chiffre 7, il a l'air de revenir dans ce poème. Et c'est vrai que quand je compte tous mes vers, eh bien le moment où on divise normalement le sonnet en deux, il arrive au vers 7. Mon auberge était à la grande ours, point. Le seul point que Rimbaud met, c'est au septième vers. Comme par hasard. Et si je réfléchis au petit pouce...

je sais qu'il porte des bottes de sept lieues. Comme par hasard. Et je sais également que dans le mois de septembre, j'entends le chiffre 7. Comme par hasard ! Oui, alors je pense qu'on a très bien compris, Bertrand.

Et finalement, vous voyez que je suis en train de déceler des éléments qui donnent une autre lecture du texte, qui me révèle un sens caché. Mais vous pouvez dire Ah dis donc, c'est tiré par les cheveux ! Moi je ne suis pas Rimbaud, Rimbaud il prenait des choses. Est-ce que Rimbaud y a pensé ? Je n'en sais rien.

Là ça fait quand même beaucoup de coïncidences. Donc il y a des chances pour que Rimbaud, dont on sait qu'il préférait l'imper, avec Verlaine, qui était son compagnon, qui disait pour cela préfère l'imper, il y a des chances... pour qu'il joue sur d'autres chiffres que ceux des poètes depuis l'Antiquité, puisqu'il nous a annoncé dans ses lettres qu'il voulait faire de la poésie comme personne n'en avait jamais fait auparavant. Moi, je vous dirais, est-ce que Rimbaud y a pensé ?

Sans doute, j'ai envie d'y croire, mais de toute manière, ce n'est pas la bonne question. La bonne question... c'est est-ce que l'hypothèse de lecture, c'est-à-dire ce que je suis en train de vous proposer, je vous ai convaincu ?

Comme si vous disiez qui doit être le ballon d'or, est-ce que vraiment ça doit être encore Lionel Messi ? Est-ce qu'il n'en a pas déjà trop ? Peut-être qu'après une discussion enragée, vous allez dire oui, ça doit être lui, parce que vous aurez apporté beaucoup d'arguments.

Donc pensez votre commentaire ainsi, dont se demander si c'est le vrai sens du texte, d'où... Se demander si votre lecture du texte vous arrivez à la rendre convaincante. Je vais rajouter un donte, s'auto-censurer. Pensez qu'on dit des bêtises sur les textes. Tant que vous dites quelque chose qui est sous votre nez, c'est-à-dire le texte, vous aurez raison.

D'où croire à vos intuitions et essayer de les défendre. Et si cette intuition, c'est de dire ce texte est un peu dur à lire, ce texte est un peu ennuyeux pour moi, eh bien, défendez-le, expliquez-nous pourquoi. Vous n'aurez jamais tort en expliquant ce que vous avez sous les yeux. Vous aurez toujours tort en donnant l'impression que l'exercice vous ennuie, par contre. Dernier conseil, on vous a dit repérer des procédés mais dont ne fait pas un relevé de procédés comme on fait un relevé d'erreurs ou comme on fait un ensemble de remarques techniques sur une pièce dans une maison en disant il ya trois portes il ya quatre fenêtres dire qu'il y à une métaphore pour dire qu'il ya une métaphore ou dire qu'il y ait une assonance pour dire qu'il ya une assonance ça ne sert à rien si ces procédés vous ne leur donnez pas une interprétation d'où donner un sens à ce que vous repérez et ce sens J'insiste, c'est le vôtre, pas d'autocensure, vous dites ce que vous voulez pourvu que vous le défendiez de façon bien rédigée.

Troisième point, comment on rédige ? Alors pour tous les conseils de rédaction, vous allez reprendre tous ceux que l'on a pu faire dans la vidéo sur la dissertation. Donc je vous invite à cliquer sur le lien sur la vidéo de dissertation.

Et à la fin de la vidéo, dans les dernières minutes, vous avez tous les points sur comment on rédige. Donc je répète, dont se relire à la fin des 4 heures, on ne se relie pas à la fin. fin des quatre heures, d'où se relire à la fin de chaque paragraphe, c'est-à-dire toutes les 10-15 minutes. Combien ? Dont croire que le brouillon est organisé dans le même ordre que le commentaire.

