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La politique et les ennemis selon Schmitt

le politique peut-il réellement se passer des nuits est il bien raisonnable de postuler d'un point de vue politique que tous les hommes ont vocation à s'entendre et d'espérer une paix universelle ou bien s'agit-il là que d'une illusion coupable à la fois d'angélisme et d'hypocrisie étant entendu bien sûr que l'enfer est pavé de bonnes intentions ne faut-il pas plutôt regarder la réalité en face et assumer ce fait dérangeant peut-être que le monde est composée d' ennemi potentiel et que c'est seulement au prix de cette prise de conscience que sera possible de mener une action politique responsable c'est ce que nous verrons aujourd'hui à partir d'un auteur politique de premier plan à savoir tard schmidt [Musique] à 1 carl schmitt est un juriste et un philosophe allemand du 20e siècle né à plettenberg en rhénanie westphalie en 1888 est mort presque centenaire en 1985 si j'ai choisi de faire une courte vidéo sur une notion fondamentale de cet auteur aujourd'hui c'est que dire de guillaume faye lui-même dont j'ai parlé la dernière fois la profondeur et la modernité le cvu font de lui un des plus grands penseurs politiques de notre époque en effet aussi controversé estimé je suis un auteur fondamental pour tous ceux qui s'intéressent à la philosophie politique tant classique que contemporaine le fait je mette apparaît comme l'un des critiques les plus aigus et les plus perspicaces du libéralisme autrement profond et original que nombre de penseurs de la vieille droite réactionnaire bien calme en de naissance comme je voulais dit ses références intellectuelles et philosophiques sont au fond plus latine que germanique s'inscrivant dans deux courants philosophiques bien particulier le premier courant et ce courant qu'on peut appeler le grande analyse réaliste du politique et de l'état avec des auteurs comme nicolas machiavel jean beaudin et thomas sword et le second courant et ce courant dit contre-révolutionnaires qui comporte des auteurs comme joseph de maistre louis de bonald ou encore l'espagnol de noces aux cortès au penseur allemand hans nikisch un penseur de la même époque carl schmitt ira même jusqu'à déclarer je suis romain par mes origines juridiquement et de tradition ce qui entendait par là c'est qu'il appartient beaucoup plus la tradition des penseurs de l'état que celle des penseurs de l'organisme allemand néanmoins quand que passionnant car schmitt est pas pour autant un auteur facile bien que riche en formule d'audacieuses et percutante son écriture est également dense et serrée je mettrai suppose en effet bien souvent une certaine culture politique et historique chez ses lecteurs et ne prenons pas toujours à la peine d'expliciter toutes les ramifications de sa pensée c'est pourquoi je tenais à présenter de manière assez synthétique certaines idées essentielles qu'on retrouve dans un de ses ouvrages à savoir la notion de politique paru à l'état de conférences en 1927 puis rétaux fait ensuite en 1932 il s'agit d'un texte cours environ une centaine de pages en format poche dans lesquelles sont abordés la plupart des thèmes auxquels schmitt consacrera l'essentiel de ses travaux ultérieurs c'est donc un livre idéal pour qui veut se familiariser avec cette pensée évidemment je tiens à préciser d'emblée que je ne peux pas parler de tous les points qui sont abordés dans l'ouvragé j'ai naturellement fait un choix pour vous présenter l'essentiel à savoir ce qu'il faut entendre par cette idée de la discrimination de l'ami ennemis qui serait le fondement du politique il s'agit en effet d'une idée qui est relativement souvent cité y compris sur des plateaux télévisés mais je ne suis pas certain que tout le monde sache exactement de quoi il retourne c'est pourquoi j'ai décidé de faire cette vidéo aujourd'hui et que disait karl schmidt il disait à mes années merci la définition du politique c'est désigner l'ennemi on est loin de la gestion au jour le jour la politique c'est désigner l'ennemi mais avant toute chose de quoi parle ce livre au fond la notion de politique d un bug griffes de ce politicien en allemand en fait schmitz attaqué une question très abstraite de prime abord mais qui a d'immenses conséquences pratiques comme vous le verrez ensuite son ambition est à la fois humble et très précises l'objectif est de déterminer le critère c'est à dire le signe qui permet de reconnaître qu'un problème