La structure de l'épargne en France a été pensée et construite par des gens aisés, pour des gens aisés. C'est 15% de la population. Les système n'a pas pensé aux 85% restants. C'est pour ça qu'on a pu, avec Trade Republic, développer une plateforme aussi vite, aussi fort.
aussi grande échelle en europe les mensonges de l'industrie financière ont infusé dans la culture de la société française l'assurance vie c'est vraiment un produit pourri quoi c'est vraiment une saleté l'assurance vie pour l'immense majorité des gens pourquoi parce que ça ça flingue ta performance parce qu'il ya beaucoup coûte trop de frais pour l'immense majorité des gens, c'est une arnaque. Si on ne fait rien, il n'y aura plus assez d'argent. Donc il faut que l'épargne travaille.
Il y a plein de chiffres qui le démontrent. C'est une évidence. À partir de 2040, on va s'appauvrir par les vieux si on n'investit pas.
dire on ira s'endetter davantage. C'est ce qui va se passer. C'est ce qui se passerait si jamais ce programme-là était appliqué.
Il y a d'autres pays en Europe qui ont essayé d'appliquer un programme similaire ces dernières années, similaire à ces programmes que moi je qualifie d'un point de vue économique de populiste, c'est-à-dire des programmes qui disent je vais dépenser énormément d'argent sans avoir de recettes en face. La Grande-Bretagne a présenté un programme comme celui-là sous l'istreuse. La Première Ministre qui est restée Première Ministre 30 jours.
Dans l'intégration au système mondial, quand il y a un pays qui commence à... à surdépenser par rapport à ce qu'il gagne, il se fait rattraper par la patrouille. J'aide les gens à réaliser qu'un tout petit peu d'émancipation financière, ça change 180 milliards d'euros par an pour les Français. Hello Mathias !
Bonjour Delphine ! Bienvenue dans Richissime, je suis ravie de te recevoir. On va parler de plein de sujets aujourd'hui, même hier quand on a préparé un petit peu cette interview, on est parti un peu dans tous les sens, passionnés par nos sujets d'éducation financière, d'investissement...
investissement, un peu de politique aussi, on va voir où cette conversation va nous mener. On n'a pas trop le choix en ce moment malheureusement. Malheureusement ou heureusement, je trouve ça chouette, j'ai un peu sondé mon audience, je reconnais bien là l'âme des français qui adorent la politique. Ah oui, ça c'est sûr.
Par contre, c'est enflammé en ce moment. C'est enflammé. J'ai senti que c'était sensible. Mais voilà, j'ai aimé en tout cas interroger les gens.
En fait, toute cette semaine, je n'ai fait que des contenus sur les législatives. D'accord. Donc voilà, on est en plein dans le bain.
Donc probablement qu'on en parlera aussi un petit peu tous les deux. Ça peut avoir beaucoup d'impact pour nous tous et toutes. Et aussi pour notre argent qui est notre sujet professionnel commun, on va dire.
Exactement. Est-ce que tu peux te présenter Mathias ? Bien sûr, moi je suis Mathias Bacchino, j'ai 39 ans, j'ai deux enfants et je suis directeur de l'expansion européenne de Trade Republic qui est, on a coutume de dire, la première plateforme d'épargne en Europe.
C'est une banque allemande et on gère 35 milliards d'euros d'épargne pour 4 millions de jeunes européennes et européens de moins de 35 ans dans leur grande majorité. Et ça fait 3 ans que je fais ça, j'essaye d'aider d'abord les françaises et les françaises. les Français, puis les Européenne et les Européens à avoir moins peur de l'argent pour lutter contre la crise des retraites. Et avant ça, j'ai fait de la finance traditionnelle et de la diplomatie.
On va en reparler. Première plateforme d'investissement, à quel titre c'est la première plateforme d'investissement ? En nombre de clients.
Ok. Combien vous avez de clients ? On a annoncé le 9 janvier dernier. Ça a beaucoup changé depuis parce qu'on est dans une période d'hypercroissance. Mais on avait annoncé le 9 janvier dernier qu'on avait dépassé les 4. millions d'utilisateurs actifs qu'on avait aussi plus de plans d'épargne que de clients ce qui est quelque chose très important pour moi parce que le plan d'épargne est un bon outil de lutte contre la crise des retraites qui est un peu mon cheval de bataille depuis trois ans.
Il n'y a aucun autre acteur qui a plus de 4 millions de clients ? En fait comme le marché européen est extrêmement fragmenté comme il n'existe pas de par exemple le PEA est que français il n'est pas européen le PEA Il n'y a pas d'harmonisation entre les taxes, les produits, etc. Ce qui fait que pour un acteur comme nous, se déployer partout en Europe, c'est extrêmement difficile. Parce qu'on parle de l'Europe, mais en fait, l'Europe financière n'existe pas.
Il n'y a pas d'harmonisation du tout. Et donc, dans chaque pays, on doit... Et c'est pour ça qu'il n'y a pas aujourd'hui de banque européenne.
Trouve une banque européenne, il n'y en a pas. Il n'y a aucune banque à part... Non, il y a des réseaux...... locaux, mais il n'y en a pas qui soient présents dans toute l'Europe.
BNP Paribas est très... très présente en Europe, c'est une des banques les plus grandes d'Europe, mais elle n'est pas présente dans toute l'Europe, elle n'a pas un rôle important. Il y a plein de pays où BNP Paribas n'est pas une banque importante.
Et donc, cette ambition de créer une plateforme pour toutes les Européenne et les Européens, malgré les différences fiscales, c'est un peu ce qu'on porte. On a été d'ailleurs très actifs dans le débat actuel sur l'union des marchés de capitaux, qui est un vrai sujet pour l'Europe. Et alors, mais BNP Paribas a plus de 4 millions de clients.
Oui, mais nous, on est une plateforme. Donc, on ne peut pas se comparer pour l'instant aux banques traditionnelles. Mais dans l'univers des plateformes, on est la première. Ok. Qui sont tes concurrents plateforme ?
On en a sur différents segments de notre offre. On n'a pas vraiment de concurrents qui fassent exactement la même chose que nous, c'est-à-dire être et une banque et avant tout une plateforme d'épargne et d'investissement. Sur la partie courtage, c'est-à-dire sur la partie où les gens peuvent acheter, et vendre des produits financiers, des actions, des ETF, des obligations, peu importe, on peut avoir des concurrents du type par exemple, Flatex de Géraud. Ça, ça peut être un concurrent parce qu'il est très large en Europe aussi.
qui est, alors que je ne connais pas du tout c'est des allemands et des hollandais qui se sont alliés c'est Flatex, les allemands et De Giro les hollandais qui se sont alliés, qui avaient fait un broker c'est un peu comme un boursorama si tu veux d'il y a 15 ans quoi c'est une plateforme de brokerage t'as des gens qui se présentent comme des concurrents à nous mais que nous on considère pas comme des concurrents parce que nous on n'est pas une plateforme de spéculation, on n'est pas là pour encourager les gens à faire de la spéculation pour Sierre et vous faites pas de trading non plus les gens peuvent faire du trading s'ils le souhaitent mais mais notre plateforme n'est vraiment pas faite pour ceux qui veulent faire du trading hyperactif. Et surtout, ce n'est pas ce qu'on met en avant. Mais typiquement, un eToro, par son envergure et sa taille, pourrait être considéré comme un concurrent à nous. Nous, on sait que c'est des univers très différents.
Mais comme c'est nouveau, le fait de bien séparer le trading et l'investissement, ce n'est pas encore su de tout le monde. Après, sur la partie bancaire de notre offre, on a lancé une carte Visa miroir qui est assez unique et qui offre 1% de save back. C'est une carte que tu dépenses, mais ça te sert surtout à gagner de l'épargne. Là-dessus, le concurrent le plus évident, c'est Revolut. Puisqu'on a fait le plus grand lancement d'une carte en Europe, on a un million d'utilisateurs en cinq mois de la carte.
Donc, on est concurrent de Revolut typiquement sur cette partie-là. Donc, on n'a pas vraiment de concurrent pan-européen comme nous qui soit hyper actif dans 17 pays à part un Revolut, par exemple. Mais Revolut ne...
ne propose pas les plans d'épargne, qui est le cœur de notre offre à nous. Donc, c'est nouveau, ça change beaucoup. C'est une industrie qui est en pleine évolution.
Des néobrokers, des néobanques, des plateformes d'épargne. Moi, les mots importent assez peu. Ce qui importe, c'est qu'on ait une banque.
Donc, en termes de protection juridique, c'est une banque, au même titre que Deutsche Banque ou BNP Paribas. Et on se perçoit comme un OS, nous. On a coutume d'appeler ça l'operating system. Qui est une sorte de plateforme.
qui est une appli mobile en l'occurrence pour ce qui nous concerne, et qui te permet d'augmenter ton argent. Voilà, et dans la perspective de lutter contre la crise des retraites, de faire ce que moi j'appelle la transition financière, parce qu'aujourd'hui avec le vieillissement de la population, si on ne fait rien, et comme ils disent dans la haine, l'important ce n'est pas la chute, c'est l'atterrissage. Et l'atterrissage en 2045, ça pique sévère.
Bon, alors attends, avant de parler de ce sujet-là, pour finir sur l'introduction, c'est quoi la question ? les enjeux derrière l'union des marchés de capitaux ? C'est quoi l'enjeu derrière ça ? C'est quoi l'enjeu derrière le fait de créer une régulation unique et un marché unique bancaire et financier ?
En fait, c'est un enjeu de souveraineté européenne, c'est-à-dire c'est un enjeu de, est-ce que l'Europe reste capable, en décidant pour elle-même, de piloter son épargne, son avenir financier en tant que continent ? Très concrètement, s'il n'y a pas d'union des marchés de capitaux, et si l'argent de l'épargne des particuliers n'est pas orienté vers les entreprises, il se passe ce qui se passe depuis très longtemps malheureusement en Europe, c'est-à-dire que quand les entreprises européennes se développent, elles sont rachetées par des fonds américains. ou asiatiques, ce n'est pas un problème en soi parce qu'on a plein d'amis aux Etats-Unis ou en Asie, ce n'est pas le problème. C'est un problème au moment où il peut y avoir une crise, comme par exemple le Covid où on a bien vu que de ne pas avoir d'entreprise pharmaceutique, par exemple, sur le territoire européen, c'était un problème.
Ou sur la production d'où le projet de réindustrialisation, les batteries, notamment électriques, on l'a ressenti sur un certain nombre de marchés. Donc en fait, il manque des centaines de milliards d'euros de ce qu'on appelle fonds propres aux entreprises européennes. Et l'union des marchés de capitaux, c'est quoi ? C'est le trait de Republic qui aurait gagné. C'est-à-dire, c'est un même produit d'épargne avec la même fiscalité, avec toutes les mêmes caractéristiques.
Prenons par exemple le meilleur produit d'épargne en Europe, à savoir le PEA, qui est pour une fois qu'en France, on a quelque chose qui gagne en Europe de manière... évidente sur tous les autres produits qui existent. On ne le met pas suffisamment en avant mais il faudrait que le PEA soit typiquement un produit européen. Comme il ne l'est pas, nous, Trade Republic, qu'est-ce qu'on est obligé de faire ?
On est obligé de développer le PEA en France, le pension plan en Italie, le pension wrapper aux Pays-Bas, les fonds mutuels indiciels en Espagne. Et donc c'est un travail qui est très important. colossal pour proposer le même produit, c'est à dire le fait de pouvoir investir des petites sommes tous les mois dans des ETF de la meilleure manière locale puisque si tu utilises un compte titre ce qu'on propose nous actuellement en France, tu es plus fiscalisé que sur un produit. un PEA. Donc en fait, ça nécessite un effort énorme de la part des entrepreneurs de la FinTech européenne.
Et c'est un problème parce que en fait, qu'est-ce qui va se passer sinon ? Il va se passer que des grands champions américains qui ont accès à un très grand marché unifié, qui est le marché américain, vont racheter petit à petit dans chaque pays européen, le champion local. Et donc vous allez avoir de l'épargne des européens qui va être hébergée sur des plateformes américaines. en soi, c'est gênant au sens où on crée de la valeur en Europe et les profits, ce qui est généré de valeur, part ensuite, quand c'est des actionnaires étrangers. Donc, il y a un peu tout ça, j'irais, mais les deux trucs les plus importants, c'est financer les entreprises européennes, c'est-à-dire permettre aux entreprises européennes de rester européennes.
