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Introduction to Corporate Social Responsibility

C'est extrêmement stimulant, ça crée de la cohésion d'équipe. C'est une manière de remettre un peu l'humain au centre d'un moteur économique. On a toujours eu les trois piliers bien dans le tête, c'est-à-dire le volet social, économique et environnemental. Quand on parle de responsabilité sociétale, etc., on ne parle ni plus ni moins que de citoyenneté. La RSE, c'est naturel. Que des loges et des grands principes, mais s'engager dans une démarche RSE, est-ce si naturel ? N'est-elle pas réservée aux grandes entreprises avec des moyens ? Et concrètement, quelle forme prend-elle ? Les bénéfices, que ce soit pour l'entreprise, les salariés ou l'environnement, sont-ils bien là ? Graal ou chimère, opportunité ou contrainte, distinguons réalité de terrain et idées reçues grâce aux témoignages de divers acteurs d'entreprise. Certes, trier du papier, c'est un début, mais la responsabilité sociétale des entreprises, qu'on appelait auparavant développement durable, c'est bien plus. Trois piliers sont à l'œuvre, social, environnemental et économique. Respecter ses salariés, respecter le code du travail, on va commencer par là. C'est aussi trier ses déchets et faire des gestes pour l'environnement. Ne plus utiliser de bouteilles en plastique, ne plus utiliser de gobelets, paramétrer les impressions en recto verso. De mettre déjà un cadre de travail le plus agréable possible. C'est la mise en place de tickets restaurants et c'est la mise en place là, concrètement cette année, d'une démarche de rétribution. du bénéfice de l'entreprise dans le cadre d'un plan épargne entreprise. Mais la RSE va au-delà des pratiques internes de l'entreprise. Les interactions externes peuvent aussi être impliquées, comme celles avec ses partenaires et sponsors quand on dirige un festival. On essaye de sensibiliser aussi nos sponsors. On essaie de réduire le plus possible ces distributions de cadeaux qui sont souvent plastiques. Plutôt que d'offrir un produit qui sera utilisé juste pendant une demi-heure ou une heure, faites-en moins, mais faites des gourdes qui elles seront réutilisées parce qu'elles sont marquées rockeyennes au moins tout le week-end, voire tout l'été. La RSE, synonyme de contrainte ? Assurément non. Car pour ces entreprises, elle est plutôt perçue comme une réponse à leurs besoins et même comme un vrai levier de rentabilité. Le tourisme ne pourra continuer que si c'est un tourisme durable. Donc la RSE, elle est essentielle et stratégique. Je pense au label des bouchons lyonnais, où si on veut garder une certaine façon de faire la cuisine authentique avec des produits locaux, c'est aussi notre rôle de défendre ce tourisme durable. Depuis très très longtemps, on essaye d'encourager nos visiteurs à de bonnes pratiques. Et donc dans une... L'idée de crédibilité, il était évident pour nous que l'entreprise, le PAL, ait un impact le plus faible possible sur son propre environnement. Éventuellement, on peut le valoriser par le turnover, on peut le valoriser par la fidélisation des clients, le taux de maintien d'emploi de salariés handicapés. Et lorsqu'on fait de la RSE, c'est important de le faire savoir. Au niveau de la concurrence, au niveau des clients, montrer que l'on fait des choses et que ces choses ont un sens. et que ça apporte un plus à nos clients. Ça nous sert comme levier pour pouvoir discuter et dialoguer et surtout créer des beaux projets. Sans hésiter, la RSE et la rentabilité sont bien sûr tout à fait compatibles. bénéfices sont parfois inattendus. Au niveau de l'attractivité, c'est assez impressionnant en fait. Spontanément, dans des questions ouvertes, quand on pose la question à des candidats qu'est-ce que vous savez sur Arténium ? les réponses c'est j'ai vu que vous faites telle et telle activité et que vous avez une démarche RSE ou environnementale. Oui, comme toute initiative dans une entreprise, quelle que soit sa taille, s'engager dans une démarche demande des efforts. Et concernant la RSE, ils sont loin d'être insurmontables. Quelques astuces. C'est peut-être de ne pas aller trop vite et d'avancer pas à pas, de prendre le temps de choisir les bons enjeux, les bonnes actions à mettre en œuvre. Et commencer par des petits actes, des éco-gestes au bureau avant de se lancer dans des ambitions ou dans des actions beaucoup plus vastes. Nombreuses sont les entreprises qui optent pour un accompagnement par un cabinet conseil. À la clé, regard extérieur et simplification de la démarche. C'est simple et accessible parce que ça se met en place par étapes, structuré, petit à petit, sans pression. Et puis il y a des outils que nous on n'avait pas, comme l'analyse de matérialité, comme un bilan carbone, des choses comme ça qu'on a mis en œuvre. La responsable RSE du groupe Partouche partage son expérience. Il faut que tous les salariés soient impliqués. La RSE, c'est à tous les niveaux de l'entreprise. Et c'est ici la ligue ondarde de Mediapart. Média Post nous donne sa recette. Ce que nous avons mis en place chez Média Post, c'est un comité RSE, puisque finalement à la direction du développement durable nous ne sommes pas nombreux. Et pour que le sujet infuse vraiment toutes les directions, ce comité RSE a désigné un référent dans chacune des directions générales adjointes. Et ce sont eux-mêmes qui choisissent les sujets sur lesquels ils travaillent et qui les développent. Et on pilote juste le suivi et l'avancée des actions. Et comme ça, le sujet vraiment diffuse partout, non seulement au siège, mais également sur le terrain. Au bout d'un certain temps, on s'affranchit de cette structuration et on fait du développement durable ou de la RSE, RSO, sans le savoir. Développer son business, fidéliser ses salariés, se démarquer, innover, la RSE est compatible avec tous les enjeux d'une entreprise, petite ou grande. La satisfaction de réduire l'impact négatif sur son environnement est donc à la portée de tous. La RSE, on ne le voit pas comme une contrainte et une charge. mais vraiment comme un stimulant en termes d'innovation. Au niveau d'une entreprise, au niveau d'une structure, quelle qu'elle soit, c'est de savoir ce qu'on laisse après ce qu'on fait. On va beaucoup plus vite que le rythme de la nature, et qu'on consomme beaucoup plus vite que ce que la nature peut produire. C'est donc le bon sens de je ne suis que de passage, et qu'est-ce que je vais léguer aux générations suivantes ? Même si on hésite, là aujourd'hui... Il n'y a plus à hésiter, il faut y aller. Il y a un degré d'urgence. Il faut s'engager pour la société, pour les générations futures. La RSE c'est naturel. Retrouvez sur le site internet de l'AFDAS l'accompagnement RSE.