Abolition de la peine de mort en France

Sep 12, 2024

Notes sur la présentation de Robert Badinter sur l'abolition de la peine de mort

Introduction

  • Demande de l'abolition de la peine de mort par le garde des Sceaux, Robert Badinter.
  • Moment marquant dans l'histoire législative française, rappelant le débat de 1908 entre Jaurès et Barès.

Contexte historique

  • 75 ans sans débat sur l'abolition de la peine de mort.
  • François Mitterrand a exprimé son hostilité à la peine capitale lors de sa campagne.
  • Badinter, fervent avocat de l'abolition, devient ministre de la Justice.

Arguments pour l'abolition

Éthique et Humanisme

  • La peine de mort est contraire aux valeurs humanistes et chrétiennes.
  • Badinter cite Jaurès : "La peine de mort est contraire à ce que l'humanité a pensé de plus haut."

Engagement démocratique

  • Le pays a voté pour une majorité de gauche, et l'abolition fait partie de son programme.
  • Respect du pacte entre les élus et leurs électeurs.

Réfutation des oppositions

  • Badinter rejette l'idée d'un référendum sur le sujet.
  • Démontre l'inefficacité de la peine de mort comme moyen dissuasif.
  • Aucune corrélation prouvée entre la peine de mort et la baisse de la criminalité.

Témoignage et réflexion

  • Cité le cas de Patrick Henry pour illustrer l'inefficacité dissuasive de la peine de mort.
  • Appel à la compassion et à la réflexion sur les victimes et leurs souffrances.

Critique de la justice punitive

  • La justice qui tue évoque une croyance en l'infaillibilité de la justice et en la culpabilité totale des individus.
  • Affirmation que personne n'est totalement coupable et que la justice, même mesurée, est faillible.

Conclusion

  • Badinter défend l'idée que la peine de mort n’apporte pas la paix ou la justice dans la société.
  • Appel à une vision plus humaine et réformiste de la justice.