C'est pas normal que Ministre et Haï, qui est la pépite française, soient obligés d'aller se financer aux Etats-Unis, alors qu'il y a 35 000. milliards d'euros d'argent des gens en Europe qui dorent sur des comptes. Par exemple, c'est incroyable, c'est stupide, c'est inefficace. Et donc, l'union des marchés de capitaux, l'enjeu c'est des entreprises européennes qui peuvent rester européennes et de l'épargne des européens qui est gérée sur des plateformes européennes. On peut pas être d'accord, on peut penser que c'est mieux que le monde soit totalement ouvert, mais beaucoup de gens aujourd'hui pensent que...
à l'échelle européenne, c'est bien si on a une capacité à se gérer nous-mêmes aussi. Petite curiosité, pourquoi le PEA pour toi est un meilleur produit qu'une assurance vie par exemple ? Ah bah c'est les rendements. Vous ne l'avez pas vu. Il me fait gros yeux.
Non, non, c'est parce qu'en fait je suis un peu fatigué des mensonges de l'industrie financière. et à quel point en fait les mensonges de l'industrie financière ont infusé dans la culture de la société française. C'est ce qu'on pourrait appeler dans certains milieux un psy-ops, c'est-à-dire une opération de guérison.
guerre psychologique quelque part. Et en fait, l'assurance vie, c'est vraiment un produit pourri. C'est vraiment une saleté l'assurance vie pour l'immense majorité des gens. Poor'Surquoi ? Parce que ça flingue ta performance parce qu'il y a beaucoup trop de frais.
Ça, c'est un truc c'est le point. de départ si tu veux que j'ai moi et pourquoi ça tient ça tient pas à l'enveloppe ça tient à l'émetteur ça tient à la manière dont cette enveloppe est commercialisée elle est commercialisée avec beaucoup de frais et il ya personne aujourd'hui qui a commercialisé un contrat d'assurance vie avec très peu de frais mais prenons une banque juste pour terminer le problème des frais c'est que ça flingue la performance et la performance pendant très longtemps on n'en avait pas besoin parce qu'on était un pays riche donc on n'avait pas besoin de faire 5% par an par an. En faisant 3% par an, on survivait.
Et le pays continuait de se développer. Ça a changé. Et ça, les gens l'ont bien compris parce qu'ils ont du bon sens. Et comme ça a changé, qu'il y a le vieillissement de la population, qu'il y a les dettes des États et qu'il y a l'augmentation de la population de manière générale, si on ne fait rien, il n'y aura plus assez d'argent. Donc il faut que l'épargne travaille.
Il y a plein de... Tous les chiffres le démontrent. C'est une évidence.
À partir de 2040, on va s'appauvrir par les vieux si on n'investit pas. Comme moi, je n'ai pas envie que l'Europe s'abandonne. appauvrissent, je dis attention à tout ce qui empêche les gens de s'enrichir.
L'assurance vie empêche les gens de s'enrichir en France. C'est dramatique. C'est la moitié de la performance de leur épargne qui part en frais.
On parle de 90 milliards d'euros par an. C'est quatre plans gilets jaunes. C'est un scandale et ce sera connu comme tel dans pas longtemps.
Bientôt, les encours de l'assurance vie vont s'effondrer en France parce que pour l'immense majorité des gens, c'est une arnaque. C'est un mauvais produit pour eux parce que, comme dans toute l'Europe... 80% à peu près, c'est mes estimations personnelles, de l'avantage fiscal part en frais et c'est partout pareil en Europe c'est à dire que partout en Europe vous avez une industrie bancaire et une industrie assurancielle qui ont fait du lobbying je le sais, je les affronte moi-même, personnellement dans les cabinets, à la commission européenne auprès des députés européens ils font du lobbying ils obtiennent que l'épargne soit fléchée vers l'économie réelle grâce à leurs magnifiques enveloppes, ça c'est ils l'obtiennent, ils obtiennent que ces enveloppes soient avantageuses fiscalement, parce que comme ça, ça fait une pub, forte de dire c'est avantageux fiscalement.
Et après, ils prennent 80% de l'avantage fiscal en frais. Et ça marche comme ça partout en Europe. Les PEA, son énorme avantage, il n'a pas de frais de gestion.
Un PEA, ça n'a pas de frais de gestion. Un PEA, ça ne prend pas un bout de ton épargne tous les ans. Et donc, ça ne limite pas la taille de la boule de neige des intérêts composés. Tu m'apprends quelque chose. Les PEA n'a aucun frais de gestion.
Il n'y a pas de frais de gestion dans un PEA. Sur un PEA, tu passes des ordres, tu payes des frais de courtage quand tu passes un ordre. Mais il n'y a pas de 2% de frais de gestion annuel.
Less 2% de frais de gestion annuel, dans la tête de 76% des Français, c'est pas grave, c'est très grave. Less 2% de frais de gestion annuel, c'est une arme de destruction massive quand c'est que 2%. Mais même 2%, c'est catastrophique.
2% de frais de gestion annuel... c'est 100% de frais au bout de 22 ans. C'est une catastrophe pour l'épargne long terme, 2% de frais annuels. Et donc, le PEA, lui, il a deux avantages. Il n'a pas de frais de gestion et surtout, il réduit l'impôt sur les plus-values.
il réduit pas l'impôt sur le revenu le Pea ça réduit l'impôt sur le revenu l'assurance vie ça réduit l'impôt sur les plus-values à long terme et surtout ça optimise la transmission l'assurance vie en vrai c'est utile à 10 à 15 de la population et ça a été présenté par l'industrie financière comme utile à 100 de la population c'est pas vrai l'assurance vie c'est avant tout avantageux d'un point de vue de transmission mais l'avantage fiscal à long terme est bouffé par les frais le PEA lui son avantage fiscal il n'est pas bouffé par les frais parce qu'il n'y a pas de de frais de gestion dans un PEA. Et donc ça c'est des trucs qui sont évidents à long terme, indiscutables du point de vue mathématique, économique, mais que personne ne sait. Mais non, je me sens mal là, je suis mal à l'aise, j'apprends. Donc c'est, en fait si tu veux, moi ce contre quoi je lutte et ce pourquoi je défends le PEA à l'échelle européenne, c'est parce qu'il y a deux écueils. Les premier c'est l'avantage fiscal à long terme qui est pris par défaut.
très très élevé. Et le deuxième, c'est je défiscalise de l'impôt sur le revenu cette année pour mon épargne long terme, le Pea. Poor'Surquoi c'est un problème ?
Parce qu'il y a 50% des gens qui ne payent pas d'impôt sur le revenu en France. Ils ont le droit d'avoir une bonne retraite aussi, ces gens-là. Poor'Surquoi ? Poor'Surquoi le Pea a un avantage de baisser l'impôt sur le revenu cette année, alors qu'à la sortie, tu vas te faire fiscaliser, tu vas te faire ouvrir en deux ?
L'intérêt, c'est de maximiser l'argent à long terme, maximiser la taille de l'argent des gens. Il n'y a aucune banque qui dit ça. Après, personnellement, je ne sais pas sur les banques traditionnelles, mais à chaque fois que j'ai parlé du Pea, tout le monde dit que cet avantage que tu prends à l'entrée sur le Pea, il est intéressant que si tu es dans une tranche marginale 30%. et plus, sinon il ne faut pas le prendre à l'entrée, il faudra le prendre à la sortie.
Tout à fait. Ce qui me fait dire un truc essentiel, qui est que la structure de l'épargne en France a été pensée et construite par des gens aisés pour des gens aisés. Ce n'est pas de leur faute, ça s'est fait comme ça. Mais il se trouve que quand tu es à Bercy à la Direction Centrale du Très, quand tu es à l'AMF, quand tu es dans les grandes banques, quand tu es à la Fédération Bancaire Français, quand tu es...
Less gens qui font aujourd'hui le système d'épargne. Tu es quelqu'un de très aisé. Donc tu as des problématiques patrimoniales. Tu as de l'argent à gérer. C'est 15% de la population.
Les système n'a pas pensé aux 85% restants. Et c'est pour ça que c'est, entre guillemets, aussi facile, même si ça se voit sur ma tête, pour ceux qui nous voient en visio, que ce n'est pas hyper facile. Mais c'est pour ça qu'on a pu, avec Trade Republic, développer une plateforme aussi vite, aussi fort, à aussi grande échelle en Europe.
c'est parce qu'il y a un énorme trou dans la raquette il n'y a personne qui s'intéresse aux classes populaires et aux classes moyennes pour leur épargne long terme, personne c'est comme si il y avait une forme de racisme social si tu veux, c'est pas volontaire évidemment mais personne n'a pensé à se dire bah oui en fait les petits ruisseaux aussi ont le droit d'épargner à long terme oui quelqu'un qui gagne le SMIC a le droit d'investir pour ça sa retraite, oui, un couple qui gagne 2500 euros par mois doit investir pour sa retraite et peut le faire. En fait, c'est une vision de l'homme presque qu'on porte, au sens où on n'est pas d'accord pour dire... c'est normal que l'industrie financière soit obligée de paternaliser la population pour son épargne.
Parce qu'on pense que c'est faux, et on pense que la manière dont les gens sont paternalisés, maternés par l'industrie financière comme s'ils étaient des abrutis, on pense qu'en fait c'est uniquement pour justifier des frais très élevés. Voilà. C'est une forme d'émancipation, mais que tu portes aussi.
C'est pour ça que je suis hyper content qu'on puisse se parler aujourd'hui et d'être surrichissime. Parce que toi, tu portes aussi cette dimension d'émancipation. De dire, c'est possible. Qui que tu sois, en fait, c'est possible.
Voilà. C'est pas Wagmi de la crypto, c'est pas we are all gonna make it de la crypto en achetant des meme coins et des shit coins, on va tous devenir riches en trois semaines et partir vivre à Dubaï. C'est pas ça qu'on dit, c'est pas ça que tu dis.
Non, je suis pas partisane du quick money, moi je crois fondamentalement. pas au quick money. Donc effectivement, quand je t'entends, j'entends qu'effectivement aujourd'hui, et peut-être aussi pour des jeunes, il n'y a pas d'entre-deux entre le discours que tu t'écris comme paternaliste ou en tout cas mainstream et le quick money. C'est le créneau qu'on a pris et c'est ce qui a marché.
Incroyable. C'est qu'en fait, personne ne le savait. Mais il y avait un espèce de tabou dans la société et qui a explosé avec le Covid, c'est le mix Covid-crypto-réforme des retraites. C'est ces trois événements simultanés en 2020 qui ont permis cette émergence culturelle-là dans la société auprès de la génération Z.
En fait, il y a toute une génération qui s'est levée et qui a dit Moi, j'ai envie d'apprendre à investir. J'ai envie de la même manière que j'ai repris le contrôle sur mon impact écologique, de la même manière que je fais la transition sociétale, de la même manière que je mange mieux pour ne pas avoir un cancer à 45 ans, même manière que je fais du sport, que je fais gaffe à mon dos, que j'utilise un filtre sur mon écran pour pas me faire mal aux yeux, les gens ils se sont dit mais attends là, moi je suis en train de m'améliorer sur plein d'aspects grâce aux réseaux sociaux et à tout ce que j'y apprends et l'argent ça serait un truc qui serait un truc complètement hors d'atteinte que je peux pas contrôler, que je peux pas comprendre que je peux pas connaître, que je peux pas maîtriser c'est du bullshit en fait. Mais en fait ce que tu dis c'est que on va avoir tout un tas de gens qui selon toi sont effectivement majoritaire, qui finalement recherche les méthodes d'investissement qui sont peut-être plus traditionnelles, qui sont connues depuis très longtemps, mais les performances, mais de la performance.
Exactement. Parce qu'en fait, le problématique, c'est pour ça que je repense à notre discussion d'hier et je remets les choses en perspective, mais moi je te disais, les intérêts composés, c'est bien, mais c'est quand même super long cette histoire. Très long. Donc, bon, on va pas se mentir, ça reste long, mais c'est pour ça que...
ça que moi j'ai du mal avec le discours de mettez 10, 20 euros tous les mois et vous verrez dans 30 ans pourquoi ? Parce que moi, dont le sujet est la psychologie, je sais à quel point il faut être très fort mentalement pour voir tous les jours, tous les mois te départir, entre guillemets, tu vois, de 50 euros. C'est tout l'enjeu culturel, ouais.