est politique ou non de discerner donc ce qui est purement politique indépendamment de toute autre relation prenez quelques secondes pour y réfléchir vous mêmes nous présupposons tous très souvent le concept de politique sans jamais réellement le définir nous affirmons que telle ou telle question est une question d'ordre politique mais qu'est ce qui nous permet d'affirmer cela sur quoi nous basant nous sommes nous bien sûr que cette question que nous qualifions de politique n'est pas en fait une question morale une question économique ou est question d'un autre ordre d'ailleurs quels sont les critères fonds permettant de discerner une question spécifiquement politique une erreur ou un abus souvent commis à son époque et probablement encore de nos jours contre lequel chemise se pose est peut-être d'amalgamé les notions de politique et d'étatiques le qualificatif de politique en effet est souvent assimilé à celui d'état tic ou du moins est mis en relation avec la noce d'état et l'état est souvent lui-même défini comme étant une entité politique ce qui revient à créer une sorte de cercle vicieux chacune de ces deux notions expliquant l'autre en fait dit schmidt c'est ainsi que commence le texte est la toute première phrase de l'ouvragé le concept d'état présuppose le concept de politique ce qu'il faut entendre par là c'est que non seulement l'activité politique peut exister en dehors du cadre étatique mais que le politique continuera d'exister quand bien même l'état venait à disparaître tant que l'homme vivra en société le politique demeurera une activité indispensable car toute société a besoin d'être organisés en revanche l'état lui n'est que la manière moderne d'envisager cette organisation il n'est qu'un type d'organisation politique qui pourrait éventuellement être remplacé par un autre type au cours du développement historique ainsi s'il est impossible de concevoir une société qui ne soit pas organisés politiquement il est tout à fait possible d'imaginer que cette organisation se ferait dans un autre cadre que celui de l'état il peut y avoir une politique sans état mais il ne peut pas y avoir des tas sans politique ainsi en résumé carl schmitt ne crois pas du tout à la disparition possible de la catégorie politique elle peut s'investir dans tout autre type d'activité humaine mais elles constituent en tant que telles une notion qui relève de l'anthropologie collective et qui donc ne peut disparaître à ce titre elle peut être qualifiée de substance le terme n'est pas de schmidt lui même mais de julien freund un de ses disciples français les plus brillants alors que l'état en revanche peut être qualifiée d' instance c'est-à-dire de forme contingent de la souveraineté qui peut disparaître ou se dépolitiser sans que le politique comme substance ne disparaisse ainsi donc les notions de politiques et étatiques ne sont absolument pas des synonymes selon carl schmitt mais alors quel est ce fameux critères c'est là qu'intervient la célèbre antinomie de l'ami de l'ennemi dont vous avez déjà entendu parler la démarche de carl schmitt consiste à analyser à appréhender le phénomène politique indépendamment de tout a priori morale morales et politiques appartenant à des domaines bien distincts il renonce en effet à l'instar de nicolas machiavel ou de thomas hobbes à utiliser les bons sentiments ce qu'ils recherchent ce sont les critères spécifiques du politique qui sont indépendants des domaines morale esthétique et économique chacun de ses 3 domaines en effet dit schmitt possèdent eux aussi des critères de distinction spécifique qui leur sont propres et qui sont relativement autonomes les unes des autres par exemple dans l'ordre moral la distinction fondamentale sont celles du bien et du mal dans l'ordre esthétique celle du beau et du laid et dans l'ordre économique celle du rentable et du non rentables ou de l'utile et du nuisible la question se pose alors de savoir pour schmidt s'il existe dans le domaine politique un critère aussi simple de même nature analogue au précédent sans pour autant en dépendre une distinction évidente et donc autonome en elle-même la réponse de schmidt est la suivante la distinction fondamentale à laquelle peuvent se ramener tous les actes et mobiles politiques c'est la fameuse discrimination de l'ami et de l'ennemi il s'agit bel et bien d'une distinction autonome en ceci qu'elle ne peut se laisser réduire à celles citées précédemment en effet de même que ce qui est bon