La Structure de l'Épargne en France et Trade Republic

Constat Initial

Épargne pensée pour les aisés : La structure actuelle de l'épargne en France ne prend en compte que 15% de la population (les plus aisés), ignorants les 85% restants.
Épargne qui ne travaille pas : Les produits comme l'assurance vie sont inefficaces (faible performance, trop de frais) et souvent une arnaque pour l'immense majorité des gens.
Impact socio-économique : Si on ne fait rien, l’appauvrissement par les vieux est prévu à partir de 2040, avec une augmentation de l’endettement.

Présentation : Mathias Bacchino, directeur de l’expansion européenne de Trade Republic, une plateforme allemande d’épargne pour 4 millions de jeunes Européens.
Objectif : Aider à lutter contre la crise des retraites en Europe.

Première plateforme en Europe : En nombre de clients actifs (4 millions annoncés le 9 janvier dernier).
Défis et Objectifs : La fragmentation du marché européen et l’absence d’harmonisation fiscale entre les pays compliquent l’expansion.
Concurrents : Flatex De Giro (courtier), eToro (trading), Revolut (partie bancaire).
Offre de Trade Republic : Plans d’épargne en ETF sans frais, obligations fractionnées, taux BCE répercuté aux clients.

Enjeu : Souveraineté financière européenne, financer les entreprises européennes pour éviter les rachats par des fonds étrangers.
Difficultés : Complexité du marché européen, non harmonisation des produits comme le PEA.
Proposition : Harmonisation des produits d’épargne à l’échelle européenne (exemple : étendre le PEA à toute l’Europe).

Frais élevés : Principal problème qui réduit la performance de l'épargne.
PEA vs. Assurance Vie : Le PEA est plus avantageux à long terme avec moins de frais de gestion.
Transition financière nécessaire : Indispensable pour éviter l’appauvrissement dû au vieillissement de la population.

Sans frais de courtage pour l’ETF : Premier produit en Europe comme tel.
Taux BCE sur cash : Seule banque européenne à offrir le taux directeur de la BCE sur les dépôts (3,75%).
Carte Visa MiPi : Utilisation pour épargne avec 1% de 'save back'.

Complexité du PEA : Infrastructure complexe, obstacules avec les banques dépositaires.
Évolution technologique : Nécessité de réinventer les systèmes informatiques anciens et lourds des banques traditionnelles.

Rôle de l'État : Influence sur subvention, répartition des ressources fiscal taxées.
Lobbying et Régulations : Influence des banques et assurances dans la législation (exemple : Belgique et l’obligation d'État).
Endettement et Austerité : Risques d'accroissement de la dette nationale et mise sous tutelle internationale.
Responsabilisation Financière : Importance de l'éducation financière pour émanciper les individus.