C'est ça, tu vas accepter de ne pas les utiliser pour un résultat qui n'est pas palpable, qui n'est pas visible avant extrêmement longtemps. Ça s'appelle la gratification différée. Différée.
Mais psychologiquement, ça, tu vois, pour les gens que tu cherches à atteindre, c'est dur. C'était hyper dur. Sur quoi il pratique tout le monde aujourd'hui quasiment la gratification différée ? La transition écologique. Tout le monde aujourd'hui a changé son comportement pour obtenir un résultat.
Chacun, plus ou moins évidemment. Il y en a qui font beaucoup, il y en a qui font quasiment rien. qui font un peu, mais néanmoins, les gens changent leur comportement pour un résultat qui sera palpable dans 100 ans, peut-être.
Donc, la gratification digérée, c'est un truc qui est le marqueur, pour moi, de la génération Z, qui est cette génération qui n'a plus le choix. C'est-à-dire qu'apprendre les intérêts composés, pour la génération Z, apprendre aussi à recycler l'eau, l'optimiser, le plastique, la nourriture, la biodiversité, préserver la nature c'est ils n'ont pas le choix en fait et donc comme ils n'ont pas le choix ils se débrouillent et les intérêts composés c'est pas le fait d'investir des petites sommes tous les mois, 20 euros pendant 30 ans, 40 ans, ce n'est pas la solution à tous tes problèmes. C'est la solution à un problème bien précis, mais qui est néanmoins énorme, qui est le mur des retraites en Europe. C'est-à-dire que... Less intérêts composés, ce n'est pas une solution pour tout le monde pour s'enrichir rapidement.
C'est une bonne solution si tu diversifies grâce à des ETF et qu'il n'y a pas de frais pour freiner les intérêts composés, parce qu'il y a les frais composés aussi. Dans ces cas-là, tu mets en place une solution qui permet de lutter contre un problème, qui est la crise des retraites. Trade Republic, comme beaucoup de startups qui deviennent aujourd'hui une scale-up, une boîte d'hypercroissance, etc., c'est une boîte qui résout un problème. Et le problème qu'on résout pour l'instant, le gros problème qu'on contribue à résoudre, c'est la crise des retraites.
Donc, toi tu apportes encore autre chose avec Richissime, qui est la capacité à augmenter tes revenus, et la capacité à vivre mieux, rapidement, grâce à ton travail. Nous ce qu'on dit c'est... Pas qu'au travail, parce qu'après il y a des types d'investissement qui permettent de... Mais tu vois, moi à titre personnel...
Ça fait 4 ans et demi que je fais ce podcast, je n'ai pas trouvé la solution pour les populations dont tu parles. Sinon que, allez on va dire, moins de 100 euros à mettre de côté tous les mois. La première chose à faire c'est de construire du capital et pour ça il n'y a pas mieux aujourd'hui.
pour construire du capital de manière facile, accessible à tous en prenant cinq minutes par mois dans son téléphone. C'est une solution qui est extrêmement simple et accessible. Less ETF ça fonctionne, les indices boursiers... Ça fait 120 ans que ça fonctionne.
Et le fait de faire du dollar cost average, d'acheter des petites sommes tous les mois, ça fonctionne. Donc, c'est une méthode qui a le mérite d'être le plus petit dénominateur commun de la performance à long terme. Ce qui m'intéresse, moi, c'est que quand tu as compris ça, c'est la porte d'entrée vers ensuite tout ton univers, je trouve, à toi.
C'est-à-dire que... D'abord, tu montres aux gens que c'est possible, que c'est accessible et qu'il est possible, quoi, sans tomber dans une arnaque à la crypto ou dans une formation au trading sur Snapchat. Tu montres aux gens que oui, il y a des solutions accessibles pour construire de la richesse, pour construire du patrimoine, pour construire de l'argent, même quand on n'en a pas beaucoup.
Une fois que tu as 10 000 euros en ETF au bout de 3-4 ans, parce que tu as mis tous les mois des petites sommes, etc., déjà, tu as un capital qui peut te servir éventuellement à faire de l'investissement immobilier à ce moment-là. moment-là. Et c'est là où chacun va être libre.
C'est ça que j'aime beaucoup, moi, dans cette approche, c'est que une fois que tu as la base, la ceinture blanche, mettons, parce que faire du décès en ETF pour sa retraite, c'est-à-dire acheter des ETF, des petites sommes tous les mois pendant les 30 prochaines années, on peut tous tomber d'accord pour dire que c'est quelque chose que chacun devrait faire, puisque c'est ce que les maths et l'économie nous disent qui marche le mieux. Donc c'est un truc qui est un peu le... le...
l'outil de base pour lutter contre l'effondrement des retraites collectives. On a des boulots, vu les montants qui ne sont pas investis encore sur ces supports-là. On a du boulot, bien sûr. C'est que le début. Mais la croissance de cette population d'investisseurs en ETF est monstrueuse.
À tel point que le plus gros gestionnaire d'actifs du monde, BlackRock, qui a d'autres chats à fouetter, a quand même mentionné dans sa lettre annuelle du CEO de BlackRock, Larry Fink, que l'explosion des plans d'épargne en ETF en Europe était le phénomène des dix prochaines années à l'échelle mondiale en termes de mouvements de capitaux. C'est-à-dire qu'il est estimé qu'on va passer de 10 à 60 millions de plans d'épargne en ETF en Europe en cinq ans. Donc c'est le phénomène de l'épargne européenne. aujourd'hui c'est les ETF et c'est la bascule de fonds gérés activement par des êtres humains et des sociétés de gestion avec 2% de frais dedans à des ETF basés sur des indices boursiers automatiques avec 0,2% de frais dedans, 10 fois moins de frais.
10 fois moins de frais, c'est hyper important pour les intérêts composés à long terme. Donc cette bascule-là, elle va faire des malheureux parce que dans les sociétés de gestion, il y a des gens qui vont perdre leur boulot, c'est évident. En même temps, collectivement, on n'a pas le choix que de faire cette transition.
là puisque 90% des fonds gérés activement par des êtres humains font moins bien qu'un indice boursier. C'est Standard & Poor'Sor's qui le dit tous les ans. C'est l'étude Spiva et c'est indiscutable. Donc c'est la pub.
Fiat, tu sais moi, qui me revient en tête à chaque fois, il y a moins bien, mais c'est plus cher. C'est ça, en fait, un fonds par rapport à un ETF. Dans 90% des cas, ça fait moins bien. Je l'avais oublié, c'est le grand j'aime beaucoup.
Mais c'est beaucoup plus cher. C'est 10 fois plus cher. Donc, c'est une catastrophe. Et donc, la vérité, c'est que de la même manière que le copy trading, ça ne marche pas, la gestion active, ça ne marche pas.
Et ça, c'est un truc Toute l'industrie financière européenne est basée dessus. C'est 4000 milliards d'euros en France. Donc ça va être un choc énorme quand cet argent va sortir des fonds gérés activement pour aller vers des ETF.
Mais à mesure que la population s'éduque, les absurdités de notre système actuel, il y en a qui vont disparaître. La gestion active en fait partie. La gestion active est utile à une certaine partie de la population, aisée, qui a des besoins patrimoniaux complexes et qui peut avoir besoin de la gestion active à un endroit.
Mais pour 85% des gens, un ETF monde, ça suffit. C'est pas moi qui le dis, c'est les économistes, c'est Warren Buffett, c'est tout, c'est une évidence si tu veux, quand tu connais un peu l'univers de l'investissement. Donc c'est ça qu'on apporte. Et après, une fois que quelqu'un a compris qu'il pouvait prendre en main sa retraite et que c'était important de limiter les...
frais et que c'est important de diversifier, tout est possible. Parce qu'en fait, cette étape-là, c'est l'étape culturelle de je remets l'argent, non plus dans une posture de divinité comme... comme ça, qui nous surplombent et qu'on ne maîtrise pas, etc., à l'argent, au même titre que l'eau, la bouffe, les matières premières. C'est un outil qu'on peut gérer et contrôler.
Et une fois qu'un être humain a pris le goût à contrôler, tu l'as vécu, toi, ça, personnellement, une fois que tu as pris le goût à contrôler ton destin financier, c'est vachement agréable et c'est un truc que tu ne lâches pas. pas. Et ça fait une société plus éduquée, plus avancée. Et je continue de penser que la structure financière de notre société, elle n'a jamais rendu personne heureux.
Mais néanmoins, c'est sur la structure financière de la société que le progrès humain se construit. Il vient des start-up, les start-up sont financés par du capital, par du travail. Mais c'est sur la structure financière de la société que le progrès se construit. Et ça, c'est pour ça qu'on fait tout ça.
Poor'Sur faire une transition avec la police, et c'est une question qui avait déjà émergé pendant le débat sur les retraites. Poor'Surquoi est-ce que le politique ne s'empare pas des solutions individuelles ? Alors, je vois ta tête encore, mais...
Non, mais parce que tu vois, si on revient sur le sujet des retraites, il y a quand même un modèle où tu peux dire, en fait, ok, on va travailler les réformes, des gens en auront besoin, etc. Mais on va aussi encourager... à part de la défisque et je sais pas quoi ils savent faire, de l'investissement par capitalisation, donc que chacun le fasse de son côté, ne serait-ce que pour créer une culture qui est quasiment inexistante en France, encore une fois, sauf pour les élites dont tu parlais.
Et quand je dis élite, c'est plus intellectuel que forcément financière, et encore que, ça se croise un petit peu, mais pourquoi ce sujet n'arrive pas dans le politique ? On le voit aussi dans la campagne. La problématique du pouvoir d'achat, la problématique de la finance est complètement absente du débat sur le pouvoir d'achat. Et comment est-ce que les gens peuvent mieux vivre et s'en sortir mieux ? Elle est absente du débat politique, mais elle n'est pas du tout absente des réseaux sociaux et du débat culturel qui a lieu dans la société à l'échelle individuelle.
C'est-à-dire que si les gens en parlent beaucoup sur les réseaux sociaux, le fait qu'on soit là tous les deux aujourd'hui en est la preuve. il y a 5 ans on n'aurait pas été là parce qu'il y a 5 ans tout le monde s'en foutait de ce qu'on racontait aujourd'hui Aujourd'hui, les gens s'y intéressent énormément, que les politiques le veuillent ou non. Donc, il se trouve que dans ma vie, j'ai fréquenté, moi, des politiques beaucoup, parce que j'ai étudié les sciences politiques, c'est une passion personnelle.
Et donc, je suis au contact de politiques, de hauts fonctionnaires, de députés européens, de députés français. Et puis, tu disais que dans le cadre de ces activités, tu faisais beaucoup de lobbying aussi. Bien sûr, oui, je suis obligé, parce qu'il faut expliquer ce que fait Trade Republic.
Il faut expliquer de quelles lois on a besoin pour développer une bonne plateforme comme celle-là pour les gens. Donc je fais beaucoup de pédagogie, moi, auprès des pouvoirs publics. Il y a un truc qui frappe toujours quand tu parles à un décideur politique, c'est le fait que le décideur politique ne croit pas que la population soit autonome, responsable, capable d'eux.
Et donc en fait, tant que les décideurs politiques n'auront pas confiance, j'ai un exemple hyper frappant, tu vas voir, très simple. Mais tant qu'ils n'auront pas confiance, confiance dans la population et dans sa capacité à s'éduquer et à progresser, ils ne pourront pas mettre en place les bons dispositifs. Ils continuent de penser que les gens sont des enfants, monsieur.
Donc le meilleur exemple pour ça, c'est, on sait, on l'a dit tout à l'heure, qu'il faut faire en Europe l'union des marchés de capitaux pour financer les entreprises européennes. On le sait, il faut que l'épargne des Européens, elle arrête de dormir sur des comptes, il faut qu'elle finance des entreprises européennes. C'est bon pour tout le monde. C'est bon pour les entreprises européennes, ça crée du boulot. les entreprises restent européennes et les gens qui ont investi dans les entreprises européennes gagnent plus d'argent que s'ils laissaient l'argent dormir sur leurs comptes.
Donc c'est un système qui est bon pour tout le monde. Néanmoins... Tu as donc le ministre des Finances en France, Bruno Les Maire, qui demande à un ancien gouverneur de la Banque de France de faire un rapport pour dire comment on peut développer l'union des marchés de capitaux. Jusque-là, bien.
Et le rapport dit qu'il faut que les gens investissent à long terme dans des entreprises européennes. On est tous d'accord. Ça tombe bien, c'est à long terme qu'il y a le plus d'intérêts composés, c'est à long terme qu'il y a le plus de probabilités de gagner de l'argent, etc.