dans l'ordre moral n'est pas forcément beau dans l'ordre esthétique ni utile dans l'ordre économique l'ennemi politique n'est pas forcément mauvais moralement il est esthétiquement il n'aura même pas forcément le rôle de concurrent économique puisqu'on pourrait si cela est avantageux faire des affaires avec lui évidemment au niveau de la réalité psychologique il arrive souvent que l'ennemi politique soient traités comme s'ils étaient foncièrement mauvais ou léa train segment cela pour la bonne raison que l'état où l'instance en charge de la discrimination de l'ennemi peut prendre appui sur n'importe quel type d'opposition existants pour mieux arriver à ses fins mais cela ne change rien à l'autonomie de ce type d'opposition ce qui est moralement mauvais en effet ou intrasèquement économiquement nuisibles ne constitue pas forcément un ennemi politique le fait qu une opposition aussi spécifique que celle de l'ami et demi puisse être isolé en regard d'autres distinctions est conçu comme un élément autonome prouvent la réalité objective et l'autonomie de la catégorie politique mais ces notions d'amis et d'ennemis doivent être prises dans leur acception concrètes et non comme une métaphore ou un symbole la notion d'ennemi implique l'idée de lutte une lutte qui ne sera pas conçu comme une simple concurrence ni une lutte purement intellectuel de la discussion non les concepts d'amis et d'ennemis de combat limite tirent leur signification objective de leur relation permanente à se faire réel qu'est la possibilité de provoquer la mort physique d'un homme la guerre n'est de l'hostilité celle ci étant la négation existentielle d'un autre être la guerre n'est que l'actualisation ultime de l'hostilité ceux qui n'appliquent pas qu'elle soit chose courante chose normale n'est d'ailleurs que l'on y voit une solution idéale ou désirable elle reste néanmoins présente nécessairement sous forme d'une possibilité du réel tant que la notion d'ennemi garde son sens l'activité politique et donc défini par schmidt comme le produit d'une polarisation autour d'une relation d'hostilité et de la possibilité d'une guerre mais cette définition ne va pas être comprise comme étant une définition belliciste ou militariste au contraire une décision politiquement bonne peut être précisément d'éviter la guerre la guerre n'est ni l'objectif ni la fin du politique mais elle est cette hypothèse cette réalité éventuels qui gouvernent selon un mode qui lui est propre la pensée et l'action des hommes politiques tout peuple est en effet organisée politiquement 10 mythes et se regroupent autour de ces notions d'amis et d'ennemis mais pour comprendre ce qu'il faut entendre par la notion d'ennemi l'ennemi politique il convient de faire quelques distinctions supplémentaires l'ennemi politique ce n'est pas le concurrent ce n'est pas le rival privée que l'on est pour lequel on ressent de l'antipathie parce qu'il vous a fait quelque chose qui nous déplaît non l'ennemi politique ne peut être qu'un ennemi public un ensemble d'individus affrontant un autre ensemble de même nature pour illustrer cette différence entre l'ennemi priver l'ennemi public carl schmitt part de cette parole bien connu du christ aimez vos ennemis la langue française ne fait pas de différence entre l'ennemi privé est l'ennemie publique pas plus que l'allemand d'ailleurs qui n'a que le mot find eyes find pour traduire cette notion d'ennemi les langues antique grecque et latine disposait en revanche de deux mots ex strauss et poleymieux en grec inimicus et hostis en latin actros désigne l'ennemi privé tandis que paul et mios désigne l'ennemi public pour les murs a d'ailleurs donné en français polémique ou polémologie la science de la guerre inimicus et hostis en latin reproduit cette même opposition inimicus et le contraire d'amikuze labit et désigne l'ennemi privé hostis en revanche qui a donné au style en français désignent l'ennemi public or la phrase du christ dans le texte original grec de livange il dit à gap à tête ou six trous simone il traduit en latin dans la vulgate dj téhini mikos best ross il n'y a pas d'idée les jt au style best ross qui dirait aimez vos ennemis publics non il s'agit en effet d'un enseignement moral enjoignant de ne pas éprouver de haine de rancoeur ni de ressentiment envers quelqu'un qui vous a blessé ou qui vous a fait du mal et même de lui souhaiter de revenir ou bien mais il n'y est en aucune façon question de l'ennemi politique qui