D'où numéroter ces pages de brouillon, un pour l'introduction, un pour le grand 1, un pour le grand 2, un pour le grand 3 et un pour la conclusion et n'écrire que sur le recto du brouillon, pas sur le verso. Mais surtout, on va faire ici maintenant une liste. qu'on n'a pas faite dans la vidéo sur la dissertation, des fautes que l'on trouve partout et qu'il ne faut pas faire.

Donc là c'est un gros donte pour toutes ces fautes. Deux parts. Deux parts ceux-là, l'auteur, etc.

Pas de T à la fin de deux parts. Notamment N-O-T-A-M-E-N-T. Conclure, c'est un verbe du troisième groupe et pas du premier groupe.

Donc je conclue avec un S et non pas avec un E. Sinon, ce serait le verbe concluer. Le plus important, il y a des mots, pas des problèmes d'orthographe, mais c'est des mots, si vous voulez, qui ont plus leur place dans une vidéo tournée à Dubaï et qui arrive sur TikTok. Par exemple, le ressenti de l'auteur ou du personnage.

Non, dites plutôt les sentiments, ce que l'auteur ressent. Ou alors, ce texte se base sur... Vous voyez, ça fait un peu cela.

la base. Donc plutôt se fonde. Vous enlevez le ressenti et vous mettez plutôt les sentiments, ce que l'on ressent. Vous enlevez toujours le verbe se baser et vous mettez se fonder pour avoir en fait une sorte de style neutre qui ne soit pas un style de journaliste, qui ne soit pas un style de poète et qui ne soit pas non plus un style d'influenceur. Bouleverser, b-o-u-l-e-v-e-r-s-e-r, je sais ce e vous n'avez pas envie de le mettre mais dites vous que vous allez verser dans une boule, bouleverser.

Ambigu, aigu, homogène. Pour masculin, il n'y a pas de tréma. Je suis désolée de vous le dire, je sais que c'est très choquant, que ça vous embête, mais ce n'est qu'au féminin qu'il y a ces deux points tréma, et ça n'est que sur le E et non pas le U.

Donc si ce texte est ambigu, il n'y a pas de point, il n'y a pas de point sur le U. Si l'autrice, Olympe de Gouges, est ambigu, ce qui est vrai d'ailleurs, il y a un tréma, mais c'est sur le E d'ambigu. Un héros, c'est un variable, il y a toujours un S. L'existence, je suis désolée, mais c'est avec un E et pas un A.

Le langage, attention, n'est pas un A. anglais language c'est pas le moment de mettre un u nous c'est l a n g a g e malgré et à la fin pas de s davantage là aussi désolé mais c'est en un seul mot davantage d av a n a t a g e en un seul mot quand on est obnubilé c'est qu'on a ob devant nubilus le nuage un nuage devant les yeux parce qu'on ne pense qu'à cela obnubilé ob n u b i l e accent aigu si on a commis un péché imaginez qu'on vous donne un texte avec un sens un peu religieux, eh bien on ne va pas à la pêche, donc un péché c'est avec un E accent aigu et non pas un accent circonflexe. L'étymologie, si vous avez envie de l'évoquer, c'est super, c'est super chic dans une copie, en revanche il n'y a jamais de H dans étymologie et c'est le Y qui vient avant.

Ou encore vous avez envie d'être très chic et de dire que ce texte fonctionne comme deux tableaux à côté, comme un diptyque ou comme trois tableaux à côté, comme un triptyque, eh bien dans ce cas là il faut mettre le I d'abord et le Y ensuite. D I P T Y Q U E ou T R I P T Y Q U E. c'est-à-dire il va falloir me mettre les deux traits d'union pour que je sois satisfaite si je lis votre copie, et si l'on pense que ce texte est amusant, voire comique, V O I R E, absolument. Voilà, on a vu pour le commentaire, si c'est ce que vous choisissez le 15 juin, comment on révise, comment on réfléchit et comment on rédige.

Regardez cette vidéo tout en faisant des choses, n'oubliez pas, on ne marque pas de but si on ne prend pas un ballon pour essayer de marquer ce but. Il ne suffit pas de regarder la vidéo de Lionel Messi. Et... Et puis sachez que les professeurs qui vont vous corriger sur l'ordinateur ont hâte de vous lire en fait, et que vos interprétations sont toujours intéressantes, et que les professeurs ont envie de savoir ce que vous avez vu dans ce texte qu'ils n'ont peut-être pas vu.