Donc jusque-là, tout va bien. Mais comme il faut que ce soit un produit long terme, nous, comité Noyer, le gouverneur Noyer qui a recruté des patrons de banque, des patrons de bourse, etc. pour faire ce rapport, aucun représentant d'épargnant par exemple, aucun jeune, il propose ce rapport que l'argent soit bloqué jusqu'à la retraite. C'est-à-dire qu'il veut forcer les gens à bloquer leur argent jusqu'à la retraite. Parce qu'ils ne pensent pas que les gens peuvent comprendre que c'est à long terme que la performance vient et que c'est mieux de laisser ton argent jusqu'à la retraite investie. Au lieu de se dire, on va expliquer aux gens pour qu'ils prennent en leur âme et conscience, en citoyen accessoirement, une décision, on va bloquer l'argent.
Parce que les gens sont des enfants, ils ne peuvent pas comprendre qu'il faut investir à long terme. Sauf que si tu bloques l'argent jusqu'à la retraite investie, à la retraite. Il y a énormément de gens qui n'y vont pas.
Et entre autres, les gens qui sont fragiles financièrement. Ceux qui peuvent avoir besoin de cet argent en cours de vie. On en revient au Pea.
Les Pea n'est attractif que parce qu'il y a une carotte fiscale. Et du coup, il n'est attractif... n'est attractif que pour une partie de la population.
Aisé. Ce qui a un intérêt à cette carotte fiscale. Less gens aisés.
Tout est pensé pour les gens aisés. C'est bien pour eux. C'est vrai qu'ils ont des problématiques financières plus complexes.
Nous, on s'occupe de tout le monde, du très grand public. Parce que ce n'est pas normal que personne ne l'ait fait avant, en fait. Et la raison pour laquelle personne ne l'a fait avant, c'est parce qu'il n'y a personne qui avait construit une infrastructure technologique hyper efficace qui te permet de gagner très peu d'argent avec chaque client, mais d'en avoir énormément. il n'y a personne qui avait fait ça avant c'est en ça que le projet Trade Republic moi m'intéresse autant c'est parce qu'en construisant une technologie hyper récente, hyper efficace hyper lean comme on dit en anglais hyper légère à opérer avec une base de coûts très faible tu peux créer des services financiers hyper puissants par exemple donner les taux de la BCE à tout le monde puisque c'est leur argent qui est déposé par les banques tous les soirs auprès de la banque banque centrale et que les banques se prennent 35 milliards d'euros à peu près d'intérêts annuels en ce moment là dessus avec l'argent des gens mais nous on donne tous les taux de la paix je vais je vais revenir mais c'est juste que tu dis à que cette infrastructure elle nous donne à nous des possibilités de créer des nouveaux services financiers que personne n'avait avant c'est parce qu'on a cette échelle et cette technologie très très efficace pour avoir plein de petits clients on se dit pas toujours que il y a un enjeu technologique derrière le bancaire. Si ce n'est que comme moi, quand j'étais un peu dans le milieu, je me suis beaucoup intéressée au fintech, etc.
Et c'est vrai qu'une des problématiques des banques, c'est le temps qu'elles mettent à faire évoluer leurs services. On se dit toujours, c'est des mammouths, ils sont longs, mais il faut imaginer qu'ils gèrent des capitaux de millions de personnes sur des services informatiques qui ont été créés il y a plus de 15 ans, il y a plus de 20 ans. et chaque bout est amélioré petit à petit, mais ça met 5 ans avant qu'un projet aboutisse, et donc finalement il y a toujours de la technologie qui s'accumule.
Ils n'ont pas encore accepté qu'un bon système informatique, probablement tous les 5 à 10 ans, il faut le refaire intégralement. Donc il y a un énorme problème de gestion de la tech dans l'industrie financière. J'en ai souffert pendant 15 ans de carrière avant, où tout était bloqué par la tech.
tech en fait. Donc ça s'est amélioré en ce moment depuis quelques années parce que les bonnes méthodes de gestion de projet tech sont en train d'arriver même aux banques. C'est une industrie aussi qui avait besoin de privilégier la sécurité sur le service pendant longtemps et qui n'a pas réussi à faire et la sécurité et le service et les nouveaux produits etc.
Donc non la tech c'est un enjeu énorme. Nous on est avant tout une boîte de tech. Aujourd'hui Trade Republic c'est entre 500 et 600 personnes. il y a deux tiers de développeurs informatiques. On est avant tout une boîte de tech, nous, très très publique.
On est une banque, mais on est avant tout, en tant qu'entreprise, une boîte de tech. C'est un enjeu énorme. Qu'est-ce que tu disais par rapport aux services innovants et notamment par rapport à la BCE ?
En fait, mon point de départ, c'est de dire... On ne peut plus continuer comme ça. Parce que si on continue à faire comme on fait aujourd'hui, à partir de 2045, la France et l'Europe, mais pour ce qui nous concerne la France, va s'appauvrir par les vieux très rapidement.
Poor'Surquoi ? Parce que le système de... collectif actuel, le système par répartition où on partage, c'est un système qui tient tant qu'il y a beaucoup de jeunes qui travaillent et pas trop de vieux à payer en retraite. Et aujourd'hui on le sait tous... de la population.
Avant il y avait trois personnes qui travaillaient pour un retraité en France, demain il y aura 1,3 personnes qui travaillent pour un retraité. Donc le système par répartition, mécaniquement, soit tu fais comme en Italie et tu mets l'âge de départ à la retraite à 75 ans, soit tu fais comme en France et tu baisses les retraites petit à petit. Et donc...
Si on veut éviter ça, il faut réfléchir, OK, où est-ce que les gens perdent l'argent en fait ? Où est-ce qu'il y a des moyens d'augmenter l'épargne retraite des gens ? Et donc, il y a trois choses que je mets en avant aujourd'hui parce que ça permet aussi de faire de l'éducation financière quelque part. La première chose, c'est le fait que les gens laissent l'argent dormir sur des comptes qui ne rapportent rien. C'est 85% de l'argent des Européens qui est sur des comptes qui ne rapportent rien.
Or, il y a un phénomène qui s'appelle... l'inflation et donc l'année dernière en france c'est à peu près 40 milliards d'euros c'est monstrueux si tu veux faut imaginer faut tu ramènes ça à l'échelle de chaque foyer c'est monstrueux il ya 40 milliards d'euros l'année dernière qui se sont envolés des comptes des gens face à l'inflation je te coupe est ce que je donne souvent une astuce si vous voulez savoir si vous avez une somme sur votre compte si vous voulez savoir combien ça vaudra dans dix ans ou dans dans 20 ans, sur une hypothèse d'une inflation à 2% par an. Prenez cette somme, vous divisez par 1,22 pour dans 10 ans, et par 1,44 pour dans 20 ans. Et vous comprenez aussi parce que, par exemple, si vous avez fait une petite simulation sur la calculatrice avec vos intérêts composés, et que vous voyez que, oh, c'est super, je vais avoir beaucoup d'argent dans 10 ans, vous corrigez ce chiffre avec celui que je viens de vous donner, vous prenez le chiffre de la calculatrice, qui, lui, n'a pas pris en compte l'inflation, vous divisez par 1,22 dans 10 ans, et 44 dans 20 ans.
Et vous voyez, ça vaut combien en argent d'aujourd'hui ? Et le gouffre est parfois impressionnant. Ça fait peur, bien sûr.
Ça fait peur. Et alors, si vous n'avez pas placé votre argent, pas d'intérêt composé, rien du tout. Vous voyez la dégringolade.
Vaut 100 000 euros d'aujourd'hui, dans 10 ans, je ne fais pas de tête, mais probablement autour de 65 ou quelque chose comme ça. 100 000 euros d'aujourd'hui, si vous ne faites rien, ce sera 65 000 euros dans... 10 ans.
C'est une catastrophe. C'est un truc... Mais il y aura toujours 100 000 sur les comptes, ça on est d'accord. Mais ça vaudra 65 000. En fait, c'est un truc qu'on ne peut plus se permettre, en fait, collectivement, si tu veux. Donc, premier exemple, ça, l'inflation.
Deuxième exemple, les frais sur l'épargne. Il y a 5 000 milliards d'euros à peu près d'épargne financière en France. Et il y a en moyenne 2 de frais annuels dessus. Donc il y a 2 de 5 000 milliards d'euros qui sont prélevés par l'industrie bancaire et assurancière, les sociétés de gestion, les assurances-vie, les banques, sur l'épargne des gens. Ça fait 100 milliards d'euros.
100 milliards d'euros. Plus les 40 milliards de l'inflation, ça fait 140 milliards d'euros. milliards juste gaspillage comme ça donc ça non plus c'est un truc on peut plus se permettre on peut plus prendre le plus laissé quelques dizaines de milliers de banquiers et d'assureurs prendre 100 milliards d'euros sur les comptes des gens pour le réparer long terme on peut plus pourquoi parce que ces gens là n'apporte pas de valeur il n'apporte pas de valeur aux gens dire que il n'y a pas de performance Donc c'est un impôt, c'est une taxe. Au pire, c'est un scam qui est lié à ce bug psychologique affectif des gens face à l'argent.
Tu m'étonnes que ce ne soit pas tes amis quand tu traites le système bancaire de scam. Et c'est pour aider les gens à réaliser. Je sais, je sais, je sais. Mais c'est fort. Même moi tu me mets mal à l'aise.
J'insiste sur un truc. Tu me dis, je ne suis pas sûre d'avoir pris conscience de l'ampleur. Mais parce que c'est énorme si tu veux.
Mais c'est aussi con que personne n'accepterait aujourd'hui. Que les canalisations d'eau des villes, elles fuient de ouf, comme il y a 40 ans, si tu veux. Personne n'accepterait ça.
Personne n'accepte aujourd'hui. On l'accepte malgré nous. Non mais d'accord, mais je veux dire, les pesticides, il y a beaucoup de pesticides qui ont été interdits par exemple. La gestion active, c'est un peu le pesticide de l'épargne, si tu veux. C'est une catastrophe pour les gens.
Au global, c'est une cata. Et c'est juste lié au fait que pendant très longtemps, les gens se sont sentis incapables. Ce n'est plus le cas aujourd'hui. Troisième phénomène, les intérêts des banques centrales. Je trouve, et c'était une question que j'avais pour toi, le monde évolue, mais les banques, le système n'est pas encore suffisamment acculé pour changer.
On parlait de l'assurance vie tout à l'heure, 90% des produits d'assurance vie sont encore dans des banques traditionnelles. Ils ne se sentent pas suffisamment inquiets pour dire comment est-ce qu'on fait des produits différents qui sont mieux. parce qu'ils ne sont pas trop inquiétés par la concurrence.
Quand est-ce que France, SFR et Bouygues ont baissé leurs tarifs ? Quand Free est arrivé. Voilà.
Donc ça ne se fait pas gentiment, c'est désagréable, ça s'appelle la concurrence, c'est bien pour les gens. gens en général, sauf quand il y a une concurrence qui n'est pas réelle. C'est par exemple le cas des banques qui ne se font pas concurrence sur la rémunération des comptes courants par exemple. Les régulateur belge a indiqué que les banques belges se comportaient de manière oligopolistique.
Il est évident que les banques françaises, sans le dire, s'entendent sur le fait qu'on ne rémunère pas les comptes courants des gens. Il est évident que les distributeurs d'assurance vie sont tous alignés sur les marges qu'ils prennent. Il n'y a personne qui a le courage de dire qu'on va faire un produit d'assurance vie avec zéro frais dedans. Il y a quelques petits acteurs, on les reçoit ici.
Oui, mais ce ne sont pas les gros acteurs qui le font d'eux-mêmes. Donc, il va falloir ce qu'on est en train de faire aujourd'hui, ce que font d'autres aussi. Mais nous, on le fait à très grande échelle, très vite, très fort. C'est ça qui change un peu la donne.
C'est que quand tu fais bouger des millions de gens en très peu de temps, là, les autres acteurs sont obligés de réagir. agir. Donc il y a un troisième énorme gaspillage, on a parlé des frais sur l'épargne, on a parlé de l'inflation, il y a un autre énorme gaspillage, qui est à peine croyable ça aussi. Les système économique capitaliste nécessite d'être géré, d'être régulé. Et on a, je crois en France, une sorte de capitalisme à l'européenne, qui a été porté entre autres par le général de Gaulle à l'époque, avec l'intéressement, la participation, un mode de fonctionnement en Allemagne, aussi un capitalisme très participatif, très collectif, qui se vit très bien, donc on a ça.
Et pour gérer le système capitalisme européen, on a créé une structure qui est une émanation démocratique qui s'appelle la Banque Centrale Européenne, la BCE. La BCE, son travail, c'est l'intérêt général. Ce n'est pas une entreprise commerciale, la BCE.
Elle est là pour réguler le système financier et faire en sorte que l'inflation soit autour de 2%. Parce que s'il y en a trop, c'est un problème. S'il n'y en a pas assez, c'est un problème aussi.
Tout ça pour maximiser le bien commun. La Banque Centrale Européenne, son but, c'est de faire en sorte que les Européens y soient le mieux possible. Less gens. Et pour ça, elle a un outil qui est hyper important dans le système capitaliste, qui est le taux directeur. Dont on a beaucoup entendu parler.
Depuis deux ans. Depuis deux ans. Et encore plus là, il y a deux semaines, quand la Banque centrale européenne, pour la première fois depuis longtemps, a baissé ses taux.
Et donc le taux directeur de la Banque centrale, il dit, voilà le prix de l'argent. Que vous me prétiez de l'argent. à moi banque centrale ou que moi je vous prête de l'argent l'argent ça coûte 4% par an c'était le taux jusqu'à peu de temps 3,75 actuellement et donc la banque centrale européenne elle te prête de l'argent si tu as besoin à ce taux là mais aussi elle reçoit les dépôts la banque centrale européenne donc ta banque tous les soirs ton argent elle le dépose à la banque centrale européenne qui lui paye 3,75% dessus. Donc les banques, elles ont un truc qui est marqué dans leur compte de résultat, dans leur bilan machin, marge d'intérêt, et en fait, la marge d'intérêt des banques, c'est ton argent qu'elles déposent à la banque centrale et dont elles gardent les intérêts. En revanche, et toi qui es dans l'immobilier, tu le sais mieux que personne.
Y compris l'argent des comptes courants, on est d'accord. Mais c'est tout l'argent des comptes courants. Tout l'argent.
Tout l'argent. Tout l'argent. Et donc, rends l'argent.
Mais par contre, il y a l'autre côté du taux d'intérêt, à savoir le crédit immobilier. Sur le crédit immobilier, on est d'accord que les banques, le jour même où la Banque centrale a augmenté ses taux, Les crédit immobilier, il a augmenté tout de suite. Oui.
On est d'accord ? Oui. Ça a fait chier tout le monde. Tout le monde.
On est d'accord. Tout le monde est d'accord. Aussi, que tu veuilles acheter un appart, vendre un appart, c'est hyper pénible pour les gens. Comme la Banque Centrale Européenne est une institution démocratique, elle se dit, si on fait chier les gens d'un côté, on va les aider un peu de l'autre.
Parce que le but du jeu, c'est de maximiser l'intérêt général. Donc, ça coûte plus cher d'emprunter pour ton crédit immobilier. C'est chiant.
Mets ton argent sur ton compte courant, il te rapporte de l'argent. Sauf que les banques commerciales, elles se sont intercalées au milieu sur une des deux jambes. Et elles ont dit, le crédit IMO, on applique le taux de la banque centrale, mais les comptes courants rémunérés, ça c'est non.
Tu sais pourquoi ? Parce qu'à l'époque, ils faisaient les chéquiers gratuits. What ? Je te jure que c'est vrai.
Attends, attends, faut que tu... C'est un deal comme ça qui avait été passé, une sorte de deal de place, où les banques en France ne rémunèrent pas les comptes courants, mais elles font les services de paiement gratuits. Ah, ok. C'est incomparable.
C'est comme si un magasin te dit... C'est toute l'Europe d'ailleurs ou c'est juste la France ? C'est très spécifique à la France.
Il y a d'autres cas dans d'autres pays européens. Mais la moyenne de rémunération des comptes courants en France, c'est 0,08%, alors que le taux BCE, c'est 3,75%. À l'échelle européenne, la moyenne de rémunération, c'est 0,4%.
Donc c'est quasiment 10 fois plus qu'en France. Mais toujours 10 fois moins que le taux BCE. Donc c'est en fait 40 milliards d'euros.
de bénéfices pour les banques qui étaient en fait des intérêts sur ton argent. C'est incroyable. Et donc si tu veux, c'est le troisième truc où tu te dis mais qu'est-ce que je fais moi en isolant ces trois faits-là ? Je jette les gens à réaliser qu'un tout petit peu d'émancipation financière, ça change.
180 milliards d'euros par an pour les français. C'est monstrueux celui-là. Poor'Surquoi BCE ?
qui œuvrent pour le bien commun, ne fait pas évoluer ces pratiques ? C'est les gouvernements, ça. C'est pas la BCE qui décide de ça. C'est les gouvernements qui peuvent forcer les banques.
Et, j'ai dû te dire, même les gouvernements n'y arrivent pas. En Belgique, à cause du lobby ? En Belgique.
Mais c'est comme la transférabilité... C'est pas du tout dans les programmes politiques. C'est comme la transférabilité de l'assurance-vie, si tu veux. Less assureurs te disent qu'on ne peut pas transférer les...
contrats d'assurance vie d'une compagnie d'assurance à l'autre ça risquerait de déstabiliser notre bilan Oh les gars, vous n'avez pas des fermetures de contrats d'assurance vie toute l'année ? Vous n'avez pas des ouvertures de contrats d'assurance vie ? Donc il y a de l'argent qui rentre et qui sort de ouf de votre assurance vie, on est d'accord. Et vous ne voulez pas favoriser la transférabilité ? C'est un mytho, c'est juste un mytho.
Et dès comme ça, il y en a tout le temps, partout. L'exemple qui m'a le plus choqué, c'est fabuleux, c'est une œuvre d'art de lobbying bancaire en Belgique. C'est cette année, c'est à peine croyable.
Donc on est en Belgique, un pays où l'argent dort énormément parce qu'il y a... beaucoup d'argent qui dort en Belgique. Plus que chez nous ?
Beaucoup plus qu'en France, proportionnellement. C'est un pays où les gens investissent très peu et gardent leur argent. En Belgique, du coup, le fait que l'argent sur les comptes ne soit pas rémunéré, c'est un gros problème, parce que l'argent n'est pas investi. Donc tu as l'autorité de la concurrence belge qui dit, un rapport officiel, les banques belges, les quatre en l'occurrence, principales banques belges, se comportent de manière oligopolistique et empêchent la concurrence sur la rémunération des comptes courants.
C'est pas bien. Less banques disent rien à foutre. Les gouvernement dit, mesdames, messieurs, dames, les banques, c'est pas bien, il faut rémunérer l'épargne des Belges, le crédit immobilier a explosé, machin, il faut être fair, il faut être juste, il faut rémunérer l'épargne des Belges.
Less banques disent R.A.F. Rien à foutre. Que fait le gouvernement ? Les gouvernement émet une obligation d'État avec le taux BCE sur un an pour permettre aux Belges de toucher le taux BCE via une obligation d'État belge. Cette obligation d'État, comme c'est une démarche publique de la part du gouvernement, n'est pas fiscalisée. Ok.
Très bien. 40 milliards d'euros qui partent des banques belges pour aller vers l'obligation d'État en un mois. Que font les banques ?
Less banques font un lobbying scandaleux auprès du gouvernement pour que la seconde obligation d'État, qui a été émise six mois plus tard parce que les banques n'avaient toujours pas fait le boulot, soit fiscalisée parce que ça leur faisait une concurrence déloyale. Tu as des banques belges qui ont fait une séquence de communication en ce début d'année 2024 qui était lunaire, où ils publient leurs résultats. Résultat record, magnifique, les banques belges se gavent de bénéfices grâce aux intérêts BCE sur l'argent des belges.
Et la semaine d'après, c'est très mal de la part du gouvernement de ne pas fiscaliser le bon d'État, l'obligation d'État belge qui permet aux gens de toucher le taux BCE, parce que ça nous fait une concurrence déloyale, ça va déstabiliser notre... bilan. Non mais... Et le fin mot de l'histoire ?
Les fin mot de l'histoire, c'est que le second bond d'État belge, il a été fiscalisé. J'en étais sûre. Je ne sais pas pourquoi je l'ai senté comme ça. C'est fou, si tu veux.
C'est complètement fou. Donc, la seule chose qui fonctionne, c'est la concurrence. Il se trouve que nous, grâce à deux entreprises... entrepreneur allemand, on est en situation aujourd'hui avec beaucoup d'argent, une grosse levée de fonds, une entreprise profitable, d'apporter cette concurrence-là. Et que moi, on m'a dit que je pouvais dire ce que je voulais.
Ah, j'adore ça. Mais c'est pour ça que tu es là. Vos capitaux, ils viennent d'où ?
Malheureusement, on a été obligé de... de faire appel à des VCs américains. On n'a pas eu le choix. On a fait autant que possible avec des VCs européens.
Mais quand tu veux lever un milliard d'euros et que tu es une scale-up fintech très république en 2021, c'est Sequoia Capital, c'est Ontario Teachers, c'est Peter Thiel Founders Fund. C'est une question de montant ? Bien sûr. Ou c'est aussi une question de posture ? Non, c'est une question de montant.
C'est une question de montant avant tout, bien sûr. Il n'y a pas suffisamment de fonds d'investissement, fonds de pension européens tout simplement. D'où te vient... à titre personnel, cette...
cette âme militante ? Parce que... C'est pas militant, ce que je fais.
Tu vas au charbon, quand même. Ouais, mais c'est pas militant. C'est pas une opinion, si tu veux. Moi, je fais des maths.
Je fais de l'économie, je monte des chiffres. Je fais de la sociologie. C'est ça que je fais, moi.
C'est pas une opinion, ce que je dis. Ce que je dis, c'est... Avant, on gérait mal notre argent collectivement.
C'était pas grave. Maintenant, il faut le changer. changer, et la meilleure manière de le changer, c'est d'utiliser les gros leviers, et les gros leviers, c'est ça, ça et ça.
C'est pas militant. En revanche, c'est engagé. Parce que, pour aider la population à se libérer d'un carcan psychologique, une forme de coupe d'infantilisation dans laquelle l'industrie financière l'a mise, il faut un peu électro-choquer, tu vois.
Donc c'est ce que je fais. Mais moi, ça me vient de deux aspects, si tu veux. Les premier, c'est que moi, ma formation initiale, c'est Sciences Poor'S, donc je suis intéressé par moi. les questions de sociologie, les questions d'économie politique, les questions collectives c'est une passion personnelle, ça m'intéresse tout simplement l'autre aspect plus personnel c'est que j'ai vécu des extrêmes avec l'argent dans ma vie je ne suis pas malheureux évidemment mais quand j'étais plus jeune j'ai eu des soucis avec l'argent, quand j'étais enfant je me suis appelé...
Moi personnellement ? Oui oui mais pas des trucs graves si tu veux mais ma mère elle m'autorise d'en parler parce que ça peut être utile à des gens en fait mais ma mère elle a une phobie administrative, elle est médecin mais elle a une phobie administrative, donc elle payait pas les factures. Donc à un moment donné, quand tu payes pas les factures, au bout de quelques années, ça se termine pas bien. Donc à dos, je me suis tapé les huissiers à la maison, sans mes parents qui étaient pas là, etc.
C'est des moments, tu veux, à 13 ans, quand il y a des flics qui viennent chez toi tout prendre, tu te dis il y a un truc qui a merdé, quoi. Et après, moi j'ai fait des études assez longues où j'avais peu d'argent pendant mes études, donc je faisais très très attention à la dizaine d'euros à la fin du mois, quoi. Donc j'ai vécu ça aussi. Et après, quelques années plus tard, j'ai gagné énormément d'argent en salle des marchés. Donc j'ai vécu aussi l'extrême inverse, si tu veux.
Et donc, j'ai vu que ne pas être en contrôle de son argent, ça pouvait créer des drames humains énormes en fait. Et j'ai vu aussi ce que ça apportait aux gens d'avoir une forme de sécurité financière. Ça leur apporte la capacité à se projeter, ça crée du progrès humain. C'est pour ça que je me bats en fait, tout simplement. Je pourrais être en train de faire autre chose aujourd'hui, c'est très fatigant de travailler chez Trade Republic, de développer cette entreprise aussi vite, aussi fort.
Vraiment être en train de faire autre chose. Mon épouse et mes enfants parfois aimeraient bien aussi que je sois en train de faire autre chose. Néanmoins, on a là un impact radical sur des dizaines de millions de gens en Europe. Et c'est passionnant. c'est un drive personnel de dire c'est pas normal que les gens galèrent autant face à l'argent il doit être possible de les aider à s'émanciper je l'ai vécu moi autant que possible, essayons d'éviter que les problèmes se reproduisent et l'autre aspect c'est que je suis européen les fondateurs de Très Très Julique sont européens on croit à cette jeune génération européenne et on a envie que les européens ils vivent mieux tout simplement c'est chouette quand tu peux toi même Euh T'enrichir, moi je suis actionnaire de Trade Republic, donc si Trade Republic a du succès, j'en bénéficie.
Et en même temps faire un truc utile. Je ne suis pas moi Gen Z avec le sens chevillé au corps en permanence, mais néanmoins, il y a un moment où j'ai deux gamins... j'ai envie de faire oeuvre utile, j'ai envie que mes enfants soient fiers de moi tout simplement, c'est surtout ça je crois le driver le plus profond chez moi c'est celui là c'est que mes enfants quand ils seront grands ils puissent se dire à quoi il a servi mon père quoi, et moi j'aurais servi à ça, peut-être dans l'optique d'un choix que tous les Français doivent faire dans les prochains jours, je ne suis pas la seule à avoir ce sentiment-là, c'est jusqu'où le gouvernement a la main.
Parce que l'annonce même de la dissolution a provoqué des réactions sur les marchés financiers, donc entre les décodes d'entreprises qui sont visées par certains dans leur programme, et la défiance vis-à-vis de telle ou telle... ou tel programme dispendieux, en tout cas je mets des guillemets, parce que c'est... est-ce qu'on est en contrôle ?
Est-ce que les gouvernements sont en contrôle ? Pas du tout. Non, ils ne sont pas en contrôle de tout.
Il y a plein de choses qui échappent au gouvernement, heureusement d'ailleurs, sinon ce serait une dictature totale. Les seul endroit où il n'y a rien qui échappe au gouvernement, c'est 1984. Il y a une rhétorique autour du fait que c'est les marchés financiers qui ont le pouvoir, et que ce n'est pas bien, et qu'il faut reprendre la main, etc. Ce qui a le pouvoir, c'est des êtres humains. C'est-à-dire que c'est des êtres humains, c'est des hommes et des femmes qui sont à la tête d'entreprises, qui sont à la tête de fonds d'investissement, qui sont à la tête d'administration.
Donc c'est des gens, tout ça. Il n'y a pas de système qui pilote. C'est des gens qui pilotent. Et on ne peut pas envisager la France aujourd'hui, ou l'économie française, comme isolée du reste du monde. Ce n'est pas vrai.
On ne peut pas être d'accord avec ça. Néanmoins, il y a une réalité aujourd'hui qui est que le système économique français est intégré au système... économique mondial et donc il ya des réalités qu'on le veuille ou non qu'on pense que c'est bien ou pas qui existent ils sont au niveau mondial de la même manière que nous on fait des efforts très un important pour faire la transition écologique et on souffre collectivement au niveau mondial du fait que d'autres pays ne font pas ces efforts-là, sur le système financier, nous en Europe, on essaye de construire un système financier qui soit le plus juste possible, qui soit le plus efficace possible pour la population.
On n'y arrive pas toujours. La preuve, le Très-Républic essaye d'apporter une brique supplémentaire à ce système. Donc il y a beaucoup de travail encore.
Mais néanmoins, qu'on le veuille ou non, ce système est là. Et ce système, quel système capitaliste aujourd'hui ? qu'il fonctionne, et le système qui, dans l'histoire de l'humanité, a sorti le plus de gens de la pauvreté.
Qu'on le veuille ou non, c'est une réalité aussi. Donc aujourd'hui, on fait face à un moment démocratique dans notre pays, où les enjeux rationnels ne sont pas les principaux. Less enjeux sont aujourd'hui principalement émotionnels. Et donc, pour moi, qui suis dans la rationalité économique, c'est évidemment très dur parce qu'il n'y a pas vraiment de débat de fond dans ces élections. Et en plus, avec une durée très courte comme ça, le débat ne va pas avoir vraiment le temps de s'installer.
Donc, on est obligé, entre guillemets, de se concentrer sur des choses les plus essentielles. On ne peut pas aller dans la finesse du débat dans 15 jours. Ce n'est pas vrai.
On est obligé de se concentrer sur des choses essentielles. Aujourd'hui, il y a eu une première semaine de réaction. Les marché français a perdu tous les gains depuis le début de l'année en une semaine.
Less entreprises qui en ont le plus souffert sont les banques, parce que c'est elles qui sont susceptibles de souffrir d'une hausse du coût de la dette en France. touchés par les programmes politiques des deux blocs qui semblent être leader dans cette élection, à savoir les entreprises audiovisuelles, ciblées par le fait que le service public serait privatisé par le Rassemblement national. et donc augmenter la pression compétitive publicitaire sur les M6, les TF1, les Canal+, etc. Tu as les entreprises qui ont des contrats de long terme avec l'État, parce que si l'État change d'avis sur ces contrats de long terme, par exemple les concessions d'autoroutes, ces entreprises peuvent souffrir, donc Vinci, Bouygues, etc. Tu as les entreprises déjargies renouvelables, parce qu'il y a un des deux blogs qui a dit que les entreprises déjargies renouvelables seraient moins soutenues à l'avenir si jamais il était élu.
Donc... tu as des réactions comme ça le plus important probablement Aujourd'hui, pour tout le monde, pour l'impact que ça peut avoir sur les gens, c'est comment la France est perçue par les gens à qui elle emprunte de l'argent. Parce que, qu'on le veuille ou non, la France emprunte de l'argent aujourd'hui pour vivre.
C'est passé de 30 à 50 millions de dollars. milliards d'euros par an de coûts d'intérêt. C'est plus que le budget de la défense nationale en France. C'est de 3, quelque chose à 5, c'est énorme. C'est presque un an et demi de revenus du pays.
dette quoi. Donc c'est beaucoup. Les problème c'est que ça coûte cher à rembourser et le problème c'est que c'est sur des taux variables.
Donc c'est tout le problème, c'est que si les investisseurs internationaux ont moins confiance en la France, parce que la France gère mal son budget, ça peut faire une attaque très forte tout simplement sur le coût de la dette pour le pays. C'est ça qui fait peur aux gens. Parce qu'en fait de dire je vais dépenser 300 milliards ou je vais dépenser 100 milliards et j'ai pas de solution, pour financer cet argent-là.
C'est ce que disent aujourd'hui les deux blocs. C'est affirmé. Ils ont plein d'impôts. Plein de petits impôts à aller chercher à droite à gauche.
Personne n'a démontré que c'était vrai, en tout cas, ça, d'un point de vue économique. personne ne veut dire on ira s'endetter davantage. Poor'Surtant, c'est ce qui se passerait si jamais ce programme-là était appliqué. En l'occurrence, il y a d'autres pays en Europe qui ont essayé d'appliquer un programme similaire ces dernières années.
Je pense entre autres au Royaume-Uni sous l'East Très. Similaire à ces programmes que moi je qualifie d'un point de vue économique de populiste, c'est-à-dire des programmes économiques qui disent je vais dépenser énormément d'argent sans avoir de recettes en face La Grande-Bretagne a présenté un programme comme celui-là sous l'East Très, c'est la première ministre qui est restée première ministre. 30 jours. Syriza en Grèce qui a été élu en 2015 sur un programme un peu similaire a tenu un an et demi. En France quand on a eu un programme un peu similaire mis en œuvre en 1981 ça a tenu un an et demi aussi.
Parce qu'en fait après il y a une réalité qui est le fait que la France est intégrée au système mondial et que dans l'intégration au système mondial quand il y a un pays qui qui commence à surdépenser par rapport à ce qu'il gagne, il se fait rattraper par la patrouille. De la même manière qu'un foyer en France aujourd'hui qui augmenterait trop sa dette se retrouverait surendetté, se ferait rattraper par le système. Et les banques... bloquerait, il y aurait le surendettement qui serait prononcé, etc.
Donc il y a bien des gens aujourd'hui en France qui sont surendettés et dont les débiteurs, les créanciers, prennent l'argent sur le compte. Un Etat, il peut lui arriver la même chose. C'est pour ça qu'il y a...
La conséquence au surendettement concrètement d'un Etat, c'est quoi ? C'est l'austérité ? C'est souvent une mise sous tutelle du FMI, oui.
Et c'est une vraie austérité. C'est notre souveraineté en fait qui est... Bien sûr.
Parce que derrière, il y a aussi des enjeux de pouvoir. Qui nous prête des capitaux a un pouvoir sur nous. Bien sûr.
Donc, il y a des États comme l'Allemagne qui se sont serrés la ceinture et qui préfèrent ne pas avoir trop de dettes pour être le plus puissant, autonome possible, souverain possible. Il y a des États comme la France qui ont fait le choix de multiplier par 50% la dette en trois ans pour... soutenir le bien-être de la population.
Donc, ça marche jusqu'à un certain point. Et ce point-là, en général, c'est quand ça devient trop cher pour toi de payer les intérêts de la dette. Donc, si tu...
moi je suis absolument effondré depuis une semaine parce que ça fait trois ans que je me bats pour augmenter le niveau d'éducation financière en france et permettre aux gens de lutter efficacement contre la crise des retraites Et il y a là deux blocs politiques qui sont susceptibles d'avoir un impact catastrophique sur l'épargne des gens en France, que ce soit par un risque de marché, parce que si les marchés s'effondrent, l'épargne des gens, elle baisse. que ce soit un risque fiscal parce que si demain on te dit que c'est n'importe quoi 80% les impôts sur les plus-values les gens vont arrêter d'investir ça ferait aucun sens ou un risque de spoliation puisqu'il a été question dans différents programmes qu'une partie de l'épargne des gens soient captés quoi Moi, ce qui m'inquiète le plus, c'est que ça risque d'éloigner les gens de l'investissement. Et j'espère, moi, que grâce aux réseaux sociaux, les gens vont...
réussir à garder la tête froide et à prendre des bonnes décisions dans les mois qui viennent parce que si le système collectif s'affaiblit c'est à l'échelle individuelle qu'on peut agir pour son avenir tout simplement quoi et justement sur cette question là moi ce qui Ce qui m'attriste le plus dans cette situation qu'on vit en ce moment, et je ne citerai pas juste les deux partis populistes, pour moi les trois grandes formations sont concernées, c'est vraiment toujours cette idée que l'État nous sauvera. c'est à dire que si ces deux formations existent et captent probablement elles deux c'est probablement très équilibré il y a probablement un tiers, un tiers, un tiers tu vois on sait pas mais si les discours capotent le problème c'est qu'il y a la moitié des gens qui votent pas, si tu veux. C'est toujours pareil.
Si tu regardes à l'échelle de la population globale, c'est pas du tout un tiers, un tiers, un tiers. C'est la moitié de gens qui ont perdu espoir, et devant la moitié des gens qui votent, un tiers, un tiers, un tiers. Au niveau de la société, ça n'est pas quoi.
parce que je l'ai dit il y a quelques jours dans un épisode personnel, je n'irai pas voter. Je ne vote plus depuis 2017. Et je n'irai pas voter parce que je ne crois fondamentalement pas en ces trois modèles où l'État est très fort et à chaque fois, et j'arrive pas... Tu vois, tu parlais du bien-être de la population, tu parlais aussi d'infantiliser la population.
Moi, pour moi, les partis aussi... Alors je sais pas si c'est la population qui s'infantilise ou les partis qui infantilisent la population, mais... Cette demande, alors c'est peut-être les gens qui s'expriment le plus, mais cette demande extrêmement forte d'aide de l'État, quand je dis mais que fait l'État avec le pouvoir d'achat, je dis non !
Je ne me reconnais pas dans ce modèle et comme personne ne m'en propose un autre, je me dis, je back up, je me dis, je... C'est tout le problème de ce que j'ai vu moi de la baisse forte du niveau du personnel politique. Ces 15 dernières années, c'est parce que des gens comme toi, qui sont entreprenants, intelligents, efficaces, ne s'investissent plus dans la politique, en fait.