représente une menace collective pour son peuple les miens pour cela dit schmitt que dans la lutte millénaire opposant christianisme et islam il ne serait jamais venu à l'idée d'aucun chrétien qu'il fallait je le cite livrer l'europe à l'islam par amour des turcs au lieu de la défendre l'ennemi politique n'applique pas de haine personnelle en effet et c'est dans la sphère privée que cela peut avoir un sens d'aimer son ennemi la phrase biblique ne signifie évidemment pas qu'il faille et mais les ennemis de son peuple et qu'on doive les soutenir contre son propre peuple ainsi toute politique véritable dois admettre comme présupposés la possibilité d'un conflit le monde est en effet pas une unité politique un univers soum mais bien plutôt un pluri version politique un plus river toute unité politique implique en effet la coexistence d'une autre unité politique et donc l'existence potentielle d'un an on ne se pose quand on s'oppose en dit hegel cela que la pensée schmitt yens heurte le plafond la pensée libérale qui mise sur la fin de l'histoire et la cessation de tout conflit qui souhaitent la dépolitisation de l'état et des relations sociales en adoptant une simple posture de gestion tourné vers la réalisation du bonheur individuel en effet un monde dans lequel l'éventualité de la lutte aura été définitivement écarté un monde entièrement pacifiée en somme serait un monde sans politique en effet le politique dont l'oeuvre est de prendre de bonnes décisions dans un monde où la paix n'est jamais assuré seraient alors remplacés par des techniques de gestion or pour schmidt cette volonté d'en finir avec la guerre avec le conflit avec le politique comme vous l'aurez compris ne peut qu'aboutir au résultat inverse et ce de deux manières possibles imaginons tout d'abord un peuple qui voudrait échapper à cette loi de l'ami de l'ennemi et déclaré n'avoir aucun ennemi il provoque son propre des armements et se convainc à grands coups de déclarations incantatoires qu'il n'a aucun ennemi ce faisant il ne supprime pas pour autant la distinction amis ennemis mais se range bien plutôt du côté de son ennemi par sa propre passivité et lui prête même son appui il est en effet complètement stupide de croire qu'un peuple sans défense n'aurait que des amis un pays peut offrir et déclaré la paix au monde entier cela ne signifie pas qu'il a exclu de cette manière toute possibilité d'une lutte si l'ennemi vous désigne comme son ennemi vous n'avez d'autre choix que de vous défendre ou de vous laisser détruire ainsi dit schmitt qu'un peuple n'est plus la volonté ni la force de se maintenir dans la sphère du politique cela ne signifie pas la fin du politique dans le monde mais seulement la fin d'un peuple faible mais si ce cas est aisément compréhensible schmidt note également un autre paradoxe à l'effet inverse du pacifisme et d'une vision purement humanitariste qui souhaiteraient mettre fin au conflit au nom de belles valeurs universelles en effet contrairement à ce qu'on pourrait croire contrairement aux accusations qu'on a pu porter sur la théorie de schmidt définir le politique sous la catégorie de l'ennemi refusé l'égalitarisme humanitaire ne conduit pas au mépris de l'homme et au mépris de l'ennemi bien au contraire reconnaître la dimension polémique des rapports humains et reconnaître l'homme comme un être fondamentalement dynamique et risquée si garantir le respect de l'adversaire conçu comme un autre et dont la cause n'est pas moins légitime que la sienne propre mais avec les idéologies modernes en revanche qui prétend détenir une vérité universelle l'ennemi ne peut plus être qu'un ennemi absolu qu'il convient de criminaliser et de détruire ce qu'ils disent humanité veulent tromper disait prudent et ceux qui se battent au nom de l'humanité et pour la fin de la guerre 10 schmitt ne peuvent qu'engendrer des destructions terrible puisque par définition les ennemis des défenseurs de l'humanité sont hors humanité l'égard de ce type se distinguent fatalement par leur violence et leur inhumanité pour cette simple raison que transcendant le politique il faut nécessairement qu'elle discrédite l'ennemi dans des catégories morales pour un phare en monstre inhumain qui ne convient pas seulement de repousser mais d'anéantir la douceâtre immunitaire est en effet contigu au sectarisme le plus sanglant en effet soutenir avec schmick une conception du politique qui fait pleinement droit à l'existence d'un ennemi et qui admet