Alors toi, tu vas à l'extrême de je ne vais carrément plus voter Oui, parce que le vote blanc n'a jamais servi à rien. Mais avant, les gens comme toi et moi s'engageaient en politique. Oui.
Et donc, on pouvait avoir un impact. Aujourd'hui, ce n'est plus le cas. Mais tu viens de le dire.
Tu dis en fait, le seul moyen sur mon marché à moi et mon sujet à moi, c'est la concurrence. Mais tu sais, en créant le podcast richissime, tu fais de la politique. Tu éduques les gens. Tu apportes un savoir aux gens. Tu contribues à la société.
Donc c'est les entrepreneurs aujourd'hui qui changent le monde. Less influenceurs. Alors, ça dépend des domaines.
Mais on est là aussi pour créer une éducation là où on pense qu'il y a un vide. Est-ce que c'est toujours bien fait ? Non. Ça ne peut pas.
mais l'humanité fait pas tout bien sauf qu'on répond à un vrai besoin et dans tous les domaines que ce soit l'argent, la parentalité je ne sais quoi aux caisses on crée de l'éducation c'est pour ça que quand les gens disent les influenceurs ne devraient pas s'exprimer bien sûr que si c'est le lieu surtout en France en France on est un pays aussi très politique donc toi ce qui te gêne c'est la suradministration de l'économie par l'Etat et c'est un phénomène français... belges aussi dans une moindre mesure espagnol et italien qui sait qu'il dépend entier notre économie qui ne peuvent survivre à la concurrence que parce qu'ils ont des subventions bien sûr oui mais c'est quelque chose qu'on pourra plus permettre au bout d'un moment si tu veux mais c'est que dans tous les secteurs qui ne sont pas locaux et qui sont européens ou mondiaux on ne peut pas être compétitif pour des questions de main d'oeuvre, de taxation, etc. Et donc, c'est l'État avec ses subventions, masqué par des intitulés, etc., qui décide quelle entreprise ou quel secteur va vivre ou survivre.
Il y a un calcul qui serait vachement intéressant à faire, que je n'ai pas eu l'occasion de faire récemment, qui serait de dire combien d'argent l'État prend aux entreprises, combien d'argent l'État rend aux entreprises en subvention, en éleveur. aide, machin. Et combien ça coûte de faire fonctionner ce système qui prend de l'argent pour le rendre ? Et il y a très probablement là un énorme gain d'efficience.
Et ce qui te gêne, toi, c'est que... C'est que c'est l'État qui décide. Ce qui te gêne, toi, c'est qu'il y a une réforme qui est le serpent de mer de la vie politique française depuis 40 ans et qui n'a jamais été faite. Qui est la réforme de l'État.
C'est la mer de toutes les réformes. Tous les politiques le savent. Personne ne s'en est jamais occupé. Moi, je le sais parce que je connais bien beaucoup de politiques.
Ils le savent tous que c'est la mère de toutes les réformes. Réorganiser l'État français. Parce que l'État, aujourd'hui, occupe une place immense dans la vie de la France et des Français.
Beaucoup plus que ce que certains disent qu'ils ne devraient. Parce que toi, tu dis qu'ils ne devraient. Less racines de ça sont extrêmement profondes. Less racines sont culturelles, historiques, très profondes. La France est un État centralisé qui s'est construit comme ça aussi.
Tu vois, quand il y a eu les problèmes d'augmentation de l'électricité, du gaz, on voyait qu'au UK, c'était... 5 fois 6, t'imagines, ta facture passe de 100 à 600. Mais pour tous les gens qui vivaient dans des gros buildings avec charge de copro, etc., de gaz, de fuel qui n'étaient pas protégés par les boucliers, ils l'ont vu passer. Et moi, quand j'ai vu ça, quand on me disait ailleurs, c'est comme ça, qu'est-ce que j'ai pensé ? J'ai pensé, ça n'arrivera pas chez nous. Donc, ton courant, qui est le courant libéral, représente probablement entre 10 et 15% de la population.
en France aujourd'hui et a priori c'est une population qui augmente parce que la responsabilité individuelle est une valeur importante dans la génération Z donc c'est en train d'évoluer ce que tu ce qui ne te convient pas est en train d'évoluer et c'est vrai que aujourd'hui on peut dire que les trois blocs principaux candidats à cette élection ne sont pas satisfaisants manifestement ça doit être le cas puisqu'il ya la moitié des gens qui vont pas voter voter. Mais néanmoins, c'est eux qui vont décider des lois après ces élections. Et ces lois, elles vont nous impacter.
Donc moi, de mon point de vue personnel, il vaut mieux participer au système pour l'influencer de l'intérieur, plutôt que de se dire hands off Mais c'est un point de vue personnel, si tu veux. Parce que dans ma position, je considère que, en vrai, peu importe ce qui est décidé par un gouvernement, je suis maître de ma trajectoire. Pas si demain...
dit que... Mais si la France n'est plus attractive, je partirai ailleurs, tu vois. Parce que j'ai ce choix-là, parce que je peux faire ça, parce que ça ne me fait pas peur, parce que ça fait partie de mes options. Mais il y a plein de gens qui peuvent pas. Exactement.
Et c'est pour ça que je me dis, je veux pas mettre un bulletin dans l'urne où je pense qu'à ma gueule, parce que je me dis aussi, si les gens sont tant que ça attachés à ce modèle social, qui suis-je pour leur dire que le RN ou le NFP ou ensemble n'est pas le bon candidat pour gouverner ce pays, c'est pas ma vie. vision des choses, mais je me sens pas en posture de ni de guider, ni d'imposer quoi que ce soit, et surtout je mesure quel est l'attachement des gens à ce que l'État vienne se substituer à leur propre défaillance, et je fais pas partie de ces gens qui considèrent que quand on veut, on peut. Parce qu'on a tous un héritage culturel, moi je vis dans le nord de la France, c'est une des régions les plus pauvres, région ouvrière, je vois à quel point, eh bien on hérite de...
de son passé, de la vie de ses parents, de ses grands-parents, et notre horizon de ce qui est possible pour nous, eh bien, il est très petit. Oui. Il s'ouvre vachement avec les réseaux sociaux. Avec les réseaux sociaux, il s'ouvre, mais le poids de ce qu'on a vécu et de son entourage est quand même très important. Énergie.
Et les efforts qu'on doit déployer pour ouvrir ses horizons et son champ des possibles est beaucoup plus important que pour quelqu'un comme moi qui est grandi en... en classe moyenne région parisienne etc. Donc je ne fais pas partie de ces gens qui pensent que quand on veut on peut mais je fais partie de ces gens qui pensent que la solution n'est pas d'augmenter le SMIC pour tout le monde mais qu'elle est aussi dans une forme de responsabilisation.
Quand j'entends, et ça quand j'entends, on ne vit pas avec un SMIC, je prends conscience qu'on n'est pas censé vivre bien avec un minima social. Ce n'est pas le but d'un minima social. Et je pense que les gens veulent bien vivre avec un minima social.
Mais c'est exactement la différence entre j'accepte un salaire minimum ou je fais ce qu'il faut pour aller chercher dans telle autre entreprise, dans tel autre métier, ou avec des compétences supplémentaires pour aller chercher au-dessus. Parce qu'on voit bien que ça ne permet pas de bien vivre, peu importe le minima social dont on parle. Ce n'est pas applicable à tout le monde, en fait. C'est-à-dire que tu as des gens qui ont besoin d'une protection sociale.
Si on veut être un pays juste... Il y en a une cour qui en est plus, dans ma vision des choses. Donc en fait, ton approche, ton discours vont être utiles à une partie de la population qui en a besoin. Il y en a d'autres qui vont estimer que la priorité c'est autre chose.
Il y en a d'autres qui vont estimer que l'insécurité à laquelle ils font face aujourd'hui, elle est culturelle, elle n'est pas financière. Il y en a d'autres qui estiment que c'est injuste. la manière dont les richesses sont...
Donc, tout dépend d'où tu regardes le problème, en fait. La solution, elle est souvent un peu au milieu. Et la France ne va pas devenir un pays ultralibéral.
La France ne l'est pas du tout. Non. Mais elle ne va pas le devenir non plus.
Non, mais tu vois, ce que je déplore, c'est cette idée que... Il y a quelque chose, sans doute, au milieu à trouver. La première solution, c'est toujours...
Tu vois, le réflexe pour beaucoup trop de Français, c'est encore qui va venir m'aider ? Et si vraiment personne ne vient m'aider, bon, je vais peut-être commencer à faire quelque chose. Alors que... il y a des situations bien plus difficiles en France que quand on gagne un SMIC et même quand on gagne un SMIC je sais qu'il y a des gens qui galèrent mais il y a une bonne partie de ces gens là qui s'y prenaient directement la voie de bon qu'est-ce que je peux faire pour moi même sans attendre l'aide de personne s'en sortirait beaucoup mieux qu'en attendant qu'un nouveau gouvernement dans 5 ans ou d'un nouveau président dans 3 ans soit élu et vous aperce la solution sur l'inflation parce que que l'éducation financière, c'est la clé de l'émancipation.
Exactement. C'est le point de départ. Exactement. Je suis d'accord avec toi. De manière générale, c'est complètement corrélé à l'explosion de l'accessibilité du savoir.
C'est vraiment moi, ce qui me trouve magnifique dans la période qu'on vit, qui est pourtant merdique à bien des égards, mais c'est l'explosion de l'accessibilité du savoir. Ça, c'est fabuleux. C'est un truc qui donne beaucoup plus d'égalité des chances aux gens.
que c'est vraiment accessible à tout le monde. C'est dans ton téléphone, c'est sur YouTube. Less réseaux sociaux, c'est les podcasts. Même les livres, c'est pas cher.
Bien sûr. Tout ça, tout y est. Ce que je peux encourager les gens à faire, c'est essayer de, comme dans l'investissement d'ailleurs, de mettre leurs émotions un peu de côté et de réfléchir au maximum rationnellement à cette élection.
De bien voir ce que vont faire dans la vraie vie l'impact de ces programmes et ne pas oublier que notre société s'est faite sévèrement polarisée par les réseaux sociaux qui n'ont pas que des avantages ils ont aussi un inconvénient c'est que politiquement ils polarisent les gens, ils les poussent vers les extrêmes par les contenus qu'ils leur montrent et donc c'est le moment pour le maximum de gens de se faire leur propre avis le plus rationnellement possible ce qu'il faudrait c'est que on puisse décoller décrypter les programmes. Mais on a très peu de temps pour le faire. Il y a très peu de temps, et puis, bon, ils ne sont pas hyper fouillés non plus. Il y a un programme qui est relativement clair, qui est celui du Front populaire, nouveau Front populaire. Ah bon ?
J'aurais pas dit de celui-là. Au moins, il y a un chiffrage qui a été fait. Il y a une liste de propositions. Je veux dire, le programme est assez clair. Non, je trouve que celui qui a le...
Après, il y a celui de la majorité qui, finalement, a une continuité. Et celui du RN qui n'a pas beaucoup changé. Ah, celui du RN, il a énormément changé. D'un point de vue économique, Je précise que tout mon propos depuis tout à l'heure est un propos économique.
J'ai évidemment un avis sur les autres sujets, mais ce n'est pas le lieu ici pour moi d'en parler. Chacun fait son avis sur les autres sujets. Mon point, c'est sur le sujet économique. Il se trouve que le programme économique du RN est en train d'évoluer énormément depuis dix jours, puisqu'ils sont en train de renoncer à l'immense majorité de leurs propositions.
C'est ce qu'on observe. sur la réforme de la retraite. Donc, c'est ce qui est en train de se passer a priori, là, ces derniers jours.
Poor'Surquoi, comment, ça, c'est aux journalistes de le dire, mais c'est ça qui est en train de se passer. Donc, il y a beaucoup d'incertitudes, en fait. C'est-à-dire que le programme du nouveau Front populaire, l'immense majorité des gens comme moi, qui sont au contact de l'économie réelle au quotidien, savent qu'il est inapplicable.
C'est-à-dire que c'est malheureusement, c'est pas possible de faire tout ça en même temps. Parce qu'une fois que c'est fait, le lendemain, c'est une gueule de bois terrible. parce que le système économique mondial se rappelle à toi en fait ils peuvent le dire ils peuvent faire rêver les gens avec ça mais ils pourront pas le faire donc c'est qu'on considère que c'est bien ou pas néanmoins dans la vraie vie ça pourra pas arriver donc comme ça ne pourra pas arriver dans la vraie vie moi ça m'intéresse assez peu je suis très concret comme personne très pragmatique et je suis très attaché moi aux choses simples réelles, concrètes basiques, simples et il y a un autre programme qu'on ne connait pas du tout et il y a un autre programme qu'on connait relativement bien qui est celui qui est appliqué depuis 7 ans qui a des avantages et des inconvénients la catastrophe c'est quand l'immense majorité des gens s'intéressent à des concepts qui ne verront jamais le jour parce que ça ne fait pas avancer le débat ça ne fait pas avancer l'émancipation individuelle ça ne fait pas avancer tout ça est-ce que des gens comme toi et moi qui sommes entrepreneurs qui sommes dynamiques On pense que les gens devraient être plus libres en France, bien sûr, c'est normal, c'est plutôt de notre côté aussi de la société, c'est notre point de vue sur la société qui est comme ça. Et comme tu l'as dit très justement tout à l'heure, il y a plein de gens pour qui l'entrepreneuriat n'est pas accessible, n'est pas possible. Et c'est pas forcément souhaitable que tout le monde soit entrepreneur.
Exactement. Moi, je trouve ça sain qu'il y ait différents points de vue. Ce qui m'intéresse là, c'est si on arrive à déterminer un fait majoritaire parce que je remarque qu'en France, il est de plus en plus difficile d'avoir un fait majoritaire.
De plus en plus. plus, on a une somme de sujets minoritaires, de sujets communautaires, mais qui ne sont pas des sujets pour la majorité, l'intérêt général. Donc, j'espère que l'intérêt général majoritaire, qui est le principe de base de la démocratie, pourra être entendu dans ces élections.
Les plus important pour ça, c'est que le plus de gens possibles aillent voter pour qu'on sache où est cette majorité. C'est en ça que je ne suis pas d'accord avec toi, et je pense qu'il faut aller voter à ces élections. Mais je ne dis à personne ce qu'il doit faire.
Même quitte à voter blanc. Comme tu dis, effectivement, je me reconnais avec une étiquette libérale qui n'est pas forcément incarnée bien dans notre paysage politique. Ça n'a jamais été en France.
C'est dramatique. La famille libérale n'a jamais eu le droit à un leader correct dans ce pays. Libérale dans le sens, pour les libertés de chacun.
Effectivement, j'ai une valeur responsabilisation qui est extrêmement forte. Et donc, voilà, mon message, c'est plus... Il n'y a qu'un seul parti qui porte ce message-là dans ses élections et personne ne le connaît. Et c'est pas... Mais il y en a un parti qui porte ce message-là, de la liberté individuelle, de la responsabilité.
C'est un parti qui s'appelle Nouvelle Énergie et que personne ne connaît, je te rassure. Il est dans quelle alliance ? Aucune.
C'est un petit parti indépendant, c'est le maire de Cannes qui a monté ça. Des initiatives libérales, il y en a eu en France ces 50 dernières années. Il y en a chez les philosophes, il y en a chez les économistes, mais il y en a assez peu dans le monde. En politique, il n'y a personne qui a réussi à incarner ça. Et ça peut changer avec la génération Z.
génération Z est de fait plus libérale. Oui, mais voilà, que vous soyez attaché au modèle social, oui, et je le suis aussi. Et, mais, faites les deux en même temps.
Là où je suis hyper d'accord avec toi, c'est... Et vous aussi, de votre propre trajectoire personnelle. Poor'Sur moi, on est dans une période hybride.
Et dans les périodes de transition, il y a un truc qui est vachement utile, c'est les moteurs hybrides, justement. Ce n'est pas parfait un moteur hybride, ça consomme de l'essence. Mais c'est accessible, ça permet aux gens de s'adapter, ça permet aux infrastructures d'avoir le temps d'arriver.
C'est très utile dans une période de transition. Est-ce que Trade Republic et moi on dit il faut devenir des américains, il faut plus compter que sur sa gueule, il faut arrêter de cotiser à la sécu, je ne contracte pas, tu vois, tous ces trucs là ? Moi non plus.
Je n'y crois mais pas une seconde. Est-ce que j'ai dit il faut ajouter une touche d'individu à... pour que le système collectif continue de bien fonctionner et permette à la société de continuer d'aller bien, oui, c'est le moteur hybride. Oui, tu gardes ton système de retraite collectif par répartition, mais tu fais de l'immobilier. Et tu investis dans des ETF, des petites sommes.
Et voilà. Tu n'attends pas que l'employeur ou l'État, l'autre, te fournissent tout. Mais quand tu n'as pas d'éducation financière accessible, ce n'est pas possible. Ça, c'est rendu possible quand l'éducation est disponible auprès de tout le monde sur Internet.
Et c'est sûr qu'il ne fallait pas attendre les banques pour faire de l'éducation financière. Elles n'ont pas d'intérêt à le faire. Et c'est pour ça que ce podcast a cartonné depuis 4 ans et demi.
Je voudrais juste t'amener sur un sujet parce que... J'aurais envie de revenir, avant qu'on se quitte, à Trade Republic, parce que tu vantais ton amour du PEA tout à l'heure, mais ce n'est pas exactement ce que propose Trade Republic. Poor'Sur être totalement clair, vous, vous proposez un compte-titres.
Poor'Sur l'instant, oui. On est en train de développer le PEA en France. Voilà. On a vocation à proposer les bonnes enveloppes fiscales dans différents pays européens. Qu'est-ce que vous en voulez faire jusqu'à présent, du coup ?
C'est un parcours du combattant. C'est un truc de fou. C'est un truc de fou. C'est l'infrastructure du PEA est d'une complexité sans nom. Less acteurs du système financier ne sont pas du tout modernes.
Entre autres les banques dépositaires, qui sont le principal frein à l'innovation en Europe financière. Less dépositaires, c'est une catastrophe. Ils sont assis sur un monopole et ils n'ont aucun intérêt à se moderniser. Chez qui vous mettez les dépôts ? Il me faudrait une heure pour expliquer, mais c'est très très compliqué.
complexe mais en gros il n'y a pas d'union des marchés de capitaux Donc quand tu transfères un dividende d'un pays à l'autre en Europe, c'est une catastrophe du point de vue fiscal. Donc comme le PEA ne peut pas être fiscalisé sur les dividendes, il te faut une succursale en France pour pouvoir faire un PEA. Donc tout ça est extrêmement complexe, ça prend du temps.
on va y arriver, ça, il n'y a absolument aucun doute. Trade Republic a toujours fait ce qu'elle disait et dit ce qu'elle faisait. Et on a toujours livré ce qu'on disait qu'on livrerait.
Aujourd'hui, Trade Republic, en France, c'est quoi ? C'est un compte-titres allemand avec une carte Visa de débit. Les compte-titres qui est l'enveloppe qui permet de faire le...
C'est le compte... compte le plus large possible et dans tous les pays d'Europe à part la France, c'est le seul compte pour investir en bourse. Il n'y a qu'en France qu'il y a le PEA.
Donc dans l'immense majorité des autres pays, un compte-titres, un security account, c'est le compte de base de ton investissement long terme. Et on est la seule banque en Europe à proposer des plans d'épargne en ETF sans frais. Donc tu peux investir 50 euros par mois en ETF sans payer aucun frais de courtage. Tu peux acheter, c'est la seule plateforme en Europe, des obligations de manière fractionnée. Tu peux acheter pour 500 euros d'obligation LVMH 2028 à 5%.
C'est... C'est la seule banque d'Europe qui te propose le taux de la Banque Centrale Européenne jusqu'à 50 000 euros sans aucune condition. C'est-à-dire que ce n'est pas le bon taux pendant trois mois, puis après, tu te fais avoir.
Il n'y a pas de condition, en fait, parce que c'est ton argent. C'est tes intérêts. Donc, dès que tu prends la carte de crédit chez...
Carte de débit. Visa. Carte de débit chez... La carte de crédit, c'est une arme de destruction massive de la richesse des gens.
C'est une catastrophe. En fait, on utilise... Mais toi, tu dois être habitué parce que tu travailles sur... Carte bancaire, oui. En France, quand on dit carte de crédit...
Ça veut dire carte de débit. c'est une carte de débit mais j'insiste sur les mots parce que ça me permet de faire de l'éducation financière le crédit conso c'est une catastrophe, 200 milliards d'euros d'encours, 10% de taux d'intérêt dessus ne le faites pas retardez votre achat, pensez à autre chose faites autrement mais voilà si t'es là dessus, ça inclut aussi dans ta tête les paiements plusieurs fois, le leasing ça dépend le leasing ça dépend c'est une autre forme de ok Les problème, c'est le crédit conso à 10% de taux d'intérêt. C'est une catastrophe.
C'est affreux. Il y a des gens qui vont dire, pas du tout, moi j'ai eu 5,5. C'est affreux aussi.
Ils vont partir à faire un bondi. Oui, mais c'est affreux aussi. Donc, Trade Republic, on est les seuls à te donner le taux de la Banque Centrale Européenne sur ton cash. C'est-à-dire que tu as du cash chez Trade Republic jusqu'à 50 000 euros.
Tu touches 3,75% brut. C'est ton compte courant et rémunéré. Oui.
Voilà. C'est le seul endroit en Europe où c'est le cas. OK.
Donc, la carte est la seule carte au monde qui te rend 1% de ce que tu dépenses dans ton plan. plan d'épargne en ETF qu'il investit automatiquement. Donc tu as 1% de ce que tu dépenses qui était rendu en investissement. Et on a 9000 actions du monde entier, 50 cryptos, on a une banque allemande régulée, on est PSAN en France régulée pour les cryptos.
Il y a 100 000 euros de garantie des dépôts. Vous avez des équipes où l'outil conseille ou oriente ? Non. Ok, donc la personne doit faire un petit travail d'information. La personne doit choisir ce sur quoi elle souhaite investir son argent.
Nous, on pense que les gens, ils ont le droit de créer des boîtes et de les planter. Ils ont le droit de faire des enfants et de les élever. Ils ont le droit de conduire des bagnoles, des fusées, des avions.
Less gens, ils ont le droit de monter des associations. Ils ont le droit de manifester. Ils ont le droit de voter.
Et ils ont le droit de choisir leur épargne. Il y a beaucoup de gens qui ont peur de se tromper. Oui, mais pour cela, il y a une réponse. Si vous êtes ailleurs, vous faites un ETF monde. Voilà.
C'est ce que font, et c'est d'ailleurs ce que font l'immense majorité de nos clients. C'est déjà diversifié. Nous, vous n'avez pas besoin de vous poser la question.
Vous pouvez mettre l'intégralité de vos fonds dans un... noter... C'est l'importance qui marche à long terme, c'est de diversifier, c'est de ne pas mettre tout au même moment, c'est de faire petit à petit, d'investir petit à petit son argent pour toucher la performance moyenne de la bourse à long terme. Parce que c'est rare que dans la vie, ce soit bien d'être moyen, mais en bourse, c'est bien la moyenne. Parce que la moyenne, depuis 120 ans, c'est 5,5% par an.
Si on est intéressé, sur ces traderepublic.com Comme ! Et dans l'Apple Store, le Play Store... sur YouTube aussi. Republic avec un C.
Avec un C, oui. Trade, T-R-A-D-E-R-E-P-U-B-L-I-C.com Il est là. Ah voilà, pour tous ceux qui sont sur YouTube.
Ça, ça rend dingue le directeur de la marque parce que j'ai fait un patchwork d'autocollants sur moi. J'avoue, c'est pas foufou, mais au moins, t'incarnes la boîte. Donc effectivement, si vous avez envie de reprendre la main sur vos finances, vous avez maintenant une solution complètement différente de ce que j'ai jamais abordé d'ailleurs dans ce podcast et j'en suis ravie, merci beaucoup Mathias et on est très preneur des retours aussi de ta communauté sur ce qu'on propose n'hésitez pas où est-ce qu'on peut vous envoyer des feedbacks directs ? nous on a Trade Republic Global sur Instagram qui est le truc en anglais moi j'ai mon compte LinkedIn, je suis très actif sur LinkedIn Mathias Bacchino il y a pas mal de vidéos sur Youtube aussi il y a beaucoup de choses Twitter aussi, on a un compte sur Twitter très actif avec Vinci Graar, notre directeur France et moi envoyez moi des messages les messages en privé sur Instagramgram ou commenter ou partager sur les réseaux sociaux et je ne manquerai pas de transmettre l'information à Mathias. Merci beaucoup, Mathias.
Merci, Delphine.