la légitimité de la guerre une guerre entendu non pas comme la défense d'une cause juste mais comme la nécessité éternel des rapports humains et bien cette conception provoque en fait moins de guerre et induit un respect plus grand de l'ennemi considéré comme un adversaire à l'égal de nous mêmes un ennemi comme hostis et non comme un inimicus un ennemi moral car après tout ne nous faisons pas d'illusions sur notre nature propre conflictuelle cherchant la domination nous savons que d'autres peuples agissent dépenses de la même manière c'est pourquoi pour schmidt et je terminerai là dessus un certain pessimisme anthropologique et la base nécessaire du politique par pessimisme anthropologique j'entends cette idée que l'homme n'est pas un être bon par nature qui l'a cette propension irrésistible à se laisser glisser du désir au mal tant que rien ne l'en empêche tant que rien agit en un sens contraire l'animalité les instincts les passions forme la substance de la nature humaine au fond car schmitt rejoint ici à la fois machiavel et la doctrine catholique du péché originel pour laquelle l'homme fait pour le bien est irrémédiablement blessés à la suite du péché et possède une volonté brisé qui se laisse ainsi trop souvent emporté par le mal vous connaissez tous cette phrase de saint paul qui illustre cette idée à la perfection je ne fais pas le bien que j'aime mais je fais le mal que je hais en effet les postulats anthropologique peuvent varier d'un secteur de la pensée humaine à l'autre pour un pédagogue par exemple c'est une nécessité méthodologiques que de tenir l'être humain pour un être et du câble et malléable sinon il pourrait exercer son métier en effet tout pédagogue dois partir du principe que l'être humain est capable d'apprendre quelque chose sinon il pourrait enseigner sa matière pour donner un autre exemple un théologien catholique doit partir du principe que tous les hommes sont pêcheurs et qu'ils ont besoin de la rédemption sinon sa discipline n'aurait plus aucun sens et bien pareillement la sphère politique doit partir du principe que la nature humaine est intrinsèquement conflictuelles et que partant l'existence d'un ennemi est toujours possible si elle ne le fait pas alors lt politise ras le politique en le moralisant ce qui non seulement détruit tous très moral mais transforme aussi toute unité politique en une société neutraliser ou la fonction souveraine n'est plus capable de défendre le peuple dont elle a la charge en effet pour schmidt la fonction souveraine doit être assumé par l'état qui est l'instance la plus à même de prendre en charge le politique néanmoins pour que l'état puisse se maintenir il doit conserver le monopole du politique c'est à dire qu'il doit être le seul à pouvoir définir les valeurs pour lesquelles les citoyens accepteront de donner leur vie et de partir en guerre s'il ne le fait pas s'il se dilue au point de se confondre avec la société alors une nouvelle classe de soldat politique les partisans émergeront et tenteront de s'instituer en nouvelle légitimité mais cela est davantage analysé dans un autre lit de carl schmitt et je vais donc m'arrêter ici au terme de cet exposé déjà fort long je crains voilà comme je vous l'aï dit au début de la vidéo il ya de nombreux aspects ouvrage que je ne peux pas traitées le temps je me suis imparti ici j'espère néanmoins avoir pu exprimer clairement et fidèlement la pensée de cet auteur majeur et incontournable qui est carl schmitt si ce thème vous intéresse et que vous voulez en savoir plus sur la philosophie politique je ne saurais trop vous conseiller de lire directement la notion de politique le texte on a fait assez facilement trouvable en fait il a été réédité avec un autre texte de carl schmitt qui s'appelle la théorie du partisan un texte de 1962 et qui précisément fait suite à la notion de politique bien des décennies plus tard je compte d'ailleurs reparler d'autres concepts de kara schmid dans des vidéos ultérieure n'hésitez donc pas à me dire ce que vous avez pensé de la façon dont j'ai fait celle ci si vous avez aimé si vous avez trouvé ça clair ou au contraire si vous avez trouvé ça trop abstrait lé trop courts ou mal expliqué je suis ouvert à la critique voilà n'hésitez pas à mettre 1 pouces but en bas de la vidéo si vous avez aimé à vous abonner à ma chaîne youtube également d'autres vidéos sortiront prochainement voilà merci de votre écoute et à très bientôt j'espère [Musique] 2 non e